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  • Que dire des hormones, des vitamines et des sels minéraux ?
    Réveillez-vous ! 1975 | 8 août
    • Que faire ?

      Peut-être que vous-​même ou un de vos proches souffrez d’une maladie mentale. Si oui, comme vous l’avez vu, certaines choses peuvent vous aider à recouvrer la santé.

      Puisque les tensions excessives sont souvent un des facteurs de troubles mentaux, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour supprimer ou diminuer ces tensions. Avez-​vous des ennuis avec des amis ou des difficultés conjugales ? Devez-​vous prendre une décision en matière d’emploi ? Alors, résolvez le problème. Si c’est impossible, efforcez-​vous de chasser cette pensée de votre esprit.

      En cas de grave aberration mentale, on peut recourir aux médicaments ou même aux électrochocs. Cependant, ces traitements requièrent une surveillance médicale et on ne s’y soumettra qu’en dernier ressort. Ces récentes années, des résultats appréciables ont été obtenus grâce aux vitamines et aux hormones. Peut-être jugerez-​vous utile d’essayer.

      Mais, fondamentalement, le malade mental a besoin d’être aidé à contrôler ses pensées. Pour trouver cette aide, beaucoup se tournent vers la psychothérapie, la forme de traitement peut-être la mieux connue. Qu’est-​ce que la psychothérapie ? Peut-​elle aider quelqu’un à retrouver son équilibre mental ?

  • Les psychiatres possèdent-ils la solution ?
    Réveillez-vous ! 1975 | 8 août
    • Les psychiatres possèdent-​ils la solution ?

      LA PSYCHOTHÉRAPIE est l’art d’aider une personne malade mentalement ou affectivement en écoutant ses problèmes et en s’efforçant de lui donner le moyen d’y faire face. Les psychiatres, qui emploient cette forme de traitement, ont vu leur nombre septupler au cours des derniers vingt-cinq ans aux États-Unis.

      La méthode psychanalytique de Sigmund Freud est particulièrement bien connue. Elle est surtout employée aux États-Unis. Ainsi la ville de New York, avec ses neuf millions d’habitants, compte presque un millier de psychanalystes, alors que Tokyo, avec onze millions d’habitants, n’en a que trois.

      La valeur du traitement psychiatrique est loin d’être universellement reconnue. En fait, même le directeur de l’Institut national de psychothérapie des États-Unis parla “de la controverse et des fréquentes déceptions qui caractérisent le domaine de la psychothérapie”. Le psychiatre Karl Menninger observa lui aussi : “Neuf dixièmes des prétendus schizophrènes se remettent sans aller à l’hôpital.”

      Le Dr H. Eysenck, de l’Institut de psychiatrie de l’université de Londres, écrivit un réquisitoire particulièrement sévère dans le Medical Tribune du 4 avril 1973. Il déclara que les résultats “attribués aux différentes méthodes de psychothérapie et de psychanalyse sont presque identiques au nombre de guérisons spontanées”. En d’autres termes, les gens qui ont suivi un traitement psychiatrique présentent à peu près le même taux de guérisons que ceux qui n’ont pas été soignés ainsi.

      L’aide fournie

      Il est cependant indéniable que certaines personnes ont été réellement aidées par des psychiatres. Un ancien malade de Californie écrit : “L’aide que j’ai reçue de cet homme aimable m’a été extrêmement utile et mon problème a été vite résolu.” Et il ajoute : “Qu’a fait ce psychiatre pour moi ? Eh bien, il a écouté, il a vraiment écouté (...). Il m’a aidé à comprendre que j’étais capable de me maîtriser.”

      Cet homme avait un problème de comportement qui se manifestait par une grave aberration sexuelle. Mais par sa bonté et ses encouragements le psychiatre l’a aidé à surmonter cette faiblesse. Ce genre de traitement peut venir à bout même de cas extrêmes. L’ouvrage L’Équilibre vital (angl.), écrit par une équipe dirigée par Karl Menninger, en donne une preuve historique pertinente.

      Il s’agit du cas de “Mary Smith”, qui, à l’âge de soixante-trois ans, fut admise dans un hôpital. Elle s’était mis dans la tête que son mari, un fermier bon et doux, était impliqué dans une affaire de trafic d’alcool et qu’il avait essayé à plusieurs reprises de l’empoisonner. Elle le frappa donc avec un marteau pendant qu’il dormait.

      Selon le diagnostic, elle avait “l’esprit dérangé, agité et troublé”. Six ans après son admission, elle était jugée incurable. Sept autres années passèrent, puis arriva à l’hôpital un nouveau médecin qui s’intéressa à elle. Il écouta patiemment ses plaintes formulées sur un ton strident, lui témoigna de la sympathie et se montrait d’accord avec elle chaque fois que c’était possible. Il se promenait en sa compagnie, l’aidant avec tact à se débarrasser de ses hallucinations. Il lui fit faire des lunettes et obtint de l’infirmière qu’elle lui donne de quoi lire et qu’elle bavarde avec elle.

      Progressivement le ton de sa voix se modifia ; elle se rendit utile en faisant les lits, et on lui permit de se promener seule dans la propriété. Bientôt elle fut autorisée à partir pendant quelques jours. Puis, à l’âge de soixante-seize ans, elle remplit les fonctions d’infirmière auprès d’une femme âgée. Des années plus tard, sa fille disait à son sujet : “C’est une femme travailleuse, utile et dévouée (...) l’une des mieux organisées que j’aie connue.”

      Ce qui précède montre le genre de traitement dont ont surtout besoin les malades mentaux. Sir Geoffrey Vickers, alors président du Fonds de recherche pour la santé mentale, déclara il y a des années : “La découverte de loin la plus importante en psychiatrie est le pouvoir de l’amour pour protéger et guérir l’esprit.”

      En effet, on reconnaît actuellement la valeur de l’amour, de la bonté, de la patience et de la compréhension dans le traitement des maladies mentales. Cependant, comme on l’a dit plus haut, souvent les psychiatres ne réussissent pas à guérir leurs malades. Pourquoi ?

      Une erreur fondamentale

      On a souvent pu observer que pour avoir la force de faire face à une tragédie, les hommes ont besoin de savoir quelle est la raison de leur existence, le but de la vie. Mais les psychiatres sont-​ils les mieux à même de satisfaire ce besoin ? Peuvent-​ils répondre à ces questions fondamentales : “Pourquoi suis-​je ici ?” “Quel est le sens de la vie ?” “Que me réserve l’avenir ?”

      En vérité, seul le Créateur de l’humanité, le Dieu Tout-Puissant, peut répondre de façon raisonnable et satisfaisante à ces questions. C’est ce qu’il a fait dans sa Parole, la Bible, pour nous donner espérance et réconfort. Mais le plus souvent, que pensent les psychiatres de la croyance en Dieu ?

      Une enquête faite en 1970 l’a montré. Selon 55 pour cent des psychiatres interrogés, la croyance en Dieu est “enfantine” et “incompatible avec la réalité”.

      Voilà certes une conclusion déraisonnable et illogique ! Comment expliquer l’origine de la vie si l’on exclut l’existence d’un Dieu suprême ? Et d’où vient cette merveilleuse qualité qu’est l’amour, si nécessaire à la santé mentale ? Seule la Bible nous fournit une explication à la fois raisonnable et logique, puisqu’elle montre qu’à l’origine de toutes choses il y a un Créateur plein d’amour (Ps. 36:9 ; I Jean 4:8-11). D’éminents hommes de science, qui n’avaient rien d’“enfantin”, ont exprimé leur croyance en un tel Dieu.

      Science Digest dit à propos de l’un d’eux : “La plupart des auteurs d’ouvrages scientifiques déclareront sans hésitation qu’Isaac Newton était le plus grand esprit scientifique que le monde ait connu.” Or, dans son chef-d’œuvre Principes mathématiques de philosophie naturelle, Newton écrivit : “D’après sa juste domination, il s’ensuit que le vrai Dieu est un Être vivant, intelligent et puissant ; et ses autres perfections montrent qu’il est suprême, ou le plus parfait. Il est éternel et infini, tout-puissant et omniscient.”

      Les psychiatres commettent généralement l’erreur fondamentale de ne pas chercher la sagesse et la direction de ce vrai Dieu quand ils soignent leurs patients. C’est sans doute une des raisons pour lesquelles, de tous les médecins spécialistes, c’est parmi les psychiatres qu’on enregistre le taux le plus élevé de suicides. L’un d’eux disait à ce sujet : “Tant que les psychiatres n’auront pas le taux de suicides le plus bas, tous leurs enseignements seront sujets à caution.” — Journal of the American Medical Association.

      Autres conséquences de cette erreur

      Du fait qu’ils rejettent les sages conseils de la Parole de Dieu, les psychiatres manifestent rarement un amour équilibré. On rapporte le cas d’un père qui, incapable d’empêcher son fils adolescent de se droguer, l’envoya chez un psychiatre. Le résultat ? Le père dépensa 2 000 dollars et le fils resta toxicomane.

      Ce père voulait aider son fils. Cependant, ni lui ni le psychiatre n’appréciaient les enseignements de la Parole de Dieu qui montre que la discipline est un élément essentiel de l’amour (Héb. 12:6-9 ; Prov. 23:13, 14). Finalement, écoutant un conseil avisé, le père ordonna à son fils de quitter la maison jusqu’à ce qu’il accepte d’entrer dans un centre de désintoxication. Plus tard, le fils dit à son père : “Tu sais, quand toi et Maman m’avez mis à la porte, c’est alors que j’ai compris que vous vouliez vraiment m’aider.” Le fils est à présent guéri.

      Du fait qu’ils méconnaissent généralement les principes divins relatifs à la moralité, les psychiatres causent parfois beaucoup de tort. On pouvait lire, par exemple, dans le Press de Long Island, la manchette suivante : “Un cercle de sodomie supprimé. Un groupe accusé de débauche de mineurs.” L’article disait : “Quatre hommes, y compris un psychiatre pour enfants, mondialement connu, (...) ont été inculpés hier de sodomie, de viols et d’entente délictueuse impliquant des adolescents.”

      Il s’agit peut-être là d’un cas isolé, mais il n’est pas rare qu’un psychiatre ait des relations intimes avec ses patientes. Une femme chrétienne qui était allée trouver un psychiatre à la suite de difficultés conjugales, s’entendit dire qu’elle avait le choix entre trois solutions : Obtenir de son mari qu’il aille voir un psychiatre, demander le divorce ou prendre un amant. Et le médecin s’offrit aussitôt.

      Un autre psychiatre fut traduit en justice parce que, rapporte le Daily News de New York, “il prescrivit comme thérapeutique des relations sexuelles avec lui et fit ensuite payer le ‘traitement’”. Un autre encore a été condamné à 1 250 000 dollars de dommages-intérêts par la Cour suprême de l’État de New York pour avoir forcé sa patiente à avoir des rapports sexuels avec lui en guise de traitement psychiatrique. En fait, un psychiatre a écrit un livre dans lequel il recommande à ses confrères d’être “sexuellement disponibles mais pas ‘pressants’”. Il a appelé son livre Le traitement par l’amour.

      Selon deux médecins qui dirigent une importante clinique de sexologie, une grande proportion de leurs huit cents patientes admettent qu’elles ont eu des relations sexuelles avec leur psychiatre. Certaines de ces déclarations ne sont peut-être que pure fantaisie ou vantardise, néanmoins un médecin déclara : “Même si 25 pour cent seulement de ces affirmations sont exactes, c’est là une charge accablante pour les membres de cette profession.”

      Manifestement, la prudence s’impose en ce qui concerne les psychiatres. Si l’on peut en recevoir une certaine aide, on risque aussi d’être entraîné à violer les justes principes de Dieu. Quoi qu’il en soit, les psychiatres en général ne savent pas comment appliquer convenablement le meilleur remède pour les maladies mentales — la qualité divine de l’amour. Aussi leur traitement est-​il souvent inefficace.

      N’existe-​t-​il donc aucune psychothérapie digne de confiance qui permette au malade de résoudre ses problèmes ? Heureusement cette thérapeutique existe et, grâce à elle, beaucoup de personnes jouissent de la santé mentale dans ce monde bouleversé.

  • Comment la santé mentale peut être rétablie
    Réveillez-vous ! 1975 | 8 août
    • Comment la santé mentale peut être rétablie

      LA MALADIE mentale est une pénible épreuve. La famille du malade ne devrait cependant éprouver aucune honte, pas plus qu’on n’éprouve de honte lorsqu’on contracte la grippe ou une affection cardiaque. Même si les troubles mentaux ne sont pas principalement d’origine physique, il y a des raisons de garder espoir et d’adopter une attitude positive. La question suivante se pose donc : Quelle est la meilleure chose à faire ?

      Le mieux est souvent de combiner plusieurs traitements. Mais il est surtout important que la famille et les amis du malade se montrent encourageants et pleins de compréhension. Pour ces derniers il est réconfortant de penser que fréquemment une maladie mentale guérit spontanément, car, avec le temps, l’organisme prend le dessus. Même si cela ne se produit pas, on peut aider le malade de maintes façons.

      Celui-ci a surtout besoin de se sentir aimé. C’est là une nécessité sur laquelle les ouvrages médicaux insistent énormément. Autrement dit, les parents et amis doivent faire preuve de patience quand le malade agit de façon bizarre, irréfléchie ou déraisonnable. En réalité, ce n’est pas dans un hôpital psychiatrique qu’un patient trouvera cette aide indispensable. Un livre écrit par quatre médecins dit notamment : “Un des principaux objectifs est de garder les malades hors de l’hôpital chaque fois que c’est possible. Parfois cela seul est déjà une victoire, car, étant donné l’état de certains de nos hôpitaux psychiatriques, le malade sera probablement mieux chez lui.”

      Au foyer, le malade se trouvera dans un milieu familier. Il sera l’objet de l’attention et des soins de ceux qui souhaitent le plus sa guérison. Faut-​il avoir une formation spéciale pour s’occuper de ce genre de malade ?

      Une formation est-​elle nécessaire ?

      Il est intéressant de noter que les psychiatres eux-​mêmes reconnaissent les faiblesses de leur formation. David Viscott, par exemple, déclare qu’on délivre des diplômes sans “tenir compte des qualités les plus importantes d’un bon médecin, c’est-à-dire l’intérêt pour son malade, l’honnêteté, la curiosité, un esprit ouvert, l’humanité et la volonté d’aider. La plupart de ces qualités ne s’enseignent pas à l’école”.

      Le Dr J. Frank, auteur de l’ouvrage Persuasion et guérison (angl.) et coauteur de cet autre ouvrage intitulé Psychothérapie de groupe (angl.), va même plus loin. Pour lui, il n’est pas nécessaire d’avoir fait des études de psychiatrie pour aider les malades mentaux. Psychologie Today d’avril 1973 déclarait : “Frank croit qu’une personne sans formation aucune peut faire un aussi bon clinicien qu’un psychiatre. ‘Les qualités personnelles du médecin, dit-​il, peuvent lui valoir plus de succès qu’une formation selon une méthode particulière.’”

      Certains psychiatres reconnaissent que la sagesse et le discernement de la Parole de Dieu, la Bible, ont une plus grande valeur pour le traitement des maladies mentales que les connaissances profanes. À la fin d’une longue carrière couronnée de succès, le Dr James Fisher, aujourd’hui disparu, écrivit ce qui suit dans son livre Quelques boutons manquants : mémoires d’un psychiatre (angl.) :

      “Si vous preniez l’ensemble des articles où les psychologues les plus qualifiés traitent d’hygiène mentale, si vous en éliminiez toute littérature, tout détail superflu, et si vous faisiez exprimer par les plus grands poètes cette somme de connaissances scientifiques, vous n’obtiendriez qu’un aperçu aussi maladroit qu’incomplet du Sermon sur la montagne.” Ce sermon de Jésus est rapporté dans l’Évangile selon Matthieu, chapitres cinq à sept.

      À maintes reprises des gens ont retrouvé leur équilibre mental après avoir reçu, de la part de personnes qualifiées, un enseignement approprié basé sur ce livre divin. Voyons quelques exemples.

      Guérisons remarquables

      Le psychiatre avait déclaré que le malade était atteint de paranoïa. Après dix ans on avait estimé qu’il était incurable ; il ne pouvait vivre en dehors d’un établissement psychiatrique qu’en prenant trente-trois pilules par jour. Il ne s’intéressait ni à son aspect ni à la vie en général. Puis un témoin de Jéhovah prêchant de maison en maison s’arrangea pour commencer une étude biblique avec lui. Patiemment il lui inculqua les justes exigences divines et lui expliqua les bénédictions dont jouiront les humains sous le gouvernement du Royaume de Dieu. Après huit mois cet homme n’avait plus besoin de pilules, et quatre mois plus tard les médecins le déclarèrent complètement guéri.

      Citons encore l’exemple de cette femme du Michigan qui depuis de nombreuses années recourait à la psychothérapie et aux électrochocs, et qui avait dépensé 5 000 dollars en médicaments. Malgré cela, elle menaçait encore de se suicider. Cependant, après avoir étudié la Bible avec les témoins de Jéhovah, elle put cesser de prendre des médicaments et s’arrêta de fumer. Elle téléphona à son psychiatre pour lui dire qu’elle se sentait mieux que jamais auparavant et elle lui en expliqua la raison. Il lui répliqua qu’il souhaitait que tous ses malades puissent découvrir un traitement comme celui-là.

      Comment l’enseignement biblique a-​t-​il pu aider ces personnes ?

      Cet enseignement leur a permis d’acquérir une foi profonde dans le Créateur, Jéhovah

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