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  • 20ème partie : La guerre théocratique des neutres chrétiens durant
    La Tour de Garde 1956 | 15 février
    • Combien ces premières heures de liberté furent douces ! Les témoins se mirent déjà à prêcher en rentrant chez euxf. Nombreux sont les rapports sur l’accueil touchant que reçurent les témoins dans leur prédication de maison en maison. Pour le public ils étaient comme des ressuscités des morts. On rassembla en groupes les témoins en vue d’une activité organisée dans le champ. Des filiales furent rouvertes l’une après l’autre, au fur et à mesure que les armées nazies battaient en retraite vers la défaite finale. On demanda de nombreux serviteurs dont la santé leur permettrait de devenir serviteurs de circuit. Dans leur pauvreté, les frères responsables rassemblèrent un équipement de fortune pour remettre en marche le travail d’édition, pour fournir des publications imprimées et d’autres auxiliaires bibliques. La nourriture et le vêtement étaient des questions secondaires. Le premier objectif fut le rétablissement du service d’approvisionnement en nourriture biblique, premièrement pour les témoins, ensuite pour le grand public de bonne volonté, affamé spirituellement.

      Dans les pays plus heureux, les témoins organisèrent immédiatement, dans le monde entier, une action de secours qui s’ouvrit en janvier 1946. Les milliers de frères des États-Unis, du Canada, de Suisse et de Suède donnèrent volontairement à leurs frères moins fortunés des vêtements et de l’argent pour acheter de la nourriture. Le programme d’aide s’étendit sur deux ans et demi et remit sur pied les témoins dans les pays suivants, déchirés par la guerre : Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chine, Danemark, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Norvège, Pays-Bas, Philippines, Pologne, Roumanie et Tchécoslovaquie. Le poids total des envois de vêtements s’éleva à 1 056 247 livres (479 105 kg), et, pour la nourriture, à 718 873 livres (326 077 kg) ; de plus, 124 110 paires de chaussures leur furent expédiées. Le tout d’une valeur de $ 1 322 406,90g. Ce chiffre ne comprend pas la valeur des nombreuses heures passées à rassembler et à répartir les dons. Cela fut certainement une manifestation de l’amour des frères qui partagèrent leurs bénédictions, lesquelles abondèrent dans deux sens. Dans l’un, l’aide matérielle afflua et, dans l’autre, puissante fut la preuve de leur intégrité qui surprit le monde, valant aux témoins la réputation mondiale de champions des principes chrétiens. C’est ainsi que l’œuvre de témoignage à la louange de Jéhovah fut facilitée dans toutes les parties de la terre (II Cor. 8:13-15). Tout cela fournit la preuve que le peuple de Jéhovah du monde entier forme une famille unie sous la tendre direction d’une société théocratique du Monde Nouveau qui veille maternellement sur eux.

      Qu’advint-​il de leur œuvre de prédication pendant les cruelles années de guerre ? Bien que dans de nombreux pays les distributions massives de publications fussent réduites et que des milliers de ministres fussent emprisonnés, le chiffre des publications distribuées dans le monde entier fut important. Mais, ce qui étonne, c’est que le nombre maximum des ministres actifs augmenta de presque 100 %, démontrant que la chaleur de la guerre fait sortir davantage de cœurs honnêtes pour les faire entrer dans les rangs des témoins en tant que proclamateurs. Veuillez considérer les chiffres suivants se rapportant à l’activité mondiale.

      Période Livres et brochures Maximum des associés

      distribuésh ou proclamateurs

      1874-​1892 1 535 600 400

      1893-​1918 9 737 224 21 274

      1919-​1930 93 500 000 23 988

      1931-​1939 215 984 991 73 469

      1940-​1945 158 315 308 141 606i

      La diffusion de la vérité biblique avance puissamment, qu’il y ait guerre ou pas de guerre. Nous sommes dans le temps de la fin où la bonne nouvelle du royaume établi doit être prêchée sur toute la terre, dans tous les continents. Les hommes et les démons ne peuvent l’arrêter pour longtemps. S’ils essaient de combattre contre Dieu et le pouvoir irrésistible de son saint esprit, ils se placent sur le chemin de la destruction finale, comme cela est démontré par l’exemple de celui qui combattit contre Dieu et ses témoins, cet homme infâme et mesquin appelé Hitler.

      (À suivre.)

  • “ La table des démons ” opposée à “ la table de Jéhovah ”
    La Tour de Garde 1956 | 15 février
    • “ La table des démons ” opposée à “ la table de Jéhovah ”

      “ Vous ne pouvez boire la coupe de Jéhovah et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table de Jéhovah et à la table des démons. ” — I Cor. 10:21, NW.

      1. Pourquoi la table de Jéhovah est-​elle appelée de ce nom ? En quels termes Dieu s’exprima-​t-​il contre ceux qui y servaient ?

      L’AUTEL de Dieu est appelé “ table ” parce que le sacrifice qu’on y offre est comparé à un aliment (Ézéch. 41:22). C’est donc les prêtres qui servent à cette table de sacrifice : “ Mais les sacrificateurs, les Lévites, fils de Tsadok, qui ont fait le service de mon sanctuaire quand les enfants d’Israël s’égaraient loin de moi, ceux-là s’approcheront de moi pour me servir, et se tiendront devant moi pour m’offrir la graisse et le sang, dit le Seigneur, l’Éternel. Ils entreront dans mon sanctuaire, ils s’approcheront de ma table pour me servir, ils seront à mon service. ” (Ézéch. 44:15, 16). Dieu s’exprima en ces termes contre les prêtres qui faillissaient à leur devoir : “ Vous offrez sur mon autel des aliments impurs, et vous dites : En quoi t’avons-​nous profané ? C’est en disant : La table de l’Éternel est méprisable ? Quand vous offrez en sacrifice une bête aveugle, n’est-​ce pas mal ? Quand vous en offrez une boiteuse ou infirme, n’est-​ce pas mal ? ... Car grand est mon nom parmi les nations, dit l’Éternel des armées. Mais vous, vous le profanez, en disant : La table de l’Éternel est souillée, et ce qu’elle rapporte est un aliment méprisable. ” — Mal. 1:7, 8, 11, 12.

      2. Pourquoi les prêtres devaient-​ils être saints ? Quel devait être l’état de l’aliment de sacrifice pour qu’il fût accepté ?

      2 Les prêtres qui présentaient l’aliment de Dieu sur son autel devaient être de mœurs pures : “ Ils seront saints pour leur Dieu, et ils ne profaneront pas le nom de leur Dieu ; car ils offrent à l’Éternel les sacrifices consumés par le feu, l’aliment de leur Dieu : ils seront saints. ” “ Le sacrificateur brûlera cela sur l’autel. C’est l’aliment d’un sacrifice consumé par le feu devant l’Éternel. ” Pour être accepté sur l’autel ou table de Jéhovah, il fallait que l’aliment de sacrifice fût sain, sans défaut. — Lév. 21:6, 21 ; 3:11 ; 22:21, 25.

      3. Qu’est-​ce que la “ table des démons ” ? Qui fut poussé à leur offrir des sacrifices ?

      3 La table des démons est l’autel sur lequel on leur offre des sacrifices. Les démons sont des intelligences iniques, des créatures spirituelles, et les Israélites du passé succombèrent souvent à la tentation de leur offrir des sacrifices. Il est écrit : “ Ils allèrent sacrifier à des démons, non à Dieu, à des dieux qu’ils n’avaient pas connus, nouveaux, venus depuis peu. ” “ Ils ont sacrifié leurs fils avec leurs filles aux démons. Ils ont versé le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles, qu’ils sacrifiaient aux idoles de Canaan, le pays fut profané de sang versé. ” — Deut. 32:17, NW ; Ps. 106:37, 38, Jé.

      4. Sur quel point les chrétiens du premier siècle furent-​ils mis à l’épreuve ? Comment le corps dirigeant trancha-​t-​il la question ?

      4 Au premier siècle de l’ère chrétienne, les disciples du Christ en pays païens furent mis à l’épreuve sur la question des animaux immolés aux idoles du paganisme. Une partie de la victime était offerte sur l’autel de l’idole, une portion était réservée aux prêtres et le reste était consommé par les adorateurs, soit au temple même, soit dans une maison particulière. Certains, poussés par le besoin d’argent ou par intérêt, livraient la viande aux bouchers qui la vendaient au marché à la viande ou abattoirs. Comme cette viande avait été offerte aux idoles et aux démons qu’elles figuraient, les Israélites la regardaient comme quelque chose d’abominable qui souillait si l’on en mangeait. Que devaient faire à ce propos les gentils qui devenaient chrétiens ? Le corps dirigeant des chrétiens du premier siècle se réunit pour traiter cette question et décida que les “ choses nécessaires ” étaient les suivantes : “ Savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité. ” — Actes 15:22-29.

      5. Quels aliments Paul déconseilla-​t-​il aux chrétiens de manger ? Pourquoi dans l’intérêt des frères ?

      5 Corinthe, ville païenne de la Grèce, comptait en son sein une synagogue. Par suite de la prédication de Paul, un certain nombre de Juifs, y compris le chef de la synagogue et sa famille, se firent chrétiens. À Corinthe, il y avait un marché à la viande où l’on débitait la chair des animaux qui avaient d’abord été offerts aux idoles. Dans sa première épître aux chrétiens de Corinthe, à partir du chapitre huit, l’apôtre Paul soulève la question concernant “ les viandes sacrifiées aux idoles ”. Il déconseille de manger des viandes immolées aux idoles afin que les chrétiens n’ayant pas la connaissance et la compréhension correctes n’en soient pas scandalisés ou amenés à faire quelque chose contre leur conscience. Il déclare : “ Car, si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d’idoles, sa conscience, à lui qui est faible, ne le portera-​t-​elle pas à manger des viandes sacrifiées aux idoles ? Et ainsi le faible périra par ta connaissance, le frère pour lequel Christ est mort ! En péchant de la sorte contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ. ” — I Cor. 8:1, 4, 10-12.

      6. Quelle autre chose y a-​t-​il encore, outre la question de conscience ? Pourquoi les chrétiens sanctifiés devraient-​ils fuir ce danger ?

      6 Mais il y avait encore autre chose que la question de conscience. Il y avait le danger d’être entraîné à commettre le péché d’idolâtrie en mangeant des choses offertes aux idoles. Dans son argumentation contre cette sorte de péché d’idolâtrie, l’apôtre Paul se sert du fait que ces chrétiens sanctifiés, auxquels il écrivait, célébraient “ le repas du Seigneur ” ou “ le souper du Seigneur ”, comme on l’appelle, la commémoration annuelle de la mort du Seigneur Jésus. — I Cor. 11:20.

      7. Que dit, par conséquent, Paul dans son argumentation rapportée dans I Corinthiens 10:6-22, au cours de laquelle il se réfère au repas du Seigneur ?

      7 Le raisonnement de Paul éclaire la signification du repas du Seigneur et nous toucherons à la vérité en le suivant. L’apôtre déclare : “ Or ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d’eux, selon qu’il est écrit : Le peuple s’assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir (devant le veau d’or). Ne nous livrons point à l’impudicité, comme quelques-uns d’eux s’y livrèrent (rendant en même temps un culte à Baal-Peor), de sorte qu’il en tomba vingt-trois mille en un seul jour... C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. Je parle comme à des hommes intelligents ; jugez vous-​mêmes de ce que je dis. La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-​elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-​il pas la communion au corps de Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain. Voyez les Israélites selon la chair : ceux qui mangent les victimes ne sont-​ils pas en communion avec l’autel ? Que dis-​je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose ? Nullement. Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur (Jéhovah), et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur (Jéhovah), et à la table des démons. Voulons-​nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-​nous plus forts que lui ? ” — I Cor. 10:6-22.

      8. Pourquoi ferait-​on mieux de ne pas aller à un temple si un frère chrétien indique que la viande a été offerte à l’idole ?

      8 Le chrétien ferait donc mieux de ne pas aller à un temple pour y prendre un repas dont la viande a été offerte à l’idole du temple. Pourquoi ? Pour ne pas donner aux consciences faibles qui l’observent l’impression qu’il adore l’idole et aussi pour éviter le danger de succomber par compromis à un tel culte. Au sujet de la viande qui est vendue au makellon ou marché à la viande, Paul dit : “ Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience ; car la terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle renferme. Si un non-croyant vous invite (chez lui ou à une fête) et que vous vouliez aller, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience. Mais si quelqu’un (non pas l’hôte non-croyant mais un frère chrétien à la conscience faible) vous dit : Ceci a été offert en sacrifice ! n’en mangez pas, à cause de celui qui a donné l’avertissement, et à cause de la conscience. Je parle ici, non de votre conscience, mais de celle de l’autre. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-​elle jugée par une conscience étrangère ? Si je mange (de la viande) avec actions de grâces (à Dieu), pourquoi serais-​je blâmé au sujet d’une chose dont je rends grâces ? Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. ” — I Cor. 10:25-31.

      PARTICIPATION AVEC LES DÉMONS

      9. En mangeant de la chair en l’honneur des démons, que fait-​on ? Comment Paul illustre-​t-​il cela par les sacrifices offerts par les Israélites ?

      9 Si quelqu’un mange de la viande qui a été offerte aux idoles et qu’il la consomme dans la pensée de glorifier l’idole, que fait-​il ? Il participe à la table des démons ; il se fait lui-​même participant avec les démons ; il est en communion ou en participation avec eux. Comment cela ? Considérez à nouveau les versets cités plus haut (I Cor. 10:18-21) et vous constaterez que l’apôtre Paul prend pour exemple l’Israël selon la chair et demande : “ Ceux qui mangent les victimes ne sont-​ils pas en communion avec l’autel ? ” Ceux qui mangeaient les victimes n’étaient pas seulement les prêtres mais aussi les Israélites qui les avaient fournies. À propos des prêtres, Paul a posé cette question dans le chapitre précédent : “ Ne savez-​vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l’autel (la table de Jéhovah) ont part à l’autel ? ” (I Cor. 9:13). Cependant quand les Israélites présentaient des sacrifices à titre d’offrandes de paix ou sacrifices de communion, ils mangeaient une part de la victime (Lév. 7:11-37, Jé). Le sang du sacrifice de communion était versé sur l’autel de Jéhovah et la graisse était brûlée sur l’autel, à titre de part directe de Jéhovah pour ce sacrifice. La graisse de la victime était son “ pain ” ou “ nourriture ” (Lév. 3:11 ; 7:14, 22-26 ; 9:18-20 ; 17:5-7 ; 21:6 ; 22:25, Jé). La poitrine et la cuisse droite du sacrifice de communion revenaient au prêtre qui avait officié à cette cérémonie (Lév. 7:28-36 ; 9:21 ; 10:14, 15, Jé). Le reste de la viande était mangé par les Israélites qui avaient offert le sacrifice de communion. — Lév. 7:15-21 ; 19:5-8.

      10. En mangeant du sacrifice de communion, que faisaient les Israélites ? Que peut-​on dire du nom donné au sacrifice ?

      10 Ainsi les Israélites qui mangeaient une partie du sacrifice de communion participaient à l’autel, ils étaient en communion avec la table où s’était effectuée l’immolation. Cet autel appartenait à Jéhovah Dieu ; c’était la table de Jéhovah sur laquelle sa nourriture lui était offerte par ses prêtres. En mangeant donc du même sacrifice de communion dont la graisse avait été offerte comme nourriture à Jéhovah Dieu, les Israélites étaient en communion avec Lui ou bien prenaient un repas en commun avec Dieu. Ils étaient déjà son peuple, car Jéhovah les avait choisis et avait conclu avec eux une alliance par le médiateur Moïse. Mais maintenant, en participant au sacrifice de communion avec ses prêtres et son autel, ils étaient en communion spéciale avec Dieu. Ils participaient à la table typique de Jéhovah. Ainsi l’expression “ sacrifice de communion ” est appropriée, quoique la Septante, version grecque des Écritures hébraïques, appelle cette offrande un sacrifice de paix et un sacrifice de salut. — I Sam. 10:8 ; 11:15 ; 13:9 ; I Rois 3:15 ; 8:63, 64 ; 9:25 ; Lév. 3:1 ; 22:21, LXX.

      11. Pour goûter cette communion avec Dieu, que devaient faire les Israélites selon Lévitique 17:5-7 (Jé) ?

      11 Il était interdit aux Israélites, s’ils voulaient goûter cette communion spéciale avec Dieu, d’offrir des sacrifices aux démons : “ Ainsi les enfants d’Israël apporteront au prêtre pour Yahvé, à l’entrée de la Tente de Réunion, les sacrifices (animaux) qu’ils voudraient faire dans la campagne, et ils en feront pour Yahvé des sacrifices de communion. Le prêtre versera le sang sur l’autel de Yahvé qui se trouve à l’entrée de la Tente de Réunion et il fera fumer la graisse en parfum d’apaisement pour Yahvé. Ils n’offriront plus leurs sacrifices à ces satyres (démons en forme de boucs, NW). ” — Lév. 17:5-7, Jé.

      12. Pourquoi Paul déconseilla-​t-​il de manger d’un tel sacrifice, dans I Corinthiens, chapitre 10 ? Parce que l’idole ou l’animal qui lui est immolé est quelque chose ?

      12 Pour une raison identique, l’adorateur du vrai Dieu vivant devrait éviter les sacrifices aux idoles, déclare Paul. Non pas que l’idole soit autre chose que de l’or, de l’argent, de la pierre, du bois ou une matière quelconque façonnée. Non pas que la chose immolée prenne une nouvelle qualité ou valeur qui n’en ferait plus une œuvre créée par Jéhovah. Mais cette idole matérielle, sans vie, représente un démon. “ Car tous les dieux des peuples sont des idoles, et l’Éternel a fait les cieux. ” (Ps. 96:5). “ Tous les dieux des nations sont des démons (diables). Mais quant au Seigneur, il a fait les cieux. ” (Septante). Aussi lorsqu’un adorateur mangeait, lors d’une fête pour le sacrifice, une partie de l’animal immolé à l’idole, il participait à la “ table des démons ”, car l’autel de l’idole appartenait aux démons. Quand il buvait la coupe de vin à l’occasion d’une telle fête, il buvait dans la “ coupe des démons ”. Il participait avec les démons, il était en communion avec eux. C’est pourquoi Paul a dit aux chrétiens de Corinthe : “ Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur (Jéhovah), et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur (Jéhovah), et à la table des démons. ” Jéhovah est jaloux ; il réclame un dévouement exclusif.

      13. Avec quoi, d’après l’apôtre Paul, la coupe de Jéhovah et la table de Jéhovah sont-​elles en rapport ?

      13 Mais à quoi Paul faisait-​il ici allusion lorsqu’il mentionna “ la coupe de Jéhovah ” et “ la table des démons ” ? Ces choses sont en rapport avec la coupe et le pain auxquels Paul se réfère dans son argumentation pour montrer pourquoi les chrétiens devraient éviter toute confusion à propos des aliments offerts aux idoles. Il dit : “ La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-​elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-​il pas la communion au corps de Christ ? ” (I Cor. 10:16). Paul renvoie ici à la coupe et au pain dont le Seigneur Jésus-Christ se servit quand il institua le “ repas du Seigneur ” ou “ Cène ”, appelé ordinairement “ communion ” dans la chrétienté. Avant de considérer comment l’argumentation de Paul s’applique à nous aujourd’hui, reportons-​nous dix-neuf siècles en arrière et voyons ce que Jésus-Christ a fait en l’an 33.

      “ LE REPAS DU SEIGNEUR ”

      14. Où Jésus célébra-​t-​il sa dernière Pâque ? Avec qui ? Pourquoi avec eux ?

      14 Quatre des disciples de Jésus : Matthieu, Marc, Luc et Paul nous offrent des descriptions détaillées de ce qui eut alors lieu. Matthieu était présent en personne, étant un des douze apôtres. Paul a reçu ses données du Seigneur par une révélation directe (I Cor. 11:20, 23). Tous les récits diffèrent quelque peu par le langage et par des détails, mais tous confirment les choses principales. En tant que Juif fidèle selon la chair, Jésus donna des instructions pour célébrer la Pâque à Jérusalem, la ville sainte à laquelle Jéhovah avait attaché son nom (Deut. 16:1-7). Avec qui Jésus célébra-​t-​il sa dernière Pâque cette nuit-​là ? Non pas, comme les années précédentes, avec sa famille, c’est-à-dire avec Marie, sa mère, et ses fils, les demi-frères de Jésus. Il est évident qu’elle et ses fils étaient à Jérusalem pour la Pâque, car l’après-midi suivant Marie se trouvait près du poteau sur lequel Jésus avait été pendu et le Christ lui adressa quelques paroles. Ses autres fils l’avaient sans doute amenée à Jérusalem pour la Pâque. Cependant, comme les groupes de personnes célébrant la Pâque à Jérusalem étaient petits — ils se composaient généralement de dix participants — Jésus s’arrangea pour célébrer cette dernière Pâque avec ses douze apôtres. À table il leur dit : “ J’ai désiré vivement de manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. ”(Luc 22:15, 16). Jésus avait donc en vue quelque chose de spécial pour cette nuit de Pâque. Quoi ? L’institution d’un nouveau repas pour eux.

      15. Comment Matthieu décrit-​il le repas du Seigneur ?

      15 D’après le récit de Matthieu, qui était présent, voici comment la fête se déroula et les paroles que Jésus a dites : “ Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-​en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent à la montagne des oliviers. ” — Mat. 26:26-30.

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