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  • 14ème partie : Le combat porté devant les tribunaux
    La Tour de Garde 1955 | 15 novembre
    • témoins de Jéhovah respectent le drapeau mais que leurs obligations bibliques et leurs relations avec Jéhovah leur interdisaient absolument de saluer n’importe quelle image ou représentation, ce qui, pour eux, reviendrait à accomplir un acte d’adoration contraire aux principes du second des dix commandements (Ex. 20:4-6). En outre, il était montré que les parents chrétiens ont la responsabilité primordiale d’enseigner à leurs enfants la vraie religion et la bonne conduite telles qu’ils les voient définies dans la Bible.

      Des milliers d’enfants de témoins de Jéhovah innocents furent entraînés au cœur même de la controverse nationale. Quel témoignage merveilleux et hardi ces jeunes cœurs rendirent à leur suprême dévouement au Dieu vivant, Jéhovah, au-dessus de tout dévouement pour l’État. Leur noble position en face des sarcasmes et de l’ostracisme de leurs camarades d’école mit à l’épreuve la qualité de l’éducation biblique que ces jeunes enfants reçurent, chez eux, de leurs parents. En demeurant fermes dans leur loyauté à Jéhovah, ils firent parler d’eux et plongèrent dans la consternation les conseils supérieurs de la nation. Le 6 novembre 1935, Lillian et William Gobitis, enfants de Walter Gobitis, témoin de Jéhovah, refusèrent de saluer le drapeau et furent chassés de l’école publique de Minersville, Pensylvaniec. Leur cas, soumis aux tribunaux fédéraux, attira l’attention de la nation tout entière, devenant le cas dont la solution faisait jurisprudence pour toute la nation. Il fut finalement porté devant la Cour suprême à Washington. L’avocat J. F. Rutherford, président de la Watch Tower Society, maintenant âgé de 70 ans, se présenta en personne devant la Cour suprême des États-Unis et plaida la cause pour les témoins de Jéhovahd. Pendant les cinq ans qu’il fallut à la justice fédérale et à celle des États pour rendre leur décision finale, les témoins de Jéhovah, pour l’éducation de leurs enfants, durent organiser et financer des écoles privées, connues sous le nom d’“ Écoles du Royaume ”. Ces établissements scolaires privés fonctionnèrent dans la Pensylvanie, le Massachusetts, le New-​Jersey, Maryland et la Géorgiae. Finalement, le 3 juin 1940, la Cour suprême des États-Unis se déclara, à 8 contre 1, contre les témoins de Jéhovah, décidant que c’était aux conseils des écoles, et non aux tribunaux, de déterminer les règles qui doivent être imposées aux enfants dans les écolesf. C’était une grosse défaite dans la lutte pour la liberté d’adoration. Cette défaite déclencha une nouvelle vague de cruelles persécutions jusqu’au 14 juin 1943, date à laquelle la Cour suprême annula sa propre décision. Quant à la réaction provoquée par ces décisions dans l’année 1940 et suivantes, cela est décrit dans la partie suivante.

      (À suivre.)

  • Nous visitons les témoins de Jéhovah au Mexique et dans l’Amérique centrale
    La Tour de Garde 1955 | 15 novembre
    • 1re partie : Nous visitons les témoins de Jéhovah au Mexique et dans l’Amérique centrale

      PENDANT l’hiver dernier le président visita les filiales et les homes missionnaires de la Watch Tower Bible and Tract Society dans plusieurs pays de langue espagnole. M. Knorr quitta New-​York le 17 novembre pour se rendre à Dallas. Ce soir-​là, des témoins de Jéhovah de nombreux États s’étaient rassemblés dans la salle de Fair Park pour l’entendre. Les 2 850 assistants apprirent avec joie qu’un des congrès internationaux des témoins de Jéhovah aurait lieu du 13 au 17 juillet 1955 au Cotton Bowl, à Dallas. Cette annonce constitua le point culminant de sa conférence de 90 minutes basée sur Hébreux 10:23-25.

      Jeudi soir, le 18 novembre, M. Knorr arriva en avion à Monterrey, florissante ville industrielle du Mexique, comptant 400 000 habitants. C’est là que se réunirent les témoins de Jéhovah du nord du Mexique pour la première des quatre assemblées de district du pays. “ Bienvenidos ” (Bienvenue) en grandes lettres éclairées au néon décorait le terrain de sport. Tous les assistants ont certainement senti combien ils étaient les bienvenus dans cette belle assemblée en écoutant les allocutions traitant de multiples sujets. Au Mexique on ne peut annoncer publiquement une conférence religieuse, de sorte que seules les personnes invitées ou les membres de la Société pouvaient y assister.

      Un des principaux discours était intitulé : “ L’intervention de l’amour divin dans la crise actuelle. ” Il y eut 3 350 personnes. De nombreux Mexicains parcoururent bien des kilomètres à pied afin de jouir de la communion avec leurs frères. Le congrès était leur but, c’est pourquoi aucun effort n’était de trop. Ils vinrent pour recevoir les riches bénédictions de Jéhovah. L’amour qu’ils ont pour lui et leurs frères les stimule, car ils sont heureux d’être affranchis de l’oppression catholique. Jadis, les Mexicains chassèrent la puissance catholique de leur pays et rendirent aux habitants les terres qui avaient été volées. L’histoire de l’église catholique au Mexique mérite d’être lue, y compris ce qu’elle relate sur les tortures qu’elle infligea aux Indiens et les vols d’or, d’argent et de territoires. Privés d’instruction par cette puissance cruelle et égoïste, ils ont soif de vérité et de justice et sont conscients de leurs besoins spirituels.

      Après ce congrès de trois jours le serviteur de la filiale de La Torre del Vigia et le président de la Société se rendirent en avion à Mexico-​City où avait lieu la deuxième assemblée de district. Elle débuta le lundi matin. Les témoins de Jéhovah vinrent de Vera Cruz à l’est, d’Acapulco à l’ouest et de l’État de Chiapas au sud qui fait frontière au Guatemala. Quelques-uns vinrent même de Californie, du Texas, d’Oklahoma et d’autres localités des États-Unis. L’assemblée eut lieu dans l’Arène du Colisée où les 4 006 personnes présentes trouvèrent facilement place. Le gérant de l’Arène fut surpris de l’ordre qui régna parmi la foule. Une telle chose ne s’était jamais vue dans cette arène de boxe et de lutte. Un lourd filet métallique est tendu entre le parterre et le balcon afin que les bouteilles et autres projectiles lancés par des mécontents ne puissent tomber sur le terrain. L’obéissance à la Parole de Dieu ne produit pas des fauteurs de troubles, mais des gens paisibles, et cet esprit s’est certainement manifesté lors de ce congrès.

      À part le programme ordinaire, une réunion spéciale des serviteurs de circuit et de district du Mexique eut lieu. Il s’agissait de discuter du manque de serviteurs célibataires mûrs, capables d’être serviteurs de circuit ou de district. On établit un plus grand nombre de circuits dans le pays, choisit et nomma des serviteurs de groupe mûrs comme serviteurs de circuit chargés de visiter et servir un certain nombre de groupes. Grâce à cet arrangement chaque groupe de témoins de Jéhovah au Mexique est visité deux fois par an par un frère qualifié. Les serviteurs de circuit à temps complet et leurs épouses voyagent aussi loin que possible en automobile. Puis, pour atteindre les groupes situés dans les montagnes ou le désert, ils vont à cheval ou à âne pendant deux à trois jours. Pour effectuer ce travail, il est nécessaire d’avoir des serviteurs dévoués, des personnes fortes, jouissant d’une bonne santé. Pendant l’année de service 1955 l’œuvre au Mexique s’est accrue beaucoup plus rapidement qu’auparavant. En effet, le nombre des proclamateurs s’élevait en janvier 1955 à 11 563 contre 10 613 en janvier 1954.

      C’était fort réjouissant de constater les remarquables progrès réalisés par les témoins de Jéhovah au Mexique et de voir comment ils portent hardiment la bonne nouvelle du royaume dans chaque partie du pays. Pour atteindre sa prochaine station, le président de la Société dut renoncer à assister à deux autres assemblées qui devaient avoir lieu dans d’autres contrées du Mexique.

      GUATEMALA

      Deux cent cinquante personnes attendaient le président à l’aérodrome. Mais il n’arriva pas. L’avion venant de Mexico-​City et se dirigeant vers Guatemala-​City atterrit à Tapachula, dans le sud du Mexique. Après avoir fait son plein d’essence et être reparti, un des moteurs du grand avion prit feu. Le signal d’alarme retentit ! Les freins grincèrent, tandis que se répandait la fumée provenant du caoutchouc brûlé. Le pilote arrêta l’énorme machine avant qu’elle eût atteint l’extrémité de la piste d’envol. Il n’y eut aucun dégât — seulement quelques instants d’émotion ! Les passagers durent attendre pendant huit heures, les uns à l’aérodrome, d’autres en ville. Mais aucun d’eux ne put éviter l’intense chaleur du soleil. N. H. Knorr s’abrita à l’ombre d’un bananier où il lut et écrivit. Un autre avion de Mexico-​City arriva seulement vers 20 h 30, il prit les passagers et atterrit une heure plus tard à Guatemala-​City.

      À cette heure la session du soir des témoins de Jéhovah était terminée. Le président aurait dû parler, mais l’avarie de l’avion le priva du plaisir d’être parmi eux. Un programme très étendu avait été établi pour sa visite au Guatemala. Mardi, le 30 novembre, à 5 h 30, le serviteur de la filiale et le frère en voyage se mirent en route. Ils longèrent les merveilleuses cimes qui entourent Guatemala-​City, survolèrent de superbes lacs, passèrent à proximité de montagnes fumantes qui pouvaient faire éruption à chaque instant, et contemplèrent de beaux terrains cultivés, de ravissants bosquets de bananiers, avant d’atterrir à Mazatenango, leur lieu de destination.

      Seuls quatre proclamateurs les y attendaient. Ils avaient annoncé la conférence publique avec enthousiasme. L’après-midi les témoins de Jéhovah et les personnes de bonne volonté des groupes voisins se rendirent dans la Salle du Royaume qu’ils remplirent. En effet, 140 personnes se pressèrent dans ce home missionnaire et celles qui ne trouvaient plus de place à l’intérieur se placèrent à l’extérieur sur un balcon. Elles accordèrent une grande attention à l’allocution sur le service, prononcée par frère Knorr et son interprète espagnol.

      La semaine précédente, alors que les catholiques romains fêtaient le dogme de l’“ immaculée conception de Marie ”, les témoins de Jéhovah avaient annoncé la conférence publique intitulée “ L’intervention de l’amour divin dans la crise actuelle ”. Il fut rapporté que les prêtres avertirent leurs paroissiens qu’en assistant à cette conférence ils commettraient un péché mortel et exposeraient leurs âmes au danger du feu éternel. Toutes ces personnes ne craignirent cependant pas ces faux enseignements car 347 d’entre elles se rendirent au théâtre de la ville pour y entendre cette conférence faite à 17 h. Depuis, huit personnes se sont associées au groupe.

      Puis on se rendit à Quezaltenango. Le voyage se fit par de longues routes étroites et sinueuses, au travers de plantations de bananes et de café, par monts et par vaux avec des courbes et des serpentins imprévisibles — à chaque tournant se déployait la création si diverse de Jéhovah. On vit d’énormes rochers et montagnes escarpés qui s’élèvent dans les nuages et de délicates orchidées au bord de la route. Du point de vue humain on se trouve transporté dans un autre monde, car on traverse des villages habités par des Indiens vêtus de leurs costumes singuliers, de chemises et pantalons en couleur. Les femmes en robes de fête jaunes, en rouge éclatant ou en bleu s’arrêtent un instant pour regarder. Toutes sont occupées et portent des fardeaux sur la tête si ce ne sont pas les ânes qui les transportent.

      Les voyageurs arrivèrent à destination avec leur auto, s’engagèrent dans les étroites rues recouvertes de gravier, s’arrêtèrent un instant au marché riche en couleurs et se rendirent ensuite à l’assemblée de l’après-midi. Quarante témoins de Jéhovah du groupe local s’y trouvaient. Il faisait frais, surtout à l’ombre, car cette assemblée avait lieu sur de hautes montagnes et ne pouvait être comparée à celle du jour précédent, quand les voyageurs se trouvaient dans la plaine de la côte du Pacifique. Trois cent cinquante-cinq personnes se réunirent ce soir-​là à 20 h dans la Salle de la Ville, louée pour cette conférence publique.

      Il fallait maintenant retourner à Guatemala-​City, voyage de cinq heures en automobile. Pour ce faire il faut monter dans les montagnes jusqu’à 4 000 mètres. Nous dûmes voyager dans les nuages, c’est-à-dire dans le brouillard. Puis nous sortîmes des nuages et descendîmes vers le lac Atitlan et Guatemala-​City. Il y avait beaucoup de travail à accomplir au bureau de la filiale. Entre-temps, les témoins de Jéhovah avaient organisé une intense publicité en distribuant La Tour de Garde (La Atalaya) et des invitations, par des marches publicitaires, en circulant dans les rues avec des autos munies de hauts-parleurs, annonçant ainsi la session qui devait avoir lieu à 20 h au théâtre. Leurs efforts furent bien récompensés car 1 260 personnes étaient présentes. En trois jours 1 962 personnes entendirent le discours public du président de la Société. L’œuvre fait de grands progrès dans ce pays de l’Amérique centrale. En octobre il y avait 451 proclamateurs, en novembre (lors de la visite) 463 et en janvier 1955 on comptait un nouveau maximum de 505 témoins.

      Les efforts du Guatemala tendent toujours à se relever des suites de la guerre civile qui éclata dernièrement. Il se remet lentement. Nombre de personnes sont découragées par suite des difficultés de la période d’après-guerre. Mais, en attendant, toujours plus de voix joyeuses se joignent à la foule grandissante qui proclame le monde nouveau de Jéhovah et son Roi intronisé et annonce la bonne nouvelle de son royaume.

      (À suivre.)

      [Carte, page 349]

      (Voir la publication)

      Dallas

      MEXIQUE

      Monterrey

      Mexico-City

      Guatemala-City

      Quezaltenango

      Mazatenango

  • Mais nous ne pouvons pas faire cela !
    La Tour de Garde 1955 | 15 novembre
    • Mais nous ne pouvons pas faire cela !

      Dans une petite ville de la zone orientale de l’Allemagne, deux témoins de Jéhovah arrivèrent à la maison d’un ecclésiastique d’un certain âge. Il invita les deux témoins à entrer. Il s’ensuivit une discussion animée sur les enseignements de la Bible. À la fin de la discussion, son attention fut attirée sur l’attitude adoptée par les témoins de Jéhovah en face de la persécution, et il lui fut demandé : “ En présence de ces faits, ne serait-​il pas profitable d’étudier ce groupement consciencieusement et sans préjugés ? ”

      L’ecclésiastique l’admit et expliqua ensuite qu’il avait accordé à la question quelque réflexion parce qu’il avait reçu, quelques jours auparavant, la visite d’un homme qui venait d’être libéré d’une prison communiste et qui lui avait dit : “ Croyez-​moi ou non, Monsieur..., mais si nous n’avions pas eu les témoins de Jéhovah avec nous en prison, nous serions tombés dans le désespoir, nous aurions été incapables de tenir ! ” L’ecclésiastique ajouta : “ Je sais que Dieu a réellement suscité, dans les témoins de Jéhovah, un peuple qui défend son nom. ” Puis, sur un ton résigné, il ajouta : “ Mais nous ne pouvons pas faire cela. ” Pourquoi les témoins de Jéhovah peuvent-​ils le faire et pourquoi ces ecclésiastiques ne le peuvent-​ils pas ? Oui, pourquoi ?

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