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  • La valeur du discernement
    La Tour de Garde 1961 | 15 août
    • ce que Jésus dit à ses disciples montre que leur refus d’examiner plus profondément ses paroles était plus que de la suffisance ou une absence de curiosité. Il leur manquait le discernement spirituel, défaut qu’ils cultivaient dans leur cœur comme un préventif contre la vérité, de sorte qu’ils ne pouvaient vraiment comprendre toute la signification des paroles de Jésus et agir en conséquence. En vrais fils d’Adam et Ève, ils préférèrent suivre leurs propres conseils et ceux de leurs conducteurs plutôt que d’écouter de tout leur cœur ce canal de communication que Jéhovah avait placé parmi eux. D’autre part, les disciples de Jésus comprirent qu’à présent qu’ils avaient tourné leur cœur vers Dieu et accepté les premiers éléments des oracles divins, il leur fallait progresser vers la maturité. Aussi demandèrent-​ils à Jésus de leur expliquer sa comparaison. Jésus leur dit : “ Vous donc, écoutez ce que signifie la parabole du semeur. Lorsqu’un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son cœur : cet homme est celui qui a reçu la semence le long du chemin (...) Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la comprend ; il porte du fruit, et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente. ” — Mat. 13:18-23.

      11. De quoi dépend le discernement ? Pourquoi faut-​il, de toute évidence, former cette faculté ?

      11 Pareil discernement spirituel ne s’acquiert pas sans exercice. Ceux qui en sont doués ont étudié. Ils ont vu leurs occasions et fait usage de leurs facultés, les exerçant à distinguer la vérité de l’erreur, le bien du mal. La semence spirituelle tombée sur ce bon sol a pénétré profondément dans le cœur et y a pris racine. On ne peut s’excuser sur le fait qu’on n’est pas studieux. Les disciples de Jésus n’étaient pas des érudits mais ils employèrent leurs moyens naturels au plus haut degré et leurs efforts furent abondamment bénis (Mat. 11:25). Si l’étude de la Bible exige la mise en œuvre de ses facultés intellectuelles, le discernement réel dépend davantage de notre soumission à l’esprit de Dieu (I Cor. 2:11-13). Assimiler la signification de l’enseignement, c’est reconnaître et accepter les principes qui y sont contenus et faire usage de cette connaissance pour prendre de bonnes décisions. C’est affaire de jugement plutôt que de facultés intellectuelles. Comme notre conduite dans le ministère dépend de notre jugement et qu’un jugement équilibré dépend de l’acuité de notre discernement, il est évident qu’il faut former cette faculté. Si nous ne comprenons pas le sens de ce que nous entendons ou étudions dans la Parole divine, n’est-​il pas clair que nous n’avons aucune base pour distinguer le bien du mal et que nous nous exposons aux attaques de Satan ? Cet insuccès ou négligence nous place dans une position dangereuse, car nos facultés de discernement, mal formées, ne peuvent nous guider en fait de jugement équilibré, et nous risquons d’être vaincus. Cependant, si nous inclinons au découragement par suite de nos imperfections, il faut se rappeler qu’Adam, bien que ses facultés intellectuelles fussent parfaites, ne fit pas preuve de jugement et mourut, tandis que nous, quoique imparfaits de corps et d’esprit, nous pouvons exercer la sagesse de Jésus-Christ et vivre. — I Cor. 1:26, 27.

      12. D’après quel principe, consigné dans Matthieu 25:21, peut-​on conclure que des décisions apparemment peu importantes influent sur nos grandes décisions ?

      12 Pour progresser dans les choses profondes de la Parole de Dieu, il faut apprendre à apprécier aussi les petites choses, celles qu’on considère parfois comme peu importantes. Sans sûr fondement de connaissance exacte, l’édifice devient peu solide et branlant. De même, nos décisions majeures sont basées sur une accumulation de petites décisions et notre jugement en ces choses détermine notre utilité et nos progrès dans le service de Jéhovah. — Mat. 25:21.

      13. Quelle exhortation biblique nous engage à progresser dans la connaissance exacte ?

      13 Cela nous amène à une autre condition à remplir pour progresser dans la connaissance exacte. Paul écrivit aux Corinthiens : “ Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. ” (II Cor. 6:1). Ayant été appelés des ténèbres de ce monde à la merveilleuse lumière des desseins de Dieu, ayant été ramenés dans sa faveur et placés sur le sentier de la justice par la grâce divine, il ne faut pas, d’un cœur satisfait, considérer cela comme une faveur de Dieu uniquement pour notre salut et notre protection. Il faut agir d’après l’enseignement de Dieu en devenant des pratiquants de sa volonté. Voici à ce propos le témoignage de Jacques : “ Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-​mêmes par de faux raisonnements. ” — Jacq. 1:22.

      C’EST LE MOMENT DE FAIRE ŒUVRE D’ENSEIGNEMENT

      14. Quelles paroles de Paul aux chrétiens d’origine juive nous révèlent le but de l’enseignement de Dieu ?

      14 Ne pas tenir compte du dessein de Jéhovah lorsqu’il nous donne instruction dans sa Parole, c’est s’abuser par de faux raisonnements. Est-​ce ainsi que l’on exerce ses facultés ? Maintenant que le discernement nous a conduits dans le chemin de la vérité, pourquoi s’en détourner promptement ? Pour montrer l’insensibilité de certains chrétiens d’origine juive devant leurs responsabilités, Paul jugea nécessaire de leur écrire ceci dans sa lettre aux Hébreux : “ Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide. Or, quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice ; car il est un enfant. ” Puis il leur dit que la nourriture solide est pour ceux “ dont les facultés ont été formées par la pratique ”. — Héb. 5:12-14, Osty.

      15. Pourquoi était-​il si important que ces chrétiens d’origine juive comprennent la puissante argumentation de sa lettre aux Hébreux ?

      15 Paul se rendait compte que parmi ces premiers chrétiens certains étaient lents à comprendre leur devoir d’être des maîtres, des enseignants, et se bornaient à être des élèves, qui ne cherchaient pas à quitter le premier stade du développement chrétien. Sa lettre aux Hébreux devait procurer aux Juifs croyants une puissante argumentation prouvant que Jésus était le Messie promis, des instructions et des conseils pour leur salut et pour le bien éternel des auditeurs de leur prédication. Ceux des chrétiens d’origine juive qui étaient mûrs s’empresseraient de saisir la signification de cette lettre d’inspiration divine afin d’affermir leur position et apprendraient promptement ces arguments convaincants pour défendre la vraie foi. Mais comment ceux qui étaient lents à comprendre sauraient-​ils saisir la sagesse renfermée dans le texte de Paul ? Comment sauraient-​ils s’il en était bien ainsi, puisque leurs facultés, faute d’usage, n’étaient pas exercées à distinguer le bien du mal ? Qui sait si ces choses profondes n’étaient pas du nombre de celles dont ils tordaient le sens “ pour leur propre ruine ” ? En tout cas, s’ils n’avaient pas fait assez de progrès pour assimiler ces vérités, comment pourraient-​ils réaliser le but de l’enseignement qu’ils recevaient et qui devait faire d’eux des maîtres chargés d’instruire autrui ? Les “ éléments de la parole du Christ ”, qu’on apprenait d’abord, n’étaient pas difficiles. Il y avait le “ renoncement aux œuvres mortes ”, “ la foi en Dieu ”, “ la doctrine des baptêmes ”, “ l’imposition des mains ”, “ la résurrection des morts ” et “ le jugement éternel ”. (Héb. 6:1, 2.) Mais l’acquisition de ces “ premiers rudiments des oracles de Dieu ” devait procurer la faculté de juger et de raisonner avec exactitude. Ce n’est que sur un tel fondement que peut se bâtir une maturité chrétienne étendue.

      16. Comment Jésus démontra-​t-​il à ses disciples notre plus importante raison d’apprécier la valeur du discernement ?

      16 Si aigu que soit notre discernement naturel, il faut la direction divine pour obtenir des résultats. C’est ce que Jésus a démontré à ses disciples, dont certains étaient des pêcheurs expérimentés. De la barque de Simon, Jésus venait de parler à la foule. “ Lorsqu’il eut cessé de parler, il dit à Simon : Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher. Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet. L’ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait. Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque de venir les aider. Ils vinrent, et ils remplirent les deux barques, au point qu’elles enfonçaient. Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit : Seigneur, retire-​toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. Car l’épouvante l’avait saisi (...) Alors Jésus dit à Simon : Ne crains point ; désormais tu seras pêcheur d’hommes. Et, ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent tout, et le suivirent. ” (Luc 5:4-11). Étant donné l’invitation de Jésus, pouvons-​nous faire peu de cas de cette importante raison d’apprécier la valeur du discernement et de progresser dans la maturité, en nous appuyant sur la Parole divine pour former cette faculté ?

      17. Quelle est, par suite, une des premières conditions à remplir pour accomplir sa tâche de ministre et pourquoi ?

      17 Les chrétiens de notre temps doivent eux aussi être des pêcheurs d’hommes. Le ministère est la vocation de tous ceux qui viennent à la vie. C’est là une voie clairement tracée. C’est une vocation à plein temps, que nous consacrions toute la journée ou seulement une partie à la prédication de porte en porte. Pour réussir, il faut mettre en œuvre tous nos moyens. Former ses facultés de discernement est également une occupation à plein temps et l’une des premières conditions requises pour remplir notre tâche de ministre. Si nous en comprenons l’importance, nous ferons tous nos efforts pour les exercer, car notre vie en dépend.

  • Comment former le discernement
    La Tour de Garde 1961 | 15 août
    • Comment former le discernement

      1. À quoi est comparée la carrière du ministère ? Comment Jésus indiqua-​t-​il le sens de la prophétie ?

      CEUX qui sont entrés dans la carrière du ministère chrétien sont comparés dans la prophétie à des pêcheurs et à des chasseurs. Annonçant le temps où Dieu accomplirait une œuvre de réconciliation, Jérémie a dit : “ Voici, j’envoie une multitude de pêcheurs, dit (Jéhovah), et ils les pêcheront ; et après cela j’enverrai une multitude de chasseurs, et ils les chasseront de toutes les montagnes et de toutes les collines, et des fentes des rochers. ” (Jér. 16:16). Le sens de cette prophétie fut éclairci quand Jésus déclara à ses disciples : “ Suivez-​moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. ” — Mat. 4:19.

      2. Pourquoi est-​il important de former le discernement ? Quelle image peut illustrer cette importance ?

      2 Pour être de bons pêcheurs et de bons chasseurs d’hommes, il faut suivre et imiter Jésus-Christ. Il faut en premier lieu acquérir une connaissance exacte de la Parole de Dieu, à l’exemple de Jésus. Il faut en saisir la pleine signification de manière à pouvoir discerner avec clarté l’issue de notre ligne de conduite. En d’autres termes, il faut s’appliquer consciencieusement à former nos facultés de discernement en vue de leur usage dans le ministère. Comme nous sortons de ce monde, nous sommes des débutants en la matière. Tout le monde peut aller dans la forêt avec un fusil sur l’épaule, mais n’est pas chasseur qui veut. Le bon chasseur est absorbé par la recherche du gibier. Il a l’œil et l’oreille en état d’alerte. Il observe toutes les traces d’animaux. Il n’ignore pas que sans ces précautions il risquerait de ne pas faire de repas ou, ce qui est pire, de tomber dans une tanière de lions ou de marcher sur un serpent venimeux. Le vrai chasseur sait reconnaître tous les indices laissés par le gibier, il sait en interpréter le sens et les utiliser pour traquer sa proie. De même que son adresse est perfectionnée par l’expérience et de même que Jésus apprit l’obéissance par la souffrance, ainsi est-​il des ministres chrétiens : la simple intelligence d’idées théoriques ne suffit pas à former le discernement (Héb. 5:8). Il faut mettre en œuvre dans le ministère l’excellente sagesse acquise d’en haut : alors elle sera pratique et portera pleinement ses fruits. Ce n’est que de cette façon qu’elle peut travailler à notre salut et au salut de ceux que nous cherchons. — I Tim. 4:16.

      3. Pourquoi la correction et un programme serré de vie sont-​ils importants pour former le discernement ?

      3 On ne peut suivre une telle voie sans faire des efforts considérables. Il est écrit : “ Toute correction semble, il est vrai, au moment même, un sujet de peine plutôt que de joie ; mais plus tard, elle rapporte à ceux

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