-
Le monde de l’infiniment petitRéveillez-vous ! 1974 | 22 mai
-
-
pour ces animaux plus grands. Ceux-ci, à leur tour, sont mangés par d’autres créatures marines et finalement l’homme peut se délecter de poisson, de crevettes, de homard, etc.
La puce d’eau est particulièrement utile à l’homme en ce qu’elle lui permet de résoudre un difficile problème technique. Les réservoirs d’eau des villes sont souvent un terrain d’élection pour des algues minuscules. Quand celles-ci se multiplient trop, elles donnent à l’eau un goût et une odeur désagréables. Si on emploie un filtre, ce dernier se bouche rapidement. C’est alors que les puces d’eau viennent à la rescousse ; on en ajoute à l’eau où elles se nourrissent d’algues. Leur action est très efficace, car elles débarrassent complètement l’eau des plantes microscopiques. Ensuite on peut se servir d’un filtre plus grossier pour éliminer les daphnies, et ainsi les habitants des villes ont à leur disposition de l’eau pure et fraîche.
Le microscope
Les premiers hommes qui ont cherché à connaître le monde de l’infiniment petit ont peut-être employé des morceaux de quartz comme lentilles. Certains se sont servis de gouttes d’eau. Mais les premiers microscopes vraiment efficaces avaient un morceau de verre comme lentille. Ils permettaient de voir des diatomées.
Aujourd’hui, le microscope simple comprend une seule lentille ou un seul jeu de lentilles. Le microscope composé possède deux jeux de lentilles, l’un amplifiant le grossissement de l’autre. Si un jeu de lentilles (l’objectif) agrandit l’objet quatre-vingts fois et que l’autre jeu de lentilles (l’oculaire) agrandit dix fois l’image obtenue, l’objet sera finalement agrandit huit cents fois (80 × 10). Actuellement, un microscope composé grossit un objet environ mille fois tout en donnant une image détaillée. Un grossissement supérieur ne donne pas une image nette.
Étant donné le désir constant de scruter toujours plus profondément le monde de l’infiniment petit, les fabricants de microscopes se sont tournés vers l’ultraviolet, les rayons X et les faisceaux d’électrons. La fréquence des vibrations étant alors beaucoup plus élevée et les longueurs d’onde plus courtes, on obtient un plus grand pouvoir séparateur. La lumière ordinaire a en effet une longueur d’onde plus grande que l’objet à étudier ou que les détails de celui-ci. Les ondes lumineuses “sautent” par-dessus le détail et ne rapportent aucune image à l’œil.
On apporte de continuels perfectionnements dans cette branche de la technique. Le microscope électronique donne un grossissement net de l’ordre de 100 000 à 200 000. Ensuite, en employant un jeu de lentilles télescopiques qui agrandit encore l’image, on peut atteindre un grossissement de plus d’un million. On peut ainsi voir dans tous ses détails un objet de quelques angstrœms seulement (un angstrœm égale un cent-millionième de centimètre).
Une photographie microscopique est généralement désignée d’après le grossissement, par exemple 800 ×. Ce Chiffre signifie un grossissement linéaire. Autrement dit, la longueur et la largeur de l’image sont chacune 800 fois supérieures à la longueur et à la largeur de l’objet photographié. Par conséquent, la surface est 800 × 800, soit 640 000 fois plus grande que l’objet. Si l’image représente une cellule, vous pourriez déposer dessus 640 000 cellules. La notation “2 000 000 ×” signifie un grossissement de surface de 4 000 000 000 000.
Le microscope à faisceaux électroniques est relativement nouveau. Un faisceau d’électrons balaie la surface de l’objet, de même que dans un téléviseur le faisceau d’électrons balaie l’écran. Grâce à des perfectionnements récents, on obtient une netteté comparable à celle que donne le microscope électronique précité, qui produit en une fois une image de tous les points éclairés. Chaque microscope a son avantage et son usage propre, mais le principal avantage du microscope à faisceaux électroniques est qu’il donne une grande profondeur de champ. L’image apparaît à trois dimensions, ce qui permet d’étudier avec plus d’exactitude certains tissus.
Les eaux et la terre offrent une infinie variété de choses qui font l’admiration de celui qui se sert d’un microscope. Toutes sont une preuve éclatante de la sagesse du Créateur et manifestent son dessein.
Si l’infiniment grand est inimaginable et même vertigineux, l’infiniment petit a, lui aussi, ses mystères insondables. On n’en a pas encore atteint les limites. Pensez à la Terre, aux milliards de gens qui y habitent et au temps qu’il faut pour en faire le tour. Puis, regardez une balle de golf. La balle est à l’atome ce que la Terre est à la balle. Sans aucun doute, ce splendide univers recèle assez de merveilles pour satisfaire la curiosité humaine pendant l’éternité.
-
-
Les hormones utilisées en médecineRéveillez-vous ! 1974 | 22 mai
-
-
Les hormones utilisées en médecine
“UNE femme de Denver a donné naissance à des sextuplés.” Telle est la manchette qu’on pouvait lire dans le New York Times du 18 septembre 1973. Le journal publiait une photo du père et de la mère, tous deux souriants. À quoi attribuer cette naissance sextuple ? À des injections d’hormones.
Après avoir donné le jour à son fils, quatre ans plus tôt, la mère ne pouvait plus avoir d’enfants. Le médecin essaya diverses hormones et finalement, grâce à des injections d’une hormone provenant de l’urine d’une femme ayant passé la ménopause, cette mère put concevoir de nouveau. Cependant, le traitement eut pour effet secondaire de faire monter le poids de la patiente de 65 à 98 kilos juste avant la naissance prématurée des sextuplés.
Un des nombreux usages des hormones est de rendre une femme féconde. Cela n’est pas surprenant quand on sait que tous les processus biologiques sont, au moins en partie, déterminés par des hormones. Il serait donc bien que vous connaissiez mieux celles-ci, car un médecin pourrait vous en prescrire, à vous, à un membre de votre famille ou à un ami. Vous pourrez ainsi prendre une décision en toute connaissance de cause.
Que sont les hormones ?
Les hormones sont des substances chimiques sécrétées naturellement par le corps. En proportion convenable, elles contribuent pour beaucoup au bon fonctionnement de l’organisme. Les hormones jouent un rôle particulièrement vital en ce qu’elles aident le corps à s’adapter aux changements de l’environnement. Cette adaptation est souvent nécessaire à la survie. C’est ainsi que la température du corps
-