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ReinsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Luc 12:35; voir I Pierre 1:13: “Raidissez votre esprit [littéralement ‘Ceignez les reins de votre esprit’] pour l’activité.”
Selon Éphésiens 6:14, les chrétiens doivent avoir “les reins ceints de vérité”, autrement dit être rendus fermes par la Parole divine de vérité, qui est un soutien indispensable, au même titre que la ceinture qu’on serrait étroitement autour des reins pour éviter les conséquences néfastes d’un travail pénible.
Jéhovah a représenté prophétiquement la douleur et la détresse que connaîtrait Jérusalem par l’image d’un ‘homme valide qui se tient les mains sur les reins, comme une femme qui enfante’. — Jér. 30:6.
Dans les Écritures, le mot reins ne désigne pas seulement la région lombaire dans un sens large, mais aussi les deux organes sécréteurs situés dans les fosses lombaires. Comme tous les autres organes du corps, les reins ont été conçus et produits par Jéhovah Dieu, le Créateur (Ps. 139:13). On accordait une valeur toute particulière à la graisse qui enveloppait les rognons des animaux offerts en sacrifice. Il était spécifié qu’il fallait faire fumer cette graisse sur l’autel en même temps que les rognons lors des sacrifices de communion (Lév. 3:10, 11; 9:19, 20), des sacrifices pour les péchés (Lév. 4:8, 9; 8:14, 16; 9:10) et des sacrifices de culpabilité (Lév. 7:1, 4). Quand a eu lieu l’installation de la prêtrise, les rognons du bélier d’installation ont d’abord été balancés, puis brûlés sur l’autel (Ex. 29:22, 24, 25; Lév. 8:25, 27, 28). Toujours pour désigner quelque chose de valeur, Moïse a déclaré que Jéhovah avait nourri Israël, son peuple, avec la “graisse des rognons du blé” (les “cœurs du blé”, NW, éd. 1953, note en bas de page). — Deut. 32:14.
Étant situés profondément dans le corps, les reins font partie des organes les plus difficilement accessibles. La Bible utilise le mot reins pour évoquer les pensées les plus secrètes et les sentiments les plus intimes. Que ce soit au sens littéral ou au sens figuré, une blessure aux reins est une blessure très profonde (Job 16:13; Ps. 73:21; Lam. 3:13). À plusieurs reprises, les reins sont mentionnés en rapport étroit avec le cœur, qui est lui-même intimement lié aux sentiments, telle la tendresse, et aux motivations de l’homme (Jér. 11:20; 20:12). De fait, selon les autorités médicales les fortes émotions affectent les reins.
Jéhovah a de l’homme la connaissance la plus étendue et la plus profonde qui soit, aussi est-il dit qu’il découvre et éprouve les “reins”. De même, son Fils scrute “les reins et les cœurs”. (Ps. 7:9; Rév. 2:23.) Jéhovah peut ‘affiner’ les reins, c’est-à-dire les “sentiments les plus intimes” d’une personne, de manière à ce qu’ils soient justes à ses yeux et capables de réagir au bien ou au mal. — Ps. 26:2; 16:7; Prov. 23:16; Jér. 12:2; voir NW, éditions de 1957 et de 1958, notes en bas de page.
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RékemAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RÉKEM
{Article non traduit.}
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RémaliahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RÉMALIAH
{Article non traduit.}
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RémethAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RÉMETH
{Article non traduit.}
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Remplir la main de pouvoirAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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REMPLIR LA MAIN DE POUVOIR
{Article non traduit.}
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RenardAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RENARD
(héb. shouʽal; gr. alôpex).
Animal qui ressemble au chien dont il se distingue par son museau pointu, ses grandes oreilles droites et triangulaires, et par sa queue touffue. Le renard est bien connu pour sa ruse, caractéristique qui a peut-être incité Jésus Christ à qualifier le roi Hérode de “renard”. (Luc 13:32.) Bien qu’il puisse courir à plus de 70 kilomètres à l’heure sur une courte distance, le renard compte davantage sur sa ruse que sur sa rapidité pour échapper à ses ennemis.
De nos jours, les Syriens et les Palestiniens ne font pas toujours la différence entre le chacal et le renard, et de nombreux biblistes pensent que shou‛al désigne probablement l’un et l’autre de ces animaux. Certains traducteurs ont parfois rendu le terme hébreu par “chacal”.
S’adressant à un homme qui désirait le suivre, Jésus Christ l’avertit que si les renards ont des tanières le Fils de l’homme n’a pas où reposer la tête (Mat. 8:20; Luc 9:58). En règle générale, le renard se creuse une habitation souterraine, à moins qu’il ne préfère un abri naturel ou le terrier qui a été abandonné par un autre animal ou qu’il lui a pris. Cette particularité lui a sans doute valu le nom hébreu shou‛al, terme qu’on a associé à une racine signifiant “creuser”.
Selon Hasselquist, naturaliste du XVIIIe siècle, les habitants des alentours de Bethléhem et d’autres régions devaient protéger leurs vignes des renards maraudeurs lorsque les raisins étaient mûrs (Cant. 2:15). Beaucoup pensent qu’en Psaume 63:10 il s’agit plutôt des chacals qui mangeront les corps d’humains tués, et non des renards. Cependant, puisque le renard est lui aussi un charognard, la leçon retenue n’est pas inexacte.
[Illustration, page 1279]
Le renard, un animal rusé.
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RepasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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REPAS
Chez les Hébreux comme chez les premiers chrétiens, les repas fournissaient souvent l’occasion de se réjouir et de s’édifier spirituellement. En outre, ils permettaient aux uns et aux autres de démontrer leur amour et de faire preuve d’hospitalité. Juifs et chrétiens avaient, semble-t-il, coutume de prononcer une prière lors des repas. — I Sam. 9:13; Actes 27:35; I Tim. 4:1, 3; voir BANQUETS D’AMOUR; HOSPITALITÉ; REPAS DU SEIGNEUR.
Les Israélites prenaient apparemment deux repas principaux par jour, un le matin et l’autre le soir, après le travail (voir Ruth 3:2, 3, 7; I Rois 17:6). Alors que beaucoup prenaient un petit déjeuner à la maison, il semble que certains, tels ceux qui pêchaient durant la nuit, avaient l’habitude d’emporter à manger avec eux. Les pêcheurs pouvaient également préparer une partie de leur prise pour le petit déjeuner. — Voir Marc 8:14; Jean 21:12, 15.
Les faits indiquent qu’ils prenaient un autre repas, sans doute plus léger, vers midi (Actes 10:9, 10), heure à laquelle ceux qui travaillaient dans les champs s’arrêtaient probablement pour se reposer et se restaurer. — Voir Ruth 2:14.
En règle générale, les femmes servaient la nourriture (Jean 12:1-3), mais de temps en temps elles mangeaient avec les hommes (I Sam. 1:4, 5; Job 1:4). Les familles riches, et particulièrement les monarques, se faisaient servir à table par des domestiques. Ceux du roi Salomon portaient des costumes spéciaux. — I Rois 10:4, 5; II Chron. 9:3, 4.
Normalement on présentait les boissons dans des coupes individuelles et la nourriture dans un plat commun. On prenait les aliments avec ses doigts ou à l’aide d’un morceau de pain qui servait en quelque sorte de cuiller. — Marc 14:20; Jean 13:25, 26; voir aussi Proverbes 26:15.
Ceux qui participaient à un repas s’asseyaient ou s’étendaient à table (Gen. 18:4; 27:19; Juges 19:6; Luc 9:14). Un relief provenant du palais d’Assurbanipal, roi d’Assyrie, représente celui-ci et la reine en train de festoyer. Le roi est étendu sur un divan et la reine assise sur une chaise élevée. Les Perses aussi, semble-t-il, avaient coutume de s’étendre sur un divan pour manger (Esther 7:8). À l’époque d’Ézéchiel, au moins certains Israélites utilisaient des tables et des divans. — Ézéch. 23:41.
À L’ÉPOQUE DE JÉSUS
Chez les Hébreux du Ier siècle, il était d’usage de se laver les mains avant un repas. Parmi les scribes et les Pharisiens, il s’agissait là d’un rite. — Marc 7:1-8; voir LAVAGE DES MAINS.
À l’occasion d’un grand repas ou d’un festin, des divans de différentes hauteurs étaient disposés sur trois des côtés d’une table, le quatrième restant libre pour le service. Les Romains plaçaient les divans de telle sorte que le plus haut se trouvait à la droite des serveurs lorsque ceux-ci s’approchaient de la table, le divan intermédiaire étant en face et le plus bas à leur gauche.
Habituellement trois convives partageaient un divan, mais parfois ce chiffre était de quatre ou cinq. La plupart du temps on s’allongeait sur le côté gauche, le coude peut-être appuyé sur un coussin, et on se servait de la main droite pour manger. La meilleure place sur un divan était occupée par celui qui n’avait personne derrière lui. Lorsqu’un invité se trouvait à la place “dite du sein” par rapport à quelqu’un d’autre étendu à table, cela signifiait qu’il était devant lui et qu’il avait sa faveur (Jean 13:23). Dans cette position privilégiée il était facile de se parler en aparté.
Les trois places habituelles sur un divan correspondaient à trois positions qui étaient attribuées aux invités: supérieure, intermédiaire et inférieure. Celui qui se voyait assigner la place inférieure sur le divan le plus bas (ou le troisième) occupait la dernière place à table. — Voir Matthieu 23:6; Luc 14:7-11.
Au moins à l’occasion de certaines réjouissances on pouvait confier la surveillance d’un grand repas ou d’un banquet à un directeur (Jean 2:9). Parfois il y avait aussi des distractions, telles qu’“un concert de musique et des danses”. — Luc 15:25.
LE BON POINT DE VUE SUR LES REPAS
Dieu veut que l’homme éprouve du plaisir à manger et à boire (Eccl. 2:24), mais il déteste les abus (Prov. 23:20, 21; Eccl. 10:17; Rom. 13:13; I Pierre 4:3; voir GLOUTON; IVRESSE). Étant donné qu’un repas pris avec modération peut engendrer l’allégresse, la condition de celui qui a un cœur joyeux est comparée à un festin continuel (Prov. 15:15). Par ailleurs, une ambiance où règne l’amour contribue à faire d’un repas un moment heureux. Les Proverbes disent en effet: “Mieux vaut un plat de légumes là où il y a de l’amour, qu’un taureau engraissé à la crèche et de la haine avec.” — Prov. 15:17.
AU SENS FIGURÉ
Quand deux personnes partageaient un repas, cela signifiait qu’elles entretenaient des relations cordiales et pacifiques. Ainsi, celui qui avait le privilège de manger régulièrement à la table d’un roi était l’objet d’une faveur exceptionnelle et entretenait des relations étroites avec lui (I Rois 2:7). Ce sont de telles relations que Jésus a promises à ses fidèles disciples quand il leur a dit qu’ils mangeraient et boiraient avec lui dans son royaume. — Luc 22:28-30; voir aussi Luc 13:29; Révélation 19:9.
La destruction des ennemis de Dieu donnera lieu à un ‘grand repas du soir’ auquel seront conviés les oiseaux pour manger la chair des tués (Rév. 19:15-18). Le grand banquet pour tous les peuples dont parle Ésaïe 25:6 est un repas tout à fait différent.
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Repas du SeigneurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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REPAS DU SEIGNEUR
Véritable repas qui constitue un Mémorial, ou Commémoration, de la mort du Seigneur Jésus Christ. Cet événement étant le seul que la Bible demande aux chrétiens de commémorer, on parle à juste titre du Mémorial. On lui donne parfois le nom de “Cène du Seigneur”. — I Cor. 11:20, Parole vivante.
Le 14 Nisan de l’an 33, le soir qui a précédé sa mort, Jésus a observé son dernier repas pascal et a institué après cela le Repas du Seigneur. Mais avant ce repas commémoratif, le traître Judas a été renvoyé. D’après le récit biblique, à ce moment-là “il faisait nuit”. (Jean 13:30.) Selon le calendrier juif, un jour commençait le soir et se terminait le soir suivant. De ce fait, le Repas du Seigneur a été célébré le 14 Nisan, soit le jeudi soir 31 mars selon le calendrier grégorien.
COMBIEN DE FOIS FAUT-IL LE CÉLÉBRER?
Comme le rapportent Luc et Paul, lorsque Jésus a institué la Commémoration de sa mort il a précisé: “Continuez à faire ceci en souvenir de moi.” (Luc 22:19; I Cor. 11:24). On peut raisonnablement en déduire que Jésus désirait que ses disciples célèbrent le Repas du Seigneur chaque année, et non plusieurs fois l’an. La Pâque était observée en souvenir du jour où Jéhovah avait délivré le peuple d’Israël du joug égyptien, en 1513 avant notre ère. Or cette fête n’était commémorée qu’une fois l’an, à la date anniversaire du 14 Nisan. Il était donc approprié que le Mémorial, lui aussi un anniversaire, ne soit célébré que le 14 Nisan.
Paul cite ces paroles de Jésus au sujet de la coupe: “Continuez à faire ceci, toutes les fois que vous la boirez, en souvenir de moi”, et il ajoute: “Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous continuez à annoncer la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.” (I Cor. 11:25, 26). L’expression “toutes les fois” (ou “aussi souvent”) peut être utilisée à
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