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  • Que penser des études supérieures ?
    Réveillez-vous ! 1971 | 22 septembre
    • Un travail différent

      Dans le passé, les études supérieures étaient souvent le moyen d’accéder à un emploi plus lucratif, mais les temps ont changé. À l’heure actuelle de nombreux emplois qui n’exigent pas des études supérieures sont bien payés. De plus, ils permettent d’apprendre un métier utile.

      Jusqu’à une époque récente, on témoignait d’un certain mépris pour le travailleur manuel ; il n’avait pas “réussi”, pensait-​on. Aujourd’hui toutefois, quantité de diplômés et de membres des professions libérales sont sans emploi, tandis que des menuisiers, des plombiers, des électriciens et d’autres travailleurs manuels ont du travail. Aux États-Unis, certains éboueurs gagnent plus de 50 000 francs français par an.

      Il n’y a pas de honte à apprendre un métier et à travailler de ses mains. Au contraire, à notre époque c’est faire preuve de sens pratique. C’est pourquoi certains parents réfléchissent à deux fois avant de faire faire à leurs enfants des études supérieures. Ils préfèrent orienter leurs fils et leurs filles vers des métiers plus utiles qu’ils peuvent apprendre dans un établissement d’enseignement secondaire. En quittant celui-ci, il leur est loisible de faire un stage dans une école technique ou un apprentissage dans une entreprise. Posséder un métier leur épargnera l’anxiété que connaissent si souvent ceux qui exercent une profession de caractère intellectuel.

      Les témoins de Jéhovah qui ont des enfants ont une raison de plus de leur faire apprendre un métier utile. Ils savent, grâce à la réalisation des prophéties bibliques, que notre société industrielle est près de sa fin. Bientôt, le Tout-Puissant lui-​même lui donnera le coup mortel (Prov. 2:20, 21 ; I Jean 2:17). Ensuite, dans le nouvel ordre de choses divin, les habitants de la terre entreprendront une œuvre de reconstruction destinée à transformer notre planète en paradis (Luc 23:43). Alors, nombre d’arts et de métiers seront extrêmement utiles, de même que l’agriculture et les travaux domestiques. C’est pourquoi, en orientant leurs enfants vers ces métiers, ces parents les empêcheront d’être exposés au climat sans cesse plus néfaste de l’université et les prépareront en même temps à la vie dans le nouvel ordre de choses.

  • L’aluminium, produit de régions lointaines
    Réveillez-vous ! 1971 | 22 septembre
    • L’aluminium, produit de régions lointaines

      De notre correspondant au Canada

      UN GÉANT qui consomme des quantités incroyables de nourriture jour après jour, heure après heure, — c’est ainsi que l’on pourrait décrire une usine pour la production d’aluminium. Cette “nourriture” est la bauxite, principal minerai d’aluminium, ou son dérivé : l’alumine. Quel que soit le produit employé, il en faut un approvisionnement constant et en même temps d’énormes quantités d’énergie électrique. Par conséquent, pour qu’un endroit convienne à la fabrication de l’aluminium, il doit y avoir, à proximité, une importante source d’électricité et un bon port.

      Un tel endroit ne pourrait être situé près d’une grande ville, car d’autres consommateurs utiliseraient une grande partie du courant disponible. Or, une fabrique d’aluminium doit disposer de façon presque exclusive de la source d’énergie. C’est pour cette raison que l’industrie de l’aluminium s’établit généralement en pionnier dans une région peu exploitée.

      Dans une grande mesure, les facteurs qui déterminent le choix d’un endroit pour la fabrication de l’aluminium sont donc d’ordre géographique et climatique, car il faut aussi une précipitation suffisante pour assurer un volume d’eau constant. La seule usine norvégienne pour la production d’aluminium utilise le courant électrique produit par une chute d’eau de 835 mètres de haut.

      Au Ghana, on a construit sur la Volta un barrage et une centrale hydro-électrique en vue de la transformation en alumine de la bauxite provenant de l’un des gisements les plus importants du monde. Curo Preto, dans la région montagneuse de l’État brésilien de Minas Gerais, possède trois installations hydroélectriques alimentant une usine qui extrait sa bauxite d’un gisement situé à un kilomètre de là.

      Il y a 50 ans, l’industrie canadienne de l’aluminium construisit une centrale hydro-électrique et une usine à Shawinigan Falls, dans la vallée de la rivière Saint-Maurice, à environ 150 kilomètres à l’ouest de la ville de Québec. Quelques années plus tard, une autre centrale hydro-électrique et une usine furent construites à Isle Maligne sur le Saguenay. Peu après, Arvida, située sur le même cours d’eau mais plus à l’est, vit l’installation de la plus grande usine d’aluminium du monde. C’est ainsi que fut industrialisée la région du Saguenay, longtemps inexploitée. Dernièrement, l’Aluminium Company a installé une usine à Kitimat, dans la Colombie Britannique, sur la côte occidentale du Canada.

      L’exploitation de régions lointaines

      En Guyane, pays du fabuleux Eldorado, on exploite d’immenses gisements de bauxite riche en alumine. Depuis 54 ans, le minerai est extrait, à l’aide d’explosifs, de couches d’une épaisseur moyenne de 4,50 mètres à 14 mètres. En 1958, la région autour de Mackenzie produisait 300 000 tonnes de bauxite par an. Aujourd’hui, les entrepôts de ce port moderne fournissent aux navires en partance pour les usines de Saguenay, près de trois millions de tonnes par an.

      Il y a une dizaine d’années, peu de gens avaient entendu parler de Weipa, sur la côte septentrionale du Queensland, en Australie. En 1955, un géologue australien explora cette région reculée et y découvrit le gisement de bauxite le plus important du monde. En 1968 on avait déjà délimité, en vue de leur exploitation, près de 200 kilomètres carrés renfermant 516 millions de tonnes de minerai. Les sondages effectués dans une autre région de plus de 400 kilomètres carrés permettaient d’espérer une production de 1 200 millions de tonnes. L’Australie possédait donc des réserves de bauxite telles que l’industrie mondiale de l’aluminium en fut stupéfaite.

      L’exploitation des mines de Weipa se fait au moyen de techniques très simples. Lorsqu’on atteint la couche de minerai qui, par endroits, a une épaisseur d’une dizaine de mètres, les ouvriers chargent celui-ci directement sur des wagons d’une capacité de 50 tonnes. Il n’est même pas nécessaire de recourir aux explosifs. Les wagons l’amènent d’abord aux ateliers où on le lave et lui fait subir d’autres traitements destinés à améliorer sa qualité. Des bandes transporteuses l’acheminent ensuite vers les réserves d’où il est transféré dans les navires.

      En 1969, on avait déjà dépensé l’équivalent de 200 000 000 de francs français pour l’exploitation de cette région. En plus de l’usine et du port, on y a élevé une cité dont les maisons, climatisées, logent 350 personnes et qui comprend en outre des magasins, une école, une salle de spectacles, un poste de police et un petit hôpital. Région déserte en 1957, Weipa est aujourd’hui l’un des principaux ports de l’Australie pour l’exportation de matières premières. En 1963, la capacité maximale des installations était d’un demi-million de tonnes par an. En 1968, elle était passée à quatre millions de tonnes et on estime qu’elle atteindra sept millions au début des années 70.

      C’est ainsi qu’en Guyane et en Australie on commence à exploiter de nouvelles régions. Cependant, l’industrialisation de ces régions ne va pas sans inconvénients. Les arbres et la végétation disparaissent et les mines à ciel ouvert déparent ces lieux naguère d’une beauté sauvage. Évidemment, le Créateur a mis dans le sol des minéraux d’une grande utilité pour l’homme, et notre planète en renferme d’immenses quantités. Cependant, le dessein de Dieu est que la terre devienne un paradis. Malheureusement, en exploitant les richesses du sol l’homme défigure souvent le paysage par ses travaux, le laissant désolé. Il n’a pas encore appris à utiliser les richesses du sol sans gâcher la beauté de sa demeure terrestre.

      L’usine à Kitimat

      Bientôt des millions de tonnes d’alumine provenant de la bauxite australienne alimenteront les cuves de l’usine canadienne de Kitimat.

      Cette usine et la centrale hydro-électrique qui lui fournit l’électricité, sont situées dans un endroit protégé par les hautes montagnes côtières. Œuvre de 7 500 ouvriers, ces installations sont une merveille du génie civil. Les travaux, qui commencèrent au printemps de 1941, coûtèrent en tout 440 millions de dollars (plus de deux milliards de francs français). Jamais une somme aussi élevée n’avait été dépensée au Canada pour une seule entreprise. Les projets en cours prévoient une production annuelle de 550 000 tonnes de lingots d’aluminium, rendement qui fera de cette usine la plus importante du monde.

      Trois ans après le début des travaux, un lingot luisant d’aluminium d’une vingtaine de kilos sortit des cuves. L’usine de Kitimat fonctionnait ! L’usine a été construite sur des terres autrefois inondées aux grandes marées, situées sur un bras du détroit de Douglas. Une ville moderne s’est développée dans la vallée à 11 kilomètres en amont de l’usine. Un port, une voie ferrée et une autoroute de construction récente, complètent cet ensemble.

      Le barrage Kenney

      La production d’électricité pour l’usine exige une puissante chute d’eau. Il fallut donc endiguer les eaux de tous les lacs d’un plateau long de deux cents mètres. Jusqu’en novembre 1952, ces eaux coulaient vers l’est pour rejoindre le Fraser qui se jette dans le Pacifique près de Vancouver. À l’extrémité occidentale du plateau, le mont Dubose, immense barrière rocheuse de plus de 2 000 mètres d’altitude, empêchait le lac Tahtsa de déverser ses eaux dans le Pacifique, à 30 kilomètres de là. Afin de former un réservoir de retenue d’une capacité suffisante pour alimenter la centrale hydroélectrique que l’on projetait de construire, il fallut fermer l’issue orientale du plateau par un barrage d’une centaine de mètres de hauteur qui enjamberait la Nechako. C’est ainsi que naquit le barrage Kenney.

      Avant de pouvoir commencer les travaux du barrage proprement dit, on devait construire, à partir de la gare de Vanderhoof, une route de près de cent kilomètres à travers des marais et de la brousse, ainsi qu’un réseau de 70 kilomètres d’autres routes pour amener les matériaux. On construisit également une piste longue de 900 mètres pour l’atterrissage des avions qui amenaient les ouvriers et le matériel de Vancouver, à trois heures de vol du chantier. Lorsqu’il fut terminé, le barrage mesurait 460 mètres de long, 460 mètres de large à sa base et 12 mètres de large au sommet. Il s’agit du troisième barrage en enrochements du monde (sous le rapport de la hauteur).

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