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Les enfants de Dieu imitent ce qui est bienLa Tour de Garde 1971 | 1er novembre
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(I Jean 5:2.) Cela demande de la détermination. Jésus possédait cette qualité. Il était également très sensible. Rien ne lui échappait. Bien que doué d’une sensibilité parfaite, il n’était en aucun cas susceptible et ne s’offensait pas facilement, parce qu’il n’était absolument pas orgueilleux ni entêté. Il ne s’apitoyait pas sur lui-même. Jésus ainsi que sa mère ont manifesté ces qualités d’une façon très remarquable à l’occasion d’un festin de noces à Cana, en Galilée (Jean 2:1-11). Au grand désappointement des convives, le vin vint à manquer. La mère de Jésus lui dit : “Ils n’ont pas de vin.” Elle ne prononça pas cette phrase d’une manière affirmative. Il est évident qu’elle s’exprima d’une manière interrogative, et Jésus comprit aussitôt ce qu’elle avait présent à l’esprit, c’est-à-dire : “Ils n’ont pas de vin. Ne feras-tu rien ?” Bien qu’elle ait été un peu trop loin en cherchant à diriger Jésus dans l’accomplissement de son ministère, celui-ci ne s’en offensa pas. Au contraire, avec fermeté mais aussi avec bienveillance, il répondit : “Qu’ai-je affaire avec toi, femme ? Mon heure n’est pas encore venue.” Quelle fut sa réaction ? A-t-elle pris la mouche et déclaré : “Ce n’est pas une façon de parler à ta mère devant les serviteurs.” Non, mais montrant sa détermination, elle continua sa pensée en disant : “Tout ce qu’il vous dira, faites-le.” Jésus aurait-il dû alors se vexer à son tour ? S’est-il tourné vers elle, irrité, et lui a-t-il dit : “Je viens de te dire de rester à ta place. Pourquoi ne fais-tu pas attention ?” Il fit plutôt une chose extraordinaire. Bien que son heure ne fût pas encore venue, il fit exactement ce que sa mère avait laissé entendre. Il ordonna aux serviteurs de faire quelque chose. Il aurait sans aucun doute pu accomplir un miracle en produisant tout le vin nécessaire sans dire une seule parole aux serviteurs.
16. Pourquoi Marie avait-elle de bonnes raisons de s’attendre à ce que Jésus opère des miracles ? b) De quelle façon Marie a-t-elle été introduite dans un cercle intime ?
16 De quelque manière que nous considérions cette question, Jésus et Marie ont manifesté de la détermination et de la sensibilité, sans pour autant se montrer susceptibles. Souvenez-vous que Marie, plus que quiconque, avait de bonnes raisons de s’attendre à ce que Jésus opère des miracles dès le début de son ministère, car elle avait été témoin d’un miracle extraordinaire dans son propre corps quelque trente années auparavant. Pour elle, c’était le commencement d’une nouvelle vie. Gabriel, l’ange de Dieu, lui avait expliqué par une visite personnelle (et non dans un songe) que grâce à l’esprit saint elle concevrait dans son sein et que “ce qui naîtra sera appelé saint, Fils de Dieu”. (Luc 1:26-38.) À partir de ce moment-là, elle fut pleinement consciente d’être “hautement favorisée” par Jéhovah. D’une façon tout à fait exceptionnelle et intime, elle fut introduite dans le cercle restreint de sa faveur et elle était déterminée à y rester. Elle ne put accompagner Jésus dans son ministère, mais à la fin de celui-ci, lorsque son Fils connut un sort cruel sur le poteau de torture, elle était présente, suffisamment près de Jésus pour lui parler. En dépit de ses douleurs physiques et morales, Jésus veilla avec bonté à ce que sa mère fût acceptée dans le cercle familial de Jean, “le disciple qu’il aimait”. En outre, lorsque quelques semaines plus tard un cercle encore plus merveilleux fut constitué autour de ce petit groupe à Jérusalem, elle était présente et en fit partie. Ce petit groupe fut choisi par Dieu pour constituer le noyau de la congrégation chrétienne, le début d’une “nouvelle création”. — Jean 19:25-27 ; Actes 1:14 ; II Cor. 5:17.
17. Dans quel domaine est-il bien de nous montrer à la fois sensibles et déterminés ?
17 Il est bien d’être sensible aux privilèges qui peuvent nous être offerts et de nous montrer déterminés à les assumer. C’est une grande faveur que d’être admis dans le cercle familial de Dieu, et nous devrions toujours être prompts à absorber la “nourriture solide” spirituelle pour préserver notre sensibilité en gardant nos “facultés perceptives exercées”, afin de garder ces privilèges (Héb. 5:14). Si nous avons le privilège d’être un serviteur à plein temps de Jéhovah, comme missionnaires ou membres d’un Béthel, nous devrions être déterminés à le garder si cela est possible. Évidemment, il arrive parfois qu’un changement soit nécessaire, non pas par infidélité ou pour avoir été vexé ou offensé. Par exemple, quelqu’un décidera peut-être de se marier, et il est bien entendu qu’il y a une énorme différence entre tomber amoureux et trébucher en raison de notre susceptibilité.
18, 19. a) De quelle façon Jean met-il en contraste ceux qui ‘viennent de Dieu’ et ceux qui ‘viennent du Diable’ ? b) En quel sens l’esprit de Dieu et la foi sont-ils comparés à une graine ? Quelle assurance cela nous donne-t-il, mais quel besoin pour notre époque est également mis en évidence ?
18 Jean met en contraste ceux qui ‘viennent du Diable’ avec ceux qui ‘viennent de Dieu’ ou qui sont ‘nés de Dieu’. Bien qu’à un certain moment nous ayons pu faire partie du monde, qui “gît au pouvoir du mauvais”, nous pouvons accepter l’invitation de Dieu et être transféré ou admis dans sa famille. Jean déclare : “Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères.” Cela est possible “à cause de l’esprit qu’il [Dieu] nous a donné”. Cet esprit, comparé à une graine, sera le commencement d’une nouvelle vie s’il est planté dans un cœur excellent. C’est ce que Jean a écrit : “Quiconque est né de Dieu n’exerce pas le péché, parce que Sa semence reproductrice demeure dans un tel homme, et il ne peut pratiquer le péché, parce qu’il est né de Dieu.” (I Jean 3:8, 9, 14, 24 ; 5:19). À cela il faut associer la foi que Jésus compara à un grain de moutarde, “la plus petite de toutes les semences”. Bien qu’étant au départ microscopique, si elle est bien nourrie elle croîtra avec une énergie indéfiniment renouvelée, et vous pourrez écarter ou surmonter tous les obstacles. “Rien ne vous sera impossible” tant que vous agirez en harmonie avec la volonté de Dieu. Cette foi vous rendra capable en tant qu’enfant de Dieu d’imiter ce qui est bien, “parce que tout ce qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Et voici la victoire qui a vaincu le monde : notre foi”. — Mat. 13:31, 32 ; 17:20 ; I Jean 5:4.
19 En ces derniers jours du présent système de choses, nous rencontrons dans notre vie et dans notre service chrétiens de grands obstacles ainsi que de nombreux problèmes. Jéhovah l’avait prévu et il nous a donné des conseils utiles et appropriés dans sa Parole. Nous ferons donc bien de les considérer à la lumière de ce que disent les Écritures à propos de la circoncision, plus particulièrement celle du cœur dont nous avons déjà parlé.
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Circoncis de cœur et d’oreillesLa Tour de Garde 1971 | 1er novembre
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Circoncis de cœur et d’oreilles
“Hommes obstinés et incirconcis de cœur et d’oreilles, vous résistez toujours à l’esprit saint.” — Actes 7:51.
1. Quelle signification fut donnée très tôt à la circoncision et pourquoi ?
LA CIRCONCISION était connue et pratiquée pour ainsi dire à l’époque la plus reculée que nous pouvons connaître au moyen des écrits en notre possession. Cette question a suscité un grand intérêt tant du point de vue sanitaire que religieux. La circoncision était probablement devenue nécessaire d’abord pour des raisons médicales du fait que l’homme avait perdu la perfection. Quoi qu’il en soit, il apparaît que dès qu’elle a été pratiquée elle fut aussitôt entourée d’une signification religieuse. C’est ce que nous fait comprendre le récit biblique. Les hommes déchus “ont vénéré la création, et lui ont rendu un service sacré plutôt qu’à Celui qui a créé”. (Rom. 1:25.) Cela les a conduits logiquement à accorder une attention non justifiée et même un culte au sexe et à la fertilité, ainsi qu’à tout ce qui s’y rapportait. La circoncision, qui
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