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“ Un seul corps ” de participantsLa Tour de Garde 1956 | 15 février
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8. En buvant la coupe de vin, pourquoi doivent-ils se rappeler le sang du Christ ? Quelles responsabilités spéciales viennent sur eux ?
8 Quand ils boivent la coupe de vin, les membres du corps doivent se rappeler le sang du Christ, car par ce sang ils ont obtenu la rémission des péchés, ce qui a conduit à leur justification, et ils ont été amenés dans la nouvelle alliance. Aussi des responsabilités spéciales sont-elles venues sur eux, et en buvant la coupe de vin, qui représente la “ coupe de Jéhovah ”, ils veulent faire comprendre qu’ils reconnaissent ces responsabilités. C’est-à-dire qu’ils doivent être ministres d’une nouvelle alliance et servir les buts de cette alliance (II Cor. 3:6). Ils sont devenus un sacerdoce royal, étant prêtres spirituels de Dieu et sous-prêtres de Jésus-Christ le grand Prêtre. Cela signifie qu’ils offrent à Dieu les sacrifices spirituels de louanges et de bonnes œuvres. Cela implique aussi la mort. Ils doivent mourir d’une mort sacrificielle comme Jésus ; ils participent à ses souffrances et se soumettent à une mort comme la sienne pour réhabiliter la souveraineté universelle de Jéhovah. Cela signifie, comme prêtre, n’avoir absolument rien de commun avec “ la table des démons ” et la “ coupe des démons ”, mais donner à Jéhovah un dévouement exclusif, accorder à son culte la première place dans sa vie, garder la connaissance de Dieu sur ses lèvres et servir en qualité de porteur du message de Jéhovah afin de détourner beaucoup d’hommes de l’iniquité et les amener à son adoration (I Pi. 2:5, 9 ; Phil. 3:9-11 ; Mal. 2:6, 7). Il est écrit qu’ils vaincront Satan le Diable “ à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage ”. — Apoc. 12:11.
QUAND ET COMMENT OBSERVER CE REPAS
9. Montrez que la célébration du repas du Seigneur ne se compare pas au baptême.
9 La célébration du repas du Seigneur ne se compare pas au baptême. Le baptême dans l’eau est administré une fois, lorsqu’on s’engage dans la voie chrétienne, pour symboliser publiquement que l’on s’est voué à Dieu par Jésus-Christ. Mais en ce qui concerne la célébration du souper du Seigneur, Jésus a prononcé ces paroles lorsqu’il l’a institué : “ Faites ceci en mémoire de moi. ” — Luc 22:19.
10. Pourquoi ce repas doit-il être célébré régulièrement ? Comment Paul décrivit-il le repas du Seigneur ?
10 Ce repas doit être observé régulièrement afin de garder Jésus présent à l’esprit quant à ce qu’il veut dire aux participants. Paul souligne l’obligation de célébrer régulièrement ce repas. Quand il déclara à l’assemblée de Dieu à Corinthe qu’elle ne le célébrait pas dignement, Paul dit : “ Quand donc vous vous réunissez, ce n’est pas manger le repas du Seigneur... En cela je ne vous loue point. Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. ” — I Cor. 11:20-26.
11. Jusqu’à quel événement était-il nécessaire qu’ils se souviennent de lui ? Qui devait donc célébrer ce repas ?
11 Surtout pendant le temps où le Seigneur serait absent d’eux dans la chair, il était nécessaire qu’ils célèbrent ce repas en souvenir de sa mort, jusqu’à ce qu’il vienne et les reçoive auprès de lui dans le ciel. Et comme il ne commença à rassembler les “ autres brebis ” qu’après sa venue, nous pouvons apprécier pourquoi le souper du Seigneur était destiné au petit troupeau de Jésus, troupeau qui est l’assemblée, “ son corps ” de 144 000 membres. — Jean 10:16 ; Mat. 25:31, 32.
12. Combien de fois doit-il être mangé dans l’année ? Combien de fois a-t-il été mangé jusqu’à présent ?
12 Combien de fois doit-il être célébré ? Jésus indiqua combien de fois ce souper devrait être observé en commençant le repas du Seigneur la nuit de Pâque, le 14 nisan au calendrier biblique, puis en disant à ses disciples de continuer à faire cela. C’est-à-dire à la même date de Pâque, qui n’arrive qu’une fois l’année. Il est très approprié de le célébrer annuellement à cette époque, parce qu’à cette date Jésus donna son corps de chair en sacrifice sur le bois et répandit son sang, le sang de la nouvelle alliance pour la rémission des péchés. C’était le jour de la “ mort du Seigneur ” et c’était la date pour observer sa mort par le repas du Seigneur et annoncer ainsi la mort de Jésus. Mais quoique ce repas fût mangé seulement une fois par an la nuit du 14 nisan, il a été mangé souvent durant les dix-neuf siècles de la vie de l’assemblée chrétienne, jusqu’à présent. Et cette année ce repas sera mangé par le reste des membres du “ corps de Christ ” le lundi soir 26 mars 1956, entre le coucher du soleil et minuit. Son point de départ étant le 14 nisan 33, le repas du Seigneur a été mangé 1 923 fois jusqu’à présent et on s’apprête à le manger cette année.
13, 14. Comment le reste de ses disciples a-t-il été loin ou absent du Seigneur même depuis 1914 et aussi depuis 1918 ?
13 Mais pourquoi la célébration de ce repas ne fut-elle pas interrompue après octobre 1914, quand le Seigneur Jésus vint dans son règne, assis à la droite de Jéhovah dans les cieux ? Pourquoi ne fut-il pas du moins interrompu après que Jéhovah fut venu dans son temple spirituel accompagné par Jésus-Christ comme “ messager de l’alliance ” au printemps 1918 ? — Mat. 25:31 ; Mal. 3:1.
14 À l’époque de chacun de ces deux événements Jésus n’a pas délivré ses disciples de leur condition charnelle pour les amener en sa présence personnelle. Il les laissa dans la chair, donc ils étaient toujours absents du Seigneur ou loin de lui. À ce propos Paul a dit : “ Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme. Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus... et nous savons qu’en demeurant dans ce corps nous demeurons loin (absents, NW) du Seigneur, — car nous marchons par la foi et non par la vue, — nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions. ” — II Cor. 5:1-3, 6-9.
15. Pour lui être agréables, que continuerons-nous à célébrer ? Jusqu’à quand ?
15 Ainsi les membres du reste, quoiqu’ils soient absents du Seigneur à cause de leur chair, s’efforcent de lui être agréables en obéissant à l’ordre de manger le repas du Seigneur en souvenir de celui dont ils sont éloignés. Si dans ce sens ils sont toujours absents de lui, alors de ce point de vue il n’est pas venu pour eux et n’a pas transformé le souvenir en une vision réelle de lui ni en présence avec lui dans le ciel. Ainsi donc les membres du reste de “ son corps ” doivent continuer à manger le souper du Seigneur sur la terre jusqu’à ce qu’ils soient glorifiés, même après avoir survécu à Harmaguédon.
16. Avec quelle attitude d’esprit devrions-nous venir pour célébrer le repas du Seigneur ? Qu’a dit Paul aux Corinthiens sur ce point ?
16 Quand ils se réuniront pour célébrer le souper du Seigneur le 14 nisan ou 26 mars 1956, après le coucher du soleil, ils devraient venir avec la bonne attitude d’esprit et une propre appréciation du cœur pour l’observer d’une manière digne, avec une pleine compréhension de la signification du repas du Seigneur. Paul a mis en garde les Corinthiens insouciants, irréfléchis et occupés d’eux-mêmes, disant : “ C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts (spirituellement). Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres. Si quelqu’un a faim, qu’il mange (d’abord) chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas (en un seul lieu) pour attirer un jugement (avec le monde). ” — I Cor. 11:27-34.
17. Pourquoi le repas du Seigneur doit-il être tenu séparé des repas ordinaires, même si Jésus institua ce souper aussitôt après la Pâque et à la même table ?
17 Certes Jésus a institué, à la même table, le repas du Seigneur après qu’ils eurent mangé la Pâque. Mais cela était dû aux circonstances et au rapport entre deux choses. Cependant nous ne pouvons pas manger un repas ordinaire ensemble au lieu de réunion du groupe pour nous remplir de nourriture et de boissons, et ensuite ajouter à ce banquet le repas du Seigneur pour couronner le tout. Il faut séparer le repas du Seigneur des repas ordinaires. Car, à ce repas, nous employons le pain et la coupe pour symboliser notre participation aux bienfaits spirituels qui, dans le cas des membres du reste, signifient la vie céleste. Ils doivent se comporter dignement à cette occasion et aussi vis-à-vis des emblèmes, le pain et la coupe. Y participer indignement est pire que de ne pas y participer du tout, car en participant indignement, sans montrer aucun respect, on s’attire la condamnation divine, pour périr avec le monde.
18. Pourquoi mange-t-on et boit-on un jugement contre soi-même si l’on ne discerne pas le corps ? Que faut-il faire pour recevoir le jugement de correction de Jéhovah ?
18 Pourquoi cela ? Parce qu’ayant connu le Seigneur, une telle personne manque maintenant de “ discerner le corps ” que le Seigneur a offert en sacrifice. C’est comme si elle disait : “ La table de l’Éternel est méprisable ! ” et, par conséquent, le sacrifice offert sur elle n’est pas parfait, sans défaut : “ La table de l’Éternel est souillée. ” (Mal. 1:7, 12). Cela ressemblerait à l’action “ coupable ” des infidèles qui “ crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie ”, qui foulent aux pieds le Fils de Dieu et tiennent pour profane le sang de l’alliance, par lequel ils ont été sanctifiés. Une telle personne encourt un châtiment bien plus terrible que celui qui transgressait l’ancienne alliance de la loi. Elle marche vers une mort dont elle ne sera jamais délivrée, car il n’y a pas de sacrifice pour le péché volontaire. Elle s’expose à la jalousie ardente de Jéhovah qui consumera tous les adversaires (Héb. 6:4-8 ; 10:26-31). Qu’une telle personne retire un profit du jugement de correction que Jéhovah lui donne ! Qu’elle discerne ce qu’elle est et se réforme ! Si elle a commis une faute, elle devrait malgré cela obéir à l’ordre de manger le repas du Seigneur, mais le manger en discernant le corps immolé du Seigneur et en demandant pardon de son péché. Que cette célébration la renforce dans sa détermination de marcher plus attentivement sur les traces de Jésus dans l’année à venir.
19. En venant au repas du Seigneur, que devrait discerner la grande foule issue de toutes les nations ? Comment recevront-ils la plus grande bénédiction de la célébration ?
19 Seuls les membres du reste des Israélites spirituels qui sont dans la nouvelle alliance peuvent participer maintenant au repas du Seigneur. Cependant la grande foule des adorateurs de Jéhovah venus de toutes les nations, peuples, tribus et langues, peuvent y assister comme observateurs. Ils sont venus à la montagne élevée de Jéhovah, à la maison du Dieu de Jacob et maintenant, quand ils viennent au repas du Seigneur, ils devraient discerner qu’ils viennent dans la présence emblématique de la table et de la coupe de Jéhovah (Apoc. 7:9 ; És. 2:2, 3). Ils devraient faire connaître par cela qu’ils fuient la table des démons, qu’ils apportent leur dévouement exclusif à Jéhovah et qu’ils confessent que leur seul moyen de s’approcher de Dieu est le sacrifice de son grand Prêtre, le Seigneur Jésus-Christ. Ce faisant, ils se trouveront en harmonie avec le reste des participants et seront unis avec eux comme un seul troupeau sous les ordres de l’unique vrai Berger de Jéhovah (Jean 10:14-16). Avec ces derniers, ils goûteront la grande bénédiction de la célébration du repas du Seigneur ; ils diront que la table de Jéhovah est honorable et que le sacrifice de Jésus sur elle est pur et digne de l’autel, pour la louange et la gloire de Jéhovah, le seul vrai Dieu vivant.
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Il n’y a pas de dons de langues, aujourd’huiLa Tour de Garde 1956 | 15 février
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Il n’y a pas de dons de langues, aujourd’hui
À quelles fins le don des langues fut-il accordé à la Pentecôte ? Le saint esprit de Dieu le communique-t-il encore aujourd’hui, et faut-il que nous sachions parler en langues pour prouver que nous avons reçu le saint esprit ? Que dit la Bible ?
C’ÉTAIT à Jérusalem, dans une chambre haute. Là, se trouvaient réunis 120 disciples du Christ, parmi lesquels ses apôtres, ses demi-frères et sa mère. C’était le jour de la Pentecôte de l’an 33, vers le 20 mai, selon notre calendrier. Dix jours s’étaient écoulés depuis qu’on avait vu le Christ monter au ciel. “ Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du saint esprit, et se mirent à parler en d’autres langues. ” — Actes 2:1-4.
À cette époque, à cause de la fête de la Pentecôte, “ il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue ” “ des merveilles de Dieu ”. Pierre, en tant que porte-parole, expliqua aux Juifs effrayés la signification de ce miracle, que c’était un accomplissement de Joël 2:28, 29 relatif à l’effusion par Jéhovah de son esprit sur toutes les sortes de chair. — Actes 2:5-18.
Environ trois ans et demi plus tard, le don de parler en langues accompagna l’effusion du saint esprit sur Corneille et sa famille alors que Pierre était en train de leur prêcher. Quelques années après, un même incident se produisit à Éphèse après que Paul eut prêché à quelques personnes. Ces trois exemples, les seuls que les Écritures rapportent, où le don des langues accompagna le don du saint esprit, établissent-ils une règle inflexible selon laquelle tous ceux qui ont reçu le saint esprit seront capables de parler en langues ?
Parmi un nombre considérable des petites sectes des États-Unis, notamment celles dites “ pentecôtistes ”, on insiste fortement sur le parler en langues. C’est ainsi qu’on
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