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Sauvegardez votre penséeLa Tour de Garde 1960 | 1er juillet
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millions de personnes, bien qu’étant des personnalités individuelles, vivront dans l’unité et la paix parce qu’elles reconnaîtront qu’elles sont dépendantes de Dieu et que les membres de la famille humaine de Dieu dépendent les uns des autres. — Rom. 12:4, 5 ; I Cor. 12:12-14, 25 ; Gal. 5:26 ; Éph. 4:16 ; I Jean 4:7, 20, 21.
COMMENT APPRENDRE, RETENIR ET SE RAPPELER
7. Dans quelles dispositions faut-il assimiler la connaissance ?
7 En assimilant des connaissances, il faut s’appliquer avec zèle et se montrer docile comme un enfant. Il faut rechercher l’intelligence “ comme l’argent ”. (Prov. 2:1, 4.) “ Que le sage écoute, et il augmentera son savoir, et celui qui est intelligent acquerra de l’habileté. ” (Prov. 1:5). Pour cela, il faut se montrer disposé à apprendre de nouvelles notions et à adapter sa pensée à la nouvelle connaissance. Il faut se montrer disposé à corriger ses pensées en cas de besoin et à chasser les anciennes idées quand elles sont fausses. C’est ici que beaucoup commettent une faute. Quand ils étudient la Parole de Dieu, ils acceptent seulement les idées qui sont en accord avec leurs opinions préconçues, mais ils rejettent toute pensée qui les obligerait à changer d’avis. Ce n’est pas mettre sa pensée en harmonie avec les pensées de Dieu ; c’est simplement voir si la Bible est en accord avec ses idées. Il faut suivre l’exemple du psalmiste lorsqu’il exprima son attitude au Psaume 119. Notez le nombre de fois qu’il a étudié, médité et accepté les voies de Jéhovah, ses avertissements, ses ordres, ses commandements, ses conseils, sa loi, ses décisions judiciaires, ses préceptes, ses ordonnances et sa Parole. — Ps. 25:9 ; Mat. 18:3 ; Rom. 12:2 ; I Pierre 2:1-3.
8, 9. a) Comment peut-on développer sa faculté de retenir et de se souvenir ? b) Quels conseils bibliques sont donnés pour ce qui est de se souvenir de ce qu’on apprend ?
8 Pour penser correctement, il faut saisir la signification de la connaissance et la retenir, comme Jésus l’a expliqué dans la parabole du semeur (Mat. 13:23 ; Luc 8:15). Pour que la mémoire, l’élément de base de la faculté de penser, retienne et rappelle les pensées, il faut être capable d’attention et d’observation précise. Jésus a souligné cela dans la même parabole, disant : “ Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez. ” (Luc 8:18 ; Marc 4:23, 24). Ne laissez pas les sens perdre de leur acuité, de sorte que des choses importantes échappent à votre attention (Rom. 11:7 ; II Cor. 3:15 ; I Pierre 5:8 ; II Pierre 3:5, 8). Ensuite il faut fixer les connaissances dans la mémoire afin de pouvoir s’en souvenir et en faire usage. Cela se fait non en apprenant des mots par cœur mais, dans le cas d’événements et d’images, en se les représentant d’une manière aussi vivante que possible. Quand il s’agit d’énoncés de principes ou d’idées abstraites, il faut relier ces idées avec ce que l’on sait déjà, adapter les données à son image de la vérité, comparer les pensées et chercher des données nouvelles, différentes ou plus complètes, susceptibles de corriger ses pensées. Dans les exemples de conduite humaine, tâchez de voir quels principes étaient en œuvre. Il est de la plus haute importance de déterminer ce que la connaissance signifie pour soi-même, les responsabilités qu’elle apporte, comment il faut l’appliquer. C’est ainsi que l’on met en action sa pensée, que l’on réfléchit. On pourra tirer ainsi de bonnes conclusions et garder en mémoire la connaissance. On saura s’en souvenir au moment voulu. — II Pierre 1:15.
9 Pour éviter l’oubli, il faut continuellement exciter la mémoire (Jacq. 1:25). “ Je fais mes délices de tes statuts, je n’oublie point ta parole. ” (Ps. 119:16, 93). Voyez ce qu’il est dit à propos de l’excitation de la mémoire : “ Voilà pourquoi je prendrai soin de vous rappeler ces choses, bien que vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. Et je regarde comme un devoir, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous tenir en éveil par des avertissements. ” (II Pierre 1:12, 13). “ Voici déjà, bien-aimés, la seconde lettre que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence, afin que vous vous souveniez des choses annoncées d’avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur, enseigné par vos apôtres. ” (II Pierre 3:1, 2). On excitera sa mémoire en revoyant ce que l’on a appris et éprouvé, en méditant sur ces choses, en en parlant à d’autres, en assistant aux réunions et en prêchant de maison en maison. — Ps. 119:52, 61 ; Rom. 15:14, 15 ; Héb. 10:32, 33.
RESTEZ ÉQUILIBRÉS
10. a) Comment faut-il accepter la correction ? b) Comment le discernement aide-t-il la réflexion ?
10 Il faut garder équilibrée la faculté de penser. “ Ceignez votre esprit en vue de l’activité, restez parfaitement équilibrés. ” (I Pierre 1:13, NW). Cela est une garantie que l’on n’aura pas de soi-même “ une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes ”. (Rom. 12:3.) On sera également disposé à accepter la correction et la réprimande. “ Les avertissements de la correction sont le chemin de la vie. ” (Prov. 6:23 ; Ps. 141:5). En n’ayant pas une trop haute opinion de soi-même, on sera prêt et même désireux d’accepter la correction (Héb. 12:5-11). Toutes les réprimandes ne viennent pas d’autrui. Comme chaque personne est mieux placée que les autres pour voir ses fautes et qu’elle peut les discerner par la réflexion, il s’ensuit qu’il est très important de se reprendre et de se corriger soi-même (Ps. 19:12, 13 ; 51:3 ; Prov. 28:13). Il faut continuellement comparer ses pensées et ses actes avec la Parole de Dieu et voir s’ils sont en harmonie avec la vérité (II Cor. 13:5). En apprenant à se critiquer soi-même à la lumière de la Parole divine, on saura bénéficier de nombreuses corrections (Ps. 119:59, 60, 71 ; 139:23, 24). Il ne s’agit pas ici de se condamner soi-même mais de faire une critique constructive de soi-même, qui édifiera et sera profitable. Cela fait partie du discernement et nous met à même de nous assurer des choses les plus importantes (Phil. 1:9, 10 ; Col. 1:9, 10, NW). Un tel discernement nous fera garder l’humilité dans nos pensées, et ne nous fera pas oublier que notre connaissance est limitée. Cela nous empêchera encore d’avoir une trop grande assurance et de critiquer les autres. Cela nous gardera d’opinions préconçues basées sur une connaissance partielle, ce qui pourrait être une pierre d’achoppement. — Prov. 3:7 ; 26:12 ; Rom. 12:16 ; I Cor. 8:2 ; Gal. 6:3.
11. Les personnes âgées peuvent-elles continuer d’apprendre ? Avec quel effort supplémentaire ?
11 En s’exerçant à la réflexion, on saura apprendre et penser avec clarté même à un âge avancé. Il en est qui disent que puisqu’ils sont vieux, ils ne peuvent plus apprendre des choses nouvelles. Cela n’est pas vrai. La chose la plus importante, c’est que ces personnes gardent la volonté d’apprendre et maintiennent leur esprit en état d’activité.a Il faut qu’elles se montrent disposées à accepter de nouvelles idées et à changer leurs voies. Comme une personne âgée possède un plus grand nombre de données enregistrées dans sa mémoire, il lui faudra peut-être plus d’efforts et de temps pour comparer les nouvelles idées et les mettre en place. Les notions nouvelles ou plus complètes auront, chez la personne âgée, un retentissement sur le grand nombre de ses idées établies et il lui faudra faire plus d’efforts pour adapter ses pensées à la nouvelle connaissance, chasser les idées fausses et corriger les conclusions basées sur des données erronées ou incomplètes. Mais les années de développement et d’activité mentale devraient permettre à une personne âgée de faire cette tâche. “ Donne au sage, et il deviendra plus sage ; instruis le juste, et il augmentera son savoir. ” — Prov. 9:9.
DÉVELOPPEZ LA FACULTÉ DE PERCEPTION EN RÉFLÉCHISSANT À L’AVANCE
12. Quel est l’objet réel de la réflexion du chrétien mûr ? Comment l’atteindre ?
12 Pour voir si l’on a bien développé sa faculté de penser, il faut appliquer la connaissance à des raisonnements et des activités productifs et constructifs. Bien que dociles comme des enfants, tous devraient tendre à la maturité dans la compréhension et la productivité (I Cor. 14:20). “ Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. ” (Héb. 5:14). La perception est la faculté de juger avec rapidité et précision une idée ou une action en sentant ce qui est bien et ce qui est mal. Comment exerce-t-on sa faculté de perception ? Non pas en étudiant et en réfléchissant d’une manière objective, en se gardant en dehors du sujet, mais en s’attachant à voir comment les données s’appliquent à sa personne (I Cor. 10:6-12). Alors en prenant des décisions, on apprendra à réunir les principes et les exemples bibliques, à voir leur rapport avec le problème et à se déterminer en conséquence. Au début, il faudra du temps et cela sera difficile, mais avec la pratique on acquerra rapidité et précision.
13. Comment peut-on illustrer la différence entre un raisonnement juste et un faux raisonnement ? Pourquoi les résultats sont-ils différents ?
13 On a un exemple de réflexion rapide dans le cas de celui qui doit prendre une décision sur une question où il s’agit de maintenir son intégrité alors que sa vie est en danger. Ses sentiments lui diront peut-être d’épargner à tout prix sa vie et en lisant Matthieu 12:1-12 il peut en conclure que Jésus justifia la violation de la loi divine du sabbat si cela était profitable à la vie. Ce faux raisonnement procède d’une connaissance incomplète et d’une observation incorrecte. La personne sage considérera Matthieu 10:28 ; 16:25 ; Actes 5:29 ; Exode 20:8-11 ; 31:12-17 ; 35:1-3 ; Nombres 15:32-36 ; Deutéronome 5:12-14. Elle apprendra que maintenir son intégrité jusqu’à la mort est un principe établi de la Parole divine. Si l’on compare attentivement Matthieu 12:1-12 avec les autres versets sur le sabbat, on verra que Jésus n’a jamais transgressé la loi du sabbat, car ce n’était pas violer cette loi que de manger, de retirer un animal tombé dans un puits ou de guérir les malades. Une connaissance exacte et le discernement nous permettront de penser sainement et de prendre de bonnes décisions.
14. Comment les trois Hébreux montrèrent-ils qu’ils avaient sauvegardé leur pensée ?
14 Cela fut illustré par les trois Hébreux à Babylone. Ils connaissaient la loi divine interdisant de se prosterner devant les images et comprenaient le principe qui était impliqué. Une idole était une idole, qu’elle fût politique ou religieuse. Le fait que Jéhovah leur avait dit de servir le gouvernement ne signifiait pas qu’ils pouvaient violer sa loi. Leur rang, leur liberté et leur vie n’étaient pas aussi importants que leur fidélité à Dieu. Les principes de fidélité et de loyauté étaient gravés dans leur esprit, et leur faculté de perception était bien exercée. Ils ne réfléchirent pas longtemps à la décision mais répondirent immédiatement qu’ils ne se prosterneraient pas, que Dieu les délivrât ou non. Ils pensaient droitement et Jéhovah les bénit. — Dan. chap. 3 ; Héb. 11:34, 39, 40.
15, 16. a) Qu’est-il exigé pour penser correctement ? Donnez un exemple. b) Comment Jésus et Pierre le montrèrent-ils ?
15 Pour penser droitement et avec décision, il faut méditer sur de tels problèmes avant qu’ils se présentent. On ne peut se dire qu’il sera bien temps d’y penser quand ils viendront. C’est lorsqu’on étudie la Bible ou La Tour de Garde qu’il faut méditer sur les principes impliqués. Quand on lit des textes parlant de fidèles chrétiens maintenant leur intégrité, il faut réfléchir aux principes impliqués et se déterminer à suivre une voie semblable (Héb. 12:1-3). C’est en pensant de la sorte, profondément et subjectivement, qu’on s’exercera en vue des décisions futures. Quand il se trouvera dans la nécessité de prendre une décision, dans une épreuve pénible, sans Bible et sans avoir l’occasion de réfléchir à tous les arguments, le chrétien saura prendre alors de bonnes décisions. S’il est gravement blessé et invité avec instance par des membres non voués de sa famille et les médecins à accepter une transfusion sanguine, le fait d’avoir réfléchi et pris sa décision à l’avance lui permettra de l’expliquer avec calme et de s’y tenir. Si l’on ne réfléchit pas à l’avance sur la Parole de Dieu, on s’expose à soumettre son raisonnement au sentiment et à céder pour des raisons d’opportunisme au lieu d’adhérer au principe.
16 Le fait d’avoir réfléchi à l’avance affermit Jésus dans la voie de la fidélité. Il connaissait la Parole de Dieu et savait comment elle s’appliquait à lui. Il put à l’avance renforcer sa décision d’endurer les souffrances. Quand Pierre, qui n’avait pas examiné aussi profondément la volonté divine en cette affaire, trouva à redire, Jésus le reprit en ces termes : “ Tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes. ” (Mat. 16:23). C’est encore le fait de n’avoir pas réfléchi à l’avance qui fit que Pierre, par faiblesse, renia Jésus (Mat. 26:33-35, 70-75). Mais voyez la droiture de sa pensée quand, affermi par la Parole et l’esprit de Dieu et ayant exercé son jugement, il déclara : “ Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. ” (Actes 5:29). Il importe donc de sauvegarder sa pensée en l’affermissant en toute circonstance. Alors le mécanisme de notre pensée sera toujours en bon état et capable de nous garder en temps d’épreuve.
17. Pourquoi est-il vital à notre époque de sauvegarder sa pensée ? Quel facteur final est mentionné ?
17 Dans les derniers jours que nous vivons, la faculté de penser de tous les hommes est soumise à la plus grande épreuve de tous les temps, Satan mettant en œuvre toutes ses ruses. Il faut donc absorber avec zèle la connaissance exacte, s’exercer à observer correctement, comparer les idées et les fixer en mémoire. Il faut penser activement et soumettre toutes ses pensées à la volonté de Dieu (Gal. 6:5). “ La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière. ” (I Pierre 4:7). Sauvegardez votre pensée par l’étude et la prière, et “ la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ ”. — Phil. 4:6-9.
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Recherchez les bonnes compagniesLa Tour de Garde 1960 | 1er juillet
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Recherchez les bonnes compagnies
1. Quel effet ont les compagnies ? En quels termes Salomon l’a-t-il dit ?
UN PROVERBE dit : “ Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es. ” Si ce n’est peut-être pas là une manière correcte de juger une personne, il n’empêche que la société d’un homme peut exercer une puissante influence, soit pour le bien, soit pour le mal. Le sage roi Salomon a dit : “ Celui qui fréquente les sages devient sage, mais celui qui se plaît avec les insensés s’en trouve mal. ” (Prov. 13:20). Il existe aujourd’hui, plus que jamais, une mauvaise influence qui détourne les hommes des pensées élevées de leur Créateur aimant, Jéhovah, une influence qui les tourne vers les pensées égoïstes, charnelles et matérialistes de ce monde sous la puissance de Satan le Diable. Il est donc essentiel pour tous les cœurs épris de justice de se séparer de ce monde et d’adorer Dieu en le fréquentant et en imitant ses voies. — II Cor. 4:4 ; Jean 15:17-19.
2. Comment a-t-on vu au temps de Noé les effets de la bonne compagnie et ceux de la mauvaise ?
2 Rechercher les bonnes compagnies est une question de vie et de mort. On l’a vu au temps du déluge aux jours de Noé, quand les démons s’étaient matérialisés pour contribuer à la dégradation et à la corruption du genre humain. On lit en effet : “ (Jéhovah) vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. ” Mais Noé ne suivit pas la masse ; il ne la fréquentait pas ni ne partageait ses pensées corrompues. “ Noé était un homme juste et intègre dans son temps ; Noé marchait avec Dieu. ” Lui et sa famille recherchèrent une bonne compagnie et ils survécurent à la catastrophe mondiale d’alors. — Gen. 6:1-12 ; Héb. 11:7 ; II Pierre 2:5.
3. a) Quelle chose annoncée par l’apôtre Paul dans II Timothée 3:1-5 montre qu’il est vital de fuir les mauvaises compagnies ? b) Par quel accomplissement de prophétie en notre temps Dieu a-t-il pourvu à des bonnes compagnies dans le monde entier ?
3 Si les bonnes compagnies étaient une question de vie et de mort aux jours de Noé, il en est de même pour ceux qui vivent au temps de la fin, lequel, selon Jésus, est semblable aux jours de Noé. Après avoir décrit la corruption de la société humaine des derniers jours, l’apôtre Paul écrivit : “ Éloigne-toi de ces hommes-là. ” On évitera ainsi les mauvaises compagnies (Mat. 24:37-39 ; II Tim. 3:1-5). La recherche des bonnes compagnies a un rapport en notre temps avec l’accomplissement des prophéties bibliques relatives au rassemblement dans les derniers jours du fidèle reste des frères spirituels du Christ et à leur retour à la maison de Dieu sous le grand Noé, Jésus-Christ. C’est à l’assemblée rétablie des témoins oints, composant le reste du temple spirituel, que vient se joindre une grande foule d’hommes et de femmes de toutes les nations, qui recherchent de bonnes compagnies afin d’apprendre les voies de Dieu et de marcher sur ses sentiers. — És. 2:2-4 ; Apoc. 7:9, 14.
FUYEZ LES MAUVAISES COMPAGNIES
4. a) Quelle exhortation vigoureuse se trouve dans II Corinthiens 6:14-18 concernant la nécessité de fuir les mauvaises compagnies ? b) De quelle bonne compagnie est-il fait mention ?
4 À propos de la nécessité de fuir la corruption de ce monde et de fréquenter le peuple de Dieu, l’apôtre Paul écrivit : “ Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? (...) ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? (...) Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant. ” Notez les exhortations répétées de fuir les mauvaises compagnies, de s’éloigner de “ ces hommes-là ”, de sortir du milieu d’eux, de se séparer. Alors Dieu nous accueillera. Il ne doit y avoir ni rapport ni part avec les incroyants. En d’autres termes, il ne faut pas les fréquenter si l’on veut connaître la compagnie de Dieu. — II Cor. 6:14-18 ; Ézéch. 37:27 ; És. 52:11 ; Ézéch. 20:41.
5, 6. a) Que faut-il entendre par le conseil de fuir les mauvaises compagnies ? Quel effet peuvent-elles avoir sur notre adoration ? b) Quel conseil donné aux premiers chrétiens souligne ce point ?
5 Cela ne signifie pas, bien entendu, que le chrétien voué doit éviter tout contact avec le présent système de choses. Dans son travail, dans la vie de tous les jours et dans la prédication, il entre en contact avec des employeurs, des collègues de travail, des parents, des voisins et d’autres hommes. Pour fuir tout contact, il faudrait sortir du monde (I Cor. 5:10). Mais s’éloigner de ces “ hommes-là ”, fuir leur société signifie ne pas avoir de communion avec ceux dont les pensées ne sont pas en accord avec les pensées de Dieu. En d’autres termes, il ne faut pas penser ni se conduire comme eux. Les pensées des personnes à l’esprit matérialiste ne sont pas en harmonie avec les pensées de Dieu. Même si ces hommes ne sont pas malhonnêtes ou immoraux, il n’empêche que leur préoccupation première n’est pas l’adoration et le service de Jéhovah. Celui qui les fréquente régulièrement pensera bientôt comme eux. Si l’on expose son esprit à leurs pensées, notre foi dans le monde nouveau s’affaiblira, notre zèle se refroidira, notre intégrité s’effondrera et notre conscience sera
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