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Gardons un point de vue équilibré sur les exclusLa Tour de Garde 1974 | 15 novembre
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une responsabilité quelconque au sein de la congrégation. — I Tim. 3:4, 5, 12.
21. Qui doit déterminer dans quelle mesure on peut fréquenter des parents exclus vivant sous un autre toit ? Quand seulement les aînés sont-ils concernés ?
21 Chaque famille doit également décider dans quelle mesure elle fréquentera ceux de ses membres (autres que des enfants mineurs) qui sont exclus et qui ne vivent pas sous son toit. Il n’appartient pas aux aînés d’en décider à sa place. Les aînés, eux, veillent à ce que du “levain” ne soit pas réintroduit dans la congrégation par des relations spirituelles avec ceux qui, étant eux-mêmes du “levain”, en ont été ôtés. Si donc un membre exclu d’une famille va visiter son fils ou sa fille ou va voir ses petits-enfants et qu’on lui permette de rentrer dans ce foyer chrétien, cela ne regarde pas les aînés. Une telle personne est naturellement en droit de rendre visite aux membres de sa famille ainsi qu’à ses enfants ou petits-enfants. De même, quand des enfants honorent leur père ou leur mère exclus en leur rendant visite, afin de s’enquérir de leur santé ou de leurs besoins, on ne peut pas dire que par cette visite ils entretiennent des relations spirituelles avec des exclus.
22. Pour quelles raisons des membres exclus d’une famille, autres que les enfants mineurs, peuvent-ils être autorisés à vivre dans ce foyer chrétien, et qui peut prendre cette décision ?
22 Dans le cas où la personne exclue est âgée, très malade et dans le besoin, sa fille ou son fils pensera peut-être qu’il convient de la prendre chez lui ou chez elle pour s’acquitter de ses obligations filiales. De même, les parents d’un exclu majeur peuvent décider de le reprendre chez eux s’il a un grave problème de santé, s’il est sérieusement handicapé à la suite d’un accident ou s’il est dans le dénuement. Ce sont là des décisions d’humanité que les familles doivent prendre, et les aînés des congrégations ne sont pas tenus d’intervenir du moment que rien ne prouve de façon évidente qu’une influence corruptrice a de nouveau été introduite dans la congrégation.
23. Dans quel cas une famille chrétienne ne permettra-t-elle pas même à des parents d’entrer dans son foyer ?
23 En revanche, si un exclu se sert de ses liens familiaux comme d’un prétexte pour agir de la manière décrite dans II Jean 7-11, ses parents chrétiens lui interdiront avec raison l’entrée de leur foyer. Ils lui diront qu’il n’est pas le bienvenu parce qu’il leur rend visite pour mettre en avant ses croyances erronées et pour justifier sa mauvaise conduite. — Jude 3, 4 ; voir Deutéronome 13:6-8.
24. Quand il n’y a pas de liens familiaux en cause, qui les membres de la congrégation doivent-ils sagement laisser agir pour ce qui est du rétablissement d’un exclu ?
24 Dans le cas où il n’y a pas de liens familiaux en cause, les membres de la congrégation reconnaîtront avec sagesse que c’est aux aînés, les bergers du troupeau, d’assumer principalement la responsabilité d’exhorter les exclus ou de les inciter à chercher à se rétablir si, bien qu’étant “encore loin” comme le fils prodigue, ils démontrent leur désir de suivre la bonne voie. Parfois, les aînés penseront qu’un chrétien peut plus particulièrement aider un exclu à se rétablir parce que c’est lui qui l’a aidé à parvenir à la connaissance de la vérité biblique.
Les bienfaits que procure un point de vue équilibré
25. a) Qu’est-ce qui nous permettra de garder un point de vue équilibré envers les exclus ? b) Selon I Corinthiens 5:5, en quel sens un exclu est-il ‘livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé’ ?
25 En nous en tenant aux Écritures, c’est-à-dire en ne minimisant pas ce qu’elles disent et en ne leur faisant pas dire ce qu’elles ne disent pas, nous pourrons garder un point de vue équilibré sur les exclus. Nous n’oublierons pas la raison d’être de l’exclusion : faire en sorte que la congrégation reste pure, approuvée par Dieu et exempte de toute influence corruptrice. Un tel “levain” ferait “fermenter” spirituellement toute la “masse” de la congrégation. En réalité, la congrégation ‘détruit’ l’influence charnelle et pécheresse qui existe en son sein en excluant le pécheur non repentant, le rejetant dans le monde dominé par Satan. Elle agit ainsi pour que “l’esprit”, c’est-à-dire les pensées, les sentiments et les mobiles dominants de la congrégation, puisse être préservé ou sauvé. — I Cor. 5:5.
26. a) Qu’est-ce que les membres de la congrégation pourront refléter grâce à un point de vue équilibré, et comment cela aidera-t-il les exclus qui désirent être de nouveau acceptés dans la congrégation ? b) Qu’est-ce que les aînés jugeront peut-être bon de faire en faveur de certains exclus qui habitent dans le territoire de la congrégation ?
26 En même temps, un point de vue équilibré nous aidera à toujours refléter de façon harmonieuse les qualités de notre Père céleste, qui est à la fois juste et miséricordieux. Les exclus que leur cœur pousse sincèrement à revenir n’ont donc aucune raison d’être hésitants ou d’avoir des doutes quant à la façon dont seront considérés leurs efforts pour se rétablir. Ils ne craindront pas d’être rebutés par la froideur ou l’indifférence des autres. Ils comprendront que leur situation n’est pas désespérée et que les aînés de la congrégation les aideront en leur montrant ce qu’ils doivent faire pour retrouver une position d’approuvés dans la congrégation du peuple de Dieu et pour jouir de tous les bienfaits qu’elle procure. Si les aînés ont de bonnes raisons de penser que des exclus qui habitent dans le territoire de la congrégation ne connaissent pas ces dispositions, ils peuvent juger utile de les leur faire connaître.
27. a) Quelle qualité essentielle doit manifester quiconque désire être rétabli dans la position de membre approuvé de la congrégation ? b) Pourquoi ceux qui désirent être rétablis doivent-ils être incités à manifester cette qualité et à faire les pas nécessaires, pour la joie de toute la famille céleste et terrestre de Dieu ?
27 Certes, pour retrouver une position d’approuvé dans la congrégation, un exclu doit manifester une humilité sincère (És. 57:15 ; Jacq. 4:8-10). Mais c’est une question de vie. De plus, le “temps favorable” de la bienveillance et de la tolérance de Dieu touchant à son terme, les personnes exclues ne laisseront certainement pas l’orgueil les empêcher de se tourner vers leur Père céleste, afin de retrouver une position favorable à ses yeux et de jouir de nouveau complètement de la compagnie de ses enfants spirituels ou de ses futurs enfants dans des liens familiaux heureux (II Cor. 6:1, 2). Au contraire, elles seront reconnaissantes à Dieu de ce qu’il a pris de telles dispositions miséricordieuses pour leur pardon et leur rétablissement, et elles reconnaîtront que ‘la bonté de Dieu veut les mener à la repentance’. — Rom. 2:4.
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La mise en pratique des principes bibliques sauve un mariageLa Tour de Garde 1974 | 15 novembre
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La mise en pratique des principes bibliques sauve un mariage
LA FEMME d’un agent de police des États-Unis commença à étudier la Bible avec les témoins de Jéhovah, mais son mari manifesta de l’opposition. Toutefois, après une période de séparation entre les deux conjoints, le mari accepta d’étudier la Bible dans l’espoir de sauver son mariage. Cependant, ses collègues commencèrent à se moquer de lui. À cause de cela et d’autres pressions exercées sur lui, il cessa d’étudier. Peu après, il reprit ses mauvaises habitudes. Il buvait beaucoup et avait de nombreux problèmes dans son foyer. Cela amena les deux conjoints à se séparer de nouveau.
Lui-même raconte ce qui s’est passé ensuite : “Au bout d’un certain temps, ma femme m’informa qu’elle demandait le divorce, car elle avait des motifs bibliques et légaux pour cela. Je ne voulais pas divorcer, car j’aimais ma femme et mes six enfants. J’ai donc demandé au témoin qui avait commencé à étudier la Bible avec moi s’il ne voulait pas reprendre cette étude.”
Étant donné que cet homme mettait en pratique ce qu’il apprenait, sa femme constata qu’il opérait de réels changements dans sa conduite. Quand son mari lui demanda s’ils pouvaient essayer de nouveau de vivre ensemble, elle accepta. Tous deux sont maintenant unis, et leur famille est heureuse, grâce à la mise en pratique des conseils que donne la Parole de Dieu.
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