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  • Faut-il incriminer la notion même de mariage?
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 février
    • particulièrement pour ce qui est de l’amour entre homme et femme et de l’affection des parents pour leurs enfants.

      Selon un responsable d’un centre de protection maternelle et infantile, “la jalousie reste tout aussi vivace dans les diverses formes d’expérimentation moderne qu’au temps de nos grands-mères. Il nous faut admettre que personne, ou pratiquement personne, ne supporte d’avoir à partager l’être aimé”. Pourquoi en est-​il ainsi? Tout simplement parce que c’est notre nature d’éprouver des sentiments de ce genre.

      Dans un autre groupe, on a vu les couples faire abstraction du mode de vie communautaire dès la naissance de leur premier enfant. Il leur était impossible d’introduire d’autres personnes dans le cercle affectif de leur petite famille. Un père fit cette constatation: “La paternité a balayé en moi toute idée communautaire.” Ils ressentaient de façon puissante le besoin de constituer leur propre cellule familiale, avec au centre le père et la mère, et tout autour les enfants.

      Les époux complaisants

      Il s’agit d’un mariage où chacun des conjoints autorise l’autre à avoir des aventures extraconjugales, en clair à pratiquer l’adultère. Il y a environ six ans, un livre sur ces époux complaisants a remporté un grand succès de librairie. Les auteurs y prônaient les relations extraconjugales comme quelque chose de bénéfique et d’enrichissant, propre à “valoriser le mariage” en certains cas. Cette théorie s’est-​elle vérifiée?

      Après quelques années d’observations à partir de faits concrets, les auteurs ont admis que les résultats escomptés n’ont pas du tout été atteints, bien au contraire, et que la pratique de cette forme d’adultère désunissait profondément les couples. Le record de durée en matière de mariage “tolérant” ne fut que de deux ans. Concluant que “l’expérience du mariage tolérant était un fiasco complet”, ces auteurs se sont attelés à publier un nouvel ouvrage préconisant le “retour à la fidélité sexuelle” pour assurer au mariage les meilleures chances de réussite.

      Toujours à propos du mariage “tolérant” une conseillère matrimoniale canadienne constatait ceci: “À notre connaissance, tous les couples qui se sont engagés dans cette voie ont fait complètement faillite, tous, sans exception.” Un psychologue du même pays remarquait à son tour que “le mariage ‘tolérant’, savoir l’idée selon laquelle des gens mariés peuvent jouir d’une parfaite liberté sur le plan sexuel et sentimental, est une vaste blague. En dix ans d’exercice, jamais je n’en ai vu un exemple sérieux. C’est peut-être une idée grandiose, mais la nature humaine n’est pas encore prête à l’accepter”.

      Mais s’agit-​il vraiment d’une “idée grandiose”? Pas du tout. Elle est en parfaite contradiction avec les structures intellectuelles et psychologiques de la nature humaine. Ce que nous attendons de l’être aimé, c’est la fidélité et non l’adultère. On ne partage pas avec quelqu’un du dehors les relations intimes qui unissent un couple dans le cadre du mariage sans que ce couple n’en soit gravement ébranlé, voire brisé. D’ailleurs, ceux qui prônaient ces “variantes” au mariage classique finissent par constater le bien-fondé de ce que le Créateur du mariage fit écrire il y a bien longtemps pour notre instruction: “Que le mariage soit honoré chez tous et le lit conjugal sans souillure.” — Héb. 13:4.

      L’importance de se sentir engagé

      Beaucoup de ceux qui ont expérimenté ces divers modes de vie ont fait une autre constatation. Ils se sont aperçus qu’en l’absence d’un engagement comme celui du mariage, la nature humaine n’incite guère les couples à faire de grands efforts pour résoudre leurs problèmes. Il n’y a pas non plus de sécurité, surtout pour la femme.

      De nombreuses femmes s’aperçoivent que, dans ce monde largement dominé par les hommes, il leur est beaucoup plus difficile de vivre sans la sécurité qui découle des liens du mariage. Elles mesurent l’ampleur du déséquilibre affectif dont elles sont victimes dans une forme de relation où l’homme leur dit en substance: “Je ne m’intéresse à toi que pour un certain temps. Quand j’en aurai assez, je te remplacerai par quelqu’un de plus jeune.”

      Un magazine féminin posa à ses lectrices la question suivante: “Pensez-​vous que le fait de vivre maritalement contribue à rendre une union plus durable ou au contraire moins durable?” Il y eut un certain nombre de réponses en faveur de la cohabitation hors mariage, mais les lectrices pour qui le fait de n’être pas mariées nuisait à la pérennité d’une union étaient dix fois plus nombreuses.

      L’exemple ci-après, rapporté par un journal canadien, n’a rien d’exceptionnel. Il s’agit d’un homme et d’une femme qui vécurent maritalement et s’aperçurent à la longue qu’ils ne s’en “disputaient pas moins à propos de tout” et rencontraient dans cette situation les mêmes problèmes que dans le mariage. Évidemment, en l’absence de tout engagement, ils se sentaient toujours libres de partir, mais cette idée les a-​t-​elle aidés à mieux s’entendre? Au contraire, elle les décourageait de faire les efforts nécessaires pour résoudre leurs difficultés. Puis, ils se marièrent. Par la suite, ils firent cette constatation: “Depuis que nous sommes mariés, nous faisons de plus grands efforts pour éviter les disputes. Chacun y met du sien. Maintenant que nous sommes engagés, il serait stupide de revenir sur le sujet. Avant, nous nous menacions sans cesse de rompre, mais on dirait que c’est fini.” De se savoir engagés, cet homme et cette femme se sont sentis incités à faire de plus grands efforts pour réussir leur mariage.

      Dans le même ordre d’idée, un autre magazine a publié un article sous le titre “Pourquoi les femmes libérées se marient”. On y lisait ceci: “Nous avons travaillé dur pour faire reconnaître notre droit de nous réaliser, et cela en valait la peine. Pourtant, beaucoup d’entre nous ont fait dernièrement cette surprenante découverte: il nous manque toujours l’essentiel.”

      Que leur manque-​t-​il donc? Un couple qui s’est marié après avoir vécu maritalement nous l’explique: “La vérité, c’est que vivre ensemble, ce n’était pas assez. Nous voulions donner un cadre solide à notre vie. Nous avons choisi volontairement de nous engager l’un envers l’autre.” Et le magazine ajoutait ce commentaire:

      “Ah! s’engager! Voilà un concept si ancien qu’il en paraît nouveau et qu’il attire de plus en plus de gens.

      “On dirait que nous bouclons la boucle. Au cours des quinze dernières années, nous avons suivi un chemin romanesque à la recherche du bonheur, essayant toutes les formules. Nous avons tâté ou débattu de l’adultère toléré, de l’union libre, de la procréation hors mariage, du mariage à l’essai.

      “Finalement, après toutes les convulsions nées des bouleversements sociaux, nous semblons en arriver à la conclusion que l’engagement est impossible sans épanouissement personnel, et que l’épanouissement personnel ne se réalise pleinement que dans l’attachement. (...)

      “Ainsi, après dix à quinze années d’expérimentations romanesques, nous découvrons que nous sommes passés à côté du secret de l’union permanente. Nous nous rendons compte que les relations extra-conjugales ne sont tolérables que dans la mesure où nous ne sommes pas attachés à notre compagnon.”

      La satisfaction des besoins affectifs dans le cadre du mariage a même une incidence sur la longévité. Les compagnies d’assurances savent depuis longtemps que les personnes non mariées sont plus exposées que les autres à une mort prématurée. On constate par exemple, pour chacune des principales causes statistiques de décès, un taux de mortalité de deux à six fois plus élevé entre 15 et 64 ans chez les hommes divorcés que chez les hommes mariés. Un psychologue de la Faculté de Médecine du Maryland en conclut que “la solitude peut conduire à des lésions cardiaques graves, parfois mortelles”.

      Ne soyons pas surpris que de telles découvertes aient vu le jour au cours des dernières années. En fait, il fallait s’y attendre, car le mariage n’est pas une simple convention humaine, résultant d’une certaine évolution au cours des âges et adoptée par commodité. Le mariage a été institué à l’origine par le Créateur de l’homme et de la femme. Dieu connaît les humains, puisqu’ils sont son œuvre. Il sait quel genre de relations ils doivent entretenir entre eux pour vivre en bonne harmonie. Quand chacun joue son rôle dans le cadre divinement prévu, tout est pour le mieux. — Gen. 1:26-28; 2:18-25.

      Rien ne peut remplacer le mariage pour exprimer l’amour entre un homme et une femme ni pour garantir la sécurité et la pérennité d’une union ainsi que l’éducation des enfants.

      NON, LE MARIAGE N’EST PAS EN CAUSE. CE SONT CEUX QUI EN PERVERTISSENT L’USAGE QU’IL FAUT INCRIMINER.

      Ainsi, il serait vain d’espérer parvenir au bonheur en se laissant égarer par des philosophies trompeuses qui cherchent à dénaturer, voire à rejeter le mariage comme si tous nos maux venaient de là. Mieux vaut rechercher les moyens d’améliorer le mariage, de le sauvegarder et d’apporter des solutions aux problèmes conjugaux.

      Mais si l’homme et la femme sont faits pour se marier, pourquoi observe-​t-​on actuellement tant d’échecs conjugaux? Où le bât blesse-​t-​il?

  • Pourquoi tant de mariages échouent-ils?
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 février
    • Pourquoi tant de mariages échouent-​ils?

      LES conseillers matrimoniaux expliquent de bien des façons pourquoi les mariages échouent si souvent de nos jours. Peu d’entre eux cependant considèrent la cause fondamentale de ces échecs.

      C’est pourquoi, si leurs conseils peuvent être d’une certaine utilité, ils ne sont généralement pas suffisants. D’ailleurs, ces conseils sont parfois contradictoires, car les opinions sur le sujet varient beaucoup.

      La situation peut se comparer à celle d’une personne qui prend de l’aspirine parce qu’elle a mal aux dents. Cela la soulage, mais ne résout pas le problème. Pour éliminer le mal, il faut en déterminer la cause fondamentale et la traiter convenablement.

      De même, il faut déterminer quelle est la cause fondamentale des problèmes

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