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Prov. 8:29; Jér. 5:22; voir SABLE). De ce fait et en raison du rôle qu’elles jouent dans le cycle terrestre de l’eau (Eccl. 1:7; Amos 5:8), elles constituent un bel exemple de ce que sont les œuvres merveilleuses de Jéhovah (Ps. 104:24, 25). Pour reprendre une image poétique, même les mers s’unissent pour louer leur Créateur. — Ps. 96:11; 98:7.
LES MERS DE PALESTINE
Dans la région où se situait la Palestine, la mer principale était la “Grande Mer [ou Méditerranée]”, également appelée la “mer occidentale” ou simplement “la Mer”. (Josué 1:4; Deut. 11:24; Nomb. 34:5.) Il y avait aussi la “mer Rouge” ou “mer d’Égypte” (Ex. 10:19; És. 11:15), la “mer Salée [la mer Morte]” ou “mer de l’Arabah” ou encore “mer orientale” (Deut. 3:17; Ézéch. 47:18), et la “mer de Galilée”, également désignée sous le nom de “mer de Kinnéreth” ou mer de “Tibériade”. (Mat. 4:18; Nomb. 34:11; Jean 6:1.) Lorsque l’expression “la mer” apparaît dans les Écritures, c’est souvent le contexte qui permet de déterminer de quelle étendue d’eau particulière il s’agit (Ex. 14:2 [voir 13:18]; Marc 2:13 [voir le verset 1 2:1]). Parfois, le terme hébreu est appliqué à des rivières. — Jér. 51:36 (à propos de l’Euphrate); És. 19:5 (le Nil).
L’ABÎME
Le mot grec abussos, qui signifie “très profond” ou “extrêmement profond” et qui est souvent rendu par “abîme”, s’applique quelquefois à la mer ou permet de comparer une chose à la mer, du fait de la profondeur considérable, presque insondable de celle-ci (Rom. 10:6, 7; voir Deutéronome 30:12, 13). Dans le livre symbolique de la Révélation, il est dit de la “bête sauvage” qui monte de “l’abîme” (11:7) qu’elle monte aussi de la “mer”. — Rév. 13:1.
EMPLOI FIGURÉ
Alors que la Terre promise devait s’étendre “depuis la mer Rouge jusqu’à la mer des Philistins [la Grande Mer] et depuis le désert jusqu’au Fleuve [Euphrate]”, le futur roi messianique devait régner “de la mer à la mer et du Fleuve aux extrémités de la terre”, ce qui semble englober la planète tout entière (Ex. 23:31; Zach. 9:9, 10; voir Daniel 2:34, 35, 44, 45). C’est ce qui ressort de la façon dont Matthieu et Jean appliquent la prophétie de Zacharie, qui est elle-même une citation de Psaume 72:8. — Mat. 21:4-9; Jean 12:12-16.
Pour Jérémie, le bruit des assaillants de Babylone ressemblait à celui “de la mer qui est turbulente”. (Jér. 50:42.) Dès lors, quand il annonça que “la mer” monterait sur Babylone, il faisait manifestement allusion au déferlement des troupes conquérantes conduites par les Mèdes et les Perses. — Jér. 51:42; voir Daniel 9:26.
Ésaïe compara les hommes méchants de la terre, les masses houleuses qui s’opposent à Dieu, à “la mer agitée, quand elle ne peut se calmer, dont les eaux projettent sans trêve des algues et de la boue”. (És. 57:20.) Selon Révélation 17:1, 15, les “eaux” sur lesquelles Babylone la Grande “est assise” représentent “des peuples et des foules et des nations et des langues”. Par ailleurs, Ésaïe prophétisa ce qui suit au sujet de Sion, la “femme” de Dieu: “Car vers toi se dirigera l’opulence de la mer; les ressources des nations viendront à toi.” (És. 59:20; 60:1, 5). Il semble, d’après ce texte, qu’un grand nombre de personnes sortent de la masse des hommes qui peuplent la terre et se tournent vers la “femme” symbolique de Dieu. Cela peut nous aider à comprendre ce que le “roi du nord” prophétique se propose de faire lorsqu’il plante “ses tentes comparables à des palais entre la grande mer [la Méditerranée] et la montagne sainte de la Parure [sur laquelle se dressait le sanctuaire de Dieu, à Jérusalem ou Sion]”. — Dan. 11:40, 45.
Daniel décrivit quatre “bêtes” qui sortaient “de la mer” et révéla qu’elles représentaient des rois ou royaumes politiques (Dan. 7:2, 3, 17, 23). Dans le même ordre d’idées, Jean parla d’une ‘bête sauvage qui montait de la mer’, et il fit mention de diadèmes et d’un trône symboliques, ce qui permet là aussi d’assimiler cette bête venue de la “mer” à une organisation politique (Rév. 13:1, 2). En outre, il vit en vision l’époque où il y aurait “un nouveau ciel et une nouvelle terre”, et où la “mer”, c’est-à-dire la masse houleuse des hommes opposés à Dieu, ne serait plus. — Rév. 21:1.
Jude, frère de Jacques, met ses compagnons chrétiens en garde contre un grand danger: des hommes méchants qui s’infiltrent dans la congrégation afin d’y introduire la corruption morale. Il qualifie ces hommes de “flots sauvages de la mer projetant l’écume que sont leurs propres sujets de honte”. (Jude 4-13.) Jude songeait peut-être à une expression qu’Ésaïe (57:20) avait utilisée avant lui et il décrit sans doute d’une manière figurée le mépris que ces hommes-là, passionnés et irréfléchis, affichent à l’égard des lois divines, les assauts que par leur conduite vile et lascive ils lancent contre les barrières morales élevées par Dieu. Un commentateur écrit ce qui suit: “Ils étalent en public la boue, la fange de leurs excès (...). Ainsi ces gens projettent l’écume que sont leurs propres actes honteux et ils l’exhibent devant tous les hommes qui, par suite, condamnent l’Église à cause des pratiques méchantes de ces hypocrites.” (F. Cook, Commentary sur Jude). Un autre commentateur déclare: “Leurs propos sont aussi inconsistants et dépourvus de valeur que l’écume produite par les vagues de l’océan; de ce fait, ils proclament en réalité leur propre honte.” — Barnes’ Notes on the New Testament (p. 1518); voir la description que Pierre fait de ces hommes en II Pierre 2:10-22.
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MÉRAB
(probablement “accroissement”).
L’aînée des deux filles du roi Saül (I Sam. 14:49). Manifestement, Saül avait promis de donner l’une d’elles en mariage à l’homme qui vaincrait Goliath (I Sam. 17:25), et c’est peut-être pour cette raison qu’il offrit Mérab à David. Après son combat contre Goliath, David s’avéra un guerrier glorieux qui agissait prudemment contre les Philistins, à tel point que Saül “eut peur de lui”, tandis que tout Israël et Juda l’aimaient (I Sam. 18:15, 16). En offrant Mérab pour femme à David, Saül l’exhorta à continuer de se montrer vaillant, tout en se disant: “Que ma main ne vienne pas sur lui, mais que vienne sur lui la main des Philistins!”. Il espérait ainsi que David serait tué dans la bataille. Par humilité, David hésita à accepter l’offre de Saül qui lui proposait de devenir son gendre. Il se trouva que Saül ne tint pas sa promesse, et Mérab ne devint pas la femme de David. Le récit biblique révèle que Mical, la cadette, “était amoureuse de David”, ce qui laisserait entendre que Mérab ne l’était pas. Quoi qu’il en soit, “il advint, au temps où l’on devait donner à David Mérab, la fille de Saül, qu’on l’avait déjà donnée pour femme à Adriel le Méholathite”. — I Sam. 18:17-20.
Mérab enfanta cinq fils à Adriel. Or, par la suite, David livra ces fils et deux autres membres de la maison de Saül aux Gabaonites, qui les mirent à mort tous les sept. C’était afin de faire propitiation pour le mal que leur avait causé Saül en tentant de les exterminer. — II Sam. 21:1-10.
LES FILS DE MÉRAB SONT ÉLEVÉS PAR SA SŒUR
Selon le texte hébreu massorétique, II Samuel 21:8 parle des “cinq fils de Mical, fille de Saül, ceux qu’elle avait enfantés à Adriel”. Or, II Samuel 6:23 dit que Mical mourut sans enfant. Des scribes ont essayé de résoudre ce problème en substituant le nom de Mérab à celui de Mical en II Samuel 21:8, comme semble l’indiquer le fait que la Peschitto syriaque, la Septante (éd. Lagardian) et deux manuscrits hébreux mettent Mérab dans ce verset. Néanmoins, l’explication traditionnelle de II Samuel 21:8, tel que ce texte apparaît dans presque tous les manuscrits hébreux, est la suivante:
Mérab, sœur de Mical, était la femme d’Adriel et elle lui enfanta les cinq fils en question. Or, Mérab étant morte prématurément, sa sœur Mical, rejetée par David et sans enfant, entreprit d’élever les cinq garçons. Voilà pourquoi on parlait d’eux comme des enfants de Mical plutôt que de Mérab. En conformité avec cette interprétation de II Samuel 21:8, la traduction biblique d’Isaac Leeser (7e éd., 1922) fait mention des “cinq fils de Mical, fille de Saül, ceux qu’elle avait élevés pour Adriel”, et la note en bas de page se rapportant à ce verset précise: “Mical était la femme de David; mais les enfants étaient ceux de Mérab, la fille aînée de Saül, et ils ont probablement été élevés par sa sœur.” Les targums se lisent ainsi: “Les cinq fils de Mérab (que Mical, fille de Saül, éleva), ceux qu’elle enfanta.” D’autres éléments, que les Écritures ne révèlent pas, ont peut-être eu une incidence sur la façon dont ce texte a été rédigé.
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MÉRAÏAH
{Article non traduit.}
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MÉRAÏOTH
{Article non traduit.}
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MÉRARI
{Article non traduit.}
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MÉRARITES
Une des trois grandes familles des Lévites, issue de Mérari, fils de Lévi, par ses fils Mahli et Muschi (Ex. 6:16, 19; Nomb. 3:20; 26:57, 58). Lors du premier recensement des Israélites dans le désert, on dénombra 6 200 Mérarites mâles depuis l’âge d’un mois et au-dessus, dont 3 200, âgés de trente à cinquante ans, entraient dans le groupe de service “pour le service dans la tente de réunion”. (Nomb. 3:33, 34; 4:42-45.) À cette époque-là, Zuriel était le chef de leur maison et ils campaient sur le côté nord du tabernacle (Nomb. 3:35). Quand Israël se déplaçait dans le désert, la section de trois tribus du camp de Juda partait la première. Les Guerschonites et les Mérarites, “porteurs du tabernacle”, quittaient le camp après eux, suivis de la section de trois tribus du camp de Ruben, puis des Lévites de la famille de Kohath (Nomb. 10:14-21). Les Mérarites avaient la responsabilité des cadres de panneaux, des traverses, des colonnes et des socles mortaisés du tabernacle ainsi que de “tous ses ustensiles, et [de] tout son service”. En outre, ils devaient prendre soin des colonnes, des socles mortaisés, des piquets et des cordes de tente de la cour (Nomb. 3:36, 37). Pour transporter ce lourd matériel, ils disposaient de quatre chariots et de huit bovins. Dans le désert, les Mérarites et les Guerschonites étaient “sous la main d’Ithamar”, fils d’Aaron. — Nomb. 7:6-8.
Lors du partage de la Terre promise, effectué sous la direction de Josué, les Mérarites reçurent douze villes réparties également dans les territoires de Ruben, de Gad et de Zabulon. L’une d’elles, Ramoth en Galaad (dans le territoire de Gad), était une “ville de refuge”. — Josué 21:7, 34-40; I Chron. 6:63, 77-81.
Aux jours de David, 220 Mérarites et Asaïah, leur chef, participèrent avec d’autres Lévites au transport de l’arche de l’alliance de la maison d’Obed-Édom à Jérusalem (I Chron. 15:1-6, 25). Après que David eut donné à l’Arche un lieu de repos, il conféra à certains Mérarites “des fonctions pour la direction du chant dans la maison de Jéhovah”. (I Chron. 6:31, 44-47.) D’autres Mérarites assumaient le rôle de portiers. — I Chron. 26:1, 10, 19.
Pendant le programme de réformes du roi judéen Ézéchias, certains Mérarites furent du nombre des Lévites qui purifièrent le temple (II Chron. 29:12, 15). Plus tard, au septième siècle avant notre ère, sous le règne de Josias, les Mérarites Jahath et Obadiah furent préposés sur les réparateurs du temple. — II Chron. 34:12, 13.
Des Mérarites figuraient parmi les Lévites qui revinrent de Babylone après l’exil, en 537 avant notre ère (I Chron. 9:14), ainsi que parmi ceux qui accompagnèrent Esdras quand il se rendit de Babylone à Jérusalem, en 468 avant notre ère. — Esdras 8:1, 18, 19, 31, 32.
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MÉRATHAÏM
{Article non traduit.}
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MÈRE
(héb. ʼém; gr. mêtêr).
Tout comme le mot ʼâv (père), le mot ʼém (mère) est un vocable qui imite l’un des premiers sons émis par un nouveau-né. Il sert à désigner une femme qui a mis au monde un ou plusieurs enfants, ou une aïeule. Ainsi, Ève, la femme d’Adam, est “la mère de tout vivant”. (Gen. 3:20; I Rois 15:10.) Ce terme, qui est aussi utilisé pour la belle-mère (Gen. 37:10; voir Genèse 30:22-24; 35:16-19), revêt pas mal de sens figurés.
Le désir d’avoir de nombreux enfants était particulièrement ancré dans le cœur des femmes hébreues, et cela en raison de la promesse de Dieu de faire d’Israël une grande nation d’où viendrait la postérité annoncée (Gen. 18:18; 22:18; Ex. 19:5, 6). Pour une femme mariée, ne pas avoir d’enfant était un grand malheur. — Gen. 30:1.
Les mères hébreues nourrissaient leurs enfants au sein jusqu’à l’âge de trois ans, voire jusqu’à l’âge de cinq ans et plus. Elles pensaient en effet que ceux-ci seraient d’autant plus vigoureux qu’elles les allaiteraient longtemps. Si la mère venait à mourir, ou si elle n’avait pas assez de lait, on faisait appel à une nourrice. De ce fait, les ‘tout-petits et les nourrissons’ dont parle la Bible pouvaient inclure des enfants en
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