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  • Sachez voir plus loin que le jour des noces
    La Tour de Garde 1984 | 15 juillet
    • objections ou ses requêtes et réfléchissez-​y réellement. — Proverbes 15:28; 18:13.

      12 Il arrive que des questions de ce genre viennent tout naturellement sur le tapis quand le mari et la femme étudient les Écritures ensemble. La nature d’un tel contexte peut contribuer au succès de la discussion, car elle rappelle que les intéressés souhaitent sincèrement suivre les conseils de Dieu et se plaire l’un à l’autre. Du reste, le désir d’être agréable à son conjoint s’accorde bien avec cette déclaration biblique de l’apôtre Paul: “Que chacun de vous [maris], pour sa part, aime ainsi sa femme, comme soi-​même; de son côté, la femme doit avoir un profond respect pour son mari.” — Éphésiens 5:33; voir I Corinthiens 13:4-7.

      Apprenez à faire confiance

      13. En règle générale, la confiance règne-​t-​elle entre conjoints?

      13 Il vous sera beaucoup plus facile de résoudre tous vos problèmes et désaccords éventuels si vous cultivez une qualité qui fait défaut à un grand nombre de ménages du présent monde. Nous voulons parler de la confiance. La situation déplorable qui sévit dans ces foyers ressemble à celle qui régnait à une certaine époque en Israël, ainsi qu’elle ressort de cette mise en garde: “Ne vous fiez pas à un compagnon. Ne mettez pas votre confiance en un ami intime. De celle qui couche en ton sein garde les ouvertures de ta bouche.” (Michée 7:5; Jérémie 9:4, 5). Il n’y avait aucune confiance possible entre mari et femme, car chacun craignait que l’autre manque d’amour au point de colporter ses confidences ou de chercher à en tirer parti. Quand une telle suspicion est de rigueur, comment peut-​on espérer que les époux coopèrent pour régler leurs différends et pour renforcer les liens qui les unissent après le jour des noces?

      14. Pourquoi la confiance a-​t-​elle beaucoup d’importance dans le mariage? Comment les Écritures soulignent-​elles ce fait?

      14 À propos de la nécessité de la confiance, le professeur Ned Gaylinc a écrit: “Toute union viable, satisfaisante et durable repose sur deux pierres angulaires: l’amour et la confiance (...). Sans la confiance, un mariage est tout au plus un contrat fragile dont l’avenir est compromis dès le départ.” Voyez d’ailleurs en quels termes Proverbes 31:11 décrivait une bonne épouse: “Le cœur de son propriétaire a confiance en elle, et le gain ne manque pas.” Son mari, qui comptait parmi les anciens de la ville, ne lui parlait évidemment pas de certains sujets intéressant la congrégation. En cela, du reste, il faisait preuve de bonté, car il évitait à sa femme de se tracasser pour des questions qui ne la concernaient pas (Proverbes 31:23; 20:19). Toutefois, à cette exception près, il entretenait certainement avec elle des relations franches et confiantes. Chacun d’eux savait pouvoir compter sur l’amour de l’autre. Il ne doutait pas qu’il lui était permis d’exprimer ses sentiments les plus secrets sans crainte d’être rabaissé ou de voir ses préoccupations intimes divulguées au premier venu.

      15. Comment la confiance entre conjoints est-​elle illustrée par les relations que le Christ entretenait avec ses disciples?

      15 La confiance prévaut également entre Jésus et son épouse symbolique, qui se compose des chrétiens oints de l’esprit (Éphésiens 5:22-32; II Corinthiens 11:2). Bien sûr, il y a des choses que Jésus n’a pas dites à ses apôtres tant qu’ils n’étaient pas à même de les porter. Il ne leur a pas révélé le jour et l’heure de l’intervention divine. Au reste, Jéhovah lui-​même ne les lui avait pas fait connaître (Jean 16:12; Matthieu 24:36). Cependant, hormis ces quelques points, Jésus leur parlait à cœur ouvert. Il ne s’est pas signalé par le goût du mystère ou de la cachotterie. Il ne donnait pas l’impression de se méfier de ceux qui allaient former son épouse spirituelle. Au contraire, il s’ouvrait à eux spontanément et sans réticence, allant jusqu’à leur présenter des enseignements qu’ils comprendraient seulement plus tard. — Jean 13:7; Marc 8:17.

      16. En quoi la confiance peut-​elle contribuer au bonheur d’un ménage?

      16 Si vous développez une telle confiance mutuelle, elle renforcera les liens qui vous unissent. Vous saurez que vous pouvez vous épancher librement. Et quand votre conjoint abordera un sujet sur lequel vous n’êtes pas entièrement d’accord ou un domaine où votre conduite laisse à désirer, il y aura moins de chances que vous rejetiez d’office et catégoriquement ses paroles, que vous en éprouviez du ressentiment ou que vous vous teniez sur la défensive. En effet, vous serez persuadé que votre partenaire vous aime et qu’il vous expose en toute sincérité un point de vue ou une suggestion qui mérite votre considération. — Proverbes 27:6.

      17. Comment voudrons-​nous considérer notre mariage, que nous l’ayons déjà célébré ou que nous devions encore le faire?

      17 Vous pourrez également rehausser cette confiance en repensant aux sentiments tendres et doux qui vous animaient durant vos fiançailles et le jour de votre mariage. Si vous vous remémorez ces moments heureux, il vous sera plus facile de combattre la rancœur et l’irritation au cas où elles viendraient à se manifester. Ainsi donc, si vous êtes en train de fréquenter votre futur conjoint ou de préparer votre mariage, faites-​le de façon à en garder des souvenirs agréables et apaisants qui vous inspireront encore de l’affection et de bons élans longtemps après le jour des noces. — Cantique des cantiques 3:11.

  • “Ne laisse pas reposer ta main”
    La Tour de Garde 1984 | 15 juillet
    • “Ne laisse pas reposer ta main”

      Pour obéir au commandement de Jésus Christ qui leur ordonne de prêcher “la bonne nouvelle du royaume”, les Témoins de Jéhovah rendent régulièrement visite à leurs voisins (Matthieu 24:14). Certaines personnes les écoutent et réagissent favorablement au message du Royaume, d’autres non. Quoi qu’il en soit, Ecclésiaste 11:6 donne ce conseil: “Au matin sème ta semence et jusqu’au soir ne laisse pas reposer ta main; car tu ne sais pas où cela aura du succès, soit ici, soit là, ou si tous les deux seront également bons.”

      Si l’on répand régulièrement la semence du Royaume en prêchant de maison en maison, on peut obtenir de bons résultats. Témoin le cas de cette femme qui avait déménagé de Hamilton, au Canada, pour s’établir à Minneapolis, aux États-Unis. Là, des Témoins de Jéhovah l’ont rencontrée au cours de leur œuvre publique de prédication. Par la suite, elle a écrit:

      À tous les frères et sœurs de Hamilton:

      Cette lettre ouverte est adressée à tous ceux qui prêchent à Hamilton. Au fil des années, j’ai eu l’occasion de voir bon nombre d’entre vous accomplir leur ministère. Vous avez semé bien des graines dans ma vie et je désire vous en remercier tous. Lorsque je suis arrivée à Minneapolis, il y a un an, deux autres Témoins ont frappé à ma porte. Cette fois, j’étais prête. Je comprends maintenant qu’on peut se décourager en prédication à cause de l’indifférence; c’est la raison pour laquelle je tenais à vous faire savoir que vous avez au moins touché le cœur d’une brebis. Vous avez contribué à poser un fondement sur lequel d’autres ont pu bâtir. J’étudie la Bible deux fois par semaine, mais il me reste encore beaucoup de chemin à parcourir.

      Sachez qu’aujourd’hui ma vie a un but, ce qui n’était pas le cas auparavant.

      Merci à tous.

      Laurie M.

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