-
Endurance à la manière de Job au temps de la finLa Tour de Garde 1958 | 1er mars
-
-
45. En quel sens sont-ils beaux comme les enfants de Job ? À quel héritage participent-ils également ?
45 Comme cela est préfiguré par le chiffre dix, ces “ autres brebis ” sont déjà devenues une “ grande foule ”, mais elles continuent à être rassemblées pendant cette courte période avant Harmaguédon. Elles sont belles spirituellement, car elles sont les choses désirées des nations, les choses précieuses de toutes les nations, qui sont venues au temple spirituel de Jéhovah pour le glorifier. Comme les trois filles de Job se virent accorder une part d’héritage parmi leurs frères, ainsi les femmes tout comme les hommes participent au privilège d’être maintenant des témoins de Jéhovah et de prêcher la bonne nouvelle du Royaume. Ils contribuent ainsi à rassembler toujours plus d’autres brebis. Beaucoup de ceux qui avaient eu une fausse impression de la persécution du reste par Satan, comme il en fut pour les proches et les amis de Job, ont été redressés et sont devenus les compagnons théocratiques du reste.
46. Jusqu’à quand le reste et les “ autres brebis ” doivent-ils endurer ? Quelle sera leur joie pour avoir persévéré ?
46 Le reste doit faire preuve d’endurance jusqu’à Harmaguédon. Toutes les “ autres brebis ” rassemblées doivent maintenir leur intégrité envers Dieu et endurer aux côtés du reste jusqu’à ce que ce monde de persécuteurs et d’ennemis soit anéanti à Harmaguédon. Comme nous sommes heureux d’avoir persévéré avec intégrité jusqu’à présent ! Combien nous serons heureux d’avoir enduré quand Dieu fera éclater sa souveraineté sur l’univers lors de la bataille d’Harmaguédon et qu’il nous fera entrer, délivrés, dans le monde nouveau de la droiture ! Car il y glorifiera le reste à l’intégrité éprouvée dans le royaume céleste de son Fils Jésus-Christ et il bénira aussi la grande foule des “ autres brebis ” qu’il élèvera à la perfection humaine dans un paradis qui embellira la terre.
-
-
Un plagiaire devient un témoin honnêteLa Tour de Garde 1958 | 1er mars
-
-
Un plagiaire devient un témoin honnête
À UNE réunion du groupe espagnol des témoins de Jéhovah de Manhattan (New-York), en janvier 1956, l’attention des frères fut attirée sur un étranger qui suivait le programme avec un intérêt particulier. Apparemment, ce devait être un témoin, car il chantait d’après le recueil de cantiques, et il riait de bon cœur lors des parties amusantes du dialogue de la démonstration qui montrait comment il faut placer les périodiques que publie la Watch Tower Society.
Cependant, s’il avait été un témoin, il se serait fait connaître à la fin de la réunion. Bien au contraire, cet étranger courut à la table des publications, acquit trente-six livres reliés et quarante-sept brochures et disparut dans la nuit. Qui était-ce ? Quelques minutes plus tard, l’un des témoins expliqua que c’était son ancien pasteur du groupe espagnol de l’Église du Christ, un certain Monsieur Antonio Ochoa.
Les lecteurs de La Tour de Garde se rappelleront sans doute le nom de Monsieur Ochoa. C’était le ministre des Églises du Christ qui avait plagié tant d’articles de La Tour de Garde et de Réveillez-vous ! et les avait fait paraître surtout dans un journal confessionnel, Gospel Broadcast. Ce plagiarisme fut exposé dans le numéro du 15 janvier 1954 de ce périodique (éd. angl.).
Quant à Monsieur Ochoa, il faut dire qu’il venait de loin. Il fut ordonné prêtre catholique romain le 30 novembre 1941, à Santa Rosa de Osos, en Colombie, en Amérique du Sud. Pendant quatre ans, il servit en qualité de prêtre catholique en Colombie et dans la République de Panama. Ayant l’esprit chercheur, il se convainquit que l’Église catholique romaine ne prêchait pas l’évangile du Christ, et il s’associa avec l’Église anglicane épiscopale. Il étudia dans l’un de ces séminaires et obtint le titre de bachelier en théologie et fut ordonné pasteur d’une église anglicane au Panama.
Au cours de sa prédication, il apprit à connaître les publications de la Watch Tower Society et y puisa librement pour ses sermons. Il avait servi en qualité de pasteur anglican pendant quatre ans, lorsqu’on le pria de renoncer à la prédication parce qu’elle n’était pas en accord avec l’église.
Là-dessus, il vint à New-York et chercha un emploi pour prêcher ce qu’il avait appris. Il trouva une dénomination qui s’appelle les “ Églises du Christ ” qui, ayant appris qu’il avait été prêtre catholique romain auparavant, lui fit bon accueil. Pendant des mois, il prêcha comme prêtre catholique dont les yeux s’étaient ouverts et, de cette manière, il fit la connaissance de beaucoup de groupes de cette dénomination, répartis dans les diverses parties des États-Unis.
Son “ directeur ” était un prédicateur très habile à se faire remettre des contributions par les auditeurs, et bien vite, ils eurent collecté 40 000 dollars, surtout auprès de la population parlant l’espagnol de Manhattan supérieur. Avec cet argent, ils achetèrent une maison de trois étages. Le groupe anglais du “ directeur ” contrôlait toute la maison et occupait tous les étages, excepté le premier, qui fut utilisé par le groupe espagnol dont Monsieur Ochoa était le ministre.
Après qu’il eut prêché pendant trois ans dans ce groupe espagnol, l’église anglaise fit des démarches pour expulser Monsieur Ochoa parce qu’il ne se conformait pas à l’enseignement de l’Église du Christ. Cependant, elle n’avait pas le droit d’agir ainsi parce que les Églises du Christ sont toutes indépendantes et que le groupe espagnol avait contribué plus que tout autre à réunir les 40 000 dollars investis dans l’immeuble en question. Que cette action était arbitraire, cela est prouvé également par le fait que presque tous les membres de son groupe signèrent une déclaration disant qu’ils accordaient leur entière confiance à leur pasteur.
Après quoi on offrit à Monsieur Ochoa trois mois de salaire et la réintégration dans ses fonctions, s’il renonçait à ce qu’il enseignait et revenait dans le groupe des Églises du Christ. Indigné de cette offre, et pour cause, Monsieur Ochoa répondit à celui qui la lui fit que les Écritures disaient qu’un chien retourne à ce qu’il a vomi, mais qu’il n’était pas un chien ! Plusieurs tentatives furent faites pour que les membres du groupe le quittassent, mais avec peu de succès. Finalement, tous sauf deux rompirent leurs relations avec les Églises du Christ et continuèrent à étudier la Bible dans leurs foyers avec l’aide des publications de la Watch Tower. Au moins dix études bibliques à domicile furent commencées ainsi, et un à un ceux qui y participaient s’associèrent avec les témoins de Jéhovah.
Et Monsieur Ochoa ? Il retourna en Colombie, où il fut baptisé récemment et où il continue à prêcher la bonne nouvelle du royaume de Jéhovah.
-