-
Se marier dans l’honneurLa Tour de Garde 1961 | 1er avril
-
-
mariages, cela peut poser un grave problème à certains enfants. Cela se produit dans le cas où le père ou le tuteur légal n’est pas un témoin voué de Jéhovah, tandis que le fils ou la fille est voué à Dieu. Si le père ou le tuteur ne respecte pas le vœu que l’enfant a fait à Jéhovah et se propose de le marier à quelqu’un qui n’est pas un membre voué de la société du monde nouveau, le fils ou la fille peut présenter des objections. On peut expliquer que cela est contraire à la loi et à la volonté de Jéhovah qu’un témoin voué épouse un incroyant. À tout le moins, l’enfant respectueux peut demander instamment que le père ou le tuteur lui trouve un conjoint dans la société du monde nouveau. Si, par motif de conscience, l’enfant refuse de se marier à un incroyant, il peut s’exposer à des persécutions de la part de la famille. Mais le chrétien fidèle endurera ces persécutions d’une famille divisée, par motif de conscience. — Mat. 10:34-37 ; I Pierre 2:19.
7. Quand l’enfant a le droit de choisir lui-même son conjoint, quelles limites assignera-t-il à sa liberté ?
7 Quand les parents accordent à leurs enfants le droit de choisir des conjoints, le fils ou la fille chrétien doit, selon les instructions apostoliques, épouser le conjoint désiré, mais “ seulement, que ce soit dans le Seigneur ”, c’est-à-dire avec quelqu’un qui est en union avec le Seigneur, comme soi-même (I Cor. 7:39). Ainsi la liberté de choisir un conjoint pour un témoin voué de Jéhovah est une liberté relative. C’est une liberté sûre qui procure la paix et le bonheur, car elle assure l’égalité religieuse sous le joug du mariage.
8. En se mariant “ seulement dans le Seigneur ”, de quoi témoignera un enfant à l’égard de ses parents ? De cette façon, quel sentiment ne suscitera-t-il pas en eux ?
8 Si les parents sont des chrétiens voués, l’enfant se conformera au conseil apostolique d’honorer son père et sa mère qui sont en union avec le Seigneur, en respectant leur désir théocratique de marier leurs enfants seulement dans le Seigneur, dans le cadre de ce qui est approuvé par le Seigneur (Éph. 6:1-3). De cette façon les enfants se mariant dans le Seigneur ne causeront aucune “ amertume ” ou “ dégoût ”, comme Ésaü en causa à ses parents Isaac et Rebecca, parce que, agissant en profane, il n’apprécia pas les choses sacrées. — Gen. 26:34, 35 ; 27:46 ; 28:1. ; Héb. 12:16, 17, NW.
9. Si le mariage est honorable parmi les chrétiens, que ne doit pas éprouver un chrétien marié ? Que fera-t-on en ce qui concerne l’enregistrement ?
9 Écrivant aux chrétiens hébreux, l’apôtre Paul déclara : “ Que le mariage soit en honneur chez tous. ” (Héb. 13:4, NC). Si le mariage est honorable parmi les chrétiens hébreux et parmi tous les témoins voués de Jéhovah, y a-t-il un sujet de honte d’être marié ? Il n’y en a aucun. Il ne devrait pas y en avoir. On fera donc consigner son état de mariage et cette inscription devrait être gardée dans les fichiers de l’assemblée dont la personne mariée est membre.
10. a) Que faut-il entendre par l’union libre ? Dans les pays où cette pratique est courante, cette union peut-elle être enregistrée dans les fichiers de l’assemblée comme une union légale ? b) Comment la Bible qualifie-t-elle cette union ?
10 Tous les couples qui cohabitent comme maris et femmes sont-ils inscrits comme tels dans les fichiers de l’assemblée ? Ils ne sont pas enregistrés comme tels s’ils vivent dans un état qui n’est pas le mariage chrétien légal. Dans certains pays des hommes et des femmes consentent à cohabiter comme maris et femmes, mais sans autorisation ou enregistrement légal. C’est ce que l’on appelle localement “ l’union libre ”. Si l’union libre est tolérée localement et reconnue par le voisinage, la Parole de Dieu n’en qualifie pas moins cette pratique de fornication ou d’adultère si l’une des parties est déjà mariée et non divorcée pour des motifs légitimes.
11. Pourquoi le chrétien ne doit-il pas se trouver dans l’état que crée le mariage coutumier ?
11 Dans d’autres pays se pratique ce qu’on appelle le “ mariage coutumier ”. C’est un mariage qui est contracté du fait du consentement d’un couple, sans cérémonie officielle par un représentant de l’État, mais dont l’existence peut être prouvée par les écrits, les déclarations ou la conduite du couple. Dans certains États ou provinces d’un pays, ce mariage coutumier est légal ; en d’autres, non. Si un couple se rend d’un État où ce genre d’union est légale dans un autre où elle n’est pas reconnue, il se rend automatiquement coupable de fornication ou d’adultère, même s’il visite un congrès pour quelques jours. Ainsi le couple ne serait pas considéré de la même façon ni ne jouirait des mêmes droits nationaux dans toutes les parties du pays. Assurément, ce n’est pas là une condition dans laquelle doit se trouver un chrétien.
LA NÉCESSITÉ DE LÉGALISER LE MARIAGE
12. Pourquoi l’assemblée chrétienne ne peut-elle admettre ceux qui vivent en union libre ou dans le mariage coutumier ? Que doivent faire ces personnes avant d’être admises au baptême ?
12 Comme la Parole de Dieu réprouve la fornication et l’adultère, l’assemblée des hommes qui lui sont dévoués ne peut reconnaître les couples vivant en union libre. Elle ne peut les admettre en son sein comme membres de bonne réputation et comme représentants de l’assemblée. Quant au mariage coutumier, sa condition est si incertaine du fait qu’il n’est pas universellement reconnu et approuvé, que la société du monde nouveau ne peut considérer les couples unis par un mariage coutumier comme admissibles au baptême en symbole d’une offrande authentique et valide à Dieu. Avant d’être considérés comme des personnes ayant voué leur vie à Dieu d’une manière agréable et étant dignes de prendre le baptême, il faut que ceux qui cohabitent dans cet état légalisent leur mariage coutumier par une cérémonie de mariage officielle accomplie par un représentant de l’État, en présence des témoins requis. Quant à ceux qui vivent en union libre, il leur faut eux aussi se soumettre à cette exigence de régularisation pour sortir de leur état de fornication ou d’adultère au point de vue de la Parole de Dieu.
13. Par un mariage légal, que font ceux qui vivaient en union libre ou dans le mariage coutumier ? Où sera enregistrée leur union ?
13 Par le mariage légal, en présence de témoins, le couple proclame solennellement les vœux par lesquels les conjoints s’engagent vis-à-vis l’un de l’autre, et assument toutes les obligations de pareille union. Les conjoints assurent aussi à leurs enfants une condition honorable, avec des privilèges et des droits selon la loi divine et selon la loi de l’État. Ayant ainsi donné un caractère honorable à leur union et étant purs moralement, le mari et son épouse peuvent se vouer à Dieu et contribuer à la bonne réputation de la société du monde nouveau où le mariage est en honneur et le lit conjugal sans souillure car “ Dieu jugera les fornicateurs et les adultères ” (Da). Dans ces conditions honorables, leur mariage peut être enregistré auprès de l’État et aussi dans les fichiers de l’assemblée dont ils sont membres et prédicateurs.
14. Sous ce rapport, pourquoi Jésus n’avait-il aucun sujet de honte en ses parents et ses ancêtres ? Pourquoi les anges n’étaient-ils pas honteux d’attester sa naissance ?
14 Le mariage des parents terrestres de Jésus et de ses ancêtres fut enregistré au bureau de l’État civil du village. C’est pourquoi nous savons que, selon la chair, Jésus était vraiment le Messie, le fils d’Abraham et le fils du roi David et qu’il avait ainsi le droit d’être l’héritier de la promesse que Jéhovah avait faite à Abraham et aussi l’héritier de l’alliance de la royauté éternelle que Dieu conclut avec le roi David. Il était cela à la fois d’une manière indirecte par son père nourricier Joseph et d’une manière directe par Marie, sa mère. Voilà comment l’apôtre Matthieu put se procurer les données de l’arbre généalogique de Joseph et Luc celles de l’arbre généalogique de Marie. Les mariages des ancêtres terrestres de Jésus se firent d’une manière honorable et furent enregistrés publiquement, confirmés d’une manière légale. Jésus n’avait aucun sujet de honte sous ce rapport. Les anges des cieux n’étaient pas honteux d’attester sa naissance à Bethléhem. Nous qui sommes les disciples et les imitateurs de Jésus-Christ et unis à l’assemblée dont il est la Tête, nous devrions nous comporter d’une manière tout aussi honorable sous le rapport du mariage que les ancêtres de Jésus.
15. Que peut-on dire à propos des relations de Joseph avec Marie ? De quoi Joseph la crut-il coupable, donc digne de répudiation ?
15 Marie fut promise en mariage au charpentier Joseph, qui devait devenir le père nourricier de son fils. Mais pendant la période des fiançailles, Joseph n’eut pas de relations avec Marie. Il n’en eut pas même après qu’il eut obéi aux ordres de l’ange et pris chez lui Marie, enceinte. Il attendit jusqu’à ce qu’elle donnât naissance à Jésus (Mat. 1:18-25). La grossesse de Marie étant miraculeuse, Joseph pensa d’abord qu’elle avait violé l’honneur de leurs fiançailles. Aussi se proposa-t-il de la répudier secrètement, parce qu’il “ ne voulait pas faire d’elle un spectacle public ” (NW) par une lapidation jusqu’à ce que mort s’ensuivît, pour infidélité morale.
16. Comment Jacob et Rachel arrivèrent-ils au mariage d’une manière honorable ?
16 L’ancêtre de Joseph, le patriarche Jacob, avait été fiancé à Rachel pendant sept ans. Cependant, durant toute cette période où il paya le prix d’épouse par son travail, il n’eut aucune relation intime avec elle. C’est seulement à la fin de la période de fiançailles qu’il la demanda à son père Laban, afin de pouvoir se marier d’une façon régulière et avoir des relations avec elle d’une manière honorable. Ainsi Jacob et Rachel arrivèrent au mariage d’une manière honorable. — Gen. 29:20-30.
17. Selon la Bible, quel péché commet un couple ayant des relations pendant ses fiançailles ? Quelle mesure peut-il encourir de la part de l’assemblée ?
17 Aujourd’hui quand des témoins voués de Jéhovah sont fiancés, ils ne peuvent avoir des relations avant leur mariage régulier et l’enregistrement de leur union dans les formes légales. S’ils ne se maîtrisent pas mais s’excitent mutuellement quand ils sont seuls, puis cèdent à la passion et ont des relations, ils commettent la fornication. Leur état de fiancés n’excuse pas l’acte ni ne lui enlève son caractère d’immoralité. Pour une telle impureté, ils peuvent être exclus de l’assemblée chrétienne. Un ministre chrétien est en droit de refuser de les marier, les laissant contracter mariage devant un représentant de l’État s’ils choisissent d’aller de l’avant et de se marier après leur exclusion et avant leur réintégration.
18. Pour assurer le succès de leur union, de quoi devrait s’informer chacun des futurs conjoints ?
18 Pour assurer le bonheur de leur mariage, les couples devraient apprendre à bien se connaître. Chacun devrait savoir si, du point de vue biblique, l’autre est libre de se marier ou de contracter un nouveau mariage. Chacun devrait savoir également si l’autre est apte au mariage et à même de rendre les devoirs conjugaux sans danger mais avec plaisir et avec certains résultats désirés. Si les parents du couple n’arrangent pas le mariage ou ne prennent pas les informations voulues, alors les fiancés devront le faire eux-mêmes, franchement, sans honte, sérieusement. Rien n’est plus légitime que de se soumettre à des tests sanguins et à d’autres examens médicaux requis pour pouvoir contracter mariage.
19. Pourquoi est-il nécessaire de bien se renseigner l’un sur l’autre avant de se marier ? Quel exemple est cité à ce sujet ?
19 Assurez-vous de la vérité de ce qui vous est dit. Apprenez les faits. Alors il n’y aura pas de choc d’horreur, au lieu de la joie, le soir des noces ou par la suite, comme cela arriva à une jeune fille sud-américaine, qui se maria sur la foi des paroles encourageantes d’un ami du fiancé. Avec horreur, elle découvrit, mais trop tard, qu’elle avait épousé un lépreux qui n’avait pas signalé son état aux autorités. Quand le cas fut porté devant la Watch Tower Society en faveur de cette jeune fille si malheureusement mariée, la Société ne put rien faire pour la dégager des terribles conséquences de sa négligence. Elle aurait dû s’informer avant son mariage puis prendre une décision intelligente. Cela s’est passé dans un pays qui, sous l’influence religieuse, n’accorde aucun divorce. Cette façon de venir au mariage, dans l’ignorance, ne contribue pas à la paix conjugale.
20. Dans quelles conditions le mariage procurera-t-il des joies ? Quel est le meilleur guide des personnes mariées ?
20 Quand un chrétien arrive au mariage en s’étant convenablement informé et en ayant mené une conduite pure et qu’il contracte cette union d’une manière honorable, le mariage lui procurera des joies, des privilèges et des bénédictions. Cette union honorera Dieu, le Fondateur céleste du mariage. Mais nous laisserons aux articles suivants le soin de traiter plus longuement de cette question et des importantes et nobles responsabilités du mariage honorable, et cela selon la Bible, le meilleur guide des personnes mariées.
(La suite de ces articles paraîtra dans l’édition du 1er mai 1961.)
-
-
Le nom de DieuLa Tour de Garde 1961 | 1er avril
-
-
Le nom de Dieu
Dans leur Tract no 12, publié à La Paz, Bolivie, les prêtres de Maryknoll admirent par inadvertance que le nom de Dieu est Jéhovah. Dans les traductions catholiques le nom de Dieu brille par son absence ; mais voici un extrait du tract catholique :
“ Ce précepte (le 2e commandement) nous ordonne de ne pas mésuser du nom de Dieu. Les Juifs de l’Ancien Testament avaient tant de respect pour le nom de Dieu qu’ils entreprirent de ne plus le prononcer. Dans le livre du Lévitique, nous lisons : “ Quiconque blasphème le nom de Jéhovah sera puni de mort. ” Le châtiment pour avoir pris le nom de Dieu en vain était donc la mort. Pour cette raison, Moïse ordonna que les blasphémateurs qui prennent le nom de Dieu en vain, fussent lapidés par le peuple. ”
La version de la Bible que vous utilisez contient-elle le nom de Dieu ? Son nom apparaît plus de 6 800 fois dans les Écritures hébraïques.
-