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Puisons notre joie à faire des disciplesLa Tour de Garde 1966 | 1er août
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que ces traits caractéristiques iraient croissant à notre époque, l’apôtre Paul déclara : “Mais sache ceci : que dans les derniers jours il y aura des temps critiques, difficiles à affronter. Car les hommes seront amis d’eux-mêmes, amis de l’argent, présomptueux, hautains, blasphémateurs, désobéissants aux parents, ingrats, déloyaux, sans affection naturelle, fermés à toute entente, calomniateurs, sans maîtrise de soi, cruels, sans amour du bien, traîtres, obstinés, enflés d’orgueil, amis des plaisirs plus qu’amis de Dieu, ayant une forme de pieux dévouement mais reniant ce qui en est la force ; et de ceux-là éloigne-toi.” (II Tim. 3:1-5). De toute évidence, ceux qui développent ces traits caractéristiques ne seront heureux ni avec eux-mêmes ni avec les autres. La grande œuvre à laquelle les serviteurs de Dieu participent les empêchera-t-elle de développer ces traits ? Leur travail les aidera-t-il à être heureux et équilibrés dans leurs rapports avec leurs semblables, quelles que soient les circonstances ?
17. Comment les qualités développées dans la prédication et l’enseignement nous aideront-elles dans nos rapports avec autrui ?
17 Sans aucun doute. Les excellents mobiles et les qualités que le chrétien développe en recherchant les personnes bien disposées pour leur enseigner les vérités de la Parole de Dieu, ne peuvent pas être effacés dans ses rapports avec autrui. Les véritables serviteurs de Dieu n’ont pas une double personnalité. Si le chrétien est animé par l’amour quand il s’engage dans la prédication et l’œuvre d’enseignement, il manifestera également de l’amour dans ses rapports avec ses semblables. Il suivra en cela le conseil de l’apôtre Paul contenu dans Galates 6:10 : “Vraiment donc, tant que nous avons le temps favorable pour cela, faisons ce qui est bien envers tous, particulièrement envers ceux qui nous sont apparentés dans la foi.” En ce cas, comment le chrétien ne serait-il pas heureux chaque fois qu’il se trouve en société ?
18. Compte tenu de ce qui est dit dans I Corinthiens 15:33, comment peut-on être heureux dans ses fréquentations avec les gens du dehors ?
18 Toutefois, n’est-il pas dit dans I Corinthiens 15:33 : “Ne vous abusez pas. Les mauvaises compagnies corrompent les habitudes utiles.” Certainement, et cela est vrai. Le chrétien ne recherche pas des fréquentations de ce genre. Il fréquente, autant que faire se peut, ceux qui ont la même foi précieuse que lui. Mais dans son travail profane et la vie de tous les jours, il est constamment en contact avec d’autres personnes. Possédant en tout temps l’espérance du Royaume comme ancre de l’âme, il n’est pas tenté d’imiter ces personnes du monde. Au contraire, dans de telles circonstances, il se souvient que sa vie est vouée à Dieu et à son service, aussi s’intéresse-t-il au salut éternel des personnes susceptibles de prêter attention à la bonne nouvelle. Il ne s’intéresse pas à son prochain dans un but égoïste, mais au contraire dans un but désintéressé. En conséquence, quand il se trouve en compagnie d’autres personnes, il a une attitude mentale et un comportement positifs et optimistes. Il est heureux dans tous ses rapports avec autrui.
‘NE RENONCEZ JAMAIS’
19. a) Quel conseil est prodigué à ceux qui débutent dans l’œuvre consistant à faire des disciples ? b) Peut-on trouver le bonheur dans cette œuvre année après année ?
19 À ceux qui commençaient cette œuvre, Paul déclara : “Donc ne renonçons pas à faire ce qui est excellent, car à l’époque voulue nous récolterons si nous ne nous lassons pas.” (Gal. 6:9). Vous direz que c’est là un bon conseil, outre le fait qu’une excellente récompense est proposée. Mais une personne peut-elle être heureuse en faisant une carrière de l’activité consistant à faire des disciples, c’est-à-dire en la poursuivant inlassablement année après année ? Assurément ! En fait, ceux qui ont essayé ont trouvé que leur joie grandissait à mesure que les années s’écoulaient. En voulez-vous une preuve ? Lisez le récit de la vie de certains de ceux qui ont éprouvé cette joie.
20. Que déclare un témoin qui a choisi le ministère comme carrière, à propos de ses débuts dans cette œuvre ?
20 Voici ce que dit un témoin qui commença sa carrière dans le ministère il y a environ quarante ans : “Je n’oublierai jamais la première fois que je suis sorti dans le service du Dieu Tout-Puissant. C’était par une belle journée d’automne de l’année 1920, à Winnipeg au Canada. En compagnie de mon frère, je distribuai des invitations, mais le contentement et la paix de l’esprit que me procura cette activité insignifiante me donna l’assurance que le Tout-Puissant, contrairement aux maîtres terrestres, prend plaisir à ce que des services même petits et imparfaits lui soient rendus. Tout comme la connaissance de la vérité engendre une certaine joie et la paix de l’esprit, de même le service apporte une plus grande satisfaction.
21. Qu’éprouvait ce ministre à mesure qu’il élargissait son activité dans la carrière qu’il s’était choisie ?
21 “Plus tard, quand je diffusai des publications de maison en maison, mes joies et mes bénédictions s’accrurent. À dater de ce jour, je n’ai jamais pris part à l’activité de porte en porte sans recevoir des témoignages de bonté de la part de certains. D’autres montraient qu’ils appréciaient la Parole de Dieu, et par-dessus tout, Jéhovah m’accordait sa bénédiction, la paix de l’esprit et le contentement.”
22. Que dit-il après avoir passé quarante années dans le ministère ?
22 Après avoir servi fidèlement dans le ministère à plein temps au Canada, aux États-Unis et dans le service missionnaire, il déclara : “Plus j’ai goûté à ce grand privilège et plus j’ai remercié Jéhovah de la bonté qu’il a manifestée, plus qu’aucun autre maître, en m’ayant protégé et guidé.”
23. Que déclare un autre ministre qui a consacré sa vie au ministère, au sujet de ses débuts dans celui-ci ?
23 Un autre chrétien qui a consacré sa vie entière à faire des disciples dit : “Ceux qui apprennent les grandes vérités de la Bible dans leur enfance sont abondamment bénis. Je serai toujours reconnaissant envers mon père de m’avoir enseigné patiemment, pendant mes jeunes années, au sujet du grand Dieu Jéhovah, de son Royaume et de ses desseins, de l’âme et de l’espérance de la vie. J’ai passé mon enfance à Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Étudiant, j’ai travaillé assidûment et j’ai été classé premier au concours visant à l’obtention d’une bourse pour entrer à l’université, bourse pour laquelle les collèges et lycées de Nouvelle-Zélande entraient en compétition. J’étais en passe de devenir physicien atomiste, mais le matérialisme et les théories évolutionnistes m’environnaient et bientôt je compris que ces raisonnements étaient aussi illogiques et peu intéressants que ‘l’enfer de feu’ enseigné par le clergé. La Bible commença à exercer toute son influence sur ma vie. Tout en poursuivant mes études pour obtenir une licence ès sciences, pendant mes années à l’université je consacrais presque autant de temps au ministère qu’un pionnier. J’entreprenais souvent le service de pionnier de vacances.”
24. Que dit ce même chrétien au sujet du bonheur et du contentement après avoir passé de nombreuses années comme missionnaire à l’étranger ?
24 Après de joyeuses années passées au service de Dieu en Nouvelle-Zélande, en Australie, aux États-Unis et au Japon, ce chrétien ajoute : “J’ai un jour eu la possibilité de revenir en Nouvelle-Zélande visiter mes parents âgés, et j’en fus très reconnaissant. [Vingt-sept] ans s’étaient écoulés depuis que j’avais quitté un foyer heureux et théocratique pour me rendre là où Jéhovah m’enverrait dans le service à plein temps. L’amour familial était puissant, mais plus forts encore sont les liens qui nous unissent dans le service du Royaume, même lorsque nous nous trouvons éloignés. Je ne me sentais plus chez moi en Nouvelle-Zélande ni en Australie. Le mode de vie là-bas semblait étrange à côté de celui que nous menions dans le service missionnaire au Japon. Grâce à cette visite, je compris pleinement que notre ‘foyer’ est celui que Jéhovah nous désigne dans le cadre du service théocratique.”
25. Comment l’un des membres de la famille du Béthel de Brooklyn commença-t-il sa carrière de ministre, et comment décrit-il ses nombreuses années passées dans le service de Jéhovah ?
25 Un autre témoin dit : “C’est à Calitri, en Italie, que je naquis en décembre 1879. Mes parents, très croyants, m’avaient fait baptiser et confirmer plus tard catholique romain. Nous ne nous attendions guère à ce que, aujourd’hui, à l’âge de [quatre-vingt-cinq ans], je regarderais tendrement en arrière mes [cinquante-neuf années] passées comme témoin de Jéhovah.” En 1900, à l’âge de vingt et un ans, il se rendit aux États-Unis et eut connaissance de la vérité quatre ans plus tard. En 1909, il fut invité à travailler au siège de la Société Watchtower, et devint un serviteur de Dieu fidèle et zélé. Il ajoute : “En revoyant les [cinquante-neuf années] que j’ai passées dans le service de Jéhovah, je puis affirmer sans mentir qu’elles furent les plus heureuses de ma vie. J’ai vécu [cinquante-six] d’entre elles comme membre de la famille du Béthel de Brooklyn, privilège de service que je recommande de tout mon cœur à tout jeune chrétien. Bien sûr, il y a eu quelques épreuves, mais elles ont accru notre foi en Jéhovah. Je n’ai jamais douté que Dieu se sert de la Société pour diriger l’œuvre de témoignage mondial annoncé par Jésus dans Matthieu 24:14. Comme Paul l’a déclaré, les souffrances ‘ne sont pas à comparer à la gloire qui doit se révéler en nous’.”
26. Comment un grand nombre de membres âgés de la famille du Béthel de Brooklyn considèrent-ils la nécessité de s’assembler avec leurs frères ?
26 Les fidèles serviteurs de Dieu semblables à ceux-ci sont nombreux au siège central de Brooklyn. Ils sont âgés, mais ils continuent de servir Dieu fidèlement. Parfois ils ont des difficultés pour entendre tout ce qui est dit, mais ils ne manquent jamais une réunion. Bien que pour certains cela exige de gros efforts et l’aide de frères plus jeunes, ils sont toujours présents à la discussion biblique qui précède le petit déjeuner, aux assemblées, grandes ou petites, aux réunions de leur congrégation, bien que parfois celles-ci soient éloignées et qu’ils aient à marcher. La joie qu’ils éprouvent à se réunir avec ceux qui s’intéressent aux œuvres de Dieu demeure aussi intense.
27. Quelles sont quelques-unes des pensées que nous devrions garder présentes à l’esprit pour trouver le vrai bonheur ?
27 En vérité, ce ne sont pas les distractions qui font le bonheur, c’est le dur labeur. Encore faut-il que ce soit la bonne sorte de travail, c’est-à-dire l’activité déployée en faveur d’autrui. Aucun autre travail ne peut satisfaire à cette exigence comme l’œuvre consistant à faire des disciples de Jésus-Christ. Non seulement vous serez heureux de participer à l’activité elle-même, mais encore, vous trouverez le bonheur et le contentement dans tout ce que vous ferez. Oui, le fait de consacrer votre vie à cette œuvre aura un effet sur toute votre existence. Êtes-vous réellement heureux dans votre activité présente ? Sinon, vous n’avez certainement pas choisi la bonne carrière. Vous devriez puiser votre joie à faire des disciples.
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Un moyen infaillible de reconnaître le MessieLa Tour de Garde 1966 | 1er août
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Un moyen infaillible de reconnaître le Messie
1. Dès la chute de l’homme en Éden, quel espoir Dieu donna-t-il ?
DÈS le commencement, aussitôt après la chute de l’homme en Éden, Dieu prononça une prophétie très encourageante. Il promit de susciter une postérité qui écraserait la tête de l’ennemi de Dieu (Gen. 3:15). Précisant cette promesse, il affermit la foi des hommes d’autrefois en leur fournissant des renseignements relatifs à cette Postérité, indiquant finalement que celle-ci serait appelée en hébreu le Messie. C’est en lui que les nations fonderaient leur espoir. De la foi et de l’espérance en ce bon et vrai Messie dépendrait la vie ou la mort. Il ressort de ce fait que
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