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  • C’est eux qui ont besoin d’aide!
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 décembre
    • C’est eux qui ont besoin d’aide!

      ● Vos enfants se disputent-​ils? C’est tout simplement parce qu’ils vous montrent qu’ils vous aiment. “Si vous êtes du nombre de ces parents que leur progéniture harcèle de ses continuelles chamailleries, ne vous inquiétez pas, disent deux conseillers psycho-pédagogiques, c’est probablement que vos enfants ne cherchent qu’à vous montrer à quel point ils vous aiment.” Ils se disputent en somme l’affection de leurs parents. “Les enfants se battent pour se faire une place au soleil. Chacun veut être le préféré de ses parents.” Pour l’enfant, disent les psychologues, la dispute revient indirectement à poser aux parents cette simple question: “Est-​ce que tu m’aimes vraiment?” Ainsi, querelles et empoignades ne seraient que des moyens d’exprimer de l’affection... Et puis quoi encore?

      ● Vous sentez-​vous seul? Alors, déshabillez-​vous! C’est en tout cas le conseil saugrenu que donnent certains psychologues, pour lesquels “partager sa nudité permet d’éliminer la terrible sensation que l’on éprouve lorsqu’on se sent seul au monde. (...) La nudité vécue en groupe constitue une thérapeutique nouvelle et originale qui aide les gens à se sentir bien dans leur peau et bien avec les autres”. Pour l’équivalent de 300 FF par personne, un psychologue propose une séance de nudité générale, ouverte à tous, ainsi qu’une séance de nudité avancée, destinée à favoriser “les rapports créatifs” au sein des couples et enfin une séance de nudité réservée aux célibataires “las de jouer le jeu des rendez-vous galants et désireux de se rencontrer dans des circonstances moins douteuses”. Ce qui ne fait aucun doute, c’est que ce praticien prend bien mieux soin de son portefeuille que de sa clientèle.

      ● À en croire la revue “Science News”, une étude menée sur tout le territoire des États-Unis a révélé que, parmi les psychologues diplômés, plus d’un sur vingt avait eu des relations sexuelles avec ses clientes, encore que ce taux soit notablement plus faible chez les femmes que chez leurs confrères masculins. Cette pratique viole un statut formel de l’Association américaine de psychologie selon lequel “les relations charnelles sont contraires à la déontologie”, les psychologues devant s’abstenir d’exploiter leurs clientes. L’un d’eux, adversaire de ces pratiques, déclare que le contact érotique avec une patiente “ne fait que refléter les besoins pathologiques qu’éprouve le thérapeute”.

      ● La plupart des gens s’inquiètent de la recrudescence de la violence. Pourtant, à en croire un psychiatre, celle-ci nous serait bénéfique. “L’émeute est saine, dit-​il. La société a besoin d’exutoires pour canaliser son agressivité.” C’est encore lui qui dit que pendant les émeutes de Belfast, on avait noté un recul des dépressions chez les gens qui avaient participé aux désordres et une recrudescence des névroses chez ceux qui s’en étaient tenus à l’écart. Ce médecin, toujours lui, déclara, après que le gouvernement eut interdit les manifestations qui dégénéraient en violence: “Interdire les manifestations relevait de la pure sottise (...). Il est clair qu’en la circonstance, le gouvernement aurait eu besoin de l’aide d’un psychiatre.” Apparemment, si quelqu’un a besoin d’aide, c’est bien ce psychiatre-​là.

      ● Peut-être croyez-​vous naïvement qu’un joueur qui vient de marquer un essai et qui piétine le ballon ou qui le jette de toutes ses forces au sol ne fait qu’exprimer sa joie d’avoir marqué pour son camp. Eh bien, vous n’y êtes pas du tout, dit un chercheur en psychiatrie. En effet, le joueur aime les rencontres, parce qu’elles lui procurent de l’argent et la faveur du public. Mais, dans le même temps, il les hait, parce qu’elles sont cause de blessures et d’humiliations. Lorsque, après avoir marqué, il trépigne en bout de terrain, ce sont ses adversaires qu’il piétine, psychologiquement parlant. Et lorsqu’il maltraite le ballon, c’est sur la tête de ses adversaires qu’il le projette, symboliquement. “Pour le psychiatre, c’est là la traduction d’un rapport d’amour et de haine, déclare notre chercheur. En maltraitant le ballon, le joueur réagit directement contre le désespoir et la honte que lui inspire un travail qui l’asservit.” On reste confondu devant une imagination aussi délirante. Le bon sens permet de se rendre à l’évidence: Le joueur montre qu’il est tout content d’avoir marqué un essai.

      ● Selon un article paru dans “McLean’s”, les psychologues et les psychiatres tirent leur respectabilité et leur prestige des réalisations stupéfiantes de certaines sciences, notamment les mathématiques, la chimie, la biologie et la physique. Mais, bien qu’ils définissent leur profession comme une ‘science’ et qu’ils tentent de mêler le verbiage de leurs spéculations contradictoires aux faits scientifiques naturels qui ont été l’objet d’une vérification expérimentale, leurs prétentions laissent sceptique. D’ailleurs, l’article précité concluait: “Quand nous donnons à l’avis d’un psychiatre, d’un sociologue ou d’un psychologue le même poids qu’à celui d’un physicien, d’un dentiste ou d’un ingénieur, nous nous leurrons pratiquement autant que ceux qui jadis interrogeaient les entrailles d’un mouton ou consultaient la pythie de Delphes.”

  • Pris dans l’explosion d’une bombe terroriste
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 décembre
    • Pris dans l’explosion d’une bombe terroriste

      CE N’EST pas parce que l’on est un serviteur de Dieu voué qu’il faut s’attendre à être miraculeusement sauvé des accidents et des catastrophes qui surviennent journellement dans le monde. C’est ce que démontre l’incident qui nous est arrivé, à ma fille et à moi, par un beau dimanche de juillet.

      Ma femme devant rester à la maison pour préparer le repas, j’avais décidé de sortir avec Gemma, notre fille de quatre ans, jusqu’à un parc situé dans Madrid. Mais, sur le chemin, elle me demanda de l’emmener plutôt voir les trains à la gare. Elle adore regarder les trains, et, comme la distance était la même, j’ai dit oui.

      Une fois arrivés à la gare, je lui ai acheté une glace, puis nous avons observé l’arrivée et le départ des trains. Nous nous sommes promenés dans la gare, puis avons décidé de rebrousser chemin. À peine avions-​nous quitté d’une douzaine de mètres le hall principal que l’attention de ma fille fut attirée par un Photomaton. Avec sa curiosité d’enfant, elle glissa la tête et les épaules à l’intérieur, pour mieux voir.

      C’est à ce moment-​là que retentit une violente explosion et que des éclats de verre volèrent près de moi. Je ressentis une puissante force qui me sépara de Gemma et me projeta quelques mètres plus loin. Quelqu’un hurla: “Une bombe a explosé!” Je vis un énorme nuage sombre sortir du hall que nous venions de quitter. Beaucoup de gens avaient dû mourir, pensais-​je, en me rappelant toute la foule qui s’y trouvait.

      Tout à coup je bondis du sol comme si un ressort venait de m’éjecter. Ma fille! Ma petite Gemma! Je me suis précipité vers elle. Elle était assise par terre, près de la cabine photographique. “Qu’est-​ce qui s’est passé, dis, papa?”, demandait-​elle, effrayée. Comme elle était à moitié dans la cabine au moment de la déflagration, cela lui avait épargné de recevoir de plein fouet le souffle de l’explosion et les éclats de verre. Pensant la conduire à l’hôpital, je l’ai brusquement saisie dans mes bras, puis j’ai couru vers ma voiture. Mais, arrivé là, je me suis aperçu que j’avais perdu mes clés. Je les ai cherchées, mais en vain. Nos vêtements étaient couverts de sang.

      Comme je ne trouvais plus mes clés, j’ai commencé à céder à la panique. C’est alors qu’un taxi s’est arrêté à notre hauteur. J’y suis monté immédiatement et j’ai donné l’ordre au chauffeur de nous conduire à l’hôpital le plus proche. J’avais Gemma sur les genoux. En commençant à l’examiner de plus près, j’ai eu un choc terrible. Ma chère petite Gemma avait une entaille à l’œil. Elle levait vers moi ses yeux, le regard fixe. J’essayais de me consoler en pensant que, quoi qu’il arrive, Jéhovah réparerait toutes les lésions et qu’il lui permettrait de jouir de la perfection dans le nouvel ordre qu’il va établir sur la terre. — Rév. 21:3, 4.

      En réalité, ni Gemma ni moi n’avions beaucoup souffert de l’acte de terrorisme. Après une petite opération, son œil guérit, et les médecins affirmèrent qu’elle ne perdrait pas la vue. D’autres n’ont pas eu cette chance. Ce même jour, trois bombes explosèrent en divers endroits de Madrid; cinq personnes furent tuées et plus d’une centaine blessées.

      Mais pourquoi tout cela arrive-​t-​il? Comme le dit la Bible, “temps et événements imprévus leur arrivent à tous”. (Eccl. 9:11.) Cette expérience m’a incité à me rapprocher de Dieu et à nourrir l’espérance de son Royaume, seule solution aux horreurs qui déparent notre magnifique planète et qui affligent ses habitants. — D’un de nos lecteurs.

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