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MéchancetéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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capable de les retenir suffisamment pour que ses serviteurs lui restent fidèles et il peut faire en sorte que leurs actions mettent bien en relief sa justice (Rom. 3:3-5, 23-26; 8:35-39; Ps. 76:10). Cette pensée est ainsi exprimée en Proverbes 16:4: “Jéhovah a tout fait pour son dessein, oui, même le méchant pour le jour mauvais.”
Il y a le cas typique du pharaon à qui Jéhovah, par l’entremise de Moïse et d’Aaron, ordonna de libérer les Israélites qu’il retenait en esclavage. Ce n’est pas Dieu qui a rendu méchant le monarque égyptien. Non, il l’a laissé vivre et a dirigé les événements de telle sorte que le pharaon révèle lui-même sa méchanceté et montre qu’il méritait la mort. Le but visé par Jéhovah est révélé en Exode 9:16 où nous lisons: “Voici vraiment pourquoi je t’ai laissé vivre: c’est pour te faire voir ma force et afin que mon nom soit proclamé par toute la terre.”
Les dix plaies qui se sont abattues sur l’Égypte et qui ont abouti à la destruction du pharaon et de ses armées dans la mer Rouge ont démontré de façon impressionnante la puissance de Jéhovah (Ex. 7:14 à 12:30; Ps. 78:43-51; 136:15). Des années plus tard, les nations voisines en parlaient encore, et le nom de Dieu a ainsi été proclamé par toute la terre (Josué 2:10, 11; I Sam. 4:8). Si Jéhovah avait détruit le pharaon sur-le-champ, cette démonstration extraordinaire de sa puissance par laquelle il s’est glorifié et a délivré son peuple n’aurait pas été possible.
Les Écritures nous donnent l’assurance que le temps viendra, une fois que sa permission de la méchanceté aura servi la réalisation de son dessein, où Jéhovah détruira à jamais la méchanceté et tous ceux qui s’opposent à lui. — II Pierre 3:9-13; Rév. 18:20-24; 19:11 à 20:3, 7-10.
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MédadAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉDAD
Voir MELDAD.
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MédanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉDAN
{Article non traduit.}
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MédebaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉDEBA
(peut-être “eau tranquille”).
Cette ville est identifiée à la moderne Madeba, qui est située sur une éminence à 19 kilomètres à l’est de l’extrémité septentrionale de la mer Morte. L’antique “route du roi” la reliait à d’autres villes à l’est du Jourdain (voir Nombres 20:17). Se trouvant dans une plaine ou plateau fertile, mais dépourvu d’arbres, dont l’altitude moyenne est de 700 mètres, la ville de Médeba elle-même est à 774 mètres au-dessus du niveau de la mer. Aujourd’hui, la plaine ou “plateau de Médeba” sert de pâturages à des troupeaux de brebis et de chèvres. — Josué 13:9, 16.
Après que les Israélites eurent défait le roi amorite Sihon, Médeba en vint à faire partie du territoire assigné à la tribu de Ruben (Josué 13:8, 9, 15, 16). Il semble que quelque temps auparavant les Amorites avaient pris Médeba aux Moabites (Nomb. 21:25-30). Des siècles plus tard, dans une guerre menée contre les Ammonites, l’armée du roi David placée sous les ordres de Joab vainquit les troupes mercenaires araméennes (syriennes) qui campaient devant Médeba. — I Chron. 19:6-16.
Selon la stèle de Mésa (ligne 8), le roi Omri d’Israël (vers 951-940 av. n. è.) s’empara du “pays de Médeba” qui resta en la possession d’Israël pendant quarante ans. La trentième ligne de la stèle, en partie effacée, semble néanmoins indiquer que le roi Mésa de Moab réussit à s’emparer de Médeba et qu’il la reconstruisit ainsi que d’autres villes de la région. Peut-être les Israélites reprirent-ils Médeba quand Jéroboam II (v. 844-803 av. n. è.) “rétablit la limite d’Israël depuis l’entrée de Hamath jusqu’à la mer de l’Arabah”. (II Rois 14:25.) Mais la situation a dû changer rapidement, car la déclaration d’Ésaïe contre Moab (vers 778-732) révèle que Médeba était alors sous la coupe de Moab, lequel devait ‘hurler’ à cause de la perte de la ville. — És. 15:1, 2.
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MédecinAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉDECIN
{Article non traduit.}
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Mèdes, MédieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÈDES, MÉDIE
Les Mèdes étaient de race aryenne, donc descendants de Japhet, sans doute par son fils Madaï (Gen. 10:2). Ils étaient très proches des Perses quant à la race, à la langue et à la religion.
Il n’est question des Mèdes en tant que peuple dans l’histoire biblique qu’à partir du huitième siècle avant notre ère, mais ils sont mentionnés pour la première fois dans les textes profanes actuellement disponibles sous le règne du roi assyrien Salmanasar III, contemporain du roi Jéhu (905-876 av. n. è.). À une certaine époque, entre le moment de la dispersion des peuples à la suite de la confusion des langues (Gen. 11:8, 9) et le règne de Salmanasar III, les Mèdes arrivèrent sur le plateau iranien. Selon certaines découvertes archéologiques et d’autres faits, leur présence dans cette région remonterait au milieu du deuxième millénaire avant notre ère.
GÉOGRAPHIE DE LA MÉDIE
Bien que ses frontières aient certainement fluctué, l’ancienne Médie s’étendait en gros à l’ouest et au sud de la mer Caspienne dont elle était séparée par la chaîne de montagnes connue sous le nom d’Elburz. Au nord-ouest, elle s’étendait sans doute au delà du lac Ourmia jusqu’à la vallée de l’Araxès. À l’ouest, les monts Zagros lui servaient de frontière avec l’Assyrie et les basses terres du Tigre. Enfin, elle était limitée à l’est par un vaste désert et au sud par l’Élam.
La Médie était essentiellement un plateau montagneux dont l’altitude variait entre 900 et 1 500 mètres. Une grande partie de cette région n’est qu’une steppe aride fort peu arrosée, mais il y a quelques plaines fertiles très productives.
SON HISTOIRE
Les Mèdes n’ont laissé que de rares écrits. Tout ce qu’on sait d’eux vient de la Bible, des textes assyriens et des historiens classiques grecs. Les Mèdes étaient divisés en une foule de petits royaumes soumis à des chefs de tribus. Les récits fanfarons des empereurs assyriens Shamshi-Adad V, Tiglath-Piléser III et Sargon II font état de leurs victoires sur certains ‘chefs de cités’ dans le pays lointain des Mèdes. Le début du règne de Sargon correspond à peu près à la chute de Samarie (en 740). Après cette victoire des Assyriens sur le royaume d’Israël, les Israélites furent déportés en divers endroits de l’Assyrie et dans “les villes des Mèdes” dont certaines étaient soumises à la domination de l’Assyrie. — II Rois 17:6; 18:11.
Les Assyriens poursuivirent leurs efforts visant à soumettre les “Mèdes indociles” sous le règne d’Ésar-Haddon, fils de Sennachérib et sans doute contemporain de Manassé, roi de Juda (716-661). Dans une de ses inscriptions, Ésar-Haddon parle d’“un district à la limite du désert de sel qui se trouve dans le pays lointain des Mèdes, en bordure du mont Bikni, la montagne lapislazuli, (...) des puissants chefs qui ne s’étaient pas soumis à mon joug — eux-mêmes ainsi que leurs peuples, leurs chevaux de selle, leur bétail, leurs brebis, leurs ânes et leurs chameaux (de la Bactriane) — un énorme butin, je l’emmenai en Assyrie. (...) Mon tribut et mes impôts royaux, je les leur imposai, chaque année”. — Ancient Records of Assyria and Babylonia, 1927, t. II, par D. Luckenbill, pp. 215, 216.
Quand Nabopolassar, roi de Babylone et père de Nébucadnezzar, se rebella contre l’Assyrie, Cyaxare le Mède et ses armées s’allièrent aux Babyloniens. Après la prise d’Assur par les Mèdes la douzième année de Nabopolassar (634 av. n. è.), Cyaxare (appelé Umakistar dans les textes babyloniens) rencontra Nabopolassar devant la ville et tous deux “établirent entre eux de bonnes relations et de l’amitié”. Selon deux sources, Bérose (cité par Eusèbe) et Abydène, Nébucadnezzar, fils de Nabopolassar, épousa Amytis (ou Amuhia d’après Abydène), la fille du roi mède. Les historiens ne sont toutefois pas d’accord pour ce qui est de savoir si Amytis était la fille de Cyaxare ou de son fils Astyage.
Ils défont les Assyriens avec les Babyloniens
La quatorzième année du règne de Nabopolassar (632/631), après d’autres batailles contre les Assyriens, les armées coalisées des Mèdes et des Babyloniens prennent finalement Ninive (Soph. 2:13). Les Assyriens vont continuer à résister à Haran, à quelque 362 kilomètres à l’ouest, mais, malgré le soutien de l’Égypte, leurs efforts seront vains et l’Empire assyrien sera partagé entre les Mèdes et les Babyloniens (Nahum 2:8-13; 3:18, 19). Il semble que les Mèdes se soient approprié le nord, et les Babyloniens le sud et le sud-ouest, dont la Syrie et la Palestine. Ensuite, Cyaxare envahit l’Asie Mineure jusqu’aux rives de l’Halys. Mais la guerre avec la Lydie aboutit à une impasse, et l’Halys devient la frontière occidentale de l’Empire mède. Celui-ci s’étend alors sur la plus grande partie du plateau iranien, en Assyrie, dans le nord de la Mésopotamie, en Arménie et en Cappadoce.
Ils cèdent le pouvoir aux Perses
À cette époque-là, c’étaient les Mèdes, dont la capitale était Ecbatane (Esdras 6:2), qui détenaient le pouvoir sur leurs alliés perses, lesquels occupaient le sud de la Médie. Les historiens grecs Hérodote et Xénophon relatent tous deux qu’Astyage (appelé “Ishtumegu” dans les textes cunéiformes), successeur de Cyaxare, avait marié sa fille Mandane au chef perse Cambyse et que Cyrus (II) naquit de cette union. Devenu roi d’Anshan, une province perse, Cyrus unifia les armées perses dans le but de rejeter le joug mède. Selon la chronique dite de Nabonide, la sixième année de Nabonide (550), roi de Babylone, les deux armées s’affrontèrent. Mais “l’armée d’Ishtumegu [Astyage] se révolta contre lui” et le livra “enchaîné” à Cyrus qui s’empara ensuite de la capitale mède (Ancient Near Eastern Texts de Pritchard, 1955, p. 305). Dès lors, les Mèdes et les Perses ne forment plus qu’un seul empire, la Puissance médo-perse. C’est donc avec justesse que la vision reçue par le prophète Daniel compare la double Puissance médo-perse à un bélier à deux cornes, ‘la plus haute étant celle qui s’éleva après coup’, ce qui représentait la domination de l’empire par les Perses, domination que ceux-ci allaient exercer durant tout le reste de l’histoire de cette puissance. — Dan. 8:3, 20.
Toutefois, les faits indiquent que Cyrus confia aux Mèdes des fonctions auxquelles était associé un certain pouvoir, si bien que ceux-ci continuèrent à exercer une influence importante dans son gouvernement. C’est ainsi que lorsque le prophète Daniel révéla au roi Belschazzar l’interprétation de l’inscription énigmatique qui était apparue sur le mur, il lui dit qu’elle annonçait la division de l’Empire babylonien et que celui-ci serait donné “aux Mèdes et aux Perses”. De plus, partout ailleurs dans le livre de Daniel, les Mèdes sont cités en premier dans la phrase “la loi des Mèdes et des Perses”. (Dan. 5:28; 6:8, 12, 15.) Dans le livre d’Esther, rédigé au siècle suivant, l’ordre est inversé (1:3, 14, 18, 19) à l’exception d’un seul passage (10:2) où les Mèdes précèdent les Perses dans l’ordre des événements historiques.
Avec les Perses ils l’emportent sur Babylone
Au huitième siècle avant notre ère, le prophète Ésaïe avait annoncé que Jéhovah susciterait contre Babylone “les Mèdes, qui tiennent pour rien l’argent et qui, pour ce qui est de l’or, n’y prennent pas plaisir. Et leurs arcs fracasseront les jeunes hommes”. (És. 13:17-19; 21:2.) Il est fort possible que le prophète incluait les Perses dans l’expression “les Mèdes”, comme le font couramment les historiens classiques grecs pour parler à la fois des Mèdes et des Perses. Le mépris des Mèdes pour l’argent et l’or indique vraisemblablement que s’ils s’attaquèrent à Babylone, c’était avant tout pour prendre la ville plutôt que pour faire du butin. De ce fait, aucun présent ni aucune offre de tribut ne les ferait renoncer à l’objectif qu’ils s’étaient résolument fixé. Comme pour les Perses, l’arme principale des Mèdes était l’arc, un arc en bois qui était parfois serti de bronze ou de cuivre (voir Psaume 18:34). Les Mèdes ‘fracassèrent les jeunes hommes’ de Babylone probablement en les criblant de flèches qu’ils polissaient pour qu’elles pénètrent plus profondément dans le corps de leurs ennemis. — Jér. 51:11.
On notera que, parlant des assaillants de Babylone, Jérémie (51:11, 28) fait mention des “rois des Mèdes”. Le pluriel indique peut-être que même sous la domination de Cyrus il pouvait encore y avoir un ou plusieurs rois de Médie qui lui étaient soumis, situation qui n’était pas incompatible avec ce qui se faisait à cette époque antique (voir aussi Jérémie 25:25). Nous remarquons également que lorsque Babylone fut prise par les armées coalisées des Mèdes, des Perses, des Élamites et d’autres tribus voisines, c’est un Mède, Darius, fils d’Assuérus, qui fut “fait roi sur le royaume des Chaldéens”, peut-être établi par Cyrus le Perse. — Dan. 5:31; 9:1; voir DARIUS No 1.
Vaincus par Alexandre le Grand
Aux jours du roi Assuérus (probablement Xerxès Ier), il est encore fait mention des “forces militaires de Perse et de Médie”; le conseil privé du roi comptait alors “sept princes de Perse et de Médie” et on parlait toujours des “lois de Perse et de Médie”. (Esther 1:3, 14, 19.) Mais en 330 avant notre ère, Alexandre le Grand conquit l’Empire perse et occupa la Médie. Après sa mort, la partie sud de la Médie fut incluse dans l’Empire séleucide, tandis que le nord se constitua en un royaume indépendant. Bien que les Mèdes aient été assujettis tantôt aux Parthes, tantôt aux Séleucides, Strabon, géographe grec, laisse entendre qu’une dynastie de rois mèdes subsista jusqu’au premier siècle de notre ère. Le jour de la Pentecôte de l’an 33, des Mèdes se trouvaient aux côtés de Parthes, d’Élamites et de représentants d’autres nations à Jérusalem. Puisqu’ils sont présentés comme “des Juifs, hommes pieux, de toute nation”, il s’agissait peut-être de descendants des Juifs qui avaient été déportés dans des villes de Médie après la conquête d’Israël par les Assyriens ou bien, pour certains d’entre eux, de prosélytes ayant embrassé la foi des Juifs. — Actes 2:1, 5, 9.
Vers le troisième siècle de notre ère, les Mèdes, qui étaient désormais assimilés à la nation iranienne, avaient cessé d’exister en tant que peuple.
[Carte, page 990]
(Voir la publication)
MÉDIE
ASSYRIE
MER CASPIENNE
Araxès
Lac Ourmia
Monts Elburz
Ecbatane
Monts Zagros
Tigre
Euphrate
ÉLAM
GOLFE PERSIQUE
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MédiateurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉDIATEUR
Personne qui s’entremet pour réconcilier deux parties en désaccord; intercesseur; intermédiaire, arbitre. Le mot grec mésitês, traduit par “médiateur” dans les Écritures grecques chrétiennes, apparaît aussi dans la Septante en Job 9:33 où nous lisons: “Notre médiateur serait-il présent, et quelqu’un qui réprimande, qui entendrait le différend qui nous oppose.” — Bagster; voir ALLIANCE.
LE MÉDIATEUR DE L’ALLIANCE DE LA LOI
Moïse était le médiateur de l’alliance de la Loi qui fut conclue entre Dieu et la nation d’Israël. Jéhovah lui parlait “bouche à bouche” (Nomb. 12:8), bien qu’en réalité ce fût un de ses anges qui le représentait et qui parlait à Moïse (Actes 7:38; Gal. 3:19; Héb. 2:2). Moïse était un porte-parole dont Jéhovah se servait comme d’un intermédiaire pour s’adresser à Israël (Ex. 19:3, 7, 9; 24:9-18). En tant que médiateur, il était “chargé de toute [la] maison” de Jéhovah (Nomb. 12:7). Dans son rôle de médiateur de l’alliance de la Loi, il aida la nation d’Israël à garder cette alliance et à recevoir les bienfaits qui en découlaient.
L’apôtre Paul a écrit: “Or il n’y a pas de médiateur quand il ne s’agit que d’une seule personne, mais Dieu n’est qu’un seul.” (Gal. 3:20). Pour ce qui est de l’alliance de la Loi, Jéhovah était une des deux “parties”, l’autre étant la nation d’Israël. Comme ils étaient pécheurs, les Israélites étaient dans l’incapacité de s’approcher de Dieu par une alliance. Ils avaient donc besoin d’un médiateur. Ils reconnurent d’ailleurs leur faiblesse lorsqu’ils demandèrent à Moïse: “Parle avec nous, toi, et que nous écoutions, mais que Dieu ne parle pas avec nous, de peur que nous ne mourions.” (Ex. 20:19; Héb. 12:18-20). Jéhovah se montra donc miséricordieux et établit Moïse médiateur de l’alliance de la Loi, puis il fit offrir des sacrifices d’animaux pour valider cette alliance. Évidemment, Moïse était, lui aussi, imparfait et pécheur; il fut sans aucun doute déclaré juste en raison de sa foi, comme Abraham l’avait été des années plus tôt (Héb. 11:23-28). Quand l’alliance de la Loi fut inaugurée, c’est Moïse qui officia, qui dirigea l’offrande des sacrifices d’animaux. Ensuite, il prit du sang de ceux-ci et en fit l’aspersion sur le rouleau ou “livre de l’alliance”. Il lut également ce livre au peuple, lui exposant les termes de l’alliance, et le peuple répondit qu’il était disposé à obéir. Après cela, Moïse aspergea le peuple (sans doute les anciens, les représentants du peuple) avec du sang, en disant: “Voici le sang de l’alliance que Jéhovah a conclue avec vous quant à toutes ces paroles.” — Ex. 24:3-8; Héb. 9:18-22.
Installation de la prêtrise
Les prêtres, membres de la famille d’Aaron, que Dieu avait désignés ne pouvaient décider eux-mêmes de commencer à assumer leur fonction sacerdotale. Il fallait qu’ils soient installés dans celle-ci sous la direction de Moïse, le médiateur prévu par Dieu. — Voir INSTALLATION.
Par l’entremise de Moïse, Israël reçut un code de plus de six cents lois, y compris les ordonnances relatives à la prêtrise. Grâce au pouvoir qu’il avait reçu de Dieu, Moïse opéra de nombreux miracles en faveur du peuple. Il intercéda pour les Israélites,
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