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  • 20ème partie : La guerre théocratique des neutres chrétiens durant
    La Tour de Garde 1956 | 15 février
    • Combien ces premières heures de liberté furent douces ! Les témoins se mirent déjà à prêcher en rentrant chez euxf. Nombreux sont les rapports sur l’accueil touchant que reçurent les témoins dans leur prédication de maison en maison. Pour le public ils étaient comme des ressuscités des morts. On rassembla en groupes les témoins en vue d’une activité organisée dans le champ. Des filiales furent rouvertes l’une après l’autre, au fur et à mesure que les armées nazies battaient en retraite vers la défaite finale. On demanda de nombreux serviteurs dont la santé leur permettrait de devenir serviteurs de circuit. Dans leur pauvreté, les frères responsables rassemblèrent un équipement de fortune pour remettre en marche le travail d’édition, pour fournir des publications imprimées et d’autres auxiliaires bibliques. La nourriture et le vêtement étaient des questions secondaires. Le premier objectif fut le rétablissement du service d’approvisionnement en nourriture biblique, premièrement pour les témoins, ensuite pour le grand public de bonne volonté, affamé spirituellement.

      Dans les pays plus heureux, les témoins organisèrent immédiatement, dans le monde entier, une action de secours qui s’ouvrit en janvier 1946. Les milliers de frères des États-Unis, du Canada, de Suisse et de Suède donnèrent volontairement à leurs frères moins fortunés des vêtements et de l’argent pour acheter de la nourriture. Le programme d’aide s’étendit sur deux ans et demi et remit sur pied les témoins dans les pays suivants, déchirés par la guerre : Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chine, Danemark, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Norvège, Pays-Bas, Philippines, Pologne, Roumanie et Tchécoslovaquie. Le poids total des envois de vêtements s’éleva à 1 056 247 livres (479 105 kg), et, pour la nourriture, à 718 873 livres (326 077 kg) ; de plus, 124 110 paires de chaussures leur furent expédiées. Le tout d’une valeur de $ 1 322 406,90g. Ce chiffre ne comprend pas la valeur des nombreuses heures passées à rassembler et à répartir les dons. Cela fut certainement une manifestation de l’amour des frères qui partagèrent leurs bénédictions, lesquelles abondèrent dans deux sens. Dans l’un, l’aide matérielle afflua et, dans l’autre, puissante fut la preuve de leur intégrité qui surprit le monde, valant aux témoins la réputation mondiale de champions des principes chrétiens. C’est ainsi que l’œuvre de témoignage à la louange de Jéhovah fut facilitée dans toutes les parties de la terre (II Cor. 8:13-15). Tout cela fournit la preuve que le peuple de Jéhovah du monde entier forme une famille unie sous la tendre direction d’une société théocratique du Monde Nouveau qui veille maternellement sur eux.

      Qu’advint-​il de leur œuvre de prédication pendant les cruelles années de guerre ? Bien que dans de nombreux pays les distributions massives de publications fussent réduites et que des milliers de ministres fussent emprisonnés, le chiffre des publications distribuées dans le monde entier fut important. Mais, ce qui étonne, c’est que le nombre maximum des ministres actifs augmenta de presque 100 %, démontrant que la chaleur de la guerre fait sortir davantage de cœurs honnêtes pour les faire entrer dans les rangs des témoins en tant que proclamateurs. Veuillez considérer les chiffres suivants se rapportant à l’activité mondiale.

      Période Livres et brochures Maximum des associés

      distribuésh ou proclamateurs

      1874-​1892 1 535 600 400

      1893-​1918 9 737 224 21 274

      1919-​1930 93 500 000 23 988

      1931-​1939 215 984 991 73 469

      1940-​1945 158 315 308 141 606i

      La diffusion de la vérité biblique avance puissamment, qu’il y ait guerre ou pas de guerre. Nous sommes dans le temps de la fin où la bonne nouvelle du royaume établi doit être prêchée sur toute la terre, dans tous les continents. Les hommes et les démons ne peuvent l’arrêter pour longtemps. S’ils essaient de combattre contre Dieu et le pouvoir irrésistible de son saint esprit, ils se placent sur le chemin de la destruction finale, comme cela est démontré par l’exemple de celui qui combattit contre Dieu et ses témoins, cet homme infâme et mesquin appelé Hitler.

      (À suivre.)

  • “ La table des démons ” opposée à “ la table de Jéhovah ”
    La Tour de Garde 1956 | 15 février
    • “ La table des démons ” opposée à “ la table de Jéhovah ”

      “ Vous ne pouvez boire la coupe de Jéhovah et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table de Jéhovah et à la table des démons. ” — I Cor. 10:21, NW.

      1. Pourquoi la table de Jéhovah est-​elle appelée de ce nom ? En quels termes Dieu s’exprima-​t-​il contre ceux qui y servaient ?

      L’AUTEL de Dieu est appelé “ table ” parce que le sacrifice qu’on y offre est comparé à un aliment (Ézéch. 41:22). C’est donc les prêtres qui servent à cette table de sacrifice : “ Mais les sacrificateurs, les Lévites, fils de Tsadok, qui ont fait le service de mon sanctuaire quand les enfants d’Israël s’égaraient loin de moi, ceux-là s’approcheront de moi pour me servir, et se tiendront devant moi pour m’offrir la graisse et le sang, dit le Seigneur, l’Éternel. Ils entreront dans mon sanctuaire, ils s’approcheront de ma table pour me servir, ils seront à mon service. ” (Ézéch. 44:15, 16). Dieu s’exprima en ces termes contre les prêtres qui faillissaient à leur devoir : “ Vous offrez sur mon autel des aliments impurs, et vous dites : En quoi t’avons-​nous profané ? C’est en disant : La table de l’Éternel est méprisable ? Quand vous offrez en sacrifice une bête aveugle, n’est-​ce pas mal ? Quand vous en offrez une boiteuse ou infirme, n’est-​ce pas mal ? ... Car grand est mon nom parmi les nations, dit l’Éternel des armées. Mais vous, vous le profanez, en disant : La table de l’Éternel est souillée, et ce qu’elle rapporte est un aliment méprisable. ” — Mal. 1:7, 8, 11, 12.

      2. Pourquoi les prêtres devaient-​ils être saints ? Quel devait être l’état de l’aliment de sacrifice pour qu’il fût accepté ?

      2 Les prêtres qui présentaient l’aliment de Dieu sur son autel devaient être de mœurs pures : “ Ils seront saints pour leur Dieu, et ils ne profaneront pas le nom de leur Dieu ; car ils offrent à l’Éternel les sacrifices consumés par le feu, l’aliment de leur Dieu : ils seront saints. ” “ Le sacrificateur brûlera cela sur l’autel. C’est l’aliment d’un sacrifice consumé par le feu devant l’Éternel. ” Pour être accepté sur l’autel ou table de Jéhovah, il fallait que l’aliment de sacrifice fût sain, sans défaut. — Lév. 21:6, 21 ; 3:11 ; 22:21, 25.

      3. Qu’est-​ce que la “ table des démons ” ? Qui fut poussé à leur offrir des sacrifices ?

      3 La table des démons est l’autel sur lequel on leur offre des sacrifices. Les démons sont des intelligences iniques, des créatures spirituelles, et les Israélites du passé succombèrent souvent à la tentation de leur offrir des sacrifices. Il est écrit : “ Ils allèrent sacrifier à des démons, non à Dieu, à des dieux qu’ils n’avaient pas connus, nouveaux, venus depuis peu. ” “ Ils ont sacrifié leurs fils avec leurs filles aux démons. Ils ont versé le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles, qu’ils sacrifiaient aux idoles de Canaan, le pays fut profané de sang versé. ” — Deut. 32:17, NW ; Ps. 106:37, 38, Jé.

      4. Sur quel point les chrétiens du premier siècle furent-​ils mis à l’épreuve ? Comment le corps dirigeant trancha-​t-​il la question ?

      4 Au premier siècle de l’ère chrétienne, les disciples du Christ en pays païens furent mis à l’épreuve sur la question des animaux immolés aux idoles du paganisme. Une partie de la victime était offerte sur l’autel de l’idole, une portion était réservée aux prêtres et le reste était consommé par les adorateurs, soit au temple même, soit dans une maison particulière. Certains, poussés par le besoin d’argent ou par intérêt, livraient la viande aux bouchers qui la vendaient au marché à la viande ou abattoirs. Comme cette viande avait été offerte aux idoles et aux démons qu’elles figuraient, les Israélites la regardaient comme quelque chose d’abominable qui souillait si l’on en mangeait. Que devaient faire à ce propos les gentils qui devenaient chrétiens ? Le corps dirigeant des chrétiens du premier siècle se réunit pour traiter cette question et décida que les “ choses nécessaires ” étaient les suivantes : “ Savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité. ” — Actes 15:22-29.

      5. Quels aliments Paul déconseilla-​t-​il aux chrétiens de manger ? Pourquoi dans l’intérêt des frères ?

      5 Corinthe, ville païenne de la Grèce, comptait en son sein une synagogue. Par suite de la prédication de Paul, un certain nombre de Juifs, y compris le chef de la synagogue et sa famille, se firent chrétiens. À Corinthe, il y avait un marché à la viande où l’on débitait la chair des animaux qui avaient d’abord été offerts aux idoles. Dans sa première épître aux chrétiens de Corinthe, à partir du chapitre huit, l’apôtre Paul soulève la question concernant “ les viandes sacrifiées aux idoles ”. Il déconseille de manger des viandes immolées aux idoles afin que les chrétiens n’ayant pas la connaissance et la compréhension correctes n’en soient pas scandalisés ou amenés à faire quelque chose contre leur conscience. Il déclare : “ Car, si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d’idoles, sa conscience, à lui qui est faible, ne le portera-​t-​elle pas à manger des viandes sacrifiées aux idoles ? Et ainsi le faible périra par ta connaissance, le frère pour lequel Christ est mort ! En péchant de la sorte contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ. ” — I Cor. 8:1, 4, 10-12.

      6. Quelle autre chose y a-​t-​il encore, outre la question de conscience ? Pourquoi les chrétiens sanctifiés devraient-​ils fuir ce danger ?

      6 Mais il y avait encore autre chose que la question de conscience. Il y avait le danger d’être entraîné à commettre le péché d’idolâtrie en mangeant des choses offertes aux idoles. Dans son argumentation contre cette sorte de péché d’idolâtrie, l’apôtre Paul se sert du fait que ces chrétiens sanctifiés, auxquels il écrivait, célébraient “ le repas du Seigneur ” ou “ le souper du Seigneur ”, comme on l’appelle, la commémoration annuelle de la mort du Seigneur Jésus. — I Cor. 11:20.

      7. Que dit, par conséquent, Paul dans son argumentation rapportée dans I Corinthiens 10:6-22, au cours de laquelle il se réfère au repas du Seigneur ?

      7 Le raisonnement de Paul éclaire la signification du repas du Seigneur et nous toucherons à la vérité en le suivant. L’apôtre déclare : “ Or ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d’eux, selon qu’il est écrit : Le peuple s’assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir (devant le veau d’or). Ne nous livrons point à l’impudicité, comme quelques-uns d’eux s’y livrèrent (rendant en même temps un culte à Baal-Peor), de sorte qu’il en tomba vingt-trois mille en un seul jour... C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. Je parle comme à des hommes intelligents ; jugez vous-​mêmes de ce que je dis. La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-​elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-​il pas la communion au corps de Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain. Voyez les Israélites selon la chair : ceux qui mangent les victimes ne sont-​ils pas en communion avec l’autel ? Que dis-​je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose ? Nullement. Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur (Jéhovah), et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur (Jéhovah), et à la table des démons. Voulons-​nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-​nous plus forts que lui ? ” — I Cor. 10:6-22.

      8. Pourquoi ferait-​on mieux de ne pas aller à un temple si un frère chrétien indique que la viande a été offerte à l’idole ?

      8 Le chrétien ferait donc mieux de ne pas aller à un temple pour y prendre un repas dont la viande a été offerte à l’idole du temple. Pourquoi ? Pour ne pas donner aux consciences faibles qui l’observent l’impression qu’il adore l’idole et aussi pour éviter le danger de succomber par compromis à un tel culte. Au sujet de la viande qui est vendue au makellon ou marché à la viande, Paul dit : “ Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience ; car la terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle renferme. Si un non-croyant vous invite (chez lui ou à une fête) et que vous vouliez aller, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience. Mais si quelqu’un (non pas l’hôte non-croyant mais un frère chrétien à la conscience faible) vous dit : Ceci a été offert en sacrifice ! n’en mangez pas, à cause de celui qui a donné l’avertissement, et à cause de la conscience. Je parle ici, non de votre conscience, mais de celle de l’autre. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-​elle jugée par une conscience étrangère ? Si je mange (de la viande) avec actions de grâces (à Dieu), pourquoi serais-​je blâmé au sujet d’une chose dont je rends grâces ? Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. ” — I Cor. 10:25-31.

      PARTICIPATION AVEC LES DÉMONS

      9. En mangeant de la chair en l’honneur des démons, que fait-​on ? Comment Paul illustre-​t-​il cela par les sacrifices offerts par les Israélites ?

      9 Si quelqu’un mange de la viande qui a été offerte aux idoles et qu’il la consomme dans la pensée de glorifier l’idole, que fait-​il ? Il participe à la table des démons ; il se fait lui-​même participant avec les démons ; il est en communion ou en participation avec eux. Comment cela ? Considérez à nouveau les versets cités plus haut (I Cor. 10:18-21) et vous constaterez que l’apôtre Paul prend pour exemple l’Israël selon la chair et demande : “ Ceux qui mangent les victimes ne sont-​ils pas en communion avec l’autel ? ” Ceux qui mangeaient les victimes n’étaient pas seulement les prêtres mais aussi les Israélites qui les avaient fournies. À propos des prêtres, Paul a posé cette question dans le chapitre précédent : “ Ne savez-​vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l’autel (la table de Jéhovah) ont part à l’autel ? ” (I Cor. 9:13). Cependant quand les Israélites présentaient des sacrifices à titre d’offrandes de paix ou sacrifices de communion, ils mangeaient une part de la victime (Lév. 7:11-37, Jé). Le sang du sacrifice de communion était versé sur l’autel de Jéhovah et la graisse était brûlée sur l’autel, à titre de part directe de Jéhovah pour ce sacrifice. La graisse de la victime était son “ pain ” ou “ nourriture ” (Lév. 3:11 ; 7:14, 22-26 ; 9:18-20 ; 17:5-7 ; 21:6 ; 22:25, Jé). La poitrine et la cuisse droite du sacrifice de communion revenaient au prêtre qui avait officié à cette cérémonie (Lév. 7:28-36 ; 9:21 ; 10:14, 15, Jé). Le reste de la viande était mangé par les Israélites qui avaient offert le sacrifice de communion. — Lév. 7:15-21 ; 19:5-8.

      10. En mangeant du sacrifice de communion, que faisaient les Israélites ? Que peut-​on dire du nom donné au sacrifice ?

      10 Ainsi les Israélites qui mangeaient une partie du sacrifice de communion participaient à l’autel, ils étaient en communion avec la table où s’était effectuée l’immolation. Cet autel appartenait à Jéhovah Dieu ; c’était la table de Jéhovah sur laquelle sa nourriture lui était offerte par ses prêtres. En mangeant donc du même sacrifice de communion dont la graisse avait été offerte comme nourriture à Jéhovah Dieu, les Israélites étaient en communion avec Lui ou bien prenaient un repas en commun avec Dieu. Ils étaient déjà son peuple, car Jéhovah les avait choisis et avait conclu avec eux une alliance par le médiateur Moïse. Mais maintenant, en participant au sacrifice de communion avec ses prêtres et son autel, ils étaient en communion spéciale avec Dieu. Ils participaient à la table typique de Jéhovah. Ainsi l’expression “ sacrifice de communion ” est appropriée, quoique la Septante, version grecque des Écritures hébraïques, appelle cette offrande un sacrifice de paix et un sacrifice de salut. — I Sam. 10:8 ; 11:15 ; 13:9 ; I Rois 3:15 ; 8:63, 64 ; 9:25 ; Lév. 3:1 ; 22:21, LXX.

      11. Pour goûter cette communion avec Dieu, que devaient faire les Israélites selon Lévitique 17:5-7 (Jé) ?

      11 Il était interdit aux Israélites, s’ils voulaient goûter cette communion spéciale avec Dieu, d’offrir des sacrifices aux démons : “ Ainsi les enfants d’Israël apporteront au prêtre pour Yahvé, à l’entrée de la Tente de Réunion, les sacrifices (animaux) qu’ils voudraient faire dans la campagne, et ils en feront pour Yahvé des sacrifices de communion. Le prêtre versera le sang sur l’autel de Yahvé qui se trouve à l’entrée de la Tente de Réunion et il fera fumer la graisse en parfum d’apaisement pour Yahvé. Ils n’offriront plus leurs sacrifices à ces satyres (démons en forme de boucs, NW). ” — Lév. 17:5-7, Jé.

      12. Pourquoi Paul déconseilla-​t-​il de manger d’un tel sacrifice, dans I Corinthiens, chapitre 10 ? Parce que l’idole ou l’animal qui lui est immolé est quelque chose ?

      12 Pour une raison identique, l’adorateur du vrai Dieu vivant devrait éviter les sacrifices aux idoles, déclare Paul. Non pas que l’idole soit autre chose que de l’or, de l’argent, de la pierre, du bois ou une matière quelconque façonnée. Non pas que la chose immolée prenne une nouvelle qualité ou valeur qui n’en ferait plus une œuvre créée par Jéhovah. Mais cette idole matérielle, sans vie, représente un démon. “ Car tous les dieux des peuples sont des idoles, et l’Éternel a fait les cieux. ” (Ps. 96:5). “ Tous les dieux des nations sont des démons (diables). Mais quant au Seigneur, il a fait les cieux. ” (Septante). Aussi lorsqu’un adorateur mangeait, lors d’une fête pour le sacrifice, une partie de l’animal immolé à l’idole, il participait à la “ table des démons ”, car l’autel de l’idole appartenait aux démons. Quand il buvait la coupe de vin à l’occasion d’une telle fête, il buvait dans la “ coupe des démons ”. Il participait avec les démons, il était en communion avec eux. C’est pourquoi Paul a dit aux chrétiens de Corinthe : “ Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur (Jéhovah), et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur (Jéhovah), et à la table des démons. ” Jéhovah est jaloux ; il réclame un dévouement exclusif.

      13. Avec quoi, d’après l’apôtre Paul, la coupe de Jéhovah et la table de Jéhovah sont-​elles en rapport ?

      13 Mais à quoi Paul faisait-​il ici allusion lorsqu’il mentionna “ la coupe de Jéhovah ” et “ la table des démons ” ? Ces choses sont en rapport avec la coupe et le pain auxquels Paul se réfère dans son argumentation pour montrer pourquoi les chrétiens devraient éviter toute confusion à propos des aliments offerts aux idoles. Il dit : “ La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-​elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-​il pas la communion au corps de Christ ? ” (I Cor. 10:16). Paul renvoie ici à la coupe et au pain dont le Seigneur Jésus-Christ se servit quand il institua le “ repas du Seigneur ” ou “ Cène ”, appelé ordinairement “ communion ” dans la chrétienté. Avant de considérer comment l’argumentation de Paul s’applique à nous aujourd’hui, reportons-​nous dix-neuf siècles en arrière et voyons ce que Jésus-Christ a fait en l’an 33.

      “ LE REPAS DU SEIGNEUR ”

      14. Où Jésus célébra-​t-​il sa dernière Pâque ? Avec qui ? Pourquoi avec eux ?

      14 Quatre des disciples de Jésus : Matthieu, Marc, Luc et Paul nous offrent des descriptions détaillées de ce qui eut alors lieu. Matthieu était présent en personne, étant un des douze apôtres. Paul a reçu ses données du Seigneur par une révélation directe (I Cor. 11:20, 23). Tous les récits diffèrent quelque peu par le langage et par des détails, mais tous confirment les choses principales. En tant que Juif fidèle selon la chair, Jésus donna des instructions pour célébrer la Pâque à Jérusalem, la ville sainte à laquelle Jéhovah avait attaché son nom (Deut. 16:1-7). Avec qui Jésus célébra-​t-​il sa dernière Pâque cette nuit-​là ? Non pas, comme les années précédentes, avec sa famille, c’est-à-dire avec Marie, sa mère, et ses fils, les demi-frères de Jésus. Il est évident qu’elle et ses fils étaient à Jérusalem pour la Pâque, car l’après-midi suivant Marie se trouvait près du poteau sur lequel Jésus avait été pendu et le Christ lui adressa quelques paroles. Ses autres fils l’avaient sans doute amenée à Jérusalem pour la Pâque. Cependant, comme les groupes de personnes célébrant la Pâque à Jérusalem étaient petits — ils se composaient généralement de dix participants — Jésus s’arrangea pour célébrer cette dernière Pâque avec ses douze apôtres. À table il leur dit : “ J’ai désiré vivement de manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. ”(Luc 22:15, 16). Jésus avait donc en vue quelque chose de spécial pour cette nuit de Pâque. Quoi ? L’institution d’un nouveau repas pour eux.

      15. Comment Matthieu décrit-​il le repas du Seigneur ?

      15 D’après le récit de Matthieu, qui était présent, voici comment la fête se déroula et les paroles que Jésus a dites : “ Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-​en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent à la montagne des oliviers. ” — Mat. 26:26-30.

      16, 17. a) Que fit Jésus avec le pain ? b) Pourquoi Jésus ne le transforma-​t-​il pas en chair, la sienne ?

      16 Le pain que prit Jésus était du pain sans levain ou un gâteau non fermenté. Aucun levain ne devait se trouver dans les maisons israélites à Pâque ni pendant sept jours plus tard (Ex. 12:8, 15, 17-21 ; 13:6-10). Jésus ne coupa pas le pain en tranches avec un couteau. Le pain sans levain était plat et cassant. Il le brisa comme il était de coutume de faire lorsqu’on mangeait du pain aux repas pendant ces jours-​là (Mat. 15:36 ; 14:19 ; Marc 8:6, 19 ; Luc 24:30 ; Actes 27:35). Mais Jésus rendit d’abord grâces ; il rendit grâces à Dieu. C’est pourquoi Luc et Paul, dans leurs récits, disent qu’il rendit grâces : “ Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. ” (Luc 22:19 ; I Cor. 11:23, 24). Il ne faut donc pas attacher une signification spéciale à la fraction du pain par Jésus ; il le rompit pour le distribuer aux apôtres, comme lorsqu’il nourrit les cinq mille personnes puis les quatre mille.

      17 Mais Jésus attacha une signification spéciale au pain qu’il rompit et distribua. Il dit : “ Ceci est mon corps, qui est donné pour vous. ” Par ces paroles, il n’accomplit pas un miracle, transformant ou transsubstantiant le pain, c’est-à-dire changeant la pâte sans levain en chair humaine. Il avait encore sa chair ; il devait avoir toute sa chair, sans défaut, sans que rien lui manquât, afin de s’offrir comme un sacrifice parfait. Son corps devait être comme l’agneau pascal qu’il venait de manger et qui le préfigurait, lui, “ l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde ”. En quel sens ? Dans ce sens : “ Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an. ” “ ... de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache. ” Ainsi donc il ne changea pas le pain, mais s’en servit simplement pour symboliser son corps. — Jean 1:29 ; Ex. 12:5 ; I Pi. 1:19.

      18. Quel corps voulait dire Jésus en disant “ mon corps ” ?

      18 Son corps ? Oui, son propre corps, organisme, tête et tous les organes, le corps qu’il devait offrir pour eux. Jésus voulait dire son propre corps, l’organisme auquel il associa ensuite son propre sang quand il parla de la coupe. Pendant trente-trois ans et demi ce corps avait renfermé le sang qui allait être répandu sur le poteau au Calvaire. La vie de ce corps de chair était son sang. Quand il vint vers Jean pour faire baptiser ce corps, Jésus cita Psaume 40:7-9 40:6-8, NW et s’appliqua cette citation : “ C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande (d’animaux), mais tu m’as formé un corps ; tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté. ” — Héb. 10:5-7.

      19. Qu’a porté Jésus dans ce corps ? Par lui, qu’ouvrit-​il à ses disciples ?

      19 Comme ce corps devait être donné pour ses disciples, il ne l’a pas repris à sa résurrection d’entre les morts, mais le Dieu tout-puissant, son Père céleste, lui prépara un autre organisme, non sur la terre mais au ciel, un corps spirituel, “ un édifice de Dieu... éternel dans les cieux ”. (II Cor. 5:1, NW.) Dans son corps terrestre, Jésus a porté les outrages issus des lèvres de ses adversaires. “ Christ (a) souffert dans la chair ”, mais en dépit de ces souffrances Jésus a maintenu son intégrité devant Dieu. L’apôtre Pierre dit aussi : “ Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a point commis de péché... lui qui a porté lui-​même nos péchés en son corps sur le bois. ” (I Pi. 4:1 ; 2:21, 22, 24). Il renonça à son existence humaine, à son existence dans la chair, pour ses disciples. Il leur ouvrit ainsi la voie leur permettant d’aller au ciel, “ une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair ”. — Héb. 10:19, 20.

      20. Quel rôle devait remplir le sang de Jésus ? Comment Jésus attira-​t-​il l’attention sur ce point lors du repas commémoratif ?

      20 Jésus n’était pas seulement chair, une incarnation ou une matérialisation vide de sang. Il était venu pour racheter des enfants humains de chair et de sang, aussi est-​il écrit : “ Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-​même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable. ” (Héb. 2:14). Ainsi donc en instituant le repas que ses disciples devaient célébrer en souvenir de lui, Jésus attira l’attention sur le rôle qu’allait jouer son sang. Il prit la coupe, pleine de ce qu’il appela “ le fruit de la vigne ”. Puis, “ après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-​en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. ” (Mat. 26:27, 28 ; Marc 14:23, 24). “ Cette coupe signifie la nouvelle alliance en vertu de mon sang, qui doit être versé pour vous. ” (Luc 22:20, NW). Ainsi Jésus a attiré l’attention sur la fin spéciale à laquelle devait servir son sang, à savoir la mise en vigueur d’une nouvelle alliance avec la rémission des péchés de nombreux disciples. Il donna donc son sang et sa chair pour eux.

      21. Pourquoi Jésus ne compara-​t-​il pas ici son sang avec celui de l’agneau pascal ? Quelles paroles Jésus citait-​il ici ?

      21 Veuillez noter que, par ces paroles, Jésus ne comparait pas son sang à celui de l’agneau pascal. Certes l’agneau pascal a figuré Jésus, “ l’Agneau de Dieu ”. Il est également vrai que le sang de l’agneau pascal fut, en Égypte, projeté sur les poteaux et le linteau de la porte des maisons israélites pour que l’ange exterminateur le vît et passât par-dessus leurs demeures sans frapper de mort leur premier-né ni les premiers-nés de leurs animaux. Pareillement, les disciples de l’Agneau de Dieu doivent avoir “ les cœurs par aspersion purifiés d’une mauvaise conscience ” et confesser publiquement son sang (Ex. 12:7, 21-23 ; Héb. 10:19, 20, 22, Da ; 9:14). Ils sont donc, en outre, rachetés “ par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache ”. (I Pi. 1:19.) Cependant ce n’est pas le sang de l’agneau pascal qui met en vigueur l’alliance de la loi dont le prophète Moïse fut le médiateur. Ce ne fut pas le sang de l’agneau pascal qui fut aspergé sur le livre de l’alliance et sur le peuple, Moïse disant à cette occasion : “ Voici le sang de l’alliance que l’Éternel a faite avec vous selon toutes ces paroles. ” (Ex. 24:7, 8). Non, ce fut le sang de différents animaux ; et parce que Jésus indiquait la conclusion d’une nouvelle alliance entre Jéhovah Dieu et ses disciples, il cita les paroles de Moïse : “ sang de l’alliance ” et appliqua ces paroles à son propre sang.

      22. Selon l’apôtre Paul, quels animaux furent immolés lors de l’inauguration de la “ première alliance ” au Sinaï?

      22 Quels animaux furent immolés lors de l’inauguration de la “ première alliance ” au Sinaï ? À propos de ces victimes Paul a écrit : “ Un testament (alliance, NW), en effet, n’est valable qu’en cas de mort, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur vit. Voilà pourquoi c’est avec du sang que même la première alliance fut inaugurée. Moïse, après avoir prononcé devant tout le peuple tous les commandements de la loi, prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau, de la laine écarlate, et de l’hysope ; et il fit l’aspersion sur le livre lui-​même et sur tout le peuple, en disant : Ceci est le sang de l’alliance que Dieu a ordonnée pour vous. ” (Héb. 9:17-20). Des boucs et de jeunes taureaux furent immolés, fournissant ainsi le sang nécessaire.

      23, 24. a) D’après Moïse, quel genre de sacrifices furent offerts pour inaugurer l’alliance de la loi ? b) Que fit-​on avec la chair et le sang ? Quel sang préfigurait ce dernier ?

      23 Notez maintenant le genre de sacrifices qu’ils offrirent pour inaugurer l’ancienne alliance de la loi au troisième mois après la Pâque : “ Puis il (Moïse) donna mission à de jeunes Israélites d’offrir des holocaustes et d’immoler à Yahvé des bouvillons (taureaux, NW) en sacrifices de communion. Moïse recueillit la moitié du sang et la mit dans des bassins, et il projeta l’autre moitié contre l’autel (la table de Jéhovah). Il prit le livre de l’alliance et il en fit la lecture au peuple qui déclara : Tout ce qu’a dit Yahvé, nous le mettrons en pratique et nous y obéirons. Moïse, ayant alors pris le sang, le projeta sur le peuple en prononçant ces paroles : Ceci est le sang de l’alliance que Yahvé a faite avec vous moyennant toutes ces clauses. ” — Ex. 24:5-8, Jé.

      24 Notez qu’il n’y avait pas seulement des holocaustes mais aussi des sacrifices de communion. Ces derniers se composaient ordinairement de petit bétail, tel que brebis ou boucs, et Paul indiqua que ces sacrifices de communion comprenaient des boucs. Cela signifie que non seulement Jéhovah recevait la graisse de tels sacrifices de communion mais aussi que les prêtres recevaient la cuisse et l’épaule droite, morceaux de choix des victimes, et que si les prêtres ne recevaient pas tout ce qui restait de tels sacrifices de communion à cette occasion, alors les représentants d’Israël, les “ soixante-dix des anciens d’Israël ” mangeaient le reste des sacrifices de communion. Ainsi tout Israël au moyen de ses prêtres et de ses représentants était en communion avec Jéhovah à son autel lorsque l’alliance de la loi fut inaugurée. Le sang de tous les taureaux et boucs immolés au Sinaï préfigurait le sang de Jésus-Christ, le médiateur de la nouvelle alliance de Jéhovah, car le sang de ces animaux fut mélangé dans les bassins et projeté sur le livre de l’alliance et sur le peuple. Il est écrit de Jésus : “ Il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. ” — (Héb. 9:12). Jésus mourut en sacrifice pour donner son sang.

      25. Quelle promesse Jéhovah fit-​il dans Jérémie 31:31-34 ? Pourquoi le sang devait-​il en être la base nécessaire ?

      25 Jéhovah avait promis de supprimer l’alliance de la loi et de faire une nouvelle alliance par un prophète plus grand que Moïse. Il déclara cela dans Jérémie 31:31-34. Au sujet de son rôle dans la nouvelle alliance Jéhovah déclara : “ Je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. ” Pour que leur iniquité fût pardonnée et leur péché légalement ôté, il fallait une base pour cette nouvelle alliance. Que serait cette base ? Du sang répandu. Hébreux 9:22, qui suit le récit de l’inauguration de la première alliance, dit : “ Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. ”

      26. Quelles paroles Jésus prononça-​t-​il donc à juste titre au repas du Seigneur ? Qui donc peut boire la coupe ?

      26 Il était donc nécessaire que le sang de Jésus, sacrifice parfait, fût répandu afin de nous racheter de la condamnation du péché et de la transgression, condamnation dont nous ne pouvions être délivrés par les sacrifices d’animaux offerts sous l’ancienne alliance de la loi (Héb. 9:15). Comme la nouvelle alliance promettait la rémission des péchés par Dieu et que le vin de la coupe figurait le sang vital, parfait et pur de Jésus nécessaire à cette nouvelle alliance, Jésus a dit à juste titre : “ Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. ” (Mat. 26:27, 28). Les chrétiens qui sont pris dans la nouvelle alliance et qui deviennent ainsi des Israélites spirituels sont ceux qui ont le droit de boire la coupe du repas du Seigneur.

      BOIRE SON SANG

      27. En buvant de cette coupe, dans quelle alliance se représentent-​ils ? Comment en sont-​ils affectés ?

      27 En buvant la coupe, les Israélites spirituels chrétiens se représentent eux-​mêmes comme étant dans la nouvelle alliance dont ils reçoivent le bienfait : la rémission des péchés par Dieu grâce au sang de Jésus. En buvant cette coupe, ils se représentent comme absorbant son sang. En buvant cette coupe, ils se représentent comme recevant un bienfait et non comme étant condamnés. En buvant le sang de Jésus de cette façon symbolique, ils boivent, non une condamnation contre eux-​mêmes, mais des bienfaits de vie, car il y a la vie dans ce sang. En buvant figurativement son sang par la foi, ils ne sont pas condamnés à mort, pas plus qu’ils ne peuvent être condamnés à mort pour avoir mangé un aliment interdit lorsqu’ils mangent symboliquement son corps, sa chair, par la foi. Ils en reçoivent plutôt un bienfait pour la vie éternelle.

      28. Comment Jésus présenta-​t-​il la chose de ce point de vue, dans Jean, chapitre 6 ?

      28 Jésus présenta la chose de ce point de vue quand il déclara aux Juifs dont beaucoup furent scandalisés : “ En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde... Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-​mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage (non un breuvage illégal, mortel). Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : Celui qui mange ce pain vivra éternellement. ” Simon Pierre déclara que ces paroles étaient “ les paroles de la vie éternelle ”. — Jean 6:47-58, 68.

      29. Quelles deux choses essentielles Jésus donna-​t-​il pour que ses disciples aient la vie ? Pour correspondre avec la signification de la coupe, que doit signifier le pain ?

      29 Jésus donna sa chair ainsi que son sang pour que ses disciples aient la vie. Il symbolisa ces deux choses essentielles pour obtenir la vie éternelle par le pain et la coupe de vin au repas qu’il institua. Il déclara que la coupe de vin représentait le sang littéral nécessaire pour valider la nouvelle alliance. Pareillement le pain qu’il rompit et distribua devait également avoir une valeur humaine littérale ; il devait représenter son corps de chair qu’il donna pour la vie de ceux qui héritent le monde nouveau.

      30. Que signifie l’absorption du sang ? Que firent les Juifs scandalisés à l’idée d’une telle chose ?

      30 Boire son sang ne signifie pas assumer la responsabilité de sa mort, mais signifie l’accepter avec gratitude par la foi et absorber les bienfaits de son sang répandu en sacrifice. Ceux qui réclamèrent la mort de Jésus par pendaison au bois étaient ceux qui avaient été scandalisés à l’idée de boire son sang et qui refusèrent de le boire par la foi. Ce sont ces hommes qui assumèrent la responsabilité de sa mort après que Ponce Pilate eut dit : “ Je suis innocent du sang de ce juste. ” Ils répondirent : “ Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants. ” (Mat. 27:24, 25). Plus tard, la Cour suprême juive dit aux apôtres : “ Vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme (Jésus) ”, cependant ils refusèrent de boire symboliquement le sang de Jésus et de montrer ainsi qu’ils étaient innocents. — Actes 5:27, 28.

      31. Que dit Paul à propos des prêtres juifs qui refusèrent de boire ? Qui a le droit de boire symboliquement le sang de Jésus au repas du Seigneur ?

      31 Pour avoir refusé, par manque de foi, de boire son sang, les Juifs ne furent pas introduits dans la nouvelle alliance et ne burent pas le seul “ breuvage ” vivifiant pour leur salut. Parmi eux, bon nombre étaient des prêtres. Aussi l’apôtre dit-​il à propos de ces prêtres qui refusèrent le sacrifice de Jésus et qui continuèrent à servir à l’autel du temple d’Hérode à Jérusalem : “ Nous avons un autel dont ceux qui font le service au tabernacle n’ont pas le pouvoir de manger. Les corps des animaux (au jour des expiations), dont le sang est porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur (juif) pour le péché, sont brûlés hors du camp (d’Israël). C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte (de Jérusalem). Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre. ” (Héb. 13:10-13). Ceux qui pour aller à lui sortent du présent ordre de choses boivent symboliquement son sang par la foi. Ils ont le droit de le boire sous l’aspect d’emblème dans la coupe du “ repas du Seigneur ”. Chacun d’entre eux apprécie pleinement “ le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié ”. (Héb. 10:29.) Ils mangent dignement du pain emblématique parce qu’ils peuvent dire : “ C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. ” — Héb. 10:10.

      PARTICIPANTS AVEC JÉHOVAH PLUTÔT QU’AVEC LES DÉMONS

      32, 33. a) En mangeant leur part du sacrifice de communion, avec qui les Israélites étaient-​ils en communion ? Pourquoi ? b) Comment les adorateurs d’idoles étaient-​ils en communion avec les démons et buvaient-​ils leur coupe ?

      32 Ce qui vient d’être dit dans les paragraphes précédents concorde-​t-​il avec les paroles de l’apôtre dans I Corinthiens 10:16-21 ? Il devrait y avoir une concordance. Existe-​t-​elle ? Paul y parle de sacrifices, ceux qui sont offerts aux démons et ceux qui sont présentés à Jéhovah. Ces sacrifices étaient des sacrifices de communion et les autels sur lesquels ils étaient offerts furent comparés à des tables, parce que de la nourriture sacrificielle y était présentée. Jéhovah Dieu appela lui-​même “ table de Jéhovah ” celle sur laquelle on lui offrait des sacrifices (Mal. 1:7, 12, AC). Quand un sacrifice de communion était offert à Jéhovah, une libation de vin devait l’accompagner, libation qui était répandue sur l’autel (Nomb. 15:8-16 ; Ex. 29:40 ; 30:9). Quand les adorateurs mangeaient leur portion du sacrifice de communion, ils participaient à la table de Jéhovah, avec action de grâces. En mangeant les sacrifices, dont la graisse était brûlée sur l’autel, le sang y étant aspergé sur cette table, ils étaient “ en communion avec l’autel ”. L’autel appartenait à Jéhovah ; c’était sur sa table qu’on offrait sa nourriture. Ainsi en participant à un sacrifice avec Jéhovah, ils étaient en réalité en communion avec Jéhovah et goûtaient la nourriture avec lui.

      33 Pareillement, quand les adorateurs d’idoles sacrifiaient aux démons et mangeaient leur portion du sacrifice, ils participaient à la “ table des démons ”. Ils étaient ainsi en communion avec les démons ; ils étaient en leur compagnie et goûtaient la nourriture avec eux. Quand ils buvaient à la coupe de vin lors de la fête en l’honneur des démons, ils buvaient la coupe des démons. Cela montre ce qui se passe quand quelqu’un participe au repas du Seigneur.

      34. Par cette comparaison, comment faut-​il considérer le repas du Seigneur ? Que faut-​il discerner dans le pain et le vin de la coupe ?

      34 En faisant cette comparaison, l’apôtre Paul indique que le repas du Seigneur doit être regardé comme un repas sacrificiel. Que faut-​il donc entendre par le “ pain que nous rompons ” et la “ coupe de bénédiction que nous bénissons ” ? Il faut discerner dans le pain sans levain le “ corps du Christ ”, celui qu’il offrit à Dieu pour la vie du monde, sa chair sans péché, qui est une nourriture véritable. Il faut discerner dans la coupe de vin sur laquelle Jésus rendit grâces le “ sang du Christ ” qui valida la nouvelle alliance et qui est un breuvage véritable. Ce sacrifice complet du Christ est considéré ici comme étant semblable au sacrifice de communion offert lors de l’inauguration de l’alliance. On faisait fumer la graisse de ce sacrifice sur l’autel de Jéhovah et son sang était partagé, une moitié était projetée sur l’autel de Dieu et l’autre moitié était projetée d’abord sur le livre de l’alliance puis sur le peuple engagé dans l’alliance. La grande disposition, semblable à un autel, sur laquelle le sacrifice de Christ est offert est ce que l’apôtre Paul appelle “ la table de Jéhovah ” et c’est avec cette table que les chrétiens dans la nouvelle alliance sont en communion. La coupe du sang du Christ, qui est répandu sur la grande disposition qu’est l’autel de Jéhovah et sur le livre symbolique de la nouvelle alliance est la coupe de Jéhovah et elle est symbolisée par la coupe de vin du repas du Seigneur.

      35. En participant au pain et au vin, qu’indiquent les chrétiens ? Avec qui participent-​ils visiblement à ces choses ?

      35 En buvant la coupe de vin et en mangeant le pain sans levain, les chrétiens dans la nouvelle alliance indiquent qu’ils participent au sacrifice humain de Jésus-Christ, à son sang comme à sa chair. Ils montrent ainsi qu’ils boivent la coupe de Jéhovah, participent à la table de Jéhovah et sont en communion avec l’autel. Ils montrent qu’ils participent au bienfait qu’est la rémission des péchés et au salut par le sacrifice de sang et de chair du Christ. La question qui se pose maintenant est de savoir avec qui ils participent ou sont en communion ou association, quand ils font cela chaque jour par la foi et symboliquement chaque année au souper du Seigneur. “ La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-​elle pas la communion (grec koinonia) au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-​il pas la communion (koinonia) au corps de Christ ? ” Mais avec qui ont-​ils communion à ces choses ? Ils participent à elles avec toute “ l’Église de Dieu ”, avec tous “ ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints ”. (I Cor. 1:2.) C’est-à-dire avec tous les Israélites spirituels qui sont dans la nouvelle alliance.

      36. Avec qui participons-​nous en premier lieu et à quelles choses ? Comment cela est-​il aussi vrai pour la lumière divine ?

      36 Mais est-​ce là tout ce qu’implique l’argumentation de l’apôtre Paul ? Non ! Parce que nous participons aussi avec Jéhovah Dieu et surtout avec lui. De même que la participation cultuelle aux sacrifices offerts aux idoles signifie être “ en communion avec les démons ”, de même notre participation au grand sacrifice de Jéhovah, le sacrifice du Christ qui s’est immolé une fois pour toutes, signifie participer avec Jéhovah, être en communion avec lui. Nous acceptons, comme une immolation en notre faveur, le sacrifice que le Christ offrit à Jéhovah. Certes Jéhovah ne participe pas au pain sans levain ni à la coupe de vin lors du souper du Seigneur, mais il participe à la chair et au sang réels, dont le pain et le vin ne sont que les emblèmes. En participant conjointement à ce seul et unique sacrifice agréable à Dieu, dont il met les bienfaits à notre disposition, Dieu et nous sommes les parties d’une seule nouvelle alliance. Nous avons une participation commune, nous sommes en communion, en association avec Lui, de même que nous le sommes en ce qui concerne la lumière divine. À ce propos il est écrit : “ Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion (koinonia) avec nous. Or, notre communion (koinonia) est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Si nous disons que nous sommes en communion (koinonia) avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-​même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion (koinonia), et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. ” — I Jean 1:3, 6, 7.

      37. Pour qui les participants du souper du Seigneur doivent-​ils être tout entiers ? Pourquoi ?

      37 Il s’agit donc de choisir entre Jéhovah et les démons. Le compromis, la tiédeur, l’indécision, le passage d’une opinion à l’autre, aucune de ces choses ne lui est agréable. Le culte rendu à Jéhovah ou aux démons doit être entier, non partagé. Si les chrétiens dans la nouvelle alliance se réunissent pour manger le repas du Seigneur, en souvenir de lui, et qu’ils participent aux emblèmes : le pain et le vin, ils proclament qu’ils participent à la table de Jéhovah et qu’ils sont en communion avec l’autel de Dieu. Pour cette raison, ils doivent être tout entiers pour lui. Ils ne peuvent partager leur adoration et leur service. Ils ne peuvent pas non plus participer aux sacrifices que les nations (y compris la chrétienté) offrent aux nombreuses idoles de notre époque.

      38. Comment la participation aux emblèmes du souper du Seigneur pourrait-​elle être un mensonge ? Quelles conséquences entraînerait une telle action ?

      38 Vous qui célébrez le souper du Seigneur, vous ne pouvez “ boire la coupe du Seigneur (Jéhovah), et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons ”. Ainsi dit l’apôtre. “ Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger... Car... qu’y a-​t-​il de commun (koinonia) entre la lumière et les ténèbres ? ... Quel rapport y a-​t-​il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant. ” (II Cor. 6:14-16). En essayant de partager votre amour, votre dévouement, votre adoration et votre service entre Jéhovah Dieu et les démons, vous commettez un mensonge si vous assistez ensuite au repas du Seigneur et participez aux emblèmes. En y prenant part, vous prétendez être en communion ou participer avec le Dieu de lumière, alors qu’en réalité vous ne l’êtes pas. Vous vous trompez vous-​même. Vous agissez en hypocrite. Vous marchez dans les ténèbres et mentez contre la vérité. Vous excitez la jalousie de Dieu, car c’est un Dieu qui réclame un dévouement exclusif. Il n’acceptera pas un amour partagé (Ex. 34:14). Une pareille action entraîne des conséquences graves. Pourquoi ? Parce que, comme le dit Paul, “ sommes-​nous plus forts que lui ? ” (I Cor. 10:22). Nous ne le sommes pas. Nous ne pouvons donc résister à l’anéantissement qu’il inflige à ceux qui excitent sa jalousie. — Ps. 78:58-64.

  • “ Un seul corps ” de participants
    La Tour de Garde 1956 | 15 février
    • “ Un seul corps ” de participants

      1. Comment devraient être l’adoration et le service que rendent à Jéhovah ceux qui participent au repas du Seigneur ? À quel “ seul corps ” Paul fait-​il allusion à ce propos ?

      LES Israélites spirituels chrétiens dans la nouvelle alliance devraient rendre à Jéhovah, individuellement en tant qu’assemblée, un culte et un service non partagés. C’est pourquoi, après avoir parlé de la coupe et du pain du repas du Seigneur, l’apôtre Paul leur dit : “ Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons (mangeons) tous à un même pain. ” (I Cor. 10:17). À quel corps Paul se réfère-​t-​il par ces mots “ un seul corps ” ? Non au corps de chair de Jésus qui est symbolisé par le pain sans levain. Non, mais à l’assemblée tout entière des Israélites spirituels dont Jésus-Christ est le Chef ou la Tête. Cette assemblée sous la direction de Jésus est présentée un peu plus loin dans la même lettre de Paul comme le corps du Christ : “ Or vous êtes, vous, corps du Christ, et membres, chacun pour sa part. Et il en est que Dieu a placés dans l’Église... ” — I Cor. 12:27, 28, Li.

      2. Qu’indiqua Jésus en utilisant un seul pain au souper du Seigneur ? Pourquoi Jéhovah ne participe-​t-​il pas à ce “ seul corps ” dont Paul fait mention ?

      2 Dans les trois premiers chapitres de sa lettre, Paul montre que l’assemblée, le corps du Christ, ne devrait pas être divisée dans ses pensées et ses actes. Elle ne doit pas par conséquent être divisée dans sa position envers le souper du Seigneur et toutes les obligations que ce repas impose à tout membre de l’assemblée. Si tous les membres participent au repas du Seigneur, ils devraient demeurer unis ensemble et être un seul corps. Quand il institua le souper du Seigneur, Jésus n’utilisa qu’un seul pain et il fit cela pour indiquer que les participants au pain ou corps de chair de Jésus formaient un seul corps sous la direction de leur Tête. Ces Israélites spirituels dans la nouvelle alliance qui participent au pain sans levain prennent un repas en commun. Ils représentent par cela qu’ils sont “ un seul corps ” participant aux mêmes bienfaits et privilèges, mangeant à la même table spirituelle. Peu importe leur nombre, ils sont toujours “ un seul corps ”, car ils participent (mangent) tous à un même pain. Jéhovah Dieu ne participe pas avec eux à ce “ seul corps ”, car il n’en est pas membre. Jésus-Christ est la Tête de ce “ seul corps ”, mais il est sous l’autorité de Jéhovah. “ Dieu est le chef de Christ. ” (I Cor. 11:3). En tant que Chef, Jéhovah a accepté le sacrifice de Jésus.

      3. a) Quelle action indique qu’ils sont tous un “ seul corps ” ? b) En participant à la chair et au sang du Christ, qu’ont-​ils reçu de Dieu ? Pour quels autres privilèges cela a-​t-​il servi de tremplin ?

      3 Le pain sans levain ne symbolise pas le “ seul corps ” sous la direction de Jésus. Ce pain symbolise le corps humain que Jésus a immolé. L’action de manger ce pain dans une participation commune, voilà ce qui indique que tous les participants sont “ un seul corps ”, “ le corps de Christ ”. En participant à la chair et au sang de Jésus-Christ, ils ont tous reçu la justification de Dieu ou ont été proclamés justes. Leur justification dans la chair n’a pas été une fin en elle-​même. C’est-à-dire que la chose ne s’est pas arrêtée là, mais cette justification, ou action de les déclarer justes, leur a été donnée dans un but spécial. Lequel ? Elle devait servir de tremplin pour qu’ils puissent être sacrifiés avec le Christ puis être engendrés par Jéhovah Dieu pour devenir ses enfants spirituels, “ une nation sainte, un peuple acquis ” dans une nouvelle alliance avec lui (Rom. 5:1, 2, 9 ; 8:15-17 ; Jacq. 1:18 ; I Pi. 2:9). Ensuite, comme enfants spirituels avec une espérance de vie céleste, Jéhovah Dieu les a oints de son esprit pour en faire des membres du corps du Christ. Par cela, il les amena dans l’alliance pour le royaume céleste, alliance dont Jésus fit mention aussitôt après le souper du Seigneur, disant à ses fidèles apôtres : “ Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves ; et je fais une alliance avec vous, comme mon Père a fait une alliance avec moi, pour un royaume, afin que vous mangiez et que vous buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël. ” — Luc 22:28-30, NW.

      4. Par quelles deux choses ont-​ils été sanctifiés ? Que montre leur participation au repas du Seigneur ?

      4 Ainsi nous pouvons apprécier combien il est nécessaire qu’ils soient maintenant justifiés ou déclarés justes par la foi. Ils sont “ sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes ”. Chacun d’entre eux estime “ le sang de l’alliance par lequel il a été sanctifié ” (Héb. 10:10, 29). Ce sont là les faits qu’ils symbolisent en participant au pain et au vin. Leur participation commune au souper du Seigneur les désigne comme étant à part, comme formant un seul corps sanctifié sous la direction de Jésus-Christ la Tête. Ils doivent maintenir leur sanctification. — I Thess. 4:3, 7.

      5. À propos de leurs responsabilités, pourquoi doivent-​ils se rappeler Jésus dans la chair ?

      5 Ainsi comme corps uni, sanctifié, ils reconnaissent que non seulement ils jouissent en commun de certains privilèges mais qu’ils ont aussi certaines responsabilités. Et sous ce rapport ils doivent se rappeler Jésus dans la chair. Il ne descendit pas du ciel sur la terre simplement pour goûter la chair, pour goûter la vie dans la chair, comme les fils de Dieu désobéissants du temps de Noé (Gen. 6:1, 4 ; I Pi. 3:19, 20). Il naquit d’une femme et fut fait chair afin d’en faire un usage spécial dans le service de Dieu. Il souffrit dans cette chair, portant sur elle la croix de l’opprobre, nous laissant ainsi un modèle, à nous qui sommes dans la chair. Dans ce corps, il accomplit l’œuvre terrestre de Jéhovah. Il le fit immerger dans l’eau, prêchant ensuite la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Il l’offrit en sacrifice, aussi son corps ne fut-​il pas jeté dans la Géhenne mais fut enseveli dans un tombeau commémoratif neuf, non encore utilisé (Luc 23:53 ; És. 53:9). Ceux à qui il fait du bien doivent marcher sur ses traces.

      6, 7. Qu’est-​ce qui doit, par conséquent, se vérifier pour leurs corps mortels ? Comment doivent-​ils, comme un “ seul corps ”, se garder dignes de manger le souper du Seigneur ?

      6 Ceux qui participent au repas du Seigneur doivent, à l’exemple de Jésus, servir Jéhovah Dieu. Leurs corps mortels doivent être vivifiés, rendus vivants par l’esprit qui habite en eux (Rom. 8:10). Ils doivent obéir à cette injonction : “ (Offrez) vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. ” (Rom. 12:1). Ils doivent donner leur vie en sacrifice dans le service de Jéhovah, consumant ainsi leur vie terrestre mais vivant aussi comme Jésus-Christ. Paul a dit : “ ... portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps... afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. ” (II Cor. 4:10, 11). Les corps mortels de ceux qui participent au repas du Seigneur doivent être gardés purs de l’immoralité. Paul a encore dit : “ Le corps n’est pas pour l’impudicité. Il est pour le Seigneur, et le Seigneur est pour le corps. Ne savez-​vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-​je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée ? Loin de là !... Vous ne vous appartenez point à vous-​mêmes... car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. ” — I Cor. 6:13, 15, 19, 20.

      7 Nos corps sont esclaves de Jésus et en portent les marques (Gal. 6:17). Nos corps ne sont pas pour le démonisme, car Satan le Diable est le dieu de cette religion. Mais Jésus-Christ est la Tête de son corps, l’assemblée. Ce corps a été appelé non pour la division, la haine raciale, le nationalisme, mais pour la paix et l’unité (Col. 3:15 ; Éph. 2:14-18). Il doit être gardé pur du levain de la malice et de l’iniquité et demeurer uni comme “ un seul corps ” digne de manger le “ seul pain ” symboliquement au souper du Seigneur et par la foi chaque jour.

      8. En buvant la coupe de vin, pourquoi doivent-​ils se rappeler le sang du Christ ? Quelles responsabilités spéciales viennent sur eux ?

      8 Quand ils boivent la coupe de vin, les membres du corps doivent se rappeler le sang du Christ, car par ce sang ils ont obtenu la rémission des péchés, ce qui a conduit à leur justification, et ils ont été amenés dans la nouvelle alliance. Aussi des responsabilités spéciales sont-​elles venues sur eux, et en buvant la coupe de vin, qui représente la “ coupe de Jéhovah ”, ils veulent faire comprendre qu’ils reconnaissent ces responsabilités. C’est-à-dire qu’ils doivent être ministres d’une nouvelle alliance et servir les buts de cette alliance (II Cor. 3:6). Ils sont devenus un sacerdoce royal, étant prêtres spirituels de Dieu et sous-prêtres de Jésus-Christ le grand Prêtre. Cela signifie qu’ils offrent à Dieu les sacrifices spirituels de louanges et de bonnes œuvres. Cela implique aussi la mort. Ils doivent mourir d’une mort sacrificielle comme Jésus ; ils participent à ses souffrances et se soumettent à une mort comme la sienne pour réhabiliter la souveraineté universelle de Jéhovah. Cela signifie, comme prêtre, n’avoir absolument rien de commun avec “ la table des démons ” et la “ coupe des démons ”, mais donner à Jéhovah un dévouement exclusif, accorder à son culte la première place dans sa vie, garder la connaissance de Dieu sur ses lèvres et servir en qualité de porteur du message de Jéhovah afin de détourner beaucoup d’hommes de l’iniquité et les amener à son adoration (I Pi. 2:5, 9 ; Phil. 3:9-11 ; Mal. 2:6, 7). Il est écrit qu’ils vaincront Satan le Diable “ à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage ”. — Apoc. 12:11.

      QUAND ET COMMENT OBSERVER CE REPAS

      9. Montrez que la célébration du repas du Seigneur ne se compare pas au baptême.

      9 La célébration du repas du Seigneur ne se compare pas au baptême. Le baptême dans l’eau est administré une fois, lorsqu’on s’engage dans la voie chrétienne, pour symboliser publiquement que l’on s’est voué à Dieu par Jésus-Christ. Mais en ce qui concerne la célébration du souper du Seigneur, Jésus a prononcé ces paroles lorsqu’il l’a institué : “ Faites ceci en mémoire de moi. ” — Luc 22:19.

      10. Pourquoi ce repas doit-​il être célébré régulièrement ? Comment Paul décrivit-​il le repas du Seigneur ?

      10 Ce repas doit être observé régulièrement afin de garder Jésus présent à l’esprit quant à ce qu’il veut dire aux participants. Paul souligne l’obligation de célébrer régulièrement ce repas. Quand il déclara à l’assemblée de Dieu à Corinthe qu’elle ne le célébrait pas dignement, Paul dit : “ Quand donc vous vous réunissez, ce n’est pas manger le repas du Seigneur... En cela je ne vous loue point. Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. ” — I Cor. 11:20-26.

      11. Jusqu’à quel événement était-​il nécessaire qu’ils se souviennent de lui ? Qui devait donc célébrer ce repas ?

      11 Surtout pendant le temps où le Seigneur serait absent d’eux dans la chair, il était nécessaire qu’ils célèbrent ce repas en souvenir de sa mort, jusqu’à ce qu’il vienne et les reçoive auprès de lui dans le ciel. Et comme il ne commença à rassembler les “ autres brebis ” qu’après sa venue, nous pouvons apprécier pourquoi le souper du Seigneur était destiné au petit troupeau de Jésus, troupeau qui est l’assemblée, “ son corps ” de 144 000 membres. — Jean 10:16 ; Mat. 25:31, 32.

      12. Combien de fois doit-​il être mangé dans l’année ? Combien de fois a-​t-​il été mangé jusqu’à présent ?

      12 Combien de fois doit-​il être célébré ? Jésus indiqua combien de fois ce souper devrait être observé en commençant le repas du Seigneur la nuit de Pâque, le 14 nisan au calendrier biblique, puis en disant à ses disciples de continuer à faire cela. C’est-à-dire à la même date de Pâque, qui n’arrive qu’une fois l’année. Il est très approprié de le célébrer annuellement à cette époque, parce qu’à cette date Jésus donna son corps de chair en sacrifice sur le bois et répandit son sang, le sang de la nouvelle alliance pour la rémission des péchés. C’était le jour de la “ mort du Seigneur ” et c’était la date pour observer sa mort par le repas du Seigneur et annoncer ainsi la mort de Jésus. Mais quoique ce repas fût mangé seulement une fois par an la nuit du 14 nisan, il a été mangé souvent durant les dix-neuf siècles de la vie de l’assemblée chrétienne, jusqu’à présent. Et cette année ce repas sera mangé par le reste des membres du “ corps de Christ ” le lundi soir 26 mars 1956, entre le coucher du soleil et minuit. Son point de départ étant le 14 nisan 33, le repas du Seigneur a été mangé 1 923 fois jusqu’à présent et on s’apprête à le manger cette année.

      13, 14. Comment le reste de ses disciples a-​t-​il été loin ou absent du Seigneur même depuis 1914 et aussi depuis 1918 ?

      13 Mais pourquoi la célébration de ce repas ne fut-​elle pas interrompue après octobre 1914, quand le Seigneur Jésus vint dans son règne, assis à la droite de Jéhovah dans les cieux ? Pourquoi ne fut-​il pas du moins interrompu après que Jéhovah fut venu dans son temple spirituel accompagné par Jésus-Christ comme “ messager de l’alliance ” au printemps 1918 ? — Mat. 25:31 ; Mal. 3:1.

      14 À l’époque de chacun de ces deux événements Jésus n’a pas délivré ses disciples de leur condition charnelle pour les amener en sa présence personnelle. Il les laissa dans la chair, donc ils étaient toujours absents du Seigneur ou loin de lui. À ce propos Paul a dit : “ Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme. Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus... et nous savons qu’en demeurant dans ce corps nous demeurons loin (absents, NW) du Seigneur, — car nous marchons par la foi et non par la vue, — nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions. ” — II Cor. 5:1-3, 6-9.

      15. Pour lui être agréables, que continuerons-​nous à célébrer ? Jusqu’à quand ?

      15 Ainsi les membres du reste, quoiqu’ils soient absents du Seigneur à cause de leur chair, s’efforcent de lui être agréables en obéissant à l’ordre de manger le repas du Seigneur en souvenir de celui dont ils sont éloignés. Si dans ce sens ils sont toujours absents de lui, alors de ce point de vue il n’est pas venu pour eux et n’a pas transformé le souvenir en une vision réelle de lui ni en présence avec lui dans le ciel. Ainsi donc les membres du reste de “ son corps ” doivent continuer à manger le souper du Seigneur sur la terre jusqu’à ce qu’ils soient glorifiés, même après avoir survécu à Harmaguédon.

      16. Avec quelle attitude d’esprit devrions-​nous venir pour célébrer le repas du Seigneur ? Qu’a dit Paul aux Corinthiens sur ce point ?

      16 Quand ils se réuniront pour célébrer le souper du Seigneur le 14 nisan ou 26 mars 1956, après le coucher du soleil, ils devraient venir avec la bonne attitude d’esprit et une propre appréciation du cœur pour l’observer d’une manière digne, avec une pleine compréhension de la signification du repas du Seigneur. Paul a mis en garde les Corinthiens insouciants, irréfléchis et occupés d’eux-​mêmes, disant : “ C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-​même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-​même. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts (spirituellement). Si nous nous jugions nous-​mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-​vous les uns les autres. Si quelqu’un a faim, qu’il mange (d’abord) chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas (en un seul lieu) pour attirer un jugement (avec le monde). ” — I Cor. 11:27-34.

      17. Pourquoi le repas du Seigneur doit-​il être tenu séparé des repas ordinaires, même si Jésus institua ce souper aussitôt après la Pâque et à la même table ?

      17 Certes Jésus a institué, à la même table, le repas du Seigneur après qu’ils eurent mangé la Pâque. Mais cela était dû aux circonstances et au rapport entre deux choses. Cependant nous ne pouvons pas manger un repas ordinaire ensemble au lieu de réunion du groupe pour nous remplir de nourriture et de boissons, et ensuite ajouter à ce banquet le repas du Seigneur pour couronner le tout. Il faut séparer le repas du Seigneur des repas ordinaires. Car, à ce repas, nous employons le pain et la coupe pour symboliser notre participation aux bienfaits spirituels qui, dans le cas des membres du reste, signifient la vie céleste. Ils doivent se comporter dignement à cette occasion et aussi vis-à-vis des emblèmes, le pain et la coupe. Y participer indignement est pire que de ne pas y participer du tout, car en participant indignement, sans montrer aucun respect, on s’attire la condamnation divine, pour périr avec le monde.

      18. Pourquoi mange-​t-​on et boit-​on un jugement contre soi-​même si l’on ne discerne pas le corps ? Que faut-​il faire pour recevoir le jugement de correction de Jéhovah ?

      18 Pourquoi cela ? Parce qu’ayant connu le Seigneur, une telle personne manque maintenant de “ discerner le corps ” que le Seigneur a offert en sacrifice. C’est comme si elle disait : “ La table de l’Éternel est méprisable ! ” et, par conséquent, le sacrifice offert sur elle n’est pas parfait, sans défaut : “ La table de l’Éternel est souillée. ” (Mal. 1:7, 12). Cela ressemblerait à l’action “ coupable ” des infidèles qui “ crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie ”, qui foulent aux pieds le Fils de Dieu et tiennent pour profane le sang de l’alliance, par lequel ils ont été sanctifiés. Une telle personne encourt un châtiment bien plus terrible que celui qui transgressait l’ancienne alliance de la loi. Elle marche vers une mort dont elle ne sera jamais délivrée, car il n’y a pas de sacrifice pour le péché volontaire. Elle s’expose à la jalousie ardente de Jéhovah qui consumera tous les adversaires (Héb. 6:4-8 ; 10:26-31). Qu’une telle personne retire un profit du jugement de correction que Jéhovah lui donne ! Qu’elle discerne ce qu’elle est et se réforme ! Si elle a commis une faute, elle devrait malgré cela obéir à l’ordre de manger le repas du Seigneur, mais le manger en discernant le corps immolé du Seigneur et en demandant pardon de son péché. Que cette célébration la renforce dans sa détermination de marcher plus attentivement sur les traces de Jésus dans l’année à venir.

      19. En venant au repas du Seigneur, que devrait discerner la grande foule issue de toutes les nations ? Comment recevront-​ils la plus grande bénédiction de la célébration ?

      19 Seuls les membres du reste des Israélites spirituels qui sont dans la nouvelle alliance peuvent participer maintenant au repas du Seigneur. Cependant la grande foule des adorateurs de Jéhovah venus de toutes les nations, peuples, tribus et langues, peuvent y assister comme observateurs. Ils sont venus à la montagne élevée de Jéhovah, à la maison du Dieu de Jacob et maintenant, quand ils viennent au repas du Seigneur, ils devraient discerner qu’ils viennent dans la présence emblématique de la table et de la coupe de Jéhovah (Apoc. 7:9 ; És. 2:2, 3). Ils devraient faire connaître par cela qu’ils fuient la table des démons, qu’ils apportent leur dévouement exclusif à Jéhovah et qu’ils confessent que leur seul moyen de s’approcher de Dieu est le sacrifice de son grand Prêtre, le Seigneur Jésus-Christ. Ce faisant, ils se trouveront en harmonie avec le reste des participants et seront unis avec eux comme un seul troupeau sous les ordres de l’unique vrai Berger de Jéhovah (Jean 10:14-16). Avec ces derniers, ils goûteront la grande bénédiction de la célébration du repas du Seigneur ; ils diront que la table de Jéhovah est honorable et que le sacrifice de Jésus sur elle est pur et digne de l’autel, pour la louange et la gloire de Jéhovah, le seul vrai Dieu vivant.

  • Il n’y a pas de dons de langues, aujourd’hui
    La Tour de Garde 1956 | 15 février
    • Il n’y a pas de dons de langues, aujourd’hui

      À quelles fins le don des langues fut-​il accordé à la Pentecôte ? Le saint esprit de Dieu le communique-​t-​il encore aujourd’hui, et faut-​il que nous sachions parler en langues pour prouver que nous avons reçu le saint esprit ? Que dit la Bible ?

      C’ÉTAIT à Jérusalem, dans une chambre haute. Là, se trouvaient réunis 120 disciples du Christ, parmi lesquels ses apôtres, ses demi-frères et sa mère. C’était le jour de la Pentecôte de l’an 33, vers le 20 mai, selon notre calendrier. Dix jours s’étaient écoulés depuis qu’on avait vu le Christ monter au ciel. “ Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du saint esprit, et se mirent à parler en d’autres langues. ” — Actes 2:1-4.

      À cette époque, à cause de la fête de la Pentecôte, “ il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue ” “ des merveilles de Dieu ”. Pierre, en tant que porte-parole, expliqua aux Juifs effrayés la signification de ce miracle, que c’était un accomplissement de Joël 2:28, 29 relatif à l’effusion par Jéhovah de son esprit sur toutes les sortes de chair. — Actes 2:5-18.

      Environ trois ans et demi plus tard, le don de parler en langues accompagna l’effusion du saint esprit sur Corneille et sa famille alors que Pierre était en train de leur prêcher. Quelques années après, un même incident se produisit à Éphèse après que Paul eut prêché à quelques personnes. Ces trois exemples, les seuls que les Écritures rapportent, où le don des langues accompagna le don du saint esprit, établissent-​ils une règle inflexible selon laquelle tous ceux qui ont reçu le saint esprit seront capables de parler en langues ?

      Parmi un nombre considérable des petites sectes des États-Unis, notamment celles dites “ pentecôtistes ”, on insiste fortement sur le parler en langues. C’est ainsi qu’on

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