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Apprécions le salut de notre DieuLa Tour de Garde 1973 | 15 novembre
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aveugles [au sens spirituel], alors s’ouvriront les oreilles des sourds [au sens spirituel]. Le boiteux [au sens spirituel] bondira comme un cerf, et la langue du muet [au sens spirituel] éclatera de joie.” Cette prophétie s’accomplit même à notre époque : “Et assurément il y aura là une grande route, oui, une voie ; et on l’appellera la Voie de la Sainteté. L’impur n’y passera pas. Et elle sera pour celui qui marchera dans la voie, et les sots n’y erreront pas.” L’accès à cette voie est libre pour tous ceux qui exercent la vraie sagesse en apprenant humblement les exigences de Jéhovah et en acceptant la disposition qu’il a prise pour la vie par l’intermédiaire du Christ. “Et les rachetés de Jéhovah [de l’esclavage de Babylone la Grande] reviendront ; ils viendront en Sion [le Royaume messianique de Dieu] avec des cris de joie ; une allégresse éternelle couronnera leur tête ; la joie et l’allégresse seront leur partage, la douleur et le gémissement s’enfuiront.” — Is. 35:4-6, AC ; És. 35:8, NW ; Is. 35:10, AC.
21. Quelle est notre espérance, et comment doit-elle nous influencer ?
21 Ces miracles spirituels se multiplieront bientôt. Quand ? Sous la direction du Royaume millénaire de Dieu et de son Fils, Jésus-Christ. Déjà quand il était sur la terre, il y a dix-neuf siècles, Jésus-Christ a accompli des miracles de ce genre. En tant que Roi, il accomplira de nouveau de telles œuvres dans le paradis terrestre restauré (Luc 23:43). Quelle espérance réjouissante ! Les prophéties qui s’accomplissent actuellement indiquent que nous nous trouvons tout près de cette époque d’allégresse. C’est donc maintenant plus que jamais le temps de faire de vigoureux efforts, afin de marcher dans l’amitié avec le Dieu du salut et de survivre à la “grande tribulation” pour connaître les bénédictions éternelles qui s’ensuivront. — Luc 13:24.
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Remplissez-vous les conditions pour exercer une fonction dans la congrégation ?La Tour de Garde 1973 | 15 novembre
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Remplissez-vous les conditions pour exercer une fonction dans la congrégation ?
Comment considérez-vous les responsabilités ? De nos jours, de nombreux hommes s’y soustraient ou les évitent parce qu’elles impliquent des devoirs et des obligations. D’autres, par ambition, recherchent les responsabilités, car ils espèrent ainsi parvenir à une position élevée, dominer leurs semblables et se réserver des privilèges spéciaux.
De telles attitudes n’ont pas leur place dans la congrégation chrétienne (Mat. 20:25-27 ; I Pierre 5:2, 3). Toutefois, il y a besoin d’hommes qui désirent assumer des responsabilités. Leur attitude envers celles-ci doit être tout à fait différente de celle de nombreuses personnes du monde. Certes, ils doivent ‘rechercher’ des responsabilités, mais avec le désir de servir les autres : d’abord Dieu, puis leurs semblables, plus spécialement les membres de la congrégation. Ils s’efforceront fort justement d’honorer Dieu et de faire en sorte que son nom, et non le leur, soit exalté et respecté. — I Tim. 3:1 ; Gal. 6:10 ; Prov. 8:13.
Dans les congrégations chrétiennes du premier siècle, des hommes ont été établis à des positions de responsabilité en tant qu’“aînés” (grec présbutéroï) ou “serviteurs ministériels” (grec diakonoï). (Tite 1:5 ; Phil. 1:1.) Les aînés doivent exercer une surveillance d’ordre spirituel sur la congrégation et servir comme “bergers” du troupeau de Dieu (Actes 20:28). Les serviteurs ministériels les aident pour accomplir des ‘tâches nécessaires’ qui ne concernent pas directement la surveillance spirituelle. — Actes 6:1-6.
Qu’ils servent comme aînés ou serviteurs ministériels, ces hommes doivent imiter le Fils de Dieu, qui accepta la responsabilité la plus lourde qu’un homme ait jamais portée, et qui vint “non pour être servi, mais pour servir”. (Marc 10:45.) Leur bonne attitude peut être comparée à celle d’un homme qui, rencontrant une autre personne qui cherche à se rendre en un certain endroit, lui dit : “Permettez-moi de vous montrer comment vous y rendre.” Ou à celui qui, voyant quelqu’un porter une lourde charge, lui dit : “Laissez-moi vous aider à porter cette charge.” Est-ce votre état d’esprit ?
Des conditions bibliques à remplir
Le désir de servir n’est toutefois pas la seule chose requise. La Parole de Dieu renferme aussi des qualités que doivent exercer ceux qui servent en tant qu’aînés ou serviteurs ministériels. Considérez-les et demandez-vous si vous remplissez ces conditions requises pour assumer une responsabilité dans la congrégation. Réfléchissez à ces qualités dans leur cadre approprié, c’est-à-dire en pensant qu’elles ont été consignées à l’origine pour des chrétiens vivant au premier siècle de notre ère. Cela évitera toute tendance à les considérer selon les principes du présent système, y compris ceux qui prévalent dans le monde des affaires.
Certaines qualités fondamentales concernent aussi bien les aînés que les serviteurs ministériels. Entre autres qualités, ces hommes doivent :
Ne pas être sous le coup d’accusations. Ils doivent être ‘irrépréhensibles’, c’est-à-dire ne pas être accusés à juste titre d’avoir commis le mal (I Tim. 3:2, 8, 10 ; Tite 1:6, 7). Évidemment, cela n’exige pas la perfection absolue de leur part. Si cela était, aucun homme descendant du pécheur Adam ne pourrait remplir cette condition (Jacq. 3:2 ; I Jean 1:8). Cependant, il ne doit être l’objet d’aucune accusation importante. Si c’était le cas, celle-ci devrait être fonction des principes bibliques concernant le bien et le mal, et non de simples principes du monde, qui sont souvent pervertis (I Tim. 6:14 ; Col. 1:22). Si le chrétien a commis dans le passé une faute grave, il doit avoir mené depuis une vie exempte d’opprobre et s’être fait une bonne réputation grâce à sa conduite excellente. De cette façon, sa nomination ne jettera pas l’opprobre sur la congrégation aux yeux de Dieu ou du monde.
Mari d’une seule femme. S’il est marié, le chrétien doit n’avoir qu’une femme en vie, donc ne pas être polygame comme c’était le cas de nombreux hommes non chrétiens au premier siècle. — I Tim. 3:2, 12 ; Tite 1:6.
Non un buveur tapageur. Il ne doit pas s’adonner à la boisson, ce qui lui ferait perdre le contrôle de ses pensées et de ses émotions. En fait, comme le montrent les qualités requises des serviteurs ministériels, il ne doit pas même être ‘adonné à beaucoup de vin’, autrement dit ne pas avoir la réputation d’être un “buveur”. — I Tim. 3:3, 8 ; Tite 1:7, Jé ; I Pierre 4:3
Ni ami de l’argent ni avide d’un gain déshonnête. Puisque les gens avides sont rangés par les Écritures avec les fornicateurs, les idolâtres et les ivrognes, un homme matérialiste ne remplirait certainement pas les qualités requises pour assumer une responsabilité dans la congrégation (I Cor. 5:11 ; I Tim. 6:9, 10 ; Héb. 13:5). Ceux qui remplissent les qualités requises rejettent tout “gain déshonnête”. (I Tim. 3:3, 8 ; Tite 1:7 ; I Pierre 5:2.) Le mot “déshonnête” ne concerne pas seulement des pratiques comme l’escroquerie et la fraude ou les méthodes “impitoyables” qui caractérisent le présent monde corrompu. Le terme grec ainsi traduit signifie fondamentalement “déshonorant” et peut aussi être traduit par “honteux” (Darby) ou “sordide” (Segond). De même, bien que le mot grec traduit par “gain” puisse concerner un gain ou des “profits” pécuniaires ou matériels, comme dans des transactions commerciales (Jacq. 4:13), il ne se limite pas à cela. Il concerne n’importe quel genre de profit, de gain ou d’avantage (voir Philippiens 1:21 ; 3:4-8). Si donc un homme profitait de sa position de responsabilité dans la congrégation de Dieu pour obtenir des avantages matériels au détriment des autres, en se servant de son pouvoir, de son prestige ou de sa position, cela aussi serait un “gain déshonnête”. Il n’agirait pas honnêtement envers le Propriétaire céleste du troupeau qui l’a établi pour servir humblement et généreusement. — Voir I Pierre 5:2, 3 ; Actes 20:33-35 ; Luc 16:14.
Présidant sur sa maison d’une excellente manière, ayant des enfants dans la soumission. Ni les serviteurs ministériels ni les aînés ne doivent être de simples adolescents, mais des hommes suffisamment âgés pour avoir des enfants. S’ils sont mariés, ils doivent gagner le respect en tant que bons maris et pères, présidant sur leur famille en accord avec les principes bibliques (I Tim. 3:4, 5, 12 ; Tite 1:6). Cela exige-t-il qu’ils obtiennent un succès absolu avec les membres de leur famille, ceux-ci suivant tous les principes divins ?
Évidemment, ils s’efforceront d’atteindre ce but. Toutefois, malgré leurs excellents efforts, ils n’obtiendront peut-être pas ce résultat. Certaines circonstances ne peuvent être contrôlées par l’homme. La femme d’un chrétien peut ne pas être croyante ; peut-être s’opposera-t-elle à son mari ou le persécutera-t-elle à cause de sa foi (Mat. 10:36 ; Luc 12:52). Ou bien, un des enfants d’un chrétien s’écartera du droit chemin et commettra quelque acte immoral ou même se révélera être une “brebis galeuse”. Notons que même certains fils spirituels de Dieu se sont rebellés, ainsi que ses deux premiers enfants humains. Cependant, on ne peut absolument pas prétendre que Dieu en a été la cause ou le responsable.
Si donc un membre de la famille d’un mari ou père chrétien est impliqué dans une mauvaise action, les questions importantes sont les suivantes : Dans quelle mesure le chef de famille en est-il responsable ? N’a-t-il pas assumé ses responsabilités ? Si c’est le cas, il ne bénéficiera pas du respect de la congrégation ni des gens de l’extérieur. En revanche, s’il a fait tout ce qu’il était raisonnable de faire, obtenant d’ailleurs d’excellents résultats avec les autres membres de sa famille, il ne sera pas automatiquement disqualifié parce qu’un seul membre de sa famille n’a pas réagi favorablement à son excellente direction.
Pas fraîchement converti. Que ce soit pour être aîné ou serviteur ministériel, le chrétien doit d’abord être ‘éprouvé quant à l’aptitude’ et démontrer qu’il est digne de confiance et dévoué (I Tim. 3:6, 10). Cela demande du temps. En principe, comme l’implique le terme même d’“aîné”, il faudra plus de temps pour être aîné que pour être serviteur ministériel. Toutefois, les individus sont différents, et la vitesse avec laquelle ils progressent varie. On ne peut donc préciser le temps nécessaire. Cependant, ceux qui recommandent un chrétien à cette fonction doivent faire preuve de bon jugement et ne pas se hâter de mettre en évidence un nouveau, “de peur qu’il ne s’enfle d’orgueil” comme le Diable. Qu’il développe d’abord la même “attitude mentale” que le Christ, une attitude humble ! — Phil. 2:3-8.
D’autres qualités sont indiquées à propos des serviteurs ministériels. Toutefois, il va sans dire qu’elles doivent également être cultivées par ceux qui remplissent les conditions requises pour être aînés. En voici quelques-unes :
Sérieux. D’autres traductions rendent le texte de I Timothée 3:8 en utilisant des mots comme “dignes”, “hommes de dignité”, “respectables” et “hommes aux principes élevés”. Ce sont autant de significations acceptables du mot grec utilisé par l’apôtre. Ainsi, s’il n’est pas déplacé de faire preuve de temps à autre d’humour, aucun de ces hommes ne fera constamment le “guignol”, et ce ne seront pas des hommes ayant tendance à prendre leurs responsabilités à la légère.
Non doubles dans leur langage. Ce sont donc des hommes francs, disant la vérité “n’ayant qu’une parole”, non hypocrites, ni bavards, ni retors. — I Tim. 3:8, Jérusalem.
Ayant une conscience pure. Devant Dieu, leur conscience doit pouvoir rendre témoignage qu’ils ne pratiquent pas des choses sournoises, impures ou avilissantes, même en cachette (I Tim. 3:9 ; Rom. 9:1 ; II Cor. 1:12 ; 4:2 ; 7:1). À moins de suivre et de soutenir consciencieusement les principes justes, un chrétien ne peut certainement pas remplir les conditions requises pour servir le troupeau de Dieu en toute confiance. — Mat. 23:3.
Outre ces qualités qui sont fondamentales tant pour les aînés que pour les serviteurs ministériels, il y en a d’autres qui concernent particulièrement les aînés. Leur fonction de bergers et d’enseignants se reflète à travers ces exigences, qui soulignent leur capacité d’offrir aux “brebis” de Dieu une direction bienveillante mais ferme. Voici ces qualités :
Modéré dans ses habitudes, d’esprit pondéré. Un chrétien remplissant les conditions requises pour être aîné doit bien maîtriser ses forces mentales et physiques, afin de ne pas agir d’une manière extrémiste et insensée ni de façon excentrique ou déséquilibrée. Il doit donc être capable de se conduire avec sobriété et clairvoyance. — I Tim. 3:2 ; II Tim. 4:5 ; Tite 1:8.
Pondéré. Un aîné doit être un homme sensé, et ses paroles ainsi que ses actions, raisonnables et réfléchies. Ses pensées et son point de vue équilibrés seront fortifiés par le sain enseignement de la Parole de Dieu. — I Tim. 3:2 ; Rom. 12:3 ; voir Marc 5:15 ; Actes 26:25 ; II Corinthiens 5:13.
Ordonné. Le mot grec utilisé ici (I Tim. 3:2) est le même que celui qui est traduit par “bien en ordre” dans I Timothée 2:9. Ainsi, un aîné doit mener une vie ordonnée et respectable, et être un homme “courtois” ou “réglé dans sa conduite”, comme l’indiquent d’autres traductions de ce mot grec (voir I Corinthiens 14:33, 40 ; les mots grecs sont ici différents). Certes, personne ne devrait mépriser ou négliger la ponctualité au point de manquer de considération ou de politesse ; mais il faut garder présent à l’esprit que la congrégation chrétienne du temps des apôtres ne considérait pas l’exactitude comme une question de première importance, comme c’est actuellement le cas dans le monde des affaires. Il est certain qu’à cette époque-là, la tenue des écritures était réduite au minimum. Pour qu’un aîné soit un berger du troupeau efficace, les Écritures n’exigent pas qu’il soit un comptable ou un employé de bureau expert. Ce qui doit être fait dans ce domaine peut très bien être confié à un serviteur ministériel (Actes 6:1-6). Par-dessus tout, un aîné ne doit pas être un homme désordonné ou indiscipliné, méprisant les conseils apostoliques. — I Thess. 5:14 ; II Thess. 3:6-12 ; Tite 1:10.
Hospitalier. Un aîné doit accueillir les étrangers venant aux réunions chrétiennes et s’intéresser tout autant aux personnes humbles et modestes qu’à celles qui sont aisées. Il doit aussi se montrer hospitalier envers ses frères, dans la mesure où sa situation le lui permet et en fonction de leurs besoins. — Rom. 12:13 ; I Tim. 3:2 ; Tite 1:8 ; Jacq. 2:14-16.
Qualifié pour enseigner. Il doit tenir “fermement la sûre parole en ce qui concerne son art [ou sa manière, sa façon] d’enseigner, afin qu’il soit à même d’exhorter par l’enseignement qui est sain et de reprendre ceux qui contredisent”. (Tite 1:9 ; I Tim. 3:2.) Il ne remplit pas les conditions requises à cause de son instruction profane, de sa vivacité d’esprit ou de sa facilité de parole (voir I Corinthiens 2:1-5, 13 ; II Corinthiens 10:10 ; 11:6), mais plutôt parce qu’il ‘tient fermement
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