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  • Ministres ordonnés de Dieu
    La Tour de Garde 1960 | 15 février
    • Alors il commença à leur dire : Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie. ” — Luc 4:18-21.

      10 Il fut prophétisé dans Ésaïe 61:1, 2 que le Christ ferait cette œuvre. C’est pourquoi Jésus cita ce passage et déclara qu’il l’accomplissait. Jésus fut ordonné, établi dans ce service, au Jourdain au jour de son baptême. À cette occasion l’esprit de Jéhovah vint sur lui et il fut autorisé à faire l’œuvre de Dieu. Le moment était venu de parler et de faire une proclamation publique. C’est ce que fit Jésus.

      11. Que lit-​on dans les Écritures grecques au sujet de l’œuvre de Jésus et sa mission fut-​elle transmise à d’autres ? À qui ?

      11 Tous les lecteurs des Écritures grecques savent l’immense programme de prédication et d’enseignement que Jésus accomplit durant les trois ans et demi de son ministère. Ils connaissent également l’œuvre que firent les apôtres, œuvre dont parla Paul lorsqu’il dit : “ Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut. ” (Rom. 10:10). Les chrétiens actuels doivent faire la même œuvre. La mission qui incomba à Jésus, celle d’annoncer la bonne nouvelle, de proclamer la délivrance aux captifs et le recouvrement de la vue aux aveugles et de publier l’année de grâce de Jéhovah, fut transmise à ses fidèles disciples chrétiens. Une déclaration positive et analogue sur cette question fut faite pour notre époque par Jésus lui-​même quand il se trouvait sur le mont des Oliviers. Il déclara : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. ” (Mat. 24:14). Mais les apôtres et tous les disciples de Jésus devaient faire de la prédication de la bonne nouvelle la tâche de leur vie.

      ÉTENDUE DU MINISTÈRE

      12. Quelle est l’importance de l’œuvre du ministère ? Quelles questions sont posées ?

      12 Cette question d’être un ministre ordonné devant Dieu ou devant les gouvernements de ce monde n’est pas à prendre à la légère. Cela implique notre parole, notre pensée et notre activité. Cela exige de suivre vraiment les principes posés par Jésus-Christ, marcher sur ses traces. Quelle est la portée de l’ordination d’un chrétien devant Dieu ? Un ministre n’est-​il ordonné que pendant qu’il prêche la bonne nouvelle ? Ou bien, parce qu’il s’est voué à Jéhovah Dieu, est-​ce une ordination de vingt-quatre heures sur vingt-quatre ? Peut-​on sortir de sa vocation pendant une courte période de temps et agir différemment ou bien est-​on obligé de garder en permanence ses vêtements ministériels ? On lit dans les Écritures que Jésus, en tant que jeune homme, était un charpentier mais il changea de vocation. Il aurait aimé changer de vocation plus tôt mais telle n’était pas la volonté divine à son égard. Il devait d’abord atteindre l’âge de trente ans, l’âge où un lévite devenait un prêtre entièrement qualifié sous la Loi des Juifs. Alors quand il fut ordonné par Dieu, sa principale préoccupation fut de faire la volonté de son Père, qui consistait en la prédication du royaume des cieux comme étant proche. Il prépara ses disciples à faire la même œuvre ou à suivre la même vocation.

      13. Quelle est la signification théologique du mot “ vocation ” ? Qui doit suivre une telle voie ?

      13 La signification théologique du mot vocation est la suivante : “ Appel au service de Dieu dans une certaine position, particulièrement dans la prêtrise ou la vie religieuse, ce qui se manifeste par son aptitude, ses inclinations naturelles et, souvent, par une conviction d’être invité par Dieu. La position à laquelle on est appelé. Invitation officielle à un ministère ecclésiastique, tel que le pastorat. ” Jésus reçut incontestablement un appel au service de Dieu. Il fut invité à une activité ou carrière particulière. Sa vocation consistait à chercher “ premièrement le royaume et la justice de Dieu ”. (Mat. 6:33.) Ainsi toute personne qui devient un ministre ordonné de Jésus-Christ doit vivre en chrétien de cette façon. Les apôtres devaient se conduire de la sorte afin de démontrer que leur vocation était celle d’un ministre ordonné devant Dieu, bien que devant les gouvernements de ce monde on les considérât comme des pêcheurs, des collecteurs d’impôts ou des fabricants de tentes.

      14. a) Quand des vocations telles que celles de charpentier, de maçon ou de médecin passent-​elles au second rang ? b) Pourquoi ne doit-​on jamais renoncer quand on est ordonné ?

      14 La carrière de chrétien voué n’est pas une occupation à temps partiel, pas plus aujourd’hui qu’autrefois. C’est une vocation à plein temps. Un vrai chrétien n’est pas simplement un chrétien le dimanche, quand il est au temple ou à l’église ou dans une réunion de prière. Une personne vraiment vouée, un ministre ordonné devant Dieu, doit être un chrétien sa vie entière, à partir du moment où il entreprend de suivre Jésus, de marcher sur les traces du Christ. Dans le monde il y a les vocations de charpentier, de maçon, d’ingénieur, de médecin ; ce sont des occupations qui nous font gagner notre vie. Mais si l’on se voue à Dieu et que l’on prenne le baptême, alors cette occupation profane devient secondaire et le ministère chrétien doit passer au premier rang, devenir notre vocation car on a été appelé au service de Dieu. Jésus a dit : “ Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. ” L’occupation première d’un chrétien, son intérêt principal, est donc son appel à la vie chrétienne. Il faut qu’il en soit ainsi. Sa vocation doit être celle d’un ministre ordonné devant Jéhovah Dieu. Il peut quitter son travail profane mais il ne doit jamais renoncer à son appel au service de Dieu. Si un chrétien quitte le ministère, il perdra sa vie éternelle. Lequel est donc le plus important ?

      15. Que proclame celui qui se voue à Dieu et comment considère-​t-​il la Parole de Dieu ?

      15 Se vouer au service de Jéhovah et symboliser ce don par le baptême ne consiste pas à se joindre à une quelconque organisation religieuse. Ce n’est pas une chose secondaire de cet ordre. C’est la chose la plus importante qu’on puisse jamais faire dans sa vie. Par l’immersion on proclame à tous ses compagnons chrétiens et à tous les peuples que désormais on est voué à Dieu pour le servir en tant que ministre. Telle est notre vocation, et à partir de ce moment la parole entière de Dieu, telle que l’expose la Bible, doit être notre guide. En tant que véritable chrétien, on a fait selon ces paroles de Paul : “ En recevant la parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l’avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, comme la parole de Dieu, qui agit en vous qui croyez. ” — I Thess. 2:13.

      16, 17. a) Quand on a accepté la Parole de Dieu, quelles choses sont impliquées ? b) Comment Paul l’a-​t-​il montré ?

      16 Vous avez reçu la parole de Dieu et vous l’avez acceptée, n’est-​ce pas ? Qu’implique cela ? L’apôtre Paul dit que cela implique même le manger et le boire. Cela peut sembler absurde mais lisons ce qu’il écrivit aux Corinthiens : “ Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l’Église de Dieu, de la même manière que moi aussi je m’efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu’ils soient sauvés. ” (I Cor. 10:31-33). Paul cherchait à sauver des vies par le “ manger ”, le “ boire ” et par toute autre action. Mais comment le fait de manger et de boire peut-​il tendre à sauver des vies ? Paul l’explique au huitième et au dixième chapitres de la première lettre aux Corinthiens.

      17 Paul savait que les chrétiens devaient s’abstenir de choses sacrifiées aux idoles (Actes 15:29). Cependant il dit aux Corinthiens ce qui suit : “ Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience ; car la terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle renferme. Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez y aller, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience. Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été offert en sacrifice ! n’en mangez pas, à cause de celui qui a donné l’avertissement, et à cause de la conscience. Je parle ici, non de votre conscience, mais de celle de l’autre. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-​elle jugée par une conscience étrangère ? Si je mange avec actions de grâces, pourquoi serais-​je blâmé au sujet d’une chose dont je rends grâces ? ” (I Cor. 10:25-30). Il se pouvait que la viande vendue aux marchés fût une viande offerte aux idoles, mais comment le savoir ? L’acheteur n’avait peut-être pas demandé si l’animal ou la portion achetée avait été offert à une idole. Donc, dit Paul, si une personne vous invite à un repas, mangez ce qui vous est présenté. Paul savait “ qu’une idole n’est rien dans le monde et qu’il n’y a qu’un seul Dieu ”. (I Cor. 8:4.) Mais si quelqu’un partageant le repas dit : “ Ceci a été offert en sacrifice ”, alors, à cause de la conscience de cet homme, n’en mangez pas. À cause de votre conscience ? Non, à cause de la conscience de l’autre. Vous pourriez lui être en scandale par ce que vous mangez.

      18, 19. a) Pourquoi Paul se préoccupait-​il à ce point de la conscience de son frère ? b) Les disciples actuels du Christ doivent-​ils avoir la même préoccupation ? Pourquoi ?

      18 Paul a dit que la liberté ou la connaissance du chrétien ne doit pas devenir “ une pierre d’achoppement pour les faibles ”. Si vous mangez de la nourriture offerte aux idoles après avoir rendu grâces à Dieu, vous pouvez encore être une pierre d’achoppement. “ En péchant de la sorte contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ. C’est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère. ” (I Cor. 8:9, 12, 13). L’ordination de Paul, sa mise à part pour le service de Dieu, comprenait sa façon de manger et de boire. Cela impliquait tous les actes de sa vie quotidienne. Paul cherchait à sauver des vies. Aussi déclara-​t-​il : “ Ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel Christ est mort (...) Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le saint esprit. ” “ Tout est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui. ” — Rom. 14:15, 17 ; I Cor. 10:23, 24.

      19 Les chrétiens peuvent-​ils avoir aujourd’hui une autre conception des choses et permettre au manger et au boire d’être une pierre d’achoppement pour un Juif, un Grec ou un frère dans l’assemblée ? Non ! Nous sommes dans la même situation que Paul. Il s’efforçait “ en toutes choses de complaire à tous, cherchant non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu’ils soient sauvés ”. (I Cor. 10:33.) Feriez-​vous comme lui ? Si vous êtes un ministre ordonné comme Paul, vous devriez vous conduire de la sorte.

      LE MANGER, LE BOIRE, LE LANGAGE ET LE TRAVAIL

      20. a) Si le manger peut ne pas être aujourd’hui une pierre d’achoppement, qu’est-​ce qui l’est par contre et quels arguments sont avancés en sa faveur ?

      20 Mais, dira-​t-​on, comment cela peut-​il se produire de nos jours ? On n’offre plus de viandes aux idoles. En effet, mais qu’en est-​il du boire ? On se livre beaucoup à la boisson en notre temps et Paul dit qu’il faut veiller sur ce point. On boit toutes sortes de choses mais ce qui cause le plus de trouble dans l’esprit, ce sont les boissons alcoolisées. Celui qui veut boire un peu de vin dira que Paul a recommandé à Timothée de consommer un peu de vin à cause de son estomac. Un autre dira que le premier miracle de Jésus consista à faire du vin. Un troisième dira que le vin réjouit le cœur de l’homme. Cela est vrai et dans la plupart des pays il est permis de consommer des boissons alcoolisées, mais est-​ce pour l’avantage d’un autre frère ? Cela “ édifie-​t-​il ” ? Ne pensons pas seulement à notre avantage mais aussi à celui de l’autre personne.

      21, 22. a) Quel mauvais exemple peut être donné par un surveillant insouciant ? b) Qui d’autres que les frères peuvent être scandalisés ?

      21 Admettons qu’un surveillant dans une assemblée du peuple de Dieu, un homme d’influence, sort un soir avec des amis et boit outre mesure, jusqu’au point de s’enivrer. La Bible dit expressément que les ivrognes n’hériteront pas le Royaume. “ Ne savez-​vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres (...) ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes (...) n’hériteront le royaume de Dieu. ” (I Cor. 6:9, 10). Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns d’entre vous, dit Paul, mais vous avez été lavés. Pourquoi retomber dans cette habitude et être en scandale à votre frère ? Il peut arriver qu’un frère voie le surveillant ivre et sa démarche zigzagante. Il est outré et scandalisé de voir qu’un ministre ordonné de son assemblée fasse si peu de cas de son ordination devant Dieu. Cette insouciance dans le boire est devenue une pierre d’achoppement pour un frère de l’assemblée de Dieu.

      22 Suivons notre homme. En arrivant chez lui, son voisin, avec qui il étudie la Bible, voit son état d’ivresse et lui aussi est scandalisé car il croyait que ce ministre ordonné menait une vie chrétienne. Ce voisin décide de ne plus étudier la Bible avec un tel individu et déclare à sa femme : “ Si c’est cela tout l’effet que la Bible produit sur lui, il y a des hommes meilleurs à fréquenter, qui ne croient même pas en Dieu. Pourquoi changerais-​je ma façon de vivre pour adopter quelque chose de nouveau, alors qu’un des membres principaux de l’assemblée, qui se dit ministre ordonné, est ivre ? ”

      23. Sous quel rapport les paroles de Paul dans les lettres aux Corinthiens et aux Romains sont-​elles appropriées ?

      23 À quel point Paul avait raison quand il déclara : “ Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. ” (I Cor. 10:31). Était-​ce pour la gloire de Dieu ? Assurément un chrétien ne voudra pas être une pierre d’achoppement pour un Juif, un Grec, un voisin, un ami ou un de ses frères dans l’assemblée de Dieu. Ce que chaque ministre ordonné doit chercher, c’est que toutes sortes de gens soient sauvés pour le monde nouveau de Dieu. “ Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle. Pour un aliment, ne détruis pas l’œuvre de Dieu. À la vérité toutes choses sont pures ; mais il est mal à l’homme, quand il mange, de devenir une pierre d’achoppement. Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s’abstenir de ce qui peut être pour ton frère une occasion de chute. ” — Rom. 14:19-21.

      24, 25. Sous quels autres rapports un chrétien doit-​il veiller sur sa conduite ?

      24 Un chrétien doit encore veiller sur sa conduite à d’autres égards. Paul présenta cette vérité quand il écrivit aux Colossiens : “ Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment ; instruisez-​vous et exhortez-​vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l’inspiration de la grâce. Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. ” — Col. 3:16, 17.

      25 Paul dit de veiller à vos paroles et à votre travail, lesquels prennent tous les jours une bonne partie de votre temps. Comment parlons-​nous aux gens et comment travaillons-​nous pour notre employeur ? Notre formation chrétienne se manifeste dans ces deux choses.

      26. De quel langage les ministres ordonnés feront-​ils usage ? Pourquoi est-​il parfois difficile de contrôler son langage ?

      26 Les paroles qui sortent de notre bouche sont-​elles convenables, pures et édifiantes ? Aimerions-​nous que Dieu écoute tout ce que nous disons ? Jacques parla de notre langage quand il écrivit : “ La source fait-​elle jaillir par la même ouverture de l’eau douce et de l’eau amère ? (...) De l’eau salée ne peut pas non plus produire de l’eau douce. ” Au sujet de ce petit membre dans le corps, il déclara : “ La langue (...) est un feu (...) aucun homme ne peut la dompter ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. ” La bouche d’un ministre ordonné devrait enseigner et exhorter avec grâce. On ne devrait pas entendre de vantardises ni de mensonges contre la vérité. La bouche devrait toujours louer Jéhovah : “ Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. ” — Jacq. 3:6-12, 18.

      27. Un ministre ordonné peut-​il avoir deux vocabulaires ? Que disent Paul et Pierre à ce sujet ?

      27 Les ministres ordonnés ne peuvent avoir une double personnalité avec deux vocabulaires, l’un pur et droit et l’autre obscène et méchant. Le chrétien s’exercera à employer des mots qui expriment ses pensées avec force et clarté. Le chrétien ne possède pas un vocabulaire dont il fait usage à l’assemblée du peuple de Dieu et un autre fait de mots durs, cruels et obscènes, dont il se sert au lieu de travail. Souvenez-​vous que Paul a dit : “ Et quoi que vous fassiez, en parole (...) faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. ” Pierre confirme également cette exhortation, employant des mots expressifs : “ Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu’il s’éloigne du mal et fasse le bien, qu’il recherche la paix et la poursuive ; car les yeux du Seigneur (Jéhovah, NW) sont sur les justes et ses oreilles sont attentives à leurs prières, mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. ” — I Pierre 3:10-12.

      28. a) Comment le ministre chrétien ordonné doit-​il envisager son travail profane ? b) Qui d’autre que le voleur proprement dit peut encore être un voleur ?

      28 Puis il y a cette autre partie de la vie du chrétien : le travail. On consacre un temps considérable à son occupation. Mais fait-​on son travail et gagne-​t-​on son pain quotidien ? Toutes les personnes font un contrat ou un accord avec leur employeur. Quand un employeur engage un homme pour faire un certain travail, il est d’accord pour lui verser un salaire. L’employé ne doit pas négliger son travail, en faire moins qu’il a été convenu. Il devrait se montrer honnête et donner à son employeur la pleine mesure. Si quelqu’un est engagé comme charpentier pour tant d’heures par jour, il devrait faire du bon travail pendant ces heures. Il n’est pas payé à rien faire. Il est payé pour travailler. Si un chrétien travaille dans un magasin qui est la propriété d’un homme riche, il n’a pas le droit de voler ce dernier parce qu’il est riche. Il n’a pas non plus le droit de voler les clients en leur demandant plus que le prix des marchandises afin d’empocher la différence. C’est du vol. On peut encore voler son employeur en flânant au travail. On s’attend à être payé par son employeur. Pourquoi l’employeur ne peut-​il pas s’attendre à ce que l’on travaille pour l’argent qu’il verse ? “ Et quoi que vous fassiez, (...) en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus. ” Le faites-​vous ?

      29. Quelle fut l’attitude de Paul à l’égard de l’esclave Onésime, lorsqu’il fut devenu chrétien ?

      29 Paul ne pensa pas qu’Onésime, un esclave de Philémon, devait être enlevé à son employeur. Quand Onésime devint chrétien, Paul découvrit que c’était un esclave et il le renvoya à son propriétaire. L’esclave, devenu chrétien, était néanmoins la propriété de Philémon, bien que Philémon était lui aussi un chrétien. Paul, parlant d’Onésime, écrivit à Philémon : “ Je te prie (Philémon) pour mon enfant, que j’ai engendré étant dans les chaînes, Onésime, qui autrefois t’a été inutile, mais qui maintenant est utile, et à toi et à moi. Je te le renvoie, lui, mes propres entrailles. ” Bien qu’Onésime, qui s’était enfui, fût très utile à Paul, Paul désirait qu’il retournât chez son propriétaire, parce que cela était juste et que c’est là qu’il devait être selon la loi, afin que Philémon “ le recouvre pour l’éternité, non plus comme un esclave, mais comme supérieur à un esclave, comme un frère bien-aimé, de moi particulièrement, et de toi à plus forte raison, soit dans la chair, soit dans le Seigneur ”. (Philém. 10-12, 15, 16.) Les Écritures indiquent que quelle que soit sa condition, qu’il soit esclave ou homme libre, un chrétien doit travailler comme s’il le faisait “ au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père ”.

      30. Par conséquent, que doivent être les chrétiens ?

      30 Les chrétiens doivent se montrer honnêtes. Ils doivent dire la vérité. Ils doivent se montrer des ministres ordonnés, non seulement quand ils annoncent la bonne nouvelle mais dans tout ce qu’ils font, afin que toutes sortes d’hommes puissent être sauvés. Par cela, ils prouvent que la parole de Dieu agit chez les croyants. En tant que chrétiens, faites-​vous de bonnes œuvres dans le manger, le boire, par votre langage, dans le travail et dans toutes les autres choses ? Faites-​vous tout pour la gloire de Dieu afin que d’autres soient sauvés ? Recherchez-​vous et poursuivez-​vous la paix ? Un chrétien sait que les yeux de Jéhovah sont sur les justes, les ministres ordonnés. — I Pierre 3:11, 12.

  • Faites-vous briller votre lumière ?
    La Tour de Garde 1960 | 15 février
    • Faites-​vous briller votre lumière ?

      1, 2. Pourquoi convient-​il de comparer l’activité des ministres ordonnés à une ville située sur une montagne et à une lampe allumée ?

      UN ministre ordonné porte une lourde responsabilité. Il prend la suite de Jésus. C’est le Maître qui a dit à ses fidèles disciples : “ Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. ” (Mat. 5:14-16). Cette lumière de la vérité brille dans le monde jour et nuit à cause de l’activité des véritables chrétiens. Quand les ministres ordonnés prêchent de maison en maison, la lumière brille. Mais ce n’est pas là le seul moment où le ministre fait luire sa lumière. Elle doit briller quand il mange, boit, parle, travaille, ainsi que dans l’assemblée du peuple de Dieu. À aucun moment un chrétien ne peut cacher la lumière ou l’éteindre. “ Vous êtes la lumière du monde (...) Que votre lumière luise ainsi devant les hommes. ”

      2 Un ministre ordonné regarde vers l’avenir. Donc s’il “ veut aimer la vie et voir des jours heureux (...) qu’il recherche la paix et la poursuive. ” (I Pierre 3:10, 11). Tandis qu’il poursuit la paix, il n’a pas le temps de faire le mal ou de se mettre en désaccord avec la Parole de Dieu. S’il le fait, cela se verra. En tant que ministre, il doit montrer vingt-quatre heures par jour qu’il mène une vie chrétienne. Il est vu comme on voit une ville située sur une colline. On ne peut cacher une telle ville. Sa situation la rend visible de loin. On ne peut pas plus cacher une telle ville qu’on ne peut cacher la lumière d’un vrai chrétien. La lumière d’un ministre ordonné brille sans cesse. Elle jette constamment son éclat, à moins que le ministre l’éteigne par la façon dont il mange, boit, parle, travaille et prêche la bonne nouvelle. Ne permettez jamais que cela arrive ! Que les gens de toutes sortes voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.

      3. Outre la bonne œuvre de la prédication, que doivent encore voir les gens ?

      3 La prédication de maison en maison, qui annonce que le royaume de Dieu est proche, est essentielle, très importante. Cette bonne nouvelle aide les gens à voir plus clairement les grands bienfaits que Dieu réserve aux croyants. Mais que ces gens voient aussi les bonnes œuvres du chrétien, sa façon de vivre, de se conduire au travail et dans ses loisirs, la façon dont se comportent ses enfants, comment il se mêle avec ceux de l’assemblée, ainsi que ses qualités d’instructeur. En effet, tout cela montre s’il fait briller sa lumière.

      4, 5. a) Peut-​on se dire chrétien à temps partiel ? b) Tous les chrétiens peuvent-​ils consacrer la même quantité de temps à la prédication de la bonne nouvelle ? c) Quelle est notre conclusion à ce sujet ?

      4 Un homme qui s’est voué au service de Jéhovah et qui a pris le baptême ne peut pas se dire chrétien à temps partiel. Ce doit être un chrétien à plein temps. Il n’est peut-être pas en mesure de consacrer toutes ses heures à la prédication de maison en maison et à conduire des études bibliques comme font les pionniers et les missionnaires. Mais cela ne fait aucune différence quant à sa qualité de chrétien. Les commandements de Dieu sont les mêmes pour tous les chrétiens. Beaucoup de chrétiens parmi les témoins de Jéhovah sont appelés pionniers et missionnaires, prédicateurs à plein temps. Ces hommes ont pu arranger leurs affaires de manière à consacrer tout leur temps à l’enseignement et au service d’autrui en allant de maison en maison et en conduisant des études bibliques au domicile des croyants. On comprend sans peine que tous ceux qui se sont voués à Jéhovah Dieu et ont pris le baptême ne peuvent consacrer tout leur temps à l’œuvre de prédication mais il leur faut consacrer tout leur temps à la vie chrétienne. Ils doivent montrer qu’ils sont des ministres ordonnés devant Dieu tout aussi bien que celui qui évangélise à plein temps. Tous les chrétiens doivent être des porteurs de lumière à plein temps, à l’exemple de Jésus, car ils marchent sur ses traces.

      5 Que faut-​il en conclure ? Qu’un chrétien doit être un ministre ordonné à plein temps devant Dieu, qu’il soit pionnier, missionnaire ou proclamateur. Selon les Écritures, dans les écrits de Paul comme dans ceux de Pierre et dans les paroles de Jésus, celui qui mène une vie chrétienne doit continuer à chercher “ premièrement le royaume ” et sa justice. De plus, Jésus a dit : “ Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. ” (Jean 15:10). Il n’y a pas d’exception : tous les chrétiens ont les mêmes commandements, le même Rédempteur, le même Dieu.

      LES ŒUVRES SE MANIFESTENT

      6, 7. Comment pourrait-​on expliquer I Timothée 5:24, 25 pour ce qui est des mauvaises œuvres ?

      6 La nature véritable d’une personne finit toujours par se manifester. Paul dit à Timothée : “ Les péchés de certains hommes sont publiquement manifestes, conduisant aussitôt au jugement, tandis que chez d’autres hommes leurs péchés se manifestent plus tard. De même aussi les bonnes œuvres sont publiquement manifestes et celles qui sont autrement ne peuvent rester cachées. ” (I Tim. 5:24, 25, NW). Un simple exemple nous aidera à comprendre le raisonnement de Paul. Il y avait dans une certaine ville deux hommes, l’un commettait des vols depuis deux ans, l’autre projetait sa première tentative de cambriolage. Ce dernier fut surpris alors qu’il quittait les lieux, chargé de butin. On le remit à la police. Le jugement eut lieu. Les témoins vinrent faire leurs dépositions. On le condamna à six mois de prison. Les péchés de cet homme furent “ publiquement manifestes, conduisant aussitôt au jugement ”.

      7 Et le premier voleur, actif depuis deux ans ? Il décide de commettre un nouveau cambriolage. Cette fois, il se fait prendre. La police l’arrête. Il comparaît devant les juges. D’après les preuves présentées, il ressort que non seulement il a commis un vol dans la maison où il a été surpris mais qu’il a fait de nombreux autres cambriolages, et cela, depuis deux ans ! Ce voleur a pu jouir jusqu’ici d’une bonne réputation dans sa ville ; or maintenant ses “ péchés se manifestent ”, mais plus tard, après deux ans. On ne peut pas toujours cacher son véritable genre de vie. Si l’on est un voleur, cela finira par se manifester.

      8. Comment les œuvres d’une personne juste pourraient-​elles se manifester aussitôt ?

      8 Si les péchés de certains hommes se manifestent aussitôt et ceux d’autres personnes plus tard, il en va de même pour les bonnes œuvres. Ainsi raisonne Paul. Un autre exemple nous aidera à voir clairement cette vérité. Une femme très zélée dans la prédication de maison en maison réussit à intéresser beaucoup de personnes à la Parole de Dieu et conduit de nombreuses études bibliques. Grâce à ses bonnes œuvres, en peu de temps, beaucoup de personnes sont venues à la Salle du Royaume des témoins de Jéhovah. Ces dernières étudient avec l’assemblée, commencent à prêcher la bonne nouvelle, vouent leur vie au service de Jéhovah et se font baptiser. Les œuvres de cette femme sont aussitôt manifestes à toute l’assemblée.

      9, 10. Pourquoi les bonnes œuvres d’une autre personne pourraient-​elles rester cachées pendant longtemps ?

      9 D’autre part, il y a dans cette assemblée une autre femme qui fait preuve du même zèle dans l’œuvre de témoignage, mais pour une raison ou pour une autre, les gens avec qui elle étudie ne viennent pas aussi vite à la Salle du Royaume. Elle a étudié avec eux depuis plus d’un an et cependant il n’y a pas encore de résultats.

      10 Or le mari de cette deuxième femme ne s’intéresse pas à la Bible et depuis deux ans il est très hostile à l’activité que

  • Le Dieu véridique
    La Tour de Garde 1960 | 15 février
    • Le Dieu véridique

      Pour gagner la confiance de ses créatures intelligentes, Dieu doit être véridique. Il doit être fidèle à sa parole, infaillible dans le domaine de la prophétie et d’accord avec les faits scientifiques établis. Ce Dieu de vérité existe, mais ses ennemis déclarés ne sont pas les seuls qui aient cherché à le discréditer ; c’est ce qu’ont fait la plupart de ses prétendus serviteurs, prêtres et ministres. Ces conducteurs religieux hypocrites sont allés jusqu’à opposer leurs propres paroles, leur sagesse, leurs philosophies, leurs prédictions et leurs projets à la parole, à la loi et aux desseins de Dieu. C’est pourquoi de nos jours, alors que chancellent les théories et les systèmes sans fondement, la question suivante se pose : Qui faut-​il reconnaître pour vrai ? L’homme ou Dieu ?

      La vérité constitue le fondement du vaste univers qui nous entoure et c’est pourquoi celui-ci se meut dans un ordre constant en dépit de la perversité des habitants de la terre. Son Créateur est le grand Dieu de vérité, celui-là même que toutes les nations de la chrétienté prétendent adorer, alors que depuis des siècles leurs différends religieux, leurs luttes et leurs égarements ont couvert d’opprobre Son nom et la Parole écrite qu’il a donnée à l’humanité. Combien de fois ceux qui cherchaient vainement la vérité dans cette confusion n’ont-​ils pas dit, en désespoir de cause : “ La Bible ? un vieux violon dont chacun peut tirer l’air qui lui convient ! ” S’il en était ainsi, l’Auteur de la Bible ne serait que confusion et lui-​même l’ennemi de ses propres intérêts. Mais la chose est impensable du Dieu créateur de l’univers dont la partie visible est en soi une merveille d’ordre et d’harmonie. Il est donc manifeste que son Livre, c’est-à-dire la Bible, ne peut être assez confus pour se prêter à toutes sortes d’interprétations. La confusion est créée par ses prétendus interprètes, les conducteurs religieux de la soi-disant “ chrétienté ”, qui non seulement ne s’accordent pas mais vont même parfois jusqu’à se contredire âprement. Aussi, en abordant l’étude de la Bible à l’aide des écrits des témoins de Jéhovah, le lecteur n’est-​il ni invité ni amené à considérer la Parole de Dieu à partir des troublantes et mystérieuses erreurs religieuses de la chrétienté. Il est encouragé à étudier selon les principes que Dieu lui-​même a établis dans sa Parole. “ Dieu, en effet, n’est pas un Dieu de confusion, mais un Dieu de paix. ” — I Cor. 14: 33, Sy.

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