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Continuez d’être patientLa Tour de Garde 1977 | 15 mai
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reconnaîtra sans peine que les autres excellent dans des domaines où il est plutôt faible, et que lui aussi met parfois leur patience à rude épreuve.
13. Qu’est-ce qui indique que Jésus a usé de patience envers ses apôtres ?
13 Jésus Christ a sans aucun doute montré ce que signifie exactement avoir la bonne attitude envers les autres. Il supporta patiemment ses apôtres, leurs rivalités puériles comme leur lenteur à comprendre. Jamais il ne s’est mis en colère après eux. Au contraire, il leur donna des illustrations pour leur faire comprendre ce qu’il désirait leur apprendre (Marc 9:33-37 ; Jean 13:5-17). Rien dans la Bible n’indique que Jésus Christ ait jamais parlé avec colère à ses compagnons. Quel bonheur si nous pouvions l’imiter !
SOYEZ DISPOSÉ À ATTENDRE
14. Pour ce qui est des responsabilités au sein de la congrégation, pourquoi certains frères pourraient-ils devenir impatients ?
14 Notre patience n’est pas mise l’épreuve uniquement par les défauts ou les faiblesses de nos compagnons. Il s’agit bien souvent d’attendre patiemment la réalisation de certaines choses désirables. La question est la suivante : Serons-nous aussi impatients qu’un enfant qui veut tout avoir sur-le-champ, ou sommes-nous disposés à attendre patiemment le moment approprié ? Si vous êtes un membre masculin de la congrégation et que vous ne soyez pas encore serviteur ministériel, trouvez-vous difficile d’attendre qu’on ‘vous ait d’abord mis à l’épreuve pour juger de votre aptitude’ ? (I Tim. 3:10.) Si vous êtes serviteur ministériel depuis un an ou un peu plus, pensez-vous qu’on devrait bien envisager votre recommandation comme ancien, ou bien êtes-vous disposé à attendre, utilisant votre temps à acquérir une meilleure intelligence de la Parole de Dieu et donnant la preuve que vous êtes coopératif, digne de confiance, réfléchi et très zélé dans le service pour Jéhovah ?
15. a) Pourquoi quiconque désire assumer des responsabilités doit-il s’examiner honnêtement (Jacq. 3:1, 2) ? b) Quelles questions peut se poser un frère qui aspire à la charge de berger ?
15 Évidemment, on ne peut que féliciter les frères qui ‘aspirent’ à de plus grandes responsabilités. L’apôtre Paul écrivit en effet : “Elle est fidèle, cette parole. Si quelqu’un aspire à une charge de surveillant, il désire une belle œuvre.” (I Tim. 3:1). Mais on demande davantage à quiconque se voit confier une responsabilité. Jésus énonça cette règle : “Celui qu’on a mis en charge de beaucoup, de lui on exigera plus que ce qui est coutumier.” (Luc 12:48). Si donc vous aspirez à de plus grandes responsabilités, vous devriez d’abord vous examiner pour voir si les autres membres de la congrégation pourront observer de plus près votre vie chrétienne sans se poser des questions quant à l’exemple que vous donnez. Vous devriez aussi vous poser ces questions : Est-ce que je désire vraiment servir mes frères ? Est-ce que je possède la sagesse et l’intelligence conformes à la volonté de Dieu pour pouvoir porter un jugement sur des problèmes qui touchent la vie de mes semblables ? Serais-je capable de leur donner de bons conseils bibliques qui les aideront à résoudre leurs problèmes personnels ou familiaux ? Les autres frères me considèrent-ils vraiment comme un “aîné” du fait de mon expérience dans la pratique du christianisme ? Un tel examen de conscience raisonnable peut freiner toute tendance à l’impatience. Il vous convaincra de la nécessité d’attendre patiemment le moment où vous pourrez vraiment bien servir vos frères.
16. Comment les paroles de Paul consignées en I Timothée 5:22, 24, 25 peuvent-elles aider un frère à attendre humblement et patiemment que les autres aient pu constater s’il a ou non les qualités requises pour de plus grandes responsabilités ?
16 Une telle réflexion pourra aussi vous aider à vous rendre compte de la lourde responsabilité qui repose sur les anciens quand ils recommandent des frères pour assumer la charge de surveillant. L’apôtre Paul donna ce conseil à Timothée : “N’impose hâtivement les mains à personne ; ne participe pas non plus aux péchés d’autrui ; garde-toi chaste.” (I Tim. 5:22). Si Timothée ne s’était pas assuré que celui qu’il établissait comme ancien remplissait bien les conditions requises par les Écritures, il aurait eu une part de responsabilité dans les fautes qu’un tel homme pouvait éventuellement commettre. Il en va de même aujourd’hui. Pourquoi alors ne pas attendre humblement et patiemment que les autres chrétiens puissent voir vos belles œuvres ? N’oubliez pas que si les mauvaises actions finissent toujours par être dévoilées, les belles œuvres, elles aussi, ne restent pas cachées. C’est ce que montra l’apôtre Paul quand il écrivit à Timothée : “Les péchés de certains hommes sont manifestes pour tous et mènent tout droit au jugement ; mais, chez d’autres hommes, leurs péchés aussi deviennent manifestes, par la suite. De même aussi, les belles œuvres sont manifestes pour tous et celles qui sont autrement ne peuvent rester cachées.” — I Tim. 5:24, 25.
17. Quelle attitude du prophète Michée devons-nous chercher imiter, et dans quels domaines de la vie voudrons-nous user de patience ?
17 Ainsi, dans tous les domaines de la vie, nous devons être disposés à suivre cette exhortation des Écritures : ‘Attendez Jéhovah dès maintenant et jusqu’à des temps indéfinis.’ (Ps. 131:3). Ne devenons pas impatients parce que le grand jour de Jéhovah, durant lequel il exécutera ses jugements, n’est pas encore arrivé. Exprimons plutôt la même confiance que Michée, qui déclara : “Mais quant à moi, je guetterai Jéhovah. Je me tiendrai dans l’attente du Dieu de mon salut. Mon Dieu m’entendra.” (Michée 7:7). D’autre part, continuons à user de patience envers tous en pardonnant à ceux qui peuvent commettre des transgressions peu importantes contre nous et en tenant compte de leurs faiblesses et de leur situation. Oui, ne permettons jamais à l’impatience, nourrie par l’orgueil, de mettre en danger nos relations avec Jéhovah Dieu, qui, lui, est patient.
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L’Ancien Testament est-il nécessaire pour les chrétiens aujourd’hui ?La Tour de Garde 1977 | 15 mai
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L’Ancien Testament est-il nécessaire pour les chrétiens aujourd’hui ?
LA SAINTE Bible est le livre le plus répandu dans le monde. Il se trouve sous toutes les latitudes et des gens de toutes races le lisent. Il est disponible en entier ou en partie en plus de 1 575 langues.
D’après le classement le plus courant des soixante-six livres de la Bible, plus de la moitié d’entre eux constituent l’“Ancien Testament”. Cette collection des Écritures, rédigée en hébreu et en araméen, fut terminée vers 443 avant notre ère. Est-il donc nécessaire que les chrétiens de notre temps étudient les Écritures hébraïques ?
En lisant les Écritures grecques chrétiennes, généralement désignées sous le nom de “Nouveau Testament”, vous avez probablement remarqué que les rédacteurs chrétiens de la Bible se réfèrent fréquemment aux Écritures hébraïques. Ils considéraient ces écrits comme étant de la plus haute importance pour les chrétiens. D’ailleurs, à propos des récits historiques qui retracent la façon dont Dieu a agi envers les anciens Israélites, Paul écrivit : “Or ces choses leur arrivaient comme exemples, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement,
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