-
Le gouvernement parfait pour tous les hommesLa Tour de Garde 1959 | 15 avril
-
-
24. Quel fait la loi que Dieu donna aux Israélites devait-elle enseigner aux Israélites ? Quelle question et quelle réponse de Job montrent pourquoi ils n’avaient pas de gouvernement parfait ?
24 Jéhovah voulait que la loi qu’il avait donnée à Israël par l’entremise du prophète Moïse enseignât à son peuple son état de pécheur, d’imperfection. Voici ce que déclara l’apôtre Paul, un ancien pharisien : “ Car nul ne sera justifié devant lui (Dieu) par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. ” (Rom. 3:20). Tandis que nous essayons de garder la loi de Dieu, nous constatons qu’il nous est impossible de le faire. C’est une preuve que nous sommes imparfaits et notre imperfection fait de nous des pécheurs. Ainsi les Juifs sincères apprirent à reconnaître, et la loi divine les aida en ce sens, qu’ils étaient pécheurs et ne pouvaient, par suite, avoir de gouvernement parfait, puisque des hommes imparfaits étaient leurs chefs, leurs rois oints. La question que posa le prophète, l’homme patient du nom de Job, est donc appropriée : “ Qui est-ce qui tirera de l’impur un homme pur ? ” Quelle mère, imparfaite, ayant conçu d’un homme imparfait, portera un enfant parfait ? Job répond : “ Pas un(e). ” (Job 14:4, Da). Les hommes étant imparfaits et les chefs étant tirés de leurs rangs, comment peut-on espérer les voir créer un gouvernement parfait ? Cela leur est impossible. La loi de Dieu transmise par Moïse devait inculquer ce fait aux Israélites croyants, fidèles.
25. Que faut-il pour qu’il y ait un gouvernement parfait ? Par conséquent, quel autre fait la loi de Dieu devait-elle encore montrer aux Israélites ?
25 Pour qu’apparaisse un gouvernement parfait il faut qu’il y ait une source parfaite de gouvernement. La seule source parfaite est Dieu. La loi de Dieu donnée aux Israélites par Moïse devait encore leur montrer autre chose que leur état d’imperfection, leur condition de pécheurs ayant besoin d’être rachetés par le sacrifice humain parfait auquel Dieu pourvoirait grâce à son Fils. La Loi divine transmise aux Hébreux devait encore leur montrer leur besoin d’un gouvernement parfait. Cette loi devait diriger les regards des Israélites non seulement sur le Rédempteur, dont ils avaient besoin pour les délivrer du péché, de l’imperfection et de la mort, mais également sur leur Roi. La loi donnée par Moïse leur ordonnait ceci : “ Tu mettras sur toi un roi que choisira (Jéhovah), ton Dieu. ” (Deut. 17:14, 15). “ Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ”, dit la prophétie de Dieu. — Zach. 9:9.
26. En plus d’un gouvernement parfait, à quoi Dieu peut-il encore pourvoir ? Quand s’est-il engagé à le faire ?
26 Dieu, la Source parfaite, est non seulement en mesure de produire le gouvernement parfait mais il peut encore fournir le chef parfait de ce gouvernement. Il s’y est engagé par promesse. Plus de dix-neuf siècles avant l’ère chrétienne, il fit sortir le fidèle patriarche Abraham du pays mésopotamien de Chaldée et le fit entrer en terre promise dans le Proche-Orient. Dieu dit au patriarche qu’il en ferait une bénédiction pour toutes les familles de la terre et qu’en lui et en sa postérité toutes les familles et nations se béniraient (Gen. 12:1-3 ; 22:17, 18, NW). C’est lorsqu’Abraham eut cent ans et Sara, sa femme, quatre-vingt-dix que Dieu leur donna miraculeusement un fils nommé Isaac. Isaac ne fut jamais roi. Mais quand Dieu dit à Abraham qu’il allait lui donner un fils par sa femme Sara, il annonça que cette dernière allait devenir l’ancêtre de rois, de souverains, de gouverneurs, de monarques royaux : “ Je la bénirai, et elle deviendra des nations ; des rois de peuples sortiront d’elle. ” C’est pourquoi son nom fut changé en celui de Sara, qui signifie Princesse (Gen. 17:15, 16). Ainsi donc la Postérité que Dieu devait susciter en son temps et en qui toutes les familles de la terre seraient bénies devait être une Postérité royale ; elle devait être un Roi ! Il devait y avoir un gouvernement royal !
27. Qui Jéhovah constitua-t-il en nation avec un gouvernement établi ? De quelle partie de la nation devait sortir le Roi promis ?
27 Le patriarche Abraham eut douze arrière-petits-fils. Ceux-ci furent les pères des douze tribus d’Israël, et Jéhovah en fit une nation. Il établit un gouvernement théocratique sur les Israélites. En sa qualité de Roi et de Législateur, il leur donna les Dix commandements (Deut. 33:1-5). Parmi les douze tribus, Dieu en choisit une par laquelle il susciterait ce souverain pour la bénédiction de tous les hommes. Cette tribu fut celle de Juda, comme le prouve cette bénédiction prononcée sur lui par son père : “ Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo (le Pacifique), et que les peuples lui obéissent. ” (Gen. 49:10). Quel descendant de Juda serait Roi ?
28. En qui la promesse faite à Abraham et à Sara commença-t-elle vraiment à s’accomplir ? Que signifiait le contrat solennel de Dieu avec cet homme ?
28 La promesse que Dieu fit à Abraham et à sa femme Sara, que des rois sortiraient d’elle, commença à se réaliser en David, le jeune Berger de Bethléhem. David était le descendant à la onzième génération de Juda. En temps voulu David fut oint roi sur les douze tribus d’Israël. Il établit bientôt le siège de son gouvernement dans la ville sainte de Jérusalem. L’arche de Dieu fut transportée en ce lieu et installée près du palais de David. Dieu fit alors une alliance ou contrat solennel avec le roi David, que le royaume ne s’éloignerait jamais de sa famille, de sa descendance, de sa maison. (II Sam. 7:12-16, NW). Au Psaume 89 Dieu dit qu’il a fait une alliance avec David et qu’il ne la violerait jamais, et que pour cette raison le roi parfait qui sortirait de David aurait un trône qui subsisterait aussi longtemps que le soleil et la lune, c’est-à-dire qu’il serait éternel, qu’il n’aurait jamais de fin, qu’il n’aurait jamais besoin d’avoir un successeur au gouvernement. — Ps. 89:4, 5, 20-38 89:3, 4, 19-37, NW.
-
-
Le chef parfait pour le gouvernement de l’hommeLa Tour de Garde 1959 | 15 avril
-
-
Le chef parfait pour le gouvernement de l’homme
1. Bien qu’il n’y ait pas de royaume aujourd’hui dans la Jérusalem terrestre, comment Dieu possède-t-il néanmoins le Roi promis ? Pourquoi naquit-il dans une ville déterminée ?
QU’EN est-il de ce roi parfait qui, selon la promesse, devait apparaître dans la descendance du roi David de Jérusalem ? Après ces milliers d’années d’expérience humaine en matière de gouvernement, nous ne voyons aujourd’hui aucun royaume dans la ville de Jérusalem au pays d’Israël. Cependant Dieu possède le Roi promis ! De plus, ce dernier est venu par la lignée royale de David. À l’appui de ce fait nous passerons des Écritures hébraïques aux Écritures chrétiennes et les premières paroles que nous y lisons disent ceci : “ Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham. ” (Mat. 1:1). En effet, cette descendance de rois qui devaient venir d’Abraham et passer par David aboutit à Jésus-Christ et s’arrête à ce point. Ce n’est pas par hasard que Jésus est né dans la même ville que David, c’est-à-dire à Bethléhem. Cela réalisait la prophétie de Jéhovah. — Michée 5:1 5:2, NW ; Mat. 2:1-16.
2. Pourquoi l’enfant était-il vraiment un “ Fils du Ciel ” ? Comment fut-il identifié avec celui qui devait être le Roi promis ?
2 Jésus avait pour ancêtres le patriarche Abraham et le roi David mais il eut en réalité un Père céleste, et sa mère, une vierge, fut nécessairement une femme de chair. Elle fut celle qui descendait d’Abraham par David (Luc 3:23-34). Ainsi ce Jésus qui était né à Bethléhem, réalisant la prophétie biblique, était réellement le “ Fils du Ciel ” ; il fut vraiment le Fils de Dieu que son Père céleste avait envoyé sur la terre par un miracle afin de donner un chef parfait à l’humanité. Aucun roi parfait ne se trouvait parmi les hommes imparfaits, pécheurs et sujets à la mort. Souvenons-nous que lorsque l’enfant Jésus naquit à Bethléhem l’ange du ciel annonça aux bergers dans les champs : “ Aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. ” L’ange qui apporta cette “ bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie ” appela le Christ l’enfant qui venait de naître. C’est-à-dire qu’il était le Messie, l’Oint. Il fut celui qui devait être roi en accomplissement de la prophétie. — Luc 2:8-11.
3. Où grandit l’enfant ? Quel métier exerça-t-il ?
3 L’enfant échappa à la mort que voulait lui donner Hérode, qui régnait à Jérusalem en qualité de représentant de l’empire romain. Après la mort de Hérode Jésus fut emmené à Nazareth. Il y atteignit l’âge adulte. Il fut non pas un berger à l’exemple de son ancêtre David mais un charpentier. Il habitait et travaillait à Nazareth, dans l’obscurité, menant, pour ainsi dire, une existence clandestine.
4. Quel appel tira Jésus de son atelier ? Pourquoi son second pas ne fut-il pas un faux pas ?
4 Quel appel fit quitter à Jésus son métier de charpentier ? Qu’est-ce qui le mit sur la route du royaume, celui qui doit dominer sur les hommes ? Ce fut la proclamation du royaume de Dieu. En ce temps-là Jéhovah Dieu avait suscité le prophète Jean, le fils de Zacharie, et en son temps Jean-Baptiste vint prêcher la repentance des péchés et le baptême en symbole d’une telle repentance. Il dit aux Juifs de se repentir car le gouvernement de Dieu était proche. Jean proclamait ceci : “ Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché. ” Dès que la nouvelle de la proclamation de Jean eut atteint Jésus, celui-ci quitta son travail à Nazareth. Il déposa ses outils et alla vers Jean-Baptiste pour se faire baptiser par lui. Ce ne fut pas un faux pas de la part de Jésus de Nazareth car, dès qu’il sortit de l’eau après son baptême dans le Jourdain, il y eut des paroles de la part du Roi de l’éternité, Jéhovah Dieu. Représentez-vous la scène que rapporte la Bible : “ Et Jésus, ayant été baptisé, remonta aussitôt de l’eau ; et voici, les cieux lui furent ouverts, et il vit l’esprit de Dieu descendre comme une colombe, et venir sur lui. Et voici une voix qui venait des cieux, disant : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir (que j’ai approuvé, NW). ” — Mat. 3:1-6, 13-17, Da.
5, 6. a) Par quoi l’onction de Jésus différait-elle de celle de David ? b) Que voulaient faire de Jésus les Juifs égoïstes et pourquoi refusa-t-il ?
5 Des siècles auparavant, David avait été oint d’huile pour être roi sur Israël ; mais ce Jésus fut oint du ciel par l’esprit de Dieu pour être le roi du royaume promis, le gouvernement parfait pour tous les hommes. L’apôtre Pierre dit : “ Dieu a oint du saint esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui. ” (Actes 10:38). Ses disciples le reconnaissaient comme le “ Fils de Dieu ”, le “ roi d’Israël ” (Jean 1:49 ; Mat. 16:16). Il subit de grandes épreuves. Il rencontra une forte opposition de la part des conducteurs d’Israël.
6 En dépit de l’opposition et de la persécution il resta fidèle au vrai royaume de Dieu. Il ne permit pas aux hommes, même pas aux Juifs, de l’établir roi sur eux, de même qu’il n’avait pas permis à Satan le Diable de le faire roi sur toute l’humanité (Luc 4:5-8). Nous nous souvenons qu’il nourrit gratuitement cinq mille hommes avec les femmes et les enfants, multipliant les cinq pains et les deux poissons d’un jeune garçon pour nourrir toute la foule. Quand les Juifs virent que Jésus détenait le pouvoir miraculeux de nourrir une nation, ils voulurent égoïstement le faire roi. Mais la Bible dit que dès que Jésus s’aperçut qu’ils voulaient le faire roi de force, il se retira sur la montagne, lui seul (Jean 6:1-15). Pourquoi ? Parce que Jésus désirait être institué roi par Dieu. Il laissa à Dieu le soin de le couronner, en temps voulu, roi du gouvernement parfait pour tous les hommes. Ne pouvons-nous pas nous en réjouir ?
7, 8. a) Pourquoi Jésus ne se serait-il pas satisfait de quelque chose de moindre qu’un gouvernement parfait pour tous les hommes ? b) Dans ce but, quelle voie suivit Jésus ? Par suite, où siégea-t-il ?
7 Quant à la capacité de Jésus d’être un chef sans défaut, rappelons qu’il mena une vie parfaite sur la terre au sein de grandes tentations. Aux Juifs qui l’accusaient il dit : “ Qui de vous me convaincra de péché ? ” (Jean 8:46). Comme homme parfait il pria et enseigna à prier pour un gouvernement parfait provenant d’une source parfaite, disant : “ Notre Père dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton royaume
-
-
L’Indien recherche les Témoins de JéhovahLa Tour de Garde 1959 | 15 avril
-
-
L’Indien recherche les Témoins de Jéhovah
LA POPULATION indienne compose la majorité des habitants de la Bolivie. Elle vit principalement dans les montagnes et le vaste altiplano, plateau de plus de 3 960 mètres de haut, s’étendant du nord au sud de la Bolivie, entre deux puissantes chaînes de montagnes, les cordilleras orientales et occidentales ou chaînes des Andes.
Bien qu’ils soient très à cheval sur leurs traditions, surtout dans le domaine religieux, certains d’entre eux sont sortis du vieil ordre de choses et manifestent un ardent désir de connaître Jéhovah et son monde nouveau de la justice. Par exemple, à la maison des missionnaires de Cochabamba, quand l’une d’elles accourut au coup de sonnette, elle eut la surprise de voir un Indien sur le seuil, tenant dans la main le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ”. Il la salua en espagnol, disant : “ Bonjour, ma sœur. ”
Six mois auparavant, un ami lui avait donné une Bible qu’il se mit à lire. Grâce à son étude personnelle de la Bible, il fut convaincu que Jéhovah est le seul vrai Dieu. Cette vérité, il essaya de l’enseigner, sans succès d’ailleurs, aux membres de son église évangéliste de la localité. Ces derniers soutenant que Jésus était le seul Dieu, il décida de venir à la ville pour trouver l’organisation qui adorait Jéhovah. Il déambula dans les rues, l’une après l’autre, jusqu’à ce qu’il aperçût un bâtiment portant l’inscription “ Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah ”. C’est là qu’il se procura le livre qu’il tenait. Il ne lui fallut pas longtemps pour se joindre aux témoins de Jéhovah dans le ministère de maison en maison et assister aux réunions.
Étant capable de parler le dialecte indien quechua, il accepta d’être employé par Jéhovah d’une façon merveilleuse. Il pouvait atteindre ce peuple tandis que nous, qui ne comprenions pas la langue, ne le pouvions pas. Après qu’il eut parlé à une porte, la missionnaire lui demanda de lui traduire ce qu’il avait dit. Il lui répéta en espagnol : “ Aujourd’hui, l’humanité est dans un état affligeant et pitoyable. Cependant, Jéhovah a une organisation merveilleuse pour les humains si seulement ils voulaient le comprendre. Ils jouissent de la beauté d’une fleur pendant peu de temps mais l’organisation de Jéhovah peut être comparée à une fleur magnifique et ils peuvent en goûter éternellement les fruits. ”
On dit que le quechua est une langue très expressive. Elle l’est même davantage quand elle est employée à la louange de Jéhovah.
-