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  • Approchons-nous de Dieu par la prière
    La Tour de Garde 1977 | 1er janvier
    • aussi, grâce à lui, l’‘Amen’ est dit à Dieu pour la gloire par notre entremise.” (II Cor. 1:20). Le mot “Amen”, qu’on prononce à la fin d’une prière dite au nom de Jésus, signifie “qu’il en soit ainsi”. Nous affirmons par là que toutes les promesses divines sont ou seront réalisées par le moyen du Christ. C’est aussi une façon de glorifier Dieu. Quand quelqu’un prie au nom d’un groupe, les autres personnes présentes qui écoutent et qui approuvent la prière peuvent, elles aussi, si tel est leur désir, prononcer l’“Amen” silencieusement ou à haute voix.

      L’apôtre Paul encourage les chrétiens à poursuivre leur combat pour la foi, ‘tandis qu’avec toutes sortes de prières et de supplications ils prient en toute occasion, dans l’esprit’. (Éph. 6:18.) Toute prière, qu’elle soit audible ou silencieuse, a un but. Mais il y a plusieurs sortes de prières : les “intercessions”, faites en faveur d’autres chrétiens, les “actions de grâces” ou les bénédictions, et les “supplications” adressées à propos de certains besoins ou problèmes particuliers (I Tim. 2:1 ; Phil. 4:6). Nous prions aussi en de nombreuses occasions. Certaines circonstances particulières nous incitent à invoquer Dieu spontanément, mais nous le prions régulièrement à d’autres occasions, telles que les réunions de la congrégation (Jacq. 5:13-16 ; Actes 6:5, 6). Les prières doivent donc être appropriées aux circonstances.

      Quand nous prions, il convient d’être aussi précis que possible, car nos prières ont un but ou servent un dessein particulier à la circonstance. Elles ne doivent être ni confuses, ni décousues, ni incohérentes. Par exemple, quand on prend un repas, en général il ne convient pas de prononcer une longue prière qui traiterait de choses n’ayant aucun rapport ou qu’un rapport très lointain avec la circonstance. Une prière courte atteindra son but. Par contre, dans une prière prononcée au début ou à la fin d’une journée, nous souhaiterons peut-être mentionner des choses qui concernent notre vie de tous les jours ou la famille de nos frères du monde entier. Une telle prière inclura donc davantage de pensées. Bien sûr, il arrive parfois que “ce que nous devons demander dans nos prières comme il le faudrait, nous ne le savons pas, mais l’esprit lui-​même sollicite pour nous par des gémissements inexprimés”. (Rom. 8:26.) Dieu accepte nos prières sincères dites dans ces conditions et il les exauce en fonction de nos besoins, comme si nous l’avions justement prié de nous répondre de cette manière.

      Quand Jésus a appris à ses disciples comment prier, il leur a donné un modèle assez bref dans lequel il leur indiquait l’ordre d’importance des choses à inclure dans leurs prières (Mat. 6:9-13). Il leur a également déconseillé de rabâcher toujours les mêmes choses. Ne serait-​il pas stupide de répéter constamment la même chose au cours d’une conversation ordinaire ? À plus forte raison quand nous parlons à Dieu qui “sait de quoi vous avez besoin avant même que vous le lui demandiez”. (Mat. 6:8.) Et de même que dans une conversation avec un ami nous ne répétons pas son nom à chaque phrase, de même nous ne répéterons pas constamment le nom de Jéhovah dans nos prières.

      Les exemples de prières donnés dans la Bible montrent qu’il n’y a pas d’attitude imposée ni de position particulière des mains. Au jardin de Gethsémané, Jésus “tomba sur sa face” pour prier (Mat. 26:39). En d’autres circonstances, “il leva les yeux au ciel”. (Jean 11:41 ; Luc 18:13.) Il parla aussi de prier debout (Marc 11:25). Quant à Paul, un jour “il se mit à genoux” avec les anciens d’Éphèse pour prier. — Actes 20:36.

      Lors d’une réunion, quand quelqu’un va prier pour tous les assistants, chacun adoptera une attitude respectueuse, mais la prière ne sera pas plus sainte si tout le monde prend une position particulière. D’autre part, nous ne devons pas oublier que lors d’une réunion publique, des non-croyants, même sympathisants, n’aimeront peut-être pas baisser la tête comme les autres assistants. Il suffit donc de dire que ‘nous allons nous approcher de Dieu par la prière’ ou d’employer une autre formule du même genre.

      Une prière adressée à Jéhovah au nom de Jésus Christ a beaucoup de force. Une prière d’action de grâces dite au moment du repas plaît à Dieu. Il bénira les participants à ce repas, plus particulièrement ce qu’ils feront grâce aux forces ainsi obtenues. L’apôtre écrivit : “Toute création de Dieu est excellente, et rien n’est à rejeter si c’est pris avec action de grâces ; c’est en effet sanctifié par la parole de Dieu [en ce sens qu’elle approuve tout ce que Dieu a créé pour être consommé] et par la prière.” (I Tim. 4:4, 5). Celui qui ne remercierait pas Dieu pour la nourriture qu’il reçoit serait un ingrat et ne pourrait espérer être vraiment béni par lui. Nous ne voulons certainement pas ressembler aux animaux qui ne connaissent pas la Source ou l’Auteur véritable de toutes bonnes choses.

      Parlant de l’efficacité de la prière, Jacques, demi-frère de Jésus, écrivit : “La supplication d’un juste, quand elle est à l’œuvre, a beaucoup de force. Élie était un homme qui avait des sentiments semblables aux nôtres, mais, par la prière, il pria pour qu’il ne plût pas ; et il ne plut pas sur le pays pendant trois ans et six mois. Et de nouveau il pria, et le ciel donna de la pluie, et le ciel produisit son fruit.” — Jacq. 5:16-18.

      On se procure donc une grande récompense en priant Dieu. Pensez, par exemple, aux bénédictions sans pareilles qu’a reçues l’officier romain Corneille parce qu’il priait Dieu (Actes, chap. 10). Nous devons donc prier Dieu avec foi et confiance. Oui, Jéhovah, qui a donné un nom à chacune des milliards d’étoiles, est capable d’entendre les prières de ses centaines de milliers d’adorateurs et même d’accorder une attention particulière à chacune d’entre elles. — Ps. 147:4.

  • Quel était le rôle des prophètes ?
    La Tour de Garde 1977 | 1er janvier
    • Quel était le rôle des prophètes ?

      QUAND on vous parle des anciens prophètes hébreux, à quoi pensez-​vous aussitôt ? Pensez-​vous à des hommes qui annonçaient l’avenir, ou avant tout à des hommes qui exhortaient le peuple à faire la volonté de Dieu ?

      Il est vrai que d’anciens prophètes hébreux ont prédit certains événements. Toutefois, leur rôle de prophètes ne consistait pas seulement à faire des prédictions. C’est évident quand on considère que le mot hébreu naviʼ, que l’on traduit par “prophète”, n’emporte pas l’idée de faire des prédictions. Il vient d’un verbe qui signifie “répandre abondamment des paroles”. La façon dont il est utilisé dans les Écritures indique que les vrais prophètes étaient des porte-parole de Dieu chargés de transmettre de puissants messages divinement inspirés. On comprendra mieux quelle était exactement la mission des prophètes de Dieu en comparant leur conduite à celle d’hommes qui prétendaient à tort être des prophètes.

      Considérons, par exemple, les conditions dans lesquelles vivait le prophète hébreu Michée. En Israël comme en Juda, on était en pleine décadence morale. Les chefs opprimaient le peuple, surtout les pauvres. Les juges et les prêtres avaient la passion du lucre. Les effusions de sang et la corruption sous toutes ses formes étaient choses courantes. On ne pouvait même pas avoir confiance en ses amis ou en ses proches parents.

      C’était donc bien le moment de dévoiler la faute des Israélites et de les exhorter à changer de conduite. Est-​ce ce que faisaient ceux qui prétendaient faussement assumer la fonction

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