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GraisseAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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penser que la loi sur la graisse devait aussi s’appliquer à tous les animaux, y compris à ceux que les Israélites abattaient pour leurs besoins personnels.
L’idée selon laquelle cette prohibition s’étendait à toute sorte de graisse ne s’oppose pas au texte de Deutéronome 32:14, où nous lisons que Jéhovah a donné à Israël “la graisse des béliers” à manger. En effet, il s’agit là d’une expression figurée qui désigne le meilleur du troupeau, ou selon la Bible de Jérusalem, “la graisse des pâturages”. (Voir aussi Darby, note en bas de page; ZK.) Ce sens poétique se confirme dans la suite du même verset, qui parle de “la graisse des rognons du blé” et du “sang du raisin”. Pareillement, lorsque selon Néhémie 8:10, les Israélites reçurent cet ordre: “Allez, manger les choses grasses”, nous ne devons pas en conclure qu’ils consommèrent littéralement de la graisse telle quelle. Ici, les “choses grasses” sont les morceaux de choix, des mets qui n’étaient ni maigres ni secs, mais succulents, y compris des plats savoureux confectionnés à l’aide d’huiles végétales. C’est pourquoi Charles Augrain (Votre Bible) rend ainsi ce passage: “Allez manger des viandes savoureuses”, tandis que la Traduction Œcuménique de la Bible met: “Mangez de bons plats.”
La Loi mosaïque n’interdisait pas de nourrir ou d’engraisser des moutons ou des bovins pour la table. Ainsi, nous apprenons que “le jeune taureau engraissé” fut égorgé pour le fils prodigue (Luc 15:23). Au menu de Salomon figuraient des bovins gras et des “coucous engraissés”. (I Rois 4:23.) Le terme hébreu marbêq, traduit par “veau engraissé” en I Samuel 28:24, signifie littéralement ‘veau de l’étable ou à l’attache’. Les mots mêaḫ et merîʼ désignent une ‘jeune bête grasse’ ou un ‘animal bien nourri’. (És. 5:17; Ézéch. 39:18; voir aussi Proverbes 15:17; Jérémie 46:21.) Toutefois, cela ne veut pas dire que l’‘engrais’ de tous ces animaux était destiné à produire en eux des couches de graisse, mais plutôt que les bêtes étaient dodues (“bien en chair”), et non efflanquées. — Comparez avec Genèse 41:18, 19.
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Grand arbreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GRAND ARBRE
{Article non traduit.}
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Grande fouleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GRANDE FOULE
Cette expression, somme toute très courante dans les Écritures grecques chrétiennes, est parfois employée pour décrire les grands rassemblements de gens qui entendirent la prédication publique de Jésus Christ (Mat. 14:14; 19:2; 20:29). Après avoir été témoin, en vision, de la destruction de Babylone la Grande, la prostituée symbolique, l’apôtre Jean entendit “comme une voix forte d’une grande foule dans le ciel”. (Rév. 19:1.) Cependant, en Révélation 7:9, il est question d’une grande foule dont l’identification a fait couler beaucoup d’encre.
Dans ce chapitre, l’apôtre Jean parle tout d’abord d’un sceau apposé à 144 000 esclaves de Dieu qui viennent “de toute tribu des fils d’Israël”. (Rév. 7:2-8.) Après cela, il voit une “grande foule” de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ceux qui la composent se tiennent devant le trône de Dieu et reconnaissent devoir leur salut à Dieu et à l’Agneau. Ils ont traversé “la grande tribulation” et servent Dieu dans son temple, alors que celui-ci étend sur eux sa tente. Ils ne devront plus avoir faim ni soif, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, tandis que son Fils (l’Agneau) (Jean 1:29) les conduira vers des fontaines d’eaux de la vie. — Rév. 7:9-17.
IDENTIFICATION
La description de la “grande foule” consignée dans le chapitre 7 de la Révélation ainsi que d’autres passages qui sont à l’évidence parallèles nous fournissent la clé qui nous permet de l’identifier. Ainsi, d’après Révélation 7:15-17, Dieu étendra sa tente sur les membres de la grande foule, qui seront guidés vers des “fontaines d’eaux de la vie”, et il “essuiera toute larme de leurs yeux”. En Révélation 21:2-4, nous retrouvons ces expressions similaires: “La tente de Dieu sera avec les humains”, “il essuiera toute larme de leurs yeux” et “la mort ne sera plus”. Dans ce cas, la vision ne décrit pas des êtres qui peuplent le ciel, ciel d’où ‘la Nouvelle Jérusalem descend’, mais des hommes, sur la terre.
Dès lors, la question suivante se pose: Si la “grande foule” se compose d’hommes qui accèdent au salut et qui demeurent sur la terre, pourquoi lit-on qu’ils ‘se tiennent debout devant le trône de Dieu et devant l’Agneau’? (Rév. 7:9.) Dans la Bible, le fait qu’un homme, ou un groupe d’homme, se tient debout indique parfois qu’il a la faveur ou l’approbation de celui en présence de qui il se tient (Ps. 1:5; 5:5; Prov. 22:29, AT; Luc 1:19). D’ailleurs, selon le chapitre précédent, “les rois de la terre, et les hauts personnages, et les commandants, et les riches, et les forts, et tout esclave, et tout homme libre” cherchent à se cacher “de devant le courroux de l’Agneau, car il est venu le grand jour de leur courroux, et qui peut tenir debout?” (Rév. 6:15-17; comparez avec Luc 21:36.) On comprend donc que la “grande foule” se compose de ceux qui ont été préservés durant ce temps de courroux et qui ont pu se ‘tenir debout’, approuvés par Dieu et par l’Agneau.
L’Agneau guide la grande foule vers “des fontaines d’eaux de la vie”. On peut faire un rapprochement avec la déclaration suivante, consignée en Révélation 22:17: “Et l’esprit et l’épouse disent sans cesse: ‘Viens!’ Et que quiconque entend dise: ‘Viens!’ et que quiconque a soif vienne; que quiconque le veut prenne l’eau de la vie, gratuitement.” Les Écritures établissent clairement l’identité de l’“épouse”: il s’agit de la congrégation chrétienne ointe de l’esprit et unie à l’Époux céleste, Jésus Christ (Éph. 5:25-27; II Cor. 11:2; Rév. 19:7-9; 21:9-11). La classe de l’“épouse spirituelle invite “quiconque le veut”, donc manifestement un nombre illimité de personnes, à ‘prendre l’eau de la vie, gratuitement’. De même, la “grande foule” n’est pas dénombrée. Sous ce rapport, la vision décrite en Révélation 7:9 s’accorde avec celle que l’on trouve en Révélation 22:17.
Ainsi, comme les preuves le démontrent, la “grande foule” représente tous ceux qui, sans toutefois faire partie de la classe de l’“épouse” céleste des 144 000 marqués du sceau), se tiendront debout, approuvés, au moment de la “grande tribulation” et qui seront donc conservés en vie sur la terre.
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Grande MerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GRANDE MER
Nom de l’immense étendue d’eau qui sépare l’Europe de l’Afrique, avec l’Asie à l’est. Alors que les Hébreux l’appelaient la Grande Mer, son nom moderne, Méditerranée, dérive d’un mot latin qui signifie “au milieu des terres”. En effet, c’est une mer pratiquement fermée.
Il ne serait pas erroné d’appeler aujourd’hui la Méditerranée “Grande Mer”, comme les anciens l’ont fait depuis l’époque de Moïse, car elle est bien à la hauteur de tout ce qu’évoque ce nom (Nomb. 34:6, 7). Longue d’environ 3 800 kilomètres, elle mesure plus de 1 500 kilomètres dans sa plus grande largeur et couvre une superficie de près de trois millions de kilomètres carrés. Sa profondeur maximale dépasse les 4 000 mètres.
Dans sa prophétie, Ézéchiel fait allusion aux “très nombreux” poissons de la Grande Mer (Ézéch. 47:10). Effectivement, outre de magnifiques coraux et quantité d’éponges, on trouve plus de quatre cents variétés de poissons dans ses eaux.
Les rédacteurs bibliques n’ont pas seulement appelé la Méditerranée “Grande Mer”. (Josué 1:4; 9:1, 2; 15:12, 47; 23:4; Ézéch. 47:15, 19, 20; 48:28.) Ils l’ont aussi désignée par d’autres formules générales: Pour eux, cette étendue d’eau était la “mer occidentale”, car elle constituait la frontière ouest de la Palestine (Deut. 11:24; 34:1, 2). D’autre part, pour celui qui se trouvait à Jérusalem, c’était aussi la “mer occidentale” par opposition à la “mer orientale”, c’est-à-dire la mer Morte (Joël 2:20; Zach. 14:8). On l’appelait encore “la mer des Philistins” (Ex. 23:31) ou, tout simplement, “la Mer”. — Nomb. 34:5.
De temps immémorial, les Phéniciens et d’autres marins intrépides on traversé la Grande Mer, découvert nombre de ses îles et établi des relations commerciales entre beaucoup de ses villes portuaires. Ainsi, au nombre des îles que la Bible cite, figurent Arvad, Cauda, Chios, Cos, Chypre, Crète, Malte, Patmos, Rhodes, Samos et Samothrace. Par ailleurs, quelques villes côtières et autres lieux de ces îles et des rives orientales de la Grande Mer sont également mentionnés dans la Bible, savoir: Acco (Ptolémaïs), Aczib, Adramytte, Alexandrie, Amphipolis, Askélon, Attalie, Beaux-Ports, Cnide, Dor, Guébal, Lasée, Patara, Phénix, Puteoli, Rhegium, Salamine, Salmone et Syracuse.
Jésus Christ a visité les régions portuaires de Tyr et de Sidon (Marc 7:24, 31). De son côté, Pierre est allé à Joppé et à Césarée (Actes 10:5, 6, 24). Paul, quant à lui, s’est rendu à Paphos, à Troas, à Néapolis, à Cenchrées, à Éphèse, à Assos, à Mitylène et à Milet (Actes 13:13; 16:11; 18:18, 19; 20:14, 15). La Grande Mer est connue pour ses violentes tempêtes qui ont provoqué quantité de naufrages où beaucoup d’hommes ont trouvé la mort.
[Carte, pages 602, 603]
(Voir la publication)
QUELQUES SITES AU BORD DE LA GRANDE MER
OCÉAN ATLANTIQUE
AFRIQUE
DÉSERT DU SAHARA
GRANDE MER (MÉDITERRANÉE)
TARSIS
Cadix
Détroit de Gibraltar
GOLFE DE SIDRA (SYRTE)
MALTE
SICILE
ITALIE
MER TYRRHÉNIENNE
Rome
Puteoli
Rhegium
Syracuse
MER IONIENNE
MER ADRIATIQUE
GRÈCE
CRÈTE
Amphipolis
Cenchrées
Phénix
Beaux-Ports
Lasée
Salmone
CAUDA
MER ÉGÉE
SAMOTHRACE
CHIOS
SAMOS
PATMOS
COS
RHODES
Néapolis
Dardanelles
Troas
Assos
Adramytte
Mitylène
Éphèse
Milet
Cnide
Patara
Attalie
Bosphore
MER NOIRE
ASIE MINEURE
CHYPRE
Paphos
Salamine
ARVAD
Guébal
Sidon
Tyr
Aczib
Acco (Ptolémaïs)
Dor
Césarée
Joppé
Askélon
Alexandrie
Canal de Suez
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Grande route, routeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GRANDE ROUTE, ROUTE
{Article non traduit.}
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Grand PrêtreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GRAND PRÊTRE
(héb. hakkôhên haggâdhôl, “le prêtre grand”; gr. arkhiéréus, “prêtre en chef, grand prêtre”).
La Bible emploie de nombreuses autres formules pour désigner le grand prêtre. Ainsi on l’appelle parfois “le prêtre, l’oint” (Lév. 4:3), “le chef” (II Chron. 24:6) ou, plus simplement, “le prêtre”. (II Chron. 24:6) ou, plus simplement, “le prêtre”. (II Chron. 26:17.) Dans ce dernier cas, le contexte montre souvent sans équivoque s’il est question du grand prêtre. Dans les Écritures grecques chrétiennes, l’expression “prêtre en chef” s’applique, selon toute vraisemblance, aux principaux personnages de la prêtrise, ce qui pouvait comprendre d’anciens grands prêtres qui avaient été déposés et, peut-être, les chefs des vingt-quatre divisions sacerdotales. — Mat. 2:4; Marc 8:31.
En vertu de la règle selon laquelle “nul homme ne s’approprie de soi-même cet honneur, mais seulement quand il est appelé par Dieu”, c’est Jéhovah qui conféra à Aaron son office de premier grand prêtre d’Israël (Héb. 5:4). Chez les Israélites, la charge de grand prêtre qui échu d’abord à Aaron se transmit ensuite du père au fils aîné, à moins que ce dernier fût décédé ou qu’il ne remplît plus les conditions requises. Cela se vérifia pour les deux premiers fils d’Aaron, qui péchèrent contre Jéhovah et moururent (Lév. 10:1, 2; voir INSTALLATION). Le roi Salomon destitua un grand prêtre, en accomplissement d’un prophétie divine, et il installa à sa place un autre homme de la lignée d’Aaron qui remplissait les conditions requises (I Rois 2:26, 27, 35). Par la suite, lorsque Israël était sous la férule d’autres nations, les rois non juifs ôtaient et nommaient des grands prêtres selon leur bon plaisir. Il semble néanmoins que, tout au long de l’histoire de la nation juive, la charge de grand prêtre est restée la prérogative
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