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    • soixante-dix autres disciples. La force agissante de Dieu était également sur eux, les rendant capables d’opérer de nombreux miracles (Mat. 10:1, 5-15, 27, 40; Luc 10:1-12, 16). Mais leur tâche principale consistait à prêcher et à enseigner la bonne nouvelle relative au Royaume de Dieu. En fait, la raison essentielle des miracles était de prouver publiquement que les disciples avaient été établis par Jéhovah et qu’ils avaient son approbation. — Héb. 2:3, 4.

      Jésus donna une formation à ses disciples, tant par la parole que par l’exemple. Les récits des rédacteurs des Évangiles montrent à l’évidence que les disciples de Jésus étaient présents dans nombre de cas où celui-ci donna un témoignage à différentes sortes de gens, car les conversations elles-​mêmes ont été consignées. Jésus expliqua à ses disciples ce que devait être un vrai ministre de Dieu; il leur dit: “Les rois des nations leur commandent en maîtres, et ceux qui ont pouvoir sur elles sont appelés Bienfaiteurs. Or vous, il ne faut pas que vous soyez ainsi. Mais que le plus grand parmi vous devienne comme le plus jeune, et celui qui fait fonction de chef comme celui qui sert. Quel est en effet le plus grand, celui qui est étendu à table ou celui qui sert? N’est-​ce pas celui qui est étendu à table?” Puis, citant en exemple sa propre manière d’agir, il ajouta: “Or moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.” (Luc 22:25-27). En cette circonstance, il fit une démonstration puissante de ces principes, et notamment de l’humilité, en lavant les pieds de ses disciples. — Jean 13:5.

      Jésus montra en outre à ses disciples que les véritables ministres de Dieu n’acceptent pas de titres religieux flatteurs et n’en donnent pas à d’autres. Il leur dit: “Vous, ne vous faites pas appeler Rabbi, car un seul est votre enseignant, tandis que vous êtes tous frères. D’autre part, n’appelez personne votre père sur la terre, car un seul est votre Père, le Céleste. Ne vous faites pas non plus appeler ‘conducteurs’, car un seul est votre Conducteur, le Christ. Mais le plus grand parmi vous devra être votre ministre. Quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé.” — Mat. 23:8-12.

      Les disciples oints du Seigneur Jésus Christ sont appelés ‘ministres de la bonne nouvelle’, ce qu’était Paul (Col. 1:23). Ils sont aussi “ministres d’une nouvelle alliance” dont Christ est le Médiateur qui les introduit dans des relations particulières avec Jéhovah Dieu (II Cor. 3:6; Héb. 9:14, 15). Ils sont de ce fait ministres de Dieu et de Christ (II Cor. 6:4; 11:23). Leur qualité de ministre ne vient pas d’un homme ou d’une organisation, mais de Dieu par Jésus Christ. La preuve de l’authenticité de leur ministère ne consiste pas en un certificat ou une pièce écrite quelconque qui leur servirait de lettre de recommandation. Leur “lettre” de recommandation, c’est en fait les personnes qu’ils ont instruites et formées pour qu’elles deviennent, comme eux, les ministres de Christ. — II Cor. 3:1-3; voir CŒUR.

      Après être monté au ciel, Christ a fait des “dons en hommes” à la congrégation chrétienne. Au nombre de ces dons figuraient les apôtres, les prophètes, les évangélisateurs, les bergers et les enseignants. Jésus les donna “en vue du redressement des saints, pour l’œuvre ministérielle, pour l’édification du corps du Christ”. (Éph. 4:7-12.) De cette manière, c’est Dieu qui rend compétents ces ministres. — II Cor. 3:4-6.

      La Révélation donnée à l’apôtre Jean décrit “une grande foule que personne ne pouvait dénombrer, de toutes nations et tribus et peuples et langues”. Contrairement aux frères de Jésus Christ, qui sont oints de l’esprit, il n’est pas dit des membres de cette “grande foule” qu’ils sont dans la nouvelle alliance et ministres de celle-ci. Toutefois, la Bible dit qu’ils sont purs devant Dieu et qu’“ils le servent par un service sacré, jour et nuit, dans son temple”. Ils effectuent donc un ministère et peuvent à bon droit être appelés ministres de Dieu. Comme le laissaient entendre aussi bien la vision de la Révélation que Jésus lui-​même (dans une illustration), lors de la présence de Christ sur son trône glorieux il y aurait de telles personnes qui serviraient avec amour les frères de Jésus Christ, leur offrant aide, attention et assistance. — Rév. 7:9-15; Mat. 25:31-40.

      LES SERVITEURS MINISTÉRIELS DANS LA CONGRÉGATION

      Après avoir énuméré les conditions requises de ceux qui servent comme “surveillants” (épiskopoï) dans la congrégation, Paul mentionne ensuite celles qui sont exigées des chrétiens désignés pour servir comme “serviteurs ministériels [diakonoï]”. (I Tim. 3:1-10, 12, 13.) Dans certains versets, le mot grec diakonos est traduit tout simplement par “ministre” (Mat. 20:26) ou par “serviteur”. (Mat. 22:13.) Puisque tous les chrétiens étaient “ministres” (ou serviteurs) de Dieu, il est évident que dans le cas cité plus haut le terme diakonoï revêt un sens particulier en rapport avec la structure de la congrégation ou l’ordre qui y est établi. Il y avait effectivement deux groupes d’hommes qui assumaient des fonctions et des responsabilités dans la congrégation: les “surveillants” ou “anciens”, et les “serviteurs ministériels”. Comme le montrent les articles ANCIEN et SURVEILLANT, il y avait généralement plusieurs surveillants et plusieurs aides ministériels dans chaque congrégation. — Voir Philippiens 1:1; Actes 20:17, 28.

      Si l’on compare la liste des conditions requises des serviteurs ministériels à celle des qualités exigées des surveillants ainsi que les noms par lesquels les uns et les autres sont désignés, on note que les serviteurs ministériels ne se voyaient pas confier la responsabilité d’enseignant et de berger (un berger étant un surveillant pour les brebis). Pour eux, la capacité d’enseigner n’était pas une condition requise. Le terme diakonos lui-​même indique que ces hommes servaient d’aides au collège des surveillants dans la congrégation. Leur responsabilité principale consistait à s’occuper de tâches qui n’étaient pas de nature pastorale, afin que les surveillants puissent consacrer leur temps et leurs forces à l’enseignement et à l’œuvre de berger.

      On trouve une illustration du principe régissant cette forme d’organisation dans la manière dont les apôtres résolurent un problème en rapport avec la distribution (littéralement le service [diakonia]) quotidienne de nourriture aux chrétiens démunis qui étaient à Jérusalem. Les apôtres déclarèrent en effet qu’il ‘ne leur plaisait pas de délaisser la parole de Dieu’ pour se soucier des problèmes matériels que posait la distribution de la nourriture. Ils donnèrent donc cette instruction aux disciples: “Cherchez-​vous donc parmi vous, frères, sept hommes qui aient un bon témoignage, pleins d’esprit et de sagesse, pour que nous les préposions à cette besogne nécessaire; mais nous, nous nous adonnerons assidûment à la prière et au ministère [diakonia] de la parole.” (Actes 6:1-6). C’était là le principe à suivre, mais cela ne signifie pas nécessairement que les sept hommes choisis dans ce cas précis n’étaient pas des “anciens” (presbuteroï) remplissant les conditions requises. En effet, il ne s’agissait pas d’une situation normale ou courante, mais d’un problème particulier assez délicat du fait que les personnes concernées avaient le sentiment d’être défavorisées en raison de leur nationalité. Comme ce problème touchait toute la congrégation chrétienne, il fallait le régler avec ‘esprit et sagesse’. En fait, les sept hommes choisis étaient peut-être des “anciens” au sens spirituel, et reconnus comme tels, mais à qui on confia temporairement une tâche du genre de celles que les “serviteurs ministériels” étaient habituellement en mesure d’accomplir. C’était une besogne “nécessaire”, mais qui n’avait pas autant d’importance que le “ministère de la parole”.

      Par cette action, les apôtres montrèrent leur bon jugement. On pouvait donc s’attendre à ce que les collèges d’anciens des congrégations qui se développeraient hors de Jérusalem suivent leur exemple en assignant certaines tâches aux “serviteurs ministériels”. Il y avait à n’en pas douter quantité de tâches d’ordre matériel ou courantes dont il fallait s’occuper, par exemple acheter le parchemin pour copier les Écritures, voire la copie elle-​même.

      Les qualités requises des serviteurs ministériels constituaient autant de normes qui allaient éviter à la congrégation toute accusation fondée quant au choix des hommes qui se voyaient confier des tâches particulières. La congrégation préserverait ainsi sa justice devant Dieu et une bonne réputation vis-à-vis des gens de l’extérieur (voir I Timothée 3:10). Ces qualités régissaient la morale, la conduite et la spiritualité, de sorte que là où elles étaient observées on confierait un service à des chrétiens qui seraient des hommes sages, honnêtes, consciencieux et dignes de confiance. Ceux qui servaient d’une excellente manière s’acquéraient “un beau rang et une grande franchise dans la foi qui est relative à Christ Jésus”. — I Tim. 3:13.

      LES CHEFS TERRESTRES

      Dieu laisse en place les gouvernements du présent monde jusqu’au temps qu’il a fixé pour mettre un terme à leur existence, après quoi le Royaume de Christ dominera la terre sans la moindre contestation possible (Dan. 2:44; Rév. 19:11-21). Tandis qu’ils exercent l’autorité avec la permission divine, ces gouvernements font beaucoup de choses en faveur du peuple. Citons la construction de routes, les écoles, la police, les pompiers et bien d’autres services. Ils promulguent également des lois pour punir les voleurs, les meurtriers, etc. En accomplissant ces tâches et en appliquant avec justice ces lois, ils sont ‘ministres’ (diakonoï) de Dieu. Si quelqu’un, même un chrétien, transgresse ces lois, la punition qui lui est infligée par un tel gouvernement vient indirectement de Dieu, car celui-ci condamne toute méchanceté. De même, si un gouvernement protège le chrétien contre ceux qui violent la loi, il agit également en tant que ministre de Dieu. Il s’ensuit que si un dirigeant abuse de son pouvoir et s’oppose à Dieu, il est responsable de ses actes et devra en répondre à Dieu. Quand un tel chef tente d’amener un chrétien à agir en désaccord avec la loi divine, alors il n’agit plus en ministre de Dieu et il sera puni par celui-ci. — Rom. 13:1-4.

      LES FAUX MINISTRES

      Certains hommes affirment être ministres de Dieu, alors qu’ils sont hypocrites et en fait des ministres de Satan qui luttent contre Dieu. L’apôtre Paul dut s’opposer à de tels hommes qui jetaient le trouble dans la congrégation de Corinthe. — II Cor. 11:13-15; voir HOMME QUI MÉPRISE LA LOI.

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    • MINNI

      {Article non traduit.}

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      {Article non traduit.}

  • Miracles
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    • MIRACLES

      En français, un miracle est une “chose étonnante et admirable qui se produit contre toute attente”; un “fait dont la cause échappe à la raison de l’homme”; un “événement contraire aux lois de la nature et qui ne peut être l’effet d’une cause naturelle”. Dans les Écritures hébraïques, le mot môphéth, parfois traduit par “miracle”, a le sens d’“œuvre grande et admirable” ou d’“action remarquable et magnifique”. Dans les Écritures grecques le vocable dunamis, “puissance”, est rendu par ‘capacité’, ‘puissance’, ‘miracle’. — Mat. 25:15; Luc 6:19; I Cor. 12:10; Da; Jé; Os; TOB.

      Pour celui qui en est témoin, un miracle est quelque chose d’étonnant qu’il est incapable de reproduire ou même de comprendre pleinement. C’est également une œuvre de puissance qui exige des pouvoirs et une connaissance qu’il n’a pas. Mais pour celui qui détient ces pouvoirs, la chose n’a rien de prodigieux. Il en comprend les mécanismes et il est capable de la produire. Ainsi, de nombreuses actions de Dieu stupéfient les humains qui les voient, alors qu’elles sont de simples manifestations de sa puissance. Si l’on croit en une divinité, et surtout en un Dieu créateur, on ne peut logiquement nier que ce Dieu ait le pouvoir de faire des œuvres qui inspirent à l’homme une crainte révérencielle. — Rom. 1:20.

      LES MIRACLES ET LES LOIS DE LA NATURE

      Par l’étude et par l’observation, les chercheurs ont constaté de nombreuses similitudes dans la façon dont opèrent différents phénomènes naturels de l’univers et ils ont dégagé les lois qui rendent compte de cette uniformité. C’est en fonction de cela que les sceptiques mettent en doute les miracles de la Bible. En effet, ils prétendent bien connaître toutes les conditions et tous les mécanismes qui entrent toujours en jeu. Ils soutiennent avec insistance que les actions du Créateur doivent rester dans les limites étroites que permettent les lois physiques telles qu’ils les comprennent.

      Un physicien suédois a reconnu en ces termes la faiblesse du raisonnement tenu par les scientifiques: “Nul ne doute que l’atmosphère terrestre obéisse aux lois de la mécanique et de la physique nucléaire. Néanmoins, il se peut qu’il nous soit extrêmement difficile de comprendre comment ces lois opèrent dans une situation donnée où des phénomènes atmosphériques entrent en jeu.” Ce physicien applique ce

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