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  • Autour du monde avec le vice-président (5ème partie)
    La Tour de Garde 1958 | 15 mars
    • C’est réellement une société d’un monde nouveau ! ” Les vingt-six frères et sœurs nouvellement baptisés se réjouirent fort d’avoir fait leur entrée dans cette société du monde nouveau. Les missionnaires étrangers et les proclamateurs locaux du Royaume convinrent pareillement que de toutes les assemblées tenues jusqu’alors au Japon, c’était la plus enthousiaste, la plus agréable, celle qui se déroula dans les meilleures conditions !

      Il n’était pas très tard et, avant de rejoindre leurs postes dispersés à travers le pays, presque tous les missionnaires, diplômés de la bien-aimée école de Galaad, se réunirent au home de missionnaires de Kyoto, au nombre de plus de soixante. Ils s’entassèrent dans deux pièces et s’assirent sur le sol. Un buffet composé de morceaux inaccoutumés avait été préparé et l’on écouta des expériences revêtant un grand intérêt théocratique. Un tel rassemblement, étant une chose tellement rare, méritait bien qu’on lui sacrifiât un peu de son sommeil après minuit. Ceux qui ne logeaient pas dans le home cette nuit-​là partirent rafraîchis, reconnaissants et joyeux. Quelques heures de sommeil et, à 5 heures, le moment était venu pour trois d’entre nous de se lever et de se rendre en automobile à l’aérodrome d’Osaka pour y prendre l’avion pour Tokyo. À Tokyo, l’après-midi fut employée à contrôler la propriété et le fonctionnement de la filiale de la Watch Tower Society. Le lendemain matin, le vice-président se rendit à l’aéroport de Haneda et, à 9 h 15, il volait en direction de la Corée. L’espoir de passer un jour à Tokyo la semaine suivante, en revenant de la Corée du Sud pour se rendre aux îles hawaiiennes, lui apportait, à lui et aux amis qu’il laissait derrière lui, une consolation.

      SÉOUL, CORÉE

      Le lendemain matin, samedi 26 janvier, nous passâmes une fois encore près du mont Fuji et nos yeux se remplirent du spectacle offert par cette montagne sacrée, la plus haute du Japon, symétrique et couronnée d’une imposante crête de neige, se dressant, solitaire, au-dessus de la région environnante. Après avoir survolé le sol très accidenté du Japon, tout enneigé près du rivage occidental, nous nous trouvâmes au-dessus de la mer bleue du Japon. Le temps s’écoule ; à travers la brume légère des nuages, nous apercevons, au-dessous de nous, de nouvelles montagnes, celles de la Corée, puis des vallées, crevasses et ravins couverts de neige. Près de la capitale coréenne, nous traversons les nuages pour descendre et rasons les champs et les terrasses enneigés, les eaux gelées, celles du fleuve Han étant prises. À 13 h 45 environ nous atterrissons sans ennui à l’aéroport de Séoul.

      La Corée n’est pas un carrefour important dans les voyages internationaux, aussi les visiteurs de l’étranger sont-​ils peu nombreux. À la joie des témoins de Jéhovah de cette péninsule du continent asiatique, le président de la Watch Tower Society, accompagné d’un secrétaire particulier, avait visité leur pays pour la première fois en avril 1956. L’annonce de la venue du vice-président de la Société vers la fin de janvier 1957 augmenta encore leur joie. Cette visite les incita à prendre des dispositions en vue d’une assemblée nationale vers la fin de janvier, du 25 au 27. Les témoins ne furent pas découragés par le fait que cette assemblée devait être organisée au plus fort de l’hiver, ce que les témoins de Jéhovah de la glaciale Corée n’avaient jamais expérimenté auparavant. Mais, hiver ou été, la perspective de cette visite officielle et celle d’une assemblée nationale furent les bienvenues, et, sans perte de temps, les préparatifs commencèrent. On obtint la plus grande salle de la Corée du Sud, celle de l’école supérieure de garçons de Séoul, Kyung-gi, ainsi que son gymnase. Ce dernier servit à la fois de cafétéria et de salle pour accueillir le surplus des assistants à la conférence publique de l’assemblée. Au début de novembre 1956, pendant la saison traditionnelle “ kimjang ”, trois immenses vases en terre de kimchi furent préparés et enterrés dans le sol jusqu’au moment de l’assemblée. Ce plat favori de feuilles de choux conservées avec de l’ail et du poivre rouge caractérise chaque assemblée coréenne des témoins de Jéhovah.

      Les préparatifs comprenaient aussi la publicité au moyen de feuilles d’invitation, de 1 500 affiches en deux couleurs pour les vitrines et de 250 enseignes pour les autobus de Séoul. Décembre vint ; il s’avéra le mois le plus froid depuis trente et un ans ; ce froid constituait un facteur d’empêchement inquiétant. Puis, juste avant l’ouverture de l’assemblée, le gouvernement coréen doubla le tarif des chemins de fer. Sans aucun doute, cela aurait pour effet d’empêcher certains frères, gênés pécuniairement, de venir à l’assemblée de Séoul. Aussi, comme ce fut agréable d’en voir près de quatre cents, venus des circuits et des groupes du sud de la capitale. Avec joie on pourvut au logement de 324 d’entre eux dans quatre des Salles du Royaume des neuf groupes de Séoul, ces Salles du Royaume ayant été transformées en vastes dortoirs. Des paillasses et des couvre-pieds piqués furent étendus sur le sol fait de paillassons et les poêles restèrent allumés toute la nuit pour que les dormeurs n’eussent pas froid. Les frères coréens goûtèrent vivement cette vie en commun pendant toute l’assemblée, et cela donne une idée de ce qu’étaient les assemblées de Jérusalem où les Israélites se réunissaient par millions.

      La session d’ouverture de l’assemblée, le vendredi matin, 25 janvier, fut suivie par 647 assistants qui furent envoyés ensuite dans les territoires de la ville pour rendre témoignage. L’après-midi, 1 191 assistants entendirent le discours de bienvenue, prononcé par un frère natif de la Corée, travaillant à la filiale de la Société à Séoul, et trois allocutions d’une demi-heure sur des thèmes opportuns faites par un missionnaire diplômé de Galaad et deux frères coréens. Le programme de la soirée, commençant à 18 h 30, fut assuré par trois frères coréens et deux missionnaires diplômés de Galaad, l’un d’entre eux étant le serviteur de la filiale de la Société, Donald L. Steele. Précédé par des cantiques et des expériences, ce programme présentait une série de quatre discours d’une demi-heure sur le mariage théocratique, et, en dépit du temps hivernal et de l’approche du couvre-feu à

  • “ Le repas du soir du Seigneur ”
    La Tour de Garde 1958 | 15 mars
    • “ Le repas du soir du Seigneur ”

      Ce repas du soir est encore connu sous les noms de “ Souper du Seigneur ”, “ Eucharistie ” et “ Communion ”. Que dit la Bible touchant sa signification ?

      IL CONVIENT que l’acte de Dieu soit commémoré ou rappelé à l’esprit chaque année par une célébration convenable. C’est pourquoi Dieu ordonna à son peuple Israël de commémorer sa délivrance miraculeuse de l’esclavage égyptien par la célébration annuelle de la pâque. En obéissance à ce commandement, Jésus et ses apôtres se réunirent à Jérusalem le 14 Nisan de l’an 33 pour célébrer la pâque.

      À la fin de cette célébration, Jésus institua quelque chose de nouveau, qui devait être une commémoration de sa mort, se substituant à la célébration de la pâque. Et n’était-​il pas parfaitement juste que la mort de Jésus soit commémorée ? Ne marquait-​elle pas une victoire encore plus grande pour Jéhovah que la délivrance des Israélites de l’esclavage égyptien ? Si, car en la circonstance, Jésus prouvait qu’un homme parfait pouvait être fidèle jusque dans la mort malgré tout ce que le Diable pouvait faire. Il fournissait aussi le fondement pour la délivrance de toute l’humanité de l’esclavage du péché, de la mort et du Diable en tant qu’“ agneau de Dieu ”. — Jean 1:29.

      Matthieu est l’un de ceux qui relatèrent l’événement. Il était présent : “ Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, (ceci signifie mon corps, NW). Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-​en tous ; car (ceci signifie mon sang, NW), le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. ” Les récits de Luc et de Paul rapportent les autres instructions de Jésus : “ Faites ceci en mémoire de moi. ” — Mat. 26:26-28 ; I Cor. 11:24.

      Que voulait dire Jésus par ces paroles et comment voulait-​il que ses disciples commémorent sa mort ? Ce repas du soir est-​il un sacrement ? Combien de fois la mort de Jésus devait-​elle être commémorée ? Que représente la participation aux emblèmes du pain et du vin ? Qui peut y participer convenablement et quelles sont les obligations de ceux qui prennent les emblèmes ?

      Le souper du Seigneur n’est pas un sacrement. Il ne communique pas la grâce ni une bénédiction spéciale de la part de Dieu à une personne par le fait qu’elle y participe. Une telle pensée, sans parler du terme “ sacrement ”, ne se trouve pas dans la Parole de Dieu. En fait, à moins d’y participer dignement, on mange et boit une condamnation contre soi-​même. Il n’y a aucune vertu dans l’acte lui-​même, sauf que l’obéissance — toute obéissance — mérite la bénédiction et l’approbation de Dieu.

      LE PAIN ET LE VIN

      Jésus employa du pain sans levain. C’était la seule sorte de pain qu’il était permis aux Juifs d’avoir chez eux pendant le temps de la pâque. Considérant l’exemple qu’il fournit, ainsi que les paroles de l’apôtre Paul, comparant la malice, la méchanceté et ce qui est nuisible, au levain ou levure, il est approprié que le pain employé au souper du Seigneur soit fait sans levain. Comme le pain ainsi fabriqué est dur et cassant, nous lisons que Jésus le rompit. Il n’est donc pas nécessaire que nous attachions une signification quelconque au fait pour Jésus de rompre le pain.

      Par suite du mal immense causé par la consommation exagérée de boissons alcooliques, certains ont affirmé instamment que Jésus employa du jus de raisin et que ce dernier devrait être employé de préférence au vin. Mais, puisque de son temps, il n’y avait aucune manière de conserver le jus de raisin, le fruit de la vigne a dû être du vin fermenté, comme le mot employé par Jésus l’indique. Et, bien que certains doutent de sa couleur, comme Jésus le compare au sang, il est raisonnable de conclure que c’était du vin rouge.

      Certains théologiens ont affirmé qu’il n’est pas nécessaire pour ceux qui reçoivent les emblèmes de recevoir à la fois le pain et le vin. Cependant, les Écritures ne justifient pas ce point de vue puisque Jésus donna aux onze apôtres présents (Judas étant sorti auparavant) le pain et le vin. Une telle coutume est simplement un stratagème pour faire ressortir davantage la distinction non conforme aux Écritures entre le clergé et les laïques. De nombreuses batailles furent livrées, de nombreuses vies perdues pour cette question, les Hussites affirmant avec force qu’il fallait recevoir les deux emblèmes, l’église de Rome voulant leur refuser le vin.

      COMBIEN DE FOIS FAUT-​IL LE CÉLÉBRER ?

      Un grand nombre d’autorités religieuses prétendent que les premiers chrétiens observaient le souper du Seigneur journellement, citant des textes comme Actes 2:42, 46. Cependant, puisqu’il n’est pas parlé du vin dans ces circonstances, il ne semble pas qu’une telle “ fraction du pain ” fût une célébration du souper du Seigneur, mais plutôt le fait de prendre de la nourriture. Ainsi, Paul et ses compagnons de voyage sur un bateau désemparé, n’ayant pas mangé pendant plusieurs jours, Paul les invita tous à prendre de la nourriture, après quoi “ il prit du pain, et après avoir rendu grâces à Dieu devant tous, il le rompit et se mit à manger ”. — Actes 27:35.

      Puisque Jésus institua le Mémorial de sa mort la nuit de la pâque, n’est-​il pas raisonnable de conclure qu’il voulait qu’il fût célébré une fois par an, tout comme la pâque ? Si, bien sûr, et c’est pourquoi un certain Canon Foxley fit remarquer que “ nous aurions pu penser que l’eucharistie chrétienne était destinée à être annuelle comme la pâque ”. Cependant, Foxley ne comprit pas la vérité parce qu’il confondait les autres “ fraction(s) du pain ” avec le souper du Seigneur. — The Apostolic Age, Bartlett.

      En outre, comme la pâque devait être célébrée le 14 Nisan, Nisan étant le premier mois de l’année juive qui commençait au printemps, il n’est que raisonnable de conclure que le mémorial de la mort de Jésus doit aussi se faire à son anniversaire, le 14 Nisan. Et que ce devait être un mémorial, l’apôtre Paul le fait comprendre clairement plus loin : “ Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. ” — I Cor. 11:26.

      QUI PEUT Y PARTICIPER

      Que représente le fait de participer au pain et au vin du souper du Seigneur ? Cela indique que ceux qui le font ont exercé la foi dans le sang répandu de Jésus et accepté les bienfaits de son sacrifice en leur faveur. Comme Jésus l’a déclaré en une autre occasion : “ Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. ” — Jean 6:54.

      Jésus dit plus loin que le vin représentait son sang qui validait une nouvelle alliance en faveur de ses disciples. Cela rappelle le sang des taureaux et des boucs qui validait l’ancienne alliance de la loi. Par conséquent, il s’ensuit que, seuls ceux qui appartiennent à l’Israël spirituel, ou corps du Christ, peuvent participer convenablement aux emblèmes. “ La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-​elle pas la communion (participation, NW) au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-​il pas la communion (participation, NW) au corps de Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain. ” — I Cor. 10:16, 17.

      Les chrétiens voués ne sont-​ils pas tous membres du corps du Christ ? Non. Les Écritures indiquent que le Christ a un “ petit troupeau ” ainsi qu’une “ grande foule ” d’autres brebis. Pour devenir membre de l’une ou l’autre classe, on doit entrer en contact avec la Parole de Dieu et avec ses serviteurs, exercer la foi, se repentir de son ancienne conduite, se vouer à faire la volonté de Dieu et suivre les traces de Jésus. Ce don de soi doit être suivi du baptême dans l’eau en obéissance au commandement de Jésus. — Luc 12:32 ; Apoc. 7:9 ; Jean 10:16.

      Toutes les brebis du Christ doivent faire ces pas. Cependant, Dieu agit spécialement en faveur de celles qui deviennent membres du petit troupeau du corps du Christ. De quelle façon ? Tout d’abord en les déclarant justes en raison de leur foi dans le sang du Christ ; en les engendrant comme fils spirituels au moyen de son saint esprit et en les appelant à une vocation céleste en tant qu’héritiers de Dieu et cohéritiers avec le Christ, avec lequel ils gouverneront comme rois et prêtres pendant mille ans. Leur nombre étant limité à 144 000, ils constituent vraiment un petit troupeau. — Apoc. 20:5, 6 ; 14 :1, 3.

      Ceux-là seuls sont “ nés de nouveau ”. C’est à eux seuls que s’appliquent les paroles de Paul : “ Vous avez reçu un esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’esprit lui-​même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. ” Ceux-là ont une espérance sûre, vivante de gloire céleste. — Jean 3:7 ; Rom. 8:15-17 ; I Pierre 1:3, 4.

      Ceux-là doivent continuer à “ offrir (leurs) corps comme un sacrifice vivant à Dieu ”. Comme Jésus, ils doivent rendre fidèlement témoignage au nom et au royaume de Dieu, et ils doivent mener des vies pures, exemplaires. — Rom. 12:1 ; Jean 18:37 ; Gal. 5:19-21.

      Ceux qui composent la grande foule des autres brebis, n’étant pas membres du corps du Christ, ne participent pas au souper du Seigneur. Cependant, ils bénéficieront du sacrifice du Christ et de la domination du Royaume, obtenant la vie éternelle sur la terre paradisiaque du monde nouveau de Jéhovah.

      Bien que ne participant pas au souper du Seigneur, ils s’y intéressent néanmoins profondément ainsi qu’à ceux qui y participent. Tous ceux-ci, ainsi que les hommes de bonne volonté, sont invités à se réunir avec les témoins chrétiens de Jéhovah le 3 avril, après 6 heures du soir, pour observer le souper du Seigneur qui sera célébré et pour s’entendre rappeler l’importance de la mort du Christ, pour justifier le nom de Jéhovah et pour qu’ils obtiennent la vie éternelle.

      [Illustration, page 92]

      Véritable VIN fermenté.

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