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L’anniversaire que les chrétiens doivent célébrerLa Tour de Garde 1961 | 15 mars
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à notre connaissance afin que nous le suivions. Quand il institua le Mémorial, Jésus fit ce soir-là d’autres remarques, rapportées dans Jean, chapitres 13 à 17 ; comme le montrent ces dernières observations, les chrétiens doivent porter du fruit et montrer par là qu’ils sont ses disciples. Ils doivent rester en union avec le Christ, la Vigne, et s’aimer les uns les autres, comme Jésus les a aimés. Par ce seul fait, tous les hommes reconnaîtraient qu’ils sont vraiment ses disciples. Le Mémorial, ou souper du Seigneur, nous amène donc à nous examiner et sert à nous inciter à de plus grands efforts pour imiter Jésus-Christ en gardant notre intégrité. — I Pierre 2:21.
QUI PEUT Y PARTICIPER ?
L’unique particularité du Mémorial est le fait de passer le pain sans levain et le vin rouge à tous les assistants. Mais tous doivent-ils y prendre part ? Non ; en fait, aujourd’hui, dans de nombreux cas, si ce n’est dans la majorité des cas, personne n’y participera. Pourquoi ? Parce que les Écritures montrent que Jésus institua le Mémorial de sa mort avec ceux avec lesquels il avait conclu une alliance pour son royaume céleste ; leur nombre est limité à 144 000 (Luc 22:28-30 ; Apoc. 7:1-4 ; 14:1, 3). L’année dernière, sur un million deux cent cinquante mille assistants, un seulement sur quatre-vingt-huit partagea le souper. Y participèrent ceux-là seuls qui avaient la ferme conviction que Dieu traite personnellement avec eux en leur qualité de fils spirituels et qui avaient par conséquent l’espérance certaine d’une destinée céleste. — Rom. 8:15-25.
Que dire des autres ? Ce sont les “ autres brebis ”, les membres de la “ grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation ”. Elles ont l’espérance de posséder la vie éternelle dans un paradis terrestre car, un jour, notre planète sera remplie de créatures justes, adorant toutes Jéhovah Dieu. Cependant, bien que ne partageant pas les emblèmes, elles observent le commandement de Jésus de commémorer sa mort et sont heureuses d’assister à la célébration afin de profiter des choses qui y sont dites et faites, car il leur faut garder, elles aussi, leur intégrité afin d’avoir part à la réhabilitation du nom de Dieu et obtenir la vie éternelle. — Jean 10:16 ; Apoc. 7:9 ; És. 11:9.
Ainsi, que tous les hommes bien disposés envers Dieu, qu’ils se déclarent chrétiens voués ou non, assistent à la célébration de l’anniversaire de la mort du Christ en compagnie des témoins de Jéhovah, dans l’une des salles du Royaume et qu’ils en retirent de grands bienfaits.
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Quel est le chemin divin conduisant au salut ?La Tour de Garde 1961 | 15 mars
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Quel est le chemin divin conduisant au salut ?
Pour sauver de quoi ? Pourquoi personne ne devrait-il l’ignorer ?
SI UN médecin vous disait que vous allez mourir dans quelques semaines, sauteriez-vous de joie ? Fêteriez-vous cet événement ? Votre dernier jour serait-il le plus heureux de votre vie ? Non, naturellement ! Ce serait le plus triste de tous, pour vous et ceux que vous aimez. Aucune personne saine d’esprit ne se réjouit de mourir. Il n’est que naturel que vous désiriez prolonger votre vie.
C’est pourquoi la disposition prise par Dieu pour nous sauver est de la plus haute importance pour nous. C’est le moyen par lequel notre vie peut se prolonger indéfiniment. C’est le moyen par lequel nous pouvons être affranchi de la malédiction de la mort qui, à notre époque, frappe inévitablement tous les humains. Une chose qui a une action si favorable pour nous mérite certainement considération. Elle vaut la peine que nous prenions le temps de nous renseigner à son sujet.
Depuis le moment où le premier homme viola de plein gré la loi de Dieu et s’attira la mort, celle-ci a assujetti le genre humain. De même que les faiblesses qui rendent une personne particulièrement prédisposée à certaines maladies sont transmises par les parents à leurs enfants, ainsi la mort nous a été transmise par nos premiers parents. La sainte Bible souligne ce fait quand elle déclare : “ Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et [qu’] ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. ” — Rom. 5:12.
Jusqu’à ce jour l’homme n’a pas trouvé le moyen de se libérer de la mort héritée ou de délivrer ceux qui ont déjà été emportés par elle. Seul Jéhovah Dieu, le Créateur de l’homme, peut le sauver de cette situation fâcheuse. Puisqu’il a pourvu au moyen pour le salut, il serait insensé de n’en pas tenir compte ou de refuser d’en recevoir les bienfaits.
Non seulement les vivants mais les morts eux-mêmes peuvent profiter de la disposition prise par Dieu pour le salut. Ils peuvent être arrachés à l’étreinte de la mort et ramenés à la vie, non par le pouvoir de l’homme mais par celui de Dieu. À cet égard, Jésus-Christ, qui joue un rôle important dans cette disposition salvatrice de Dieu, déclara : “ Ne vous étonnez pas de cela, car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux commémoratifs entendront sa voix et en sortiront, ceux qui ont fait le bien ressusciteront pour la vie, et ceux qui ont fait le mal ressusciteront pour le jugement. ” (Jean 5:28, 29, NW). Cette résurrection a lieu au moment fixé par Dieu.
La vie éternelle est possible, comme cela ressort de ces mots : “ Et la promesse qu’il nous a faite, c’est la vie éternelle. ” (I Jean 2:25). Le Souverain suprême ne fait pas de promesses qu’il ne peut pas tenir. Celle qui concerne la délivrance de la mort se réalisera à l’égard de ceux qui l’aiment et lui obéissent. Assurément on ne peut pas s’attendre à ce qu’il accorde la vie éternelle aux personnes qui, rebelles, refusent de lui obéir ou ne tiennent aucun compte de sa disposition pour le salut. “ Jéhovah garde tous ceux qui l’aiment, et il détruit tous les méchants. ” — Ps. 145:20, AC.
LA SOURCE DE SALUT
Bien que certains gouvernements politiques veulent faire accroire aux hommes que le salut vient d’eux, en réalité il n’y a qu’une seule source de salut, Jéhovah Dieu, vers qui l’homme doit se tourner pour l’obtenir. Il est le Sauveur de l’homme. Il sauva la race humaine de l’anéantissement total au cours du déluge, et délivra à maintes reprises la nation d’Israël de l’esclavage.
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