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    La Tour de Garde 1959 | 15 septembre
    • d’assemblée. Des milliers de ces derniers ont peut-être la possibilité d’entrer dans les rangs des pionniers. Si quelque chose nous tient à cœur, si on veut vraiment faire une tâche, on réussira souvent à organiser ses affaires pour l’entreprendre. Cela demande de la réflexion, de l’organisation et, par dessus tout, il faut apprécier la vérité avec un esprit mûr. Le service de pionnier peut être un tremplin pour le service de pionnier spécial, de missionnaire, de circuit, de district et du Béthel. Dans tous ces domaines, il faut des hommes et des femmes capables, pleinement dévoués à Jéhovah. Des occasions magnifiques attendent ceux qui disent dans l’esprit du fidèle Ésaïe : “ Me voici, envoie-​moi. ” — És. 6:8.

      7. a) Comment les pionniers spéciaux et les missionnaires sont-​ils aidés à rester dans l’œuvre ? Comment cela est-​il possible ? b) Combien accomplissent ces services spéciaux ?

      7 La Société est heureuse que les proclamateurs aient fait tant de contributions généreuses pour aider ceux qui ont été nommés comme pionniers spéciaux ou envoyés dans l’activité missionnaire. Pendant l’année, il fut possible à la Société d’aider ceux qui servent en ces qualités pour un montant de 1 662 428 dollars. Tant que ces contributions afflueront de toutes les parties du monde, la Société cherchera à envoyer plus de pionniers spéciaux et plus de missionnaires dans de nouveaux champs. Par la bonté imméritée de Jéhovah, la Société a pu porter le nombre des pionniers spéciaux de 3 859 en 1957 à une moyenne de 4 915 en 1958. Mais il faut davantage de pionniers spéciaux dans toutes les parties du monde. Dans certains pays nous en avons en nombre suffisant pour prendre soin de l’œuvre, mais en d’autres endroits il en faut encore. Les missionnaires ont également fait du bon travail en ouvrant de nouveaux champs et sur les 2 176 diplômés de Galaad qui remplissent toujours des tâches spéciales, 815 sont missionnaires. De nombreux autres Galaadites sont dans le service de circuit, de district ou dans des Béthels. Le service de pionnier est un grand privilège. Recherchez-​le.

      8. Qui peut demander à entrer au Béthel ? Comment faut-​il regarder ce service ?

      8 N’oubliez pas qu’il y a aussi le service du Béthel. Tout homme voué, jeune, en bonne santé, qui désire vraiment travailler à plein temps dans un Béthel et en faire la carrière de sa vie devrait écrire à la filiale pour qu’elle lui envoie une demande. Quelle joie de faire partie d’une filiale et de servir les frères du monde entier en aidant à leur donner les choses dont ils ont tant besoin pour la prédication de la bonne nouvelle du Royaume !

      SERVIR LÀ OÙ LE BESOIN EST GRAND

      9. Se conformant à l’ordre de Jésus de porter la bonne nouvelle aux gens de toutes les nations, que firent les chrétiens du premier siècle ?

      9 “ Le champ, c’est le monde ”, a dit Jésus à ses disciples. Il leur dit encore d’aller en faire dans toutes les nations. Pourquoi a-​t-​il donné cet ordre ? C’est afin que la bonne nouvelle du Royaume soit prêchée dans le monde entier en témoignage à toutes les nations. Qui lit les Actes des apôtres peut suivre l’expansion de l’œuvre de prédication à cette époque. Il apprendra comment le message atteignit les habitants de la côte nord de l’Afrique, ceux de Mésopotamie, de Grèce, d’Italie et les îles de la Méditerranée. Quand la persécution survint à l’occasion d’Étienne, ceux qui crurent devoir partir profitèrent de la situation pour aller dans les territoires où le besoin était grand. “ Ceux qui avaient été dispersés par la persécution survenue à l’occasion d’Étienne allèrent jusqu’en Phénicie, dans l’île de Chypre, et à Antioche, annonçant la parole seulement aux Juifs. Il y eut cependant parmi eux quelques hommes de Chypre et de Cyrène, qui, étant venus à Antioche, s’adressèrent aussi aux Grecs, et leur annoncèrent la bonne nouvelle du Seigneur Jésus. ” D’autres, comme Paul et ses compagnons de voyage, firent des tournées missionnaires dans des territoires réclamant leur attention et y restaient aussi longtemps que nécessaire. L’apôtre demeura dix-huit mois à Corinthe pour bien consolider les fondements avant de se rendre en d’autres endroits. Ces hommes s’efforçaient d’exécuter l’ordre de Jésus de faire des disciples de gens de toutes les nations. — Mat. 13:38 ; 28:19 ; Actes 11:19, 20.

      10. Selon le témoignage de l’histoire, quel était le grand désir des premiers chrétiens et que firent-​ils ?

      10 Les chrétiens zélés du premier siècle ne se contentaient pas de s’établir à l’endroit où ils avaient toujours vécu, de professer la foi chrétienne et d’attendre le royaume de Dieu. Ils savaient qu’il y avait des lieux non atteints par la bonne nouvelle et ils désiraient participer aussi pleinement que possible à l’œuvre. The Ecclesiastical History of Eusebius Pamphilus parle du zèle des chrétiens et ajoute : “ Quittant leur pays, ils remplirent leur fonction d’évangéliste envers ceux qui n’avaient pas encore entendu parler de la foi, et animés d’une noble ambition de proclamer le Christ, ils leur remirent aussi les livres des saints Évangiles. Après avoir jeté les fondements de la foi en des contrées étrangères comme l’objet particulier de leur mission... ils repartaient en d’autres régions et nations. ” Et, comme en témoigne le texte biblique pour le cas d’Aquilas et de sa femme, dans les différents endroits où ils habitaient ils faisaient de leur maison un lieu de réunion pour ceux qui commençaient à se joindre à eux. — Rom. 16:3-5.

      11. Quelle œuvre semblable s’effectue aujourd’hui et depuis quand notamment ?

      11 Il est merveilleux de voir comment les Écritures s’accomplissent aujourd’hui par un plus grand nombre d’émigrations de la part des témoins de Jéhovah de toute la terre. Beaucoup d’entre eux ont quitté leurs pays pour se rendre dans de nouveaux champs. La Société encouragea cette œuvre sur une grande échelle en 1943, quand elle ouvrit Galaad, l’école biblique de la Watchtower. Depuis, des milliers de personnes ont été envoyées dans des champs étrangers pour y exercer une activité missionnaire. Mais ce genre d’activité ne se borne pas aux personnes qui reçoivent une formation à Galaad. Toute personne vouée, jeune ou âgée, peut aller dans toutes les nations pour y faire des disciples. Cela nous intéressera tous de savoir que de nombreuses familles désireuses de travailler là où le besoin est grand ont quitté leur pays natal et sont allées dans d’autres nations. Voilà une chose que chaque membre de la société du monde nouveau devrait considérer dans la prière. Peut-être trouverez-​vous votre plus grande bénédiction dans une autre partie du monde.

      12. a) Qu’est-​ce qui pousse le peuple de Jéhovah à se rendre dans de nouveaux champs et dans quelle mesure cela s’est-​il fait jusqu’à présent ? b) Comment faut-​il considérer cette occasion d’étendre notre ministère ?

      12 Ce sont leur amour pour Jéhovah Dieu, leur dévouement exclusif à sa cause, leur intérêt pour la vérité et leur désir de prêcher la bonne nouvelle qui font émigrer le peuple de Dieu dans de nouveaux champs. Un rapport d’Australie nous informe que dans les douze mois écoulés cinquante et une personnes sont allées dans six îles du Pacifique du Sud. Vingt-huit témoins ont quitté l’Angleterre, deux le Canada, cinq la Nouvelle-Zélande, dix la France et un bon nombre sont partis des États-Unis pour aller en Amérique du Sud et en Asie. D’autres ont quitté l’Allemagne, le Liberia, l’Afrique du Sud et la Finlande dans le but de prêcher la bonne nouvelle dans d’autres nations. Ces frères ont fait leurs malles et ont émigré dans un territoire où le besoin est grand. Cela demande de l’amour et de la foi. Il existe beaucoup d’autres endroits qui nécessitent un plus grand nombre de proclamateurs du Royaume et vous en trouverez la liste à la page 286 de l’Annuaire (anglais) de 1959. Considérez dans la prière ces occasions d’étendre votre ministère. D’abondantes bénédictions attendent ceux qui peuvent se rendre dans les champs où il y a un grand besoin d’ouvriers.

      13. a) Quelle occasion d’étendre son ministère y a-​t-​il dans son propre pays ? b) Comment Paul donna-​t-​il un bon exemple en ouvrant de nouveaux territoires et quel conseil donna-​t-​il ?

      13 Il y a aussi votre propre pays. Si le besoin est grand dans votre pays, restez-​y. Il ne vous faudra pas de passeport ni aucun autre document de voyage : vous n’avez qu’à demander à la filiale de la Société quelle région du pays a besoin d’un plus grand nombre de ministres et ensuite faire le nécessaire pour vous y rendre, exercer votre travail et continuer de prêcher. Souvenez-​vous que Paul fabriquait des tentes pour subvenir à ses besoins mais qu’il allait exercer son occupation là où le besoin était grand et que pendant son séjour sa principale préoccupation était la prédication de la bonne nouvelle. En se rendant dans les endroits où il y a un grand besoin d’ouvriers, les membres du peuple de Jéhovah ont montré qu’ils suivent le conseil de I Corinthiens 10:24 : “ Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui. ” Et en même temps d’abondantes bénédictions leur sont réservées car “ celui qui sème abondamment moissonnera abondamment ”. — II Cor. 9:6.

      14. Pour grandir en maturité, que doit faire chacun de nous ?

      14 Que tous les témoins de Jéhovah grandissent en maturité ! Suivez le conseil que Paul donna à Timothée : “ Occupe-​toi de ces choses, donne-​toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous. Veille sur toi-​même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-​même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. ” Aucun chrétien ne désire retomber dans le monde et périr à Harmaguédon. Il faut donc rester dans le ministère chrétien et faire des progrès. Il faut garder ses vêtements ministériels et prêcher la bonne nouvelle du Royaume. On se sauvera ainsi soi-​même et on sauvera ceux qui nous écoutent. Nous ignorons combien de temps Jéhovah nous fera prêcher la bonne nouvelle, quelle sera encore sa patience envers l’organisation du Diable. En attendant, il faut veiller et saisir les privilèges qui s’offrent à nous. Où que nous soyons, quelles que soient les circonstances, dans la bonne comme dans la mauvaise saison, nous continuerons de prêcher la parole. — I Tim. 4:15, 16 ; II Tim. 4:2.

  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1959 | 15 septembre
    • Comment je poursuis le but de ma vie

      Raconté par John Errichetti

      PENDANT l’hiver de 1938, je me mis pour la première fois à étudier sérieusement les auxiliaires bibliques de la Société Tour de Garde. Ayant contracté une maladie, je fouillai la maison pour trouver quelque chose à lire. Des années avant, nous avions reçu des écrits de Brooklyn, mais nous ne leur avions pas accordé beaucoup d’attention, à l’époque. En lisant alors les brochures sur l’enfer, l’âme et d’autres doctrines bibliques, j’éprouvai cette joie que connaissent seulement ceux qui, à travers les ténèbres, voient la merveilleuse lumière que Jéhovah donne à ceux qui cherchent la vérité. Comme j’avais été élevé catholique romain, je ne savais rien des desseins divins, et nous n’avions non plus de Bible à la maison. Cet hiver-​là, je lus beaucoup et, comme tous ceux qui apprennent à connaître la vérité, je me mis à raconter à mes amis les choses magnifiques que j’apprenais. Quelques-uns pensaient que j’allais devenir fou, mais un couple parmi mes amis qui écouta est maintenant dans la vérité.

      Ce printemps-​là, j’allai trouver des témoins de Jéhovah, et je commençai à assister à leurs réunions. Peu de temps après eut lieu une assemblée de zone, et j’allai dans le champ pour la première fois avec le serviteur de groupe. Après que j’eus fait quatre ou cinq maisons avec lui, il m’encouragea à essayer la prochaine. C’est ce que je fis, mais l’homme qui me répondit était contre nous. Ses remarques me firent un peu l’effet d’une douche froide, mais je traversai la rue pour prêcher tout seul, et Jéhovah me prouva qu’il était avec moi, parce que je continuai jusqu’à l’heure convenue. Au cours des mois qui suivirent, j’acquis beaucoup de connaissance et d’expérience en travaillant avec deux sœurs-​pionnières qui faisaient partie des oints.

      Plusieurs années plus tard, afin de poursuivre le but de ma vie, je décidai de faire le service de pionnier ; et, le 8 janvier 1942, la Société m’envoya ma lettre de désignation. Pendant environ un an et trois mois, je fis le service de pionnier dans plusieurs villes dans l’est des États-Unis. J’appris à aimer le service à plein temps de plus en plus. Les bénédictions de Jéhovah étaient continuellement manifestes. Jamais nous ne connûmes la faim, et nous ne manquâmes ni d’habits, ni d’endroit pour dormir.

      En mars 1943, la Société m’envoya une lettre pour me demander si j’aimerais aller à l’École biblique de Galaad. Vous pouvez être sûr que je n’hésitai pas devant cette possibilité. À l’École de Galaad, nous travaillâmes dur, mais c’était du travail agréable ; chacun acquit également de la confiance et de l’assurance. Ces cinq mois étaient agréables, et le jour de la graduation nous étions tous “ sur des charbons ” dans l’attente de savoir où il nous faudrait aller. J’étais l’un des huit envoyés en Alaska. Mon partenaire et moi reçûmes le territoire de Ketchikan.

      Nous arrivâmes en Alaska, le 12 octobre 1944, après un beau voyage le long du célèbre passage intérieur. Nous passâmes tous deux la plus grande partie de la journée à la recherche des abonnés à La Tour de Garde, et nous finîmes par trouver un couple qui nous logea pour la nuit. Le lendemain, nous repartîmes à la recherche d’autres abonnés, et nous trouvâmes un couple âgé qui était très intéressé. Le couple nous demanda de rester. Nous nous déclarâmes d’accord et, entre-temps, nous commençâmes à proclamer dans le territoire et aussi à chercher un domicile.

      Un jour, une dame à qui je rendais témoignage me demanda si je connaissais deux charmants jeunes gens qui cherchaient une maisonnette à louer. Je dis : “ Je ne sais pas ; comment est-​elle ? ” Elle me la montra. Je lui dis que si je connaissais quelqu’un je le lui ferais savoir. Puis je partis à la recherche de mon partenaire pour le retrouver le plus vite possible, et je lui parlai de la maisonnette. Nous retournâmes chez cette dame pour lui dire : “ Voici les deux jeunes gens dont vous demandiez des nouvelles. ” La maison était vraiment une affaire — seize dollars par mois et située dans un bon quartier de la ville.

      Cet hiver-​là, mon partenaire et moi travaillâmes dur ; nous plaçâmes beaucoup de livres et fîmes beaucoup d’abonnements. Mais c’était aussi très décourageant parce qu’il pleuvait continuellement et, à cause du vent qui soufflait, il était impossible de rester les habits et les écrits secs. Puis les affaires devinrent plus difficiles, car Ketchikan se révéla être très religieux dans un sens et antireligieux dans l’autre. Les pêcheurs, pour la plupart de souche norvégienne, ne voulaient rien savoir de la religion ou de la Bible, car ils avaient eu trop de religion dans leur pays d’origine. On ne pouvait pas les blâmer d’avoir ce sentiment — d’autant plus que les prêtres en ville mendiaient toujours de l’argent et se mêlaient de la politique de la municipalité. Nous eûmes bien du mal à gagner la confiance de ces pêcheurs. Aujourd’hui, cependant, ils ont un autre point de vue des témoins de Jéhovah, et ils ont beaucoup de plaisir à lire le périodique Réveillez-vous !

      À l’approche de l’été, mon partenaire et moi projetâmes de travailler les villes et les villages éloignés, accessibles par bateau ou avion seulement. Nous emportâmes autant d’écrits que possible et partîmes par le bateau-poste pour la première étape. Nous aidâmes à décharger une partie de la cargaison ; le capitaine nous en était très reconnaissant. Un vieux chef indien nous permit de loger chez lui, pendant que nous prêchâmes le Royaume de Jéhovah dans la ville ; nous y laissâmes beaucoup d’écrits. Notre prochaine étape fut une petite localité nommée Craig. Nous y arrivâmes vers deux heures du matin. Il faisait nuit noire et il pleuvait à verse. Il n’y avait pas de lumière en ville. Peu après notre arrivée, l’homme responsable du port apparut avec une lanterne ; puisque nous ne savions pas où aller à cette heure tardive, nous restâmes pour aider à décharger du fret. Le capitaine était tellement enchanté qu’il nous répondit, quand nous lui demandâmes ce que nous lui devions pour le trajet : “ Rien, les gars ; vous ne me devez pas un sou, c’est moi qui vous suis très reconnaissant. ” C’était pendant les années de guerre quand la main-d’œuvre était très rare. L’homme responsable du port nous était reconnaissant lui aussi. Il nous dit : “ Ma foi, le dortoir est fermé à cette heure, vous pouvez donc rester dans mon entrepôt qui est vide. Il y a un poêle et du bois ; faites comme chez vous et restez aussi longtemps que vous voulez. ” C’est ce que nous fîmes. Depuis là, nous pûmes aller à pied jusque dans un autre petit village indien, à environ huit kilomètres, et nous plaçâmes de nouveau beaucoup d’écrits.

      Une semaine plus tard, nous prîmes le bateau-poste, et nous partîmes pour Wrangell. De nouveau, nous aidâmes à décharger les marchandises et de nouveau, on nous donna deux traversées gratuites. Puisqu’il était trop tôt pour aller chercher une chambre, nous étendîmes nos couvertures dans le port pour dormir dessus. Dans le courant de la matinée, nous trouvâmes un vieux Grec, abonné à La Tour de Garde, qui nous invita dans sa petite cabane. Nous restâmes près d’une semaine chez lui. Puisque ces endroits n’avaient pas été visités avec le message du Royaume

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