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Soyez un bon auditeurLa Tour de Garde 1969 | 15 septembre
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leur discours. Dans ce cas, il est nécessaire de faire de grands efforts pour empêcher votre esprit de vagabonder.
17. Lorsque nous écoutons, pourquoi est-il préférable de rechercher les principes plutôt que les faits ?
17 Pour retenir ce qu’on entend, il ne suffit pas d’écouter la relation des faits. On se souviendra mieux de ceux-ci si l’on discerne clairement comment ils se rattachent à l’argumentation et la soutiennent. Les faits isolés ne tardent pas à être oubliés si on ne voit pas le rapport qui les lie. C’est pourquoi les bons auditeurs écoutent surtout pour connaître l’idée principale que les faits corroborent. C’est ainsi qu’ils comprennent les principes qui leur servent de fils pour relier l’ensemble du discours, y compris les faits, ce qui rend le tout compréhensible. En se rappelant les principes et en discernant la raison de leur existence, on se rappellera les faits. Les principes sont comparables à des crochets auxquels sont suspendus les faits. Si vous oubliez les principes, vous oublierez aussi les faits.
18. Quelle manière de prendre des notes nous permettra d’améliorer notre faculté d’écouter et de mieux retenir les déclarations d’un orateur ?
18 Prendre des notes est très utile pour se rappeler ce qui a été dit. Une bonne habitude à cet égard consiste à prendre deux feuilles de papier. Sur l’une vous écrivez “Principes” et sur l’autre “Faits”. À mesure que se déroule le discours, vous notez sur la première les principes mis en lumière par l’orateur, et sur la seconde les faits qu’il présente à l’appui. Que vos notes soient brèves, afin que la plus grande partie de votre temps soit employée à écouter. Un bon auditeur écoute généralement pendant plusieurs minutes sans prendre de notes, puis il résume en peu de mots ce qu’il a entendu. Pendant ce temps, son esprit, plus rapide, analyse le discours, résumant ce qui a été dit et prévoyant d’avance ce qui pourra l’être.
LES BIENFAITS QUE PROCURE L’HABITUDE DE BIEN ÉCOUTER
19. Quels sont quelques-uns des bienfaits que procure l’habitude de bien écouter ?
19 Dans le monde des affaires, un employé devient un collaborateur précieux quand il montre qu’il sait écouter et qu’on peut compter sur lui pour comprendre exactement les instructions verbales qu’on lui transmet. Mais, ce qui est beaucoup plus important, c’est la connaissance spirituelle édifiante qu’une telle personne acquiert lorsqu’elle écoute attentivement les discours sur des sujets bibliques qui sont donnés, par exemple, dans les différentes assemblées organisées chaque année par les témoins de Jéhovah ainsi que dans les Salles du Royaume de ces derniers. Puisque les assistants en général n’ont pas le temps de faire toutes les recherches bibliques que nécessitent ces discours, ils augmenteront beaucoup leur connaissance personnelle de la Parole de Dieu en étant de bons auditeurs. Les points de vue et les arguments nouveaux et stimulants présentés par les orateurs sont de nature à affermir la foi de l’auditeur et à augmenter son respect de la vérité biblique. Les bons conseils l’aideront aussi à adopter une bonne conduite et à garder une saine disposition d’esprit. Nombreux sont les bienfaits que peut recevoir un bon auditeur !
20. À quoi sont comparables les discours bibliques faits à notre époque, et quels bienfaits peut-on en retirer ?
20 Nous pourrions comparer ces discours bibliques à la lecture de la Loi de Dieu, au temps où la nation d’Israël se réunissait en un vaste auditoire pour l’entendre. L’une de ces réunions eut lieu peu de temps après la traversée du Jourdain et l’entrée en Terre promise. Après la chute des villes de Jéricho et d’Aï, les Israélites se rassemblèrent dans une vallée étroite séparant le mont Garizim du mont Ébal. Josué se tenait en un endroit favorable, probablement sur le flanc du mont Ébal où il avait bâti un autel, et il lut la Loi de Dieu en présence de toute l’assemblée (Josué 8:30-35). La voix humaine peut sans peine franchir cette étroite vallée. Ce que les Israélites entendaient leur remettait en mémoire les exigences divines les concernant, leur rappelant qu’ils dépendaient de Dieu. Il en va de même des discours bibliques de notre époque.
21. Où les enfants israélites se trouvaient-ils vraisemblablement quand Josué parlait, et pourquoi était-ce bien qu’il en soit ainsi ?
21 Lors de ce rassemblement, lorsque Josué parlait, on imagine mal les parents permettant à leurs enfants de courir de côté et d’autre, de bavarder ou de se promener sans but parmi la foule rassemblée. Il est plus que probable que les enfants se tenaient auprès de leurs parents, et prêtaient une oreille attentive, même s’ils ne pouvaient pas comprendre certaines des déclarations de Josué. Ils apprenaient à respecter la Parole de Dieu et recevaient un bon fondement leur permettant de croître vers la maturité spirituelle. Devrait-il en être autrement aujourd’hui ?
22. Comment les parents peuvent-ils apprendre à leurs enfants à devenir de bons auditeurs ?
22 On apprendra aux enfants, dès les premières années de leur vie, à rester assis pendant un discours et à écouter attentivement. On les encouragera à choisir parmi les matières traitées un ou deux points qu’ils seront prêts à répéter à leurs parents à la fin du programme. En fait, ces derniers peuvent leur poser quelques questions. Ainsi, dès leur jeune âge, les enfants seront aidés à développer la bonne habitude d’écouter, habitude qui leur permettra, quand ils seront grands, de “faire une défense devant quiconque” leur demandera une raison de l’espérance qui est en eux. — I Pierre 3:15.
23. Quel profit peut-on retirer des discours bibliques traitant de choses difficiles à comprendre ?
23 Les discours difficiles à comprendre constituent une excellente épreuve permettant à chacun de déterminer s’il est un bon auditeur. Celui qui est un mauvais auditeur ne tarde pas à laisser errer ses pensées. À la fin du discours, il part sans avoir retiré le moindre profit de ce repas spirituel, et il a perdu une occasion de croître spirituellement. Par contre, le bon auditeur s’efforce d’être plus attentif que d’ordinaire, s’évertuant à saisir les principes et à raisonner sur les arguments présentés à l’appui. Même s’il ne comprend pas tout ce qui est dit dans le discours, ce qu’il en retiendra augmentera sa connaissance et son intelligence des Écritures. Le bon auditeur ne sera pas arrêté dans sa croissance spirituelle, étant incapable de prendre autre chose que du lait spirituel. C’est de cette manière qu’il affermira les fondements de sa foi et augmentera sa faculté de digérer, du point de vue spirituel, les choses profondes de la Parole de Dieu. — Héb. 5:12-14.
24. De quel profit sont les discours mettant en lumière les conseils et la discipline de la Parole de Dieu, et comment peut-on prouver qu’on leur attache de la valeur ?
24 Pour savoir comment diriger ses pas, une personne, mûre ou non, a besoin des conseils et de la discipline de la Parole de Dieu, à l’instar des Israélites du passé. “Écoute les conseils, et reçois l’instruction, afin que tu sois sage dans la suite de ta vie.” (Prov. 19:20). Sans ce guide, il est très facile de faire un faux pas qui risquerait de nous entraîner sur le chemin large menant loin du but fixé : la vie éternelle (Mat. 7:13, 14). Ces exhortations sont dispensées par les discours qui sont donnés dans les Salles du Royaume et plus particulièrement dans les grandes assemblées de district annuelles du peuple de Jéhovah. Or, que penser d’une personne errant sur les terrains de l’assemblée à ce moment-là ? Suit-elle le conseil donné dans Proverbes 19:20 ? Apprend-elle à rester dans le sentier de la droiture aux yeux de Dieu ? Apprend-elle à éviter les pièges désastreux ? Et que dire de celle qui part avant la fin du discours ? Ne gagnerait-elle pas à attendre quelques minutes afin d’entendre tout ce que l’orateur a à dire ? Ne montrerait-elle pas ainsi une plus grande appréciation pour une disposition ayant pour but de l’instruire et de la fortifier spirituellement ?
25, 26. Pourquoi est-il extrêmement important pour les chrétiens d’être de bons auditeurs à notre époque ?
25 Durant le peu de temps qui reste au présent système de choses, nous avons besoin d’une foi solide, ainsi que de la connaissance qui nous permettra de rendre un excellent témoignage aux gens et aux dirigeants de l’actuel ordre de choses. Pour cela il nous faut les explications bibliques, les arguments édifiants, les paroles d’encouragement et les conseils qui sont présentés dans les discours prononcés aux assemblées et dans les Salles du Royaume. À l’aide de ces discours, l’organisation de Jéhovah nous enseigne oralement, nous indiquant le moyen de choisir sagement la voie que nous voulons suivre. Il est donc vital d’être un bon auditeur. Considérez la faculté d’écouter comme aussi importante que celle de parler. Étant donné que les Écritures nous imposent l’obligation de parler des excellentes choses de la Parole de Dieu, nous avons le devoir de les écouter.
26 Si vous êtes un bon auditeur, vos progrès spirituels deviendront manifestes, non seulement à vous-même mais encore à tous ceux à qui vous parlerez (I Tim. 4:15, 16). Écoutez attentivement et faites un bon usage des oreilles que Dieu vous a données. Grâce à la connaissance que vous acquerrez en écoutant, vous jouirez d’une bonne santé spirituelle pour votre bonheur éternel.
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Combattez l’indifférence par l’enduranceLa Tour de Garde 1969 | 15 septembre
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Combattez l’indifférence par l’endurance
“Sous tous les rapports, nous nous recommandons nous-mêmes comme ministres de Dieu, par beaucoup d’endurance.” — II Cor. 6:4.
1. Quel avertissement Jérémie donna-t-il, et quelle fut la réaction du peuple à ce message ?
EN 647 avant notre ère dans la treizième année du règne de Josias, roi de Juda craignant Dieu, Jérémie fut chargé par Jéhovah d’avertir les Judéens que le royaume de Juda allait tomber et qu’une terrible destruction allait fondre sur Jérusalem, la capitale, et sur le pays tout entier. Vu l’exactitude avec laquelle s’étaient accomplies les prédictions énoncées par les prophètes de Jéhovah au cours des huit siècles écoulés depuis que les Israélites étaient entrés en relations d’alliance avec Dieu, il semblait raisonnable de s’attendre à ce que les habitants de Juda prêtent attention à cet avertissement. Mais les gens appartenant à la génération contemporaine de Jérémie qui, depuis quarante ans, entendaient la prédication de ce dernier, manifestèrent de l’indifférence à l’égard de ses avertissements. Ils refusèrent d’écouter le prophète.
2, 3. a) Que veut dire le mot indifférence, et à quoi l’indifférence peut-elle être attribuable ? b) Comment les habitants de Juda montrèrent-ils leur indifférence ?
2 L’indifférence est l’état d’esprit d’une personne qui ne s’intéresse pas à une certaine chose ou ne s’en préoccupe pas, parce qu’elle la juge sans importance. L’indifférence des habitants de Juda pouvait être due à l’égoïsme, qui les empêchait d’être touchés par les avertissements de Jérémie, ou à leur insensibilité à l’égard du mal. Quoi qu’il en soit, ils étaient indifférents quant à l’attachement exclusif pour Dieu et à l’observation de ses justes lois. Dans leur égoïsme, ils ne voulaient faire que ce qui leur plaisait, sans se soucier de ce qui était agréable aux yeux de Dieu.
3 Jérémie leur dit : “Je vous ai parlé (...) dès le matin, et (...) vous n’avez pas écouté ! Jéhovah vous a envoyé tous ses serviteurs les prophètes, les envoyant dès le matin, et vous n’avez pas écouté, et vous n’avez pas prêté l’oreille pour entendre. Il disait : ‘Retirez-vous chacun de votre mauvaise voie et de la méchanceté de vos actions, et ainsi vous habiterez d’âge en âge dans le pays que Jéhovah a donné à vous et à vos pères. N’allez pas après d’autres dieux pour les servir et les adorer, ne m’irritez pas par l’ouvrage de vos mains, et je ne vous ferai aucun mal. Mais vous
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