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  • Des relations étroites et précieuses
    La Tour de Garde 1962 | 1er juillet
    • 10:11 ; Jean 10:14 ; II Tim. 2:3 ; I Pierre 2:5.

      21. Comment se déroulaient les sacrifices de communion, et que signifiaient-​ils ?

      21 En examinant les sacrifices offerts au moment de l’inauguration de l’ancienne alliance de la loi, nous remarquerons qu’ils comprenaient des “ sacrifices de communion ”. En bref, le sang de ces sacrifices était versé sur l’autel ou la “ table ” de Jéhovah et la graisse y était brûlée comme la part revenant à Jéhovah. Le prêtre officiant à la cérémonie recevait comme part la poitrine et la cuisse droite et les Israélites qui offraient le sacrifice devaient manger le reste de la viande avant de quitter la tente de réunion. Lors de la cérémonie d’inauguration au mont Sinaï, “soixante-dix anciens d’Israël ”, représentant tout le peuple, mangèrent le reste de la viande. Par de tels sacrifices, les Israélites étaient en communion spéciale avec Jéhovah, à sa “ table ”. En même temps, il leur était interdit d’offrir des sacrifices à la table des démons, chose que faisaient les nations d’alentour, qui pratiquaient la fausse religion. — Lév. 7:11-37 ; 17:5-7, Jé ; Ex. 24:9-11 ; Ézéch. 44:16.

      22. Quel rapport Paul établit-​il entre ces sacrifices et le repas du Seigneur ?

      22 Paul songeait à tout cela quand, à titre d’exemple édifiant, il établit un rapport entre ces sacrifices et le repas du Seigneur. Il écrivit ce qui suit aux Israélites spirituels de Corinthe : “ La coupe de bénédictions que nous bénissons, n’est-​elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-​il pas la communion au corps de Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain. Voyez les Israélites selon la chair : ceux qui mangent les victimes ne sont-​ils pas en communion avec l’autel ? (...) Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur (de Jéhovah, NW), et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur (de Jéhovah, NW), et à la table des démons. ” — I Cor. 10:16-18, 21.

      23. Quelles relations spéciales ceux qui participent aux emblèmes ont-​ils : a) les uns avec les autres ? b) avec Jésus-Christ ? c) avec Jéhovah ?

      23 Résumons-​nous : Nous avons vu qu’il convient de regarder le repas du Seigneur comme un repas sacrificiel et que le sacrifice du Christ est comparé aux sacrifices de communion dont il vient d’être question. En buvant la coupe et en mangeant le pain, les chrétiens dans la nouvelle alliance montrent qu’ils participent à des relations précieuses et qu’ils sont en étroite communion : 1) les uns avec les autres, dans le ministère de la nouvelle alliance, dans l’assemblée unie de l’Israël spirituel, formant “ un seul corps ” sous leur Chef, Jésus-Christ ; 2) avec Jésus-Christ, participant aux bienfaits du pardon des péchés grâce au sacrifice de sa chair et de son sang, et partageant “ la communion de ses souffrances, en devenant conforme[s] à lui dans sa mort ”, dans l’espoir de devenir des “ participants de la nature divine ” par la “ première résurrection ” ; 3) avant tout, avec Jéhovah Dieu lui-​même, comme l’Auteur de toutes ces dispositions. — II Cor. 3:6 ; Phil. 3:10 ; II Pierre 1:4 ; Apoc. 20:6.

      24. Pourquoi l’union avec Jéhovah est-​elle de toute première importance, et comment Jésus souligna-​t-​il ce fait dans sa prière ?

      24 À propos de ce dernier point, n’oubliez pas que c’est grâce à Jéhovah que Jésus a pu offrir son sacrifice. C’est donc à juste titre que Paul a parlé de “ la coupe de Jéhovah ” et de “ la table de Jéhovah ”. Du reste, ce fut à Jéhovah que Jésus offrit la valeur de son sacrifice, laquelle serait appliquée selon la volonté divine et d’abord en faveur de l’Israël spirituel. Enfin, la nouvelle alliance appartient à Jéhovah. Dans la prière qu’il fit en faveur de ses disciples la dernière nuit qu’il passa avec eux, Jésus souligna fortement ces relations étroites et précieuses avec le Père céleste, en ces termes : “ Afin qu’ils soient tous un, tout comme toi, Père, tu es en union avec moi et moi je suis en union avec toi, afin qu’eux aussi soient en union avec nous, (...) afin qu’ils soient rendus parfaits dans l’unité, afin que le monde ait la connaissance que tu m’as envoyé et que tu les as aimés tout comme tu m’as aimé. ” — Jean 17:20-26, NW.

      25. Où, et en quels termes, Paul décrit-​il le ministère de la nouvelle alliance, et quelle confirmation Pierre en donne-​t-​il ?

      25 Dans le résumé que nous venons de faire, nous avons mentionné quelques points que nous n’avions pas abordés jusque-là et sur lesquels il convient de revenir. Prenons d’abord le ministère de la nouvelle alliance. Paul en parle longuement dans II Corinthiens 3:4 à 4:6 (Li). Il montre que ce ministère dépasse de loin en gloire celui de l’alliance de la loi. Il dit que “ nous [les chrétiens] (...) reflétons tous comme un miroir la gloire du Seigneur [Jéhovah] ”, Dieu ayant d’abord “ illuminé nos cœurs, pour que brille la connaissance de la gloire de Dieu qui resplendit sur la face du Christ ”, la prédication de la bonne nouvelle étant une “ manifestation de la vérité ”. Certes les “ autres brebis ” du Seigneur sont étroitement associées au reste du petit troupeau encore sur la terre et, à ce titre, elles prennent part à ce ministère. Mais la responsabilité en incombe principalement à ceux qui sont dans la nouvelle alliance, à l’Israël spirituel que Pierre appelle “ une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière ”. — Jean 10:16 ; I Pierre 2:9.

      26. a) Comment la valeur de la rançon est-​elle appliquée d’une façon spéciale en faveur des Israélites spirituels ? b) Quelle distinction existe entre eux et les “ autres brebis ” ?

      26 Il faut aussi se rappeler que la justification par Dieu des Israélites spirituels pendant qu’ils sont encore dans la chair, est faite dans un but bien déterminé. Si la valeur du sacrifice du Christ est d’abord appliquée en leur faveur, c’est parce que Dieu veut qu’ils soient sacrifiés avec le Christ, et ce sacrifice serait inacceptable si auparavant ils n’étaient pas déclarés justes. Puis ils sont engendrés par Dieu comme ses fils spirituels ayant une nouvelle espérance, celle de vivre dans les cieux. Dieu accomplit cela par son esprit, avec lequel il les oint aussi, les reconnaissant légalement comme membres du corps ou de l’assemblée dont le Christ est le Chef. Là encore, nous constatons une distinction très nette entre eux et les “ autres brebis ”. Ces dernières peuvent souffrir et même perdre leur vie pour avoir pris fait et cause pour le Royaume de Dieu, mais elles ne sacrifient pas leur espérance de vivre sur la terre dans le paradis reconquis. L’esprit de Dieu agit en leur faveur pour les fortifier, les rendre aptes à participer au service du Royaume et les aider à se comporter convenablement, mais il n’engendre pas en elles l’espérance d’une résurrection céleste. — Rom. 5:1, 2 ; 8:15-17 ; Col. 1:18.

      27. a) Pourquoi toutes les brebis devraient-​elles assister au repas du Seigneur ? b) Quelles vérités capitales sont soulignées ce soir-​là pour le profit de tous ?

      27 À présent que nous avons brièvement passé en revue les merveilleux bienfaits reçus et les bienfaits partagés par ceux qui sont dans la nouvelle alliance, nous sommes mieux à même d’apprécier quel immense privilège ils possèdent et quelle grande responsabilité leur incombe. Nous comprenons mieux également quelles relations étroites et précieuses les unissent entre eux, à Jéhovah et au Christ. Bien que ces vérités importantes ne s’appliquent pas à elles, les “ autres brebis ” devraient les approfondir car ce sont des choses qui jouent un rôle capital dans le dessein divin. C’est pourquoi la réunion annuelle au cours de laquelle se célèbre le repas du Seigneur est vraiment une occasion unique. Toutes les personnes sincères et intéressées par la vérité seront les bienvenues et devraient s’efforcer d’y être présentes. Cette réunion est une expression du vrai culte car tous les assistants se présentent symboliquement à la “ table de Jéhovah ” malgré que les seuls à prendre les emblèmes, le pain sans levain et le vin, soient ceux à qui l’esprit de Dieu a rendu témoignage qu’ils sont des fils de Dieu, “ héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ”. En écoutant ce qui sera dit ce soir-​là, tous les assistants comprendront mieux l’importance de servir Jéhovah au mieux des intérêts de son Royaume, de l’adorer exclusivement et dans l’union, de se garder de tout ce qui pourrait les identifier avec “ la table des démons ”, et de rester étroitement unis aux témoins voués de Jéhovah rassemblés dans la société du monde nouveau. C’est maintenant, en effet, que Jéhovah réunit ses serviteurs “ comme les brebis d’une bergerie ”. — Michée 2:12 ; Jean 10:16.

      28. Comment le Psaume 116 a-​t-​il été accompli en la personne de Jésus, et comment s’applique-​t-​il à tous ceux qui sont dans la nouvelle alliance ?

      28 Ceux qui sont convaincus que l’espérance céleste s’applique à eux, ayant reçu le témoignage précité de l’esprit, devraient participer aux emblèmes, mais dignement, après s’être “ éprouvés ” eux-​mêmes. Ces fils spirituels garderont toujours présent à l’esprit tout ce qu’ils doivent faire pour maintenir les relations précieuses et étroites qui les unissent les uns aux autres, à leur Seigneur et Chef et, surtout, à Jéhovah. Par gratitude pour tout ce qu’ils ont reçu des mains de Dieu, ils devraient faire leur la prière de Jésus consignée dans un psaume prophétique : “ Que rendrai-​je à Jéhovah pour tous ses bienfaits à mon égard ! ” À l’exemple de Jésus, ils prendront aussi la ferme résolution de mettre en pratique les paroles suivantes tirées du même psaume : “ Je t’offrirai [à Jéhovah] un sacrifice d’actions de grâce, et j’invoquerai le nom de Jéhovah. J’accomplirai mes vœux envers Jéhovah. ” Si chacun d’eux achève fidèlement sa course sacrificielle et reste “ fidèle jusqu’à la mort ”, Jésus accomplira à son égard sa glorieuse promesse : “ Je te donnerai la couronne de vie. ” À l’heure cruciale, quel grand réconfort et quelle ferme assurance Jésus n’a-​t-​il pas dû recevoir de ces autres paroles de Jéhovah, qui fortifieront également tous ceux qui poursuivent la même course sacrificielle que lui : “ Elle a du prix aux yeux de Jéhovah, la mort de ses fidèles ” ! — I Cor. 11:28 ; Apoc. 2:10 ; Ps. 116:12-19, AC.

  • La tradition opposée aux Écritures
    La Tour de Garde 1962 | 1er juillet
    • La tradition opposée aux Écritures

      Au dix-neuvième siècle, l’archevêque de Dublin, Richard Whately, reconnut l’action débilitante de la tradition humaine quand il déclara : “ La Tradition, telle qu’elle est suivie par les catholiques romains, est subordonnée à l’Écriture et s’appuie sur elle, à peu près à la manière de certaines plantes parasites sur l’arbre qui les supporte. Ces plantes s’accrochent à l’arbre et s’appuient sur lui ; puis, un peu à la fois, elles le recouvrent de leur propre feuillage jusqu’à ce que, petit à petit, elles l’affaiblissent puis l’étouffent. ” (The New Dictionary of Thoughts). Rien d’étonnant si Jésus a condamné la tradition humaine quand il a dit : “ Et vous, pourquoi transgressez-​vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? ” — Mat. 15:3.

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