BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Pourquoi votre ministère est-il un succès ?
    La Tour de Garde 1969 | 1er août
    • Pourquoi votre ministère est-​il un succès ?

      “Tu prospéreras, si tu prends soin de mettre en pratique les lois et les ordonnances que Jéhovah a prescrites.” — I Chron. 22:13, AC.

      1. Contrairement à ce que déclare la Bible concernant la plupart des chrétiens, à quoi mesure-​t-​on de nos jours le succès ?

      DE NOS jours, le succès d’une personne se mesure d’après l’instruction, l’argent, la popularité et l’habileté qu’elle a pu acquérir durant sa vie. Combien nous pouvons être reconnaissants à Dieu de ce qu’il n’exige pas que nous produisions ces choses en abondance pour que notre ministère soit un succès ! Bien que l’apôtre Paul fût un homme instruit, formé par l’éminent enseignant qu’était Gamaliel, il reconnut néanmoins qu’un grand nombre de croyants chrétiens occupaient une position humble. Il dit : “Vous voyez votre appel, frères, qu’il n’y a pas beaucoup de sages au sens charnel qui ont été appelés, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup qui sont de naissance noble ; mais Dieu a choisi les choses folles du monde, pour faire honte aux hommes sages ; et Dieu a choisi les choses faibles du monde, pour faire honte aux choses fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et les choses qu’on méprise, les choses qui ne sont pas, afin de réduire à néant les choses qui sont, pour qu’aucune chair ne se glorifie au regard de Dieu.” (I Cor. 1:26-29). Pour évaluer le succès de notre ministère, il est donc indispensable que nous considérions les choses selon le point de vue de Dieu.

      2. Pourquoi une instruction limitée ne disqualifie-​t-​elle pas quelqu’un pour le ministère ?

      2 Une bonne instruction de base est utile au ministère, mais nous ne devons pas nous décourager ou nous croire incapables d’effectuer ce ministère si notre formation scolaire est limitée. Ce qui compte aux yeux de Jéhovah, ce n’est pas l’étendue de votre connaissance, mais plutôt la profondeur de votre amour de la vérité, qui a pénétré votre cœur pour que vous le nourrissiez et le fassiez croître. Ce qui était vrai aux jours de Paul l’est encore aujourd’hui : “Le monde, par sa sagesse, n’est pas arrivé à connaître Dieu.” (I Cor. 1:21). Rappelez-​vous qu’un grand nombre des disciples de Jésus, y compris les apôtres éminents Pierre et Jean, “étaient des hommes illettrés et ordinaires”. (Actes 4:13.) Lorsque les humbles disciples de Jésus furent revenus vers lui après avoir été formés et envoyés dans le ministère, ils lui firent part des excellents résultats de leur mission. La Bible nous rapporte la réaction de Jésus : “À cette heure même, il fut transporté de joie dans l’esprit saint et dit : ‘Je te loue publiquement, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as soigneusement caché ces choses aux sages et aux intellectuels et que tu les as révélées aux tout-petits. Oui, ô Père, car agir ainsi, est la manière que tu approuves.’” — Luc 10:21.

      3. Expliquez pourquoi la richesse et la popularité ne sont pas de bons critères pour juger le succès dans le ministère.

      3 Nous devons rejeter la richesse et la popularité comme critères permettant de mesurer le succès du ministère chrétien. Les possessions matérielles et le prestige personnel n’ont aucune valeur aux yeux de Dieu. En recherchant ces choses, le clergé de la chrétienté a imité les chefs religieux du temps de Jésus. “Or les Pharisiens, qui aimaient l’argent, écoutaient toutes ces choses, et ils se raillaient de lui.” Jésus déclara : “Toutes les œuvres qu’ils font, ils les font pour être vus des hommes (...). Ils aiment la place la plus en vue aux repas du soir et les premiers sièges dans les synagogues, les salutations sur les places de marché et à être appelés Rabbi par les hommes.” Jésus apprit à ses disciples à se contenter des choses nécessaires à leur vie, à être humbles, à ne pas donner de titres aux hommes et à être serviteurs les uns des autres. Ils désiraient ‘s’amasser des trésors dans le ciel’ et obtenir la faveur de Dieu plutôt que celle des hommes. Les pauvres et ceux qui étaient impopulaires étaient les bienvenus auprès de Jésus. — Luc 16:14 ; 15:1-7 ; Mat. 23:5-12 ; 6:19, 20, 31-34.

      4. Quel est le rôle de l’habileté pour avoir du succès dans le ministère ?

      4 Le monde présent fait grand cas de l’habileté. D’ailleurs, des choses extraordinaires ont été réalisées grâce à des esprits et des mains habiles. Il faut également de l’habileté pour avoir du succès dans le ministère ; cependant, l’art d’être un bon enseignant de la Parole de Dieu n’est pas trop difficile à pratiquer pour qui que ce soit. Alors qu’il faut de nombreuses années d’étude pour devenir un chirurgien ou un ingénieur habile, et peu d’hommes le deviennent, il n’en est pas ainsi pour être un excellent instructeur. Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas nécessaire d’étudier et de mettre en pratique les choses apprises. Cela est indispensable, mais ce qui est unique pour le ministère chrétien, c’est qu’on peut y prendre part peu de temps après avoir commencé d’étudier. Quand on se met à apprendre les bonnes choses contenues dans la Parole de Dieu et que l’on se rend compte de l’importance de les faire connaître à autrui, il n’y a aucune raison de se retenir d’en parler aux voisins. Celui qui est novice doit être prudent, afin de ne pas enseigner l’erreur involontairement ; il doit donc écouter avec attention les ministres plus expérimentés qui lui donnent une formation accélérée. Peu de temps après, il pourra faire l’offrande de sa personne à Dieu et être baptisé, devenant ainsi un ministre ordonné, capable d’enseigner ses semblables avec habileté.

      5. a) Comment connaîtrons-​nous les critères permettant de juger le succès du ministère ? b) Outre le nombre des disciples qu’il fit, qu’est-​ce qui indique que le ministère du Christ fut un succès ?

      5 Si l’instruction, la richesse, la popularité et même l’habileté ne sont pas les facteurs essentiels pour mesurer le succès de notre ministère, quels sont alors les critères nous permettant de déterminer si notre ministère est un succès ? Est-​ce le nombre de convertis ou autre chose ? Nous aurons la réponse en considérant le ministère de Jésus-Christ et les instructions qu’il donna pour que ce ministère soit poursuivi après son ascension au ciel. Pour ce qui est de faire des convertis, il est intéressant de remarquer qu’il fut un temps où, selon toute apparence, le ministère de Jésus semblait avoir échoué. Lorsqu’il fut arrêté, tous ses disciples l’abandonnèrent bien qu’il leur eût prophétisé cela (Jean 16:32). Cependant, le jour de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère, lors de l’effusion de l’esprit saint, 120 disciples se trouvaient dans une chambre à l’étage où ils attendaient des instructions. Ce même jour, l’apôtre Pierre s’adressa à une grande foule de Juifs dont 3 000 eurent foi en Jésus-Christ et furent oints de l’esprit saint. À partir de ce jour-​là, de nombreuses autres personnes furent ajoutées à la congrégation chrétienne. Manifestement, Jésus avait eu du succès dans son œuvre consistant à rassembler les premiers membres de la congrégation chrétienne. Il ne faut toutefois pas oublier que seulement un petit nombre de Juifs acceptèrent Jésus comme le Messie. Il n’y eut pas de conversion en masse. Le succès du ministère du Christ ne se mesure pas seulement au nombre des disciples qui furent ajoutés ; ce point est secondaire. Il mit l’accent sur la glorification de son Père céleste. De plus, par sa conduite fidèle en toutes choses, y compris dans l’épreuve et l’opposition suscitées par le Diable, Jésus démontra son attachement indéfectible à son Père céleste et identifia le grand Adversaire à un menteur. Considéré par rapport aux critères fixés par Jéhovah, le ministère de Jésus fut un succès complet.

      LES CRITÈRES QUI PERMETTENT AUJOURD’HUI DE MESURER LE SUCCÈS

      6. La mission et l’objectif de notre ministère sont-​ils différents au vingtième siècle ?

      6 Étant donné que le premier siècle de notre ère et la congrégation chrétienne primitive sont du domaine du passé, on pourrait penser que les critères permettant de mesurer le succès ont changé. En fait, ils sont identiques. Il en est ainsi parce que notre mission et les objectifs de notre ministère sont les mêmes. Aucune nouvelle instruction, autre que celles contenues dans la Parole de Dieu, n’a été donnée concernant le message final qui doit être proclamé. C’est en considérant attentivement la Parole de Jéhovah que nous pourrons mesurer le succès de notre ministère. De plus, là où nous nous rendrons compte que le succès de notre œuvre de témoignage est limité, nous serons en mesure d’imiter plus étroitement l’exemple de notre Maître Enseignant, Jésus-Christ, et des premiers disciples qu’il instruisit.

      7. a) Quelle est la première des quatre raisons pour lesquelles la prédication est fidèlement accomplie au vingtième siècle ? b) Quelle est la seconde raison ?

      7 Comme aux jours de Jésus, il y a actuellement quatre raisons fondamentales pour lesquelles nous continuons de prêcher en ce “temps de la fin”, et chacune d’elles doit être considérée pour déterminer le succès de notre ministère. Nous vous invitons à considérer votre ministère personnel au fur et à mesure que nous examinerons ces raisons. Bien que Jéhovah soit le Juge, nous sommes certains que vous serez encouragé lorsque vous vous rendrez compte que vous accomplissez fidèlement certaines tâches. Si vous constatez qu’un aspect de votre ministère a besoin d’être amélioré, vous pourrez lui accorder l’attention nécessaire. 1) Tout comme Jésus prêchait un message de salut, de même les témoins de Jéhovah sont clairement conscients qu’ils doivent faire “des disciples de gens de toutes les nations”, conformément à l’ordre de Jésus (Mat. 28:19, 20). Les personnes au cœur honnête doivent entendre prêcher le message si elles veulent connaître le chemin étroit qui mène à la vie et abandonner la voie large qui conduit à la destruction. 2) Paradoxalement, nous proclamons également un message d’avertissement parmi les habitants de la terre ; il annonce le jour prochain où Jéhovah exécutera son jugement contre ceux qui pratiquent le mal. — Mat. 7:13, 14 ; Ézéch. 3:17-19 ; Rév. 14:6, 7.

      8. Comment sommes-​nous encouragés en examinant notre ministère par rapport aux deux premières raisons d’être de la proclamation du message divin ?

      8 De ce fait, nous avons reçu pour mission, non seulement de “porter la bonne nouvelle aux malheureux” et de “publier une année de grâce de Jéhovah”, mais également de proclamer “un jour de vengeance de notre Dieu”. (Is. 61:1, 2, AC ; Luc 4:16-21.) À l’exemple d’Ézéchiel, un serviteur fidèle de Dieu, nous devons continuer de prêcher aux gens, “qu’ils écoutent, ou qu’ils n’écoutent pas”, et il faut le faire en dépit de l’opposition (Ézéch. 2:5-7 ; 3:7-9). Hardiment, mais néanmoins avec tact et un amour sincère, nous proclamerons ce message de jugement, sachant à l’avance que la grande majorité des hommes n’écoutera pas, mais que certains l’accepteront peut-être après s’y être d’abord opposés. Saisissez-​vous fidèlement toutes les occasions pour prêcher la bonne nouvelle et pour instruire consciencieusement ceux qui réagissent favorablement au message ? S’il en est ainsi, c’est une source d’encouragement, et vous pouvez être certain que Jéhovah vous accordera du succès et vous fortifiera pour que vous puissiez persévérer. Les témoins de Jéhovah de notre époque moderne ont eu le privilège d’aider des milliers de “brebis” à prendre position pour le salut, à la droite du Roi-Berger Jésus-Christ, tout en incitant les adversaires de celui-ci, les “boucs”, à démontrer ouvertement qu’ils méritent d’être rangés à sa gauche pour la destruction. — Mat. 25:31-46.

      9. Quelle est la troisième raison pour laquelle nous prêchons fidèlement, et pourquoi est-​elle importante pour assurer le succès ?

      9 Une 3e raison, plus importante encore, pour laquelle nous continuons de prêcher est que cette activité donne l’occasion aux serviteurs de Jéhovah sur la terre de manifester leur amour et leur intégrité. Dire que nous aimons Jéhovah et notre prochain est une chose, mais le démontrer en est une autre. De plus, c’est en démontrant ce que nous pensons être dans notre for intérieur que nous pourrons progresser et parfaire notre amour et notre intégrité. Nous apprenons à nous confier en Dieu (II Cor. 12:9). Nous comprenons la nécessité d’être pleins de tact, patients et miséricordieux. Participer régulièrement à l’œuvre de prédication peut être, pour diverses raisons, une épreuve pour certains, mais nous devons nous souvenir que de l’épreuve résulte l’endurance et qu’elle nous aide à progresser dans la sainteté : “Exultons tandis que nous sommes dans les tribulations, sachant que la tribulation produit l’endurance ; l’endurance, de son côté, une condition d’approbation ; la condition d’approbation, de son côté, l’espérance, et l’espérance ne conduit pas à la déception ; parce que l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’esprit saint qui nous a été donné.” (Rom. 5:3-5). Ceux qui sont des vétérans dans l’activité de maison en maison vous diront sans aucune hésitation que rien ne peut remplacer le ministère pour augmenter notre gratitude, parfaire notre obéissance, nourrir notre amour pour Dieu et pour notre prochain, et montrer ce que nous sommes réellement dans notre for intérieur. — II Tim. 4:2-5.

      10. Quelle satisfaction connaissons-​nous lorsque nous accomplissons la tâche qui nous est assignée ?

      10 Combien nous sommes heureux de savoir que nous avons accompli ce qui nous avait été confié ! Dans une prière adressée à son Père, Jésus déclara : “Je t’ai glorifié sur la terre, ayant fini l’œuvre que tu m’as donnée à faire.” (Jean 17:4). L’homme vêtu de lin a dû être très heureux, après avoir marqué au front ceux qui étaient dignes d’être sauvés, de pouvoir dire : “J’ai fait ce que tu m’as ordonné.” (Ézéch. 9:1-4, 11). Vous êtes-​vous ménagé, avec courage et obéissance, des occasions de participer au ministère en dépit de l’opposition familiale, de la timidité, d’une santé déficiente ou encore des obstacles et des distractions ? Avez-​vous permis aux différentes circonstances rencontrées dans le ministère d’augmenter votre amour pour Jéhovah, pour votre prochain et même pour vos ennemis ? En conséquence, êtes-​vous mieux à même de faire face aux difficultés et aux épreuves ? S’il en est ainsi, vous pouvez dire que sous ce rapport également, et pour autant qu’il s’agisse de ses effets sur vous-​même, votre ministère est un succès.

      11. Quelle est la quatrième et la plus importante raison pour laquelle nous prêchons fidèlement ?

      11 Finalement, il nous faut considérer la 4e et la plus importante des raisons pour lesquelles nous continuons de prêcher : nous poursuivons cette activité pour faire connaître le nom et les desseins de Jéhovah. Jésus fit connaître à ses disciples le nom de Jéhovah et il leur apprit à prier : “Que ton nom soit sanctifié.” (Mat. 6:9 ; Jean 17:26). Dans la seule prophétie d’Ézéchiel, on trouve au moins soixante fois les paroles suivantes : “Ils sauront que je suis Jéhovah.” Dans l’accomplissement moderne d’Exode 9:16, le dessein de Jéhovah est qu’‘on publie son nom par toute la terre’. Son nom implique également sa réputation, et nos semblables doivent avoir l’occasion de connaître leur Créateur, son amour et sa miséricorde. Toutefois, ceux qui décident d’ignorer Dieu et de repousser son amour seront privés du droit de vivre dans le nouvel ordre de choses.

      12. Pourquoi est-​il important que nous participions à la justification du nom de Jéhovah, et quel encouragement reçoivent ceux qui le font ?

      12 Ne comprenant pas la grande question soulevée par Satan le Diable, l’adversaire de Dieu, nombreux sont ceux qui rendent Jéhovah responsable de la méchanceté. Sans raison valable, son nom a été couvert d’opprobre et de mensonges, et présenté sous un faux jour. Des millions de faux dieux ont reçu l’honneur et le respect dus à Jéhovah, et certaines personnes adorent aujourd’hui le Diable lui-​même. Qui est le vrai Dieu ? Est-​il seulement vivant ? En tant que témoins de Jéhovah, puissions-​nous ne jamais refuser de parler en faveur de Jéhovah dans l’arène de justice qu’est le monde, afin que tous les hommes sachent qu’il est le vrai Dieu et que non seulement il est vivant, mais qu’il veillera également à ce que ses desseins se réalisent. Avez-​vous non seulement prié pour que le nom de Jéhovah soit sanctifié, mais également agi conformément à votre prière en parlant de la grandeur de Jéhovah et de ses œuvres merveilleuses ? Si oui, dans ce domaine, votre ministère est une réussite, car il est du genre qui plaît à Dieu, et il constitue un sacrifice de louanges agréable à Jéhovah. — És. 43:10 ; Héb. 13:15.

      AYONS DU SUCCÈS MALGRÉ LES DIFFICULTÉS

      13. a) Quelle doit être notre attitude même si la plupart des gens n’écoutent pas le message ? b) Pourquoi notre ministère n’est-​il pas vain ?

      13 Toutefois, il nous faut reconnaître qu’il existe un grand nombre de facteurs qui peuvent nous décourager personnellement et nous laisser croire que notre ministère n’est pas fructueux. Lorsque nous apprenons les vérités contenues dans la Parole de Dieu, nous sommes impatients de les partager avec nos parents et nos amis, puis d’aller de maison en maison. Cependant, nous nous rendons compte qu’un grand nombre de personnes ne partagent pas notre enthousiasme et notre amour pour les vérités que nous venons de découvrir. Dans certains territoires, il nous faut frapper à un bon nombre de portes avant d’être en mesure de présenter notre sermon et d’offrir un guide biblique qui pourra aider les gens à étudier la Parole de Jéhovah. Peut-être commencerons-​nous à nous demander ce qui ne va pas, mais si nous réfléchissons un instant et considérons cette question à la lumière de la Parole de Dieu, nous nous rendrons compte que les gens ne s’opposent pas à nous personnellement, mais au message que nous portons. Peut-être trouverons-​nous un moyen d’améliorer nos présentations, afin de parler avec plus de conviction et de susciter une meilleure réaction à notre message, mais ce qui est plus important, c’est de ne pas renoncer. En dépit de ces divers incidents, nous trouverons de la satisfaction à effectuer notre ministère, si nous sommes conscients d’avoir fait des efforts pour rendre témoignage. Ceux qui refusent d’écouter ne pourront pas s’excuser en disant qu’ils n’ont pas eu la possibilité d’entendre. Quel plaisir de trouver ça et là une oreille attentive ! Ces occasions font plus que remplacer les fois où nous sommes éconduits.

      14. Comment des objectifs raisonnables nous aideront-​ils à assurer le succès de notre ministère ?

      14 En se fixant des objectifs raisonnables, nous contribuons au succès de notre ministère. Ils ne doivent pas être trop élevés, car en ne les atteignant pas, on pourrait se décourager. D’autre part, ils ne doivent pas être si faibles que nous nous contentions d’un ministère uniquement symbolique. Ces objectifs dépendent évidemment de nos capacités, lesquelles sont liées à notre santé, à notre situation familiale ainsi qu’à d’autres facteurs. Vous est-​il possible d’arranger votre programme pour être un proclamateur à plein temps de la bonne nouvelle ? Si oui, voilà un objectif raisonnable. Vous êtes peut-être dans l’impossibilité de sortir de chez vous à cause de la maladie. Dans ce cas, votre prédication de maison en maison est tout à fait limitée. Néanmoins, vous aurez l’occasion de rendre témoignage à ceux qui vous visitent, ou bien vous pourrez faire parvenir le message du Royaume à d’autres personnes en utilisant le téléphone ou la correspondance. En ayant un bon emploi du temps et en le suivant avec détermination, il vous sera plus facile d’atteindre les objectifs raisonnables que vous vous serez fixés dans l’exercice de votre ministère. Rappelez-​vous que vos compagnons se rendent compte de la fidélité avec laquelle vous accomplissez votre ministère dans ces circonstances, et cela les encourage à être eux-​mêmes plus actifs. De plus, le succès de votre ministère se reflète également dans votre façon d’appliquer les principes chrétiens, ce qui vous permet d’être aimable, persévérant et d’avoir un état d’esprit positif, plutôt que de permettre à votre infirmité de vous rendre désagréable et de compagnie difficile.

      15. Si des circonstances inévitables ont limité nos possibilités dans le ministère chrétien, pourquoi n’y-​t-​il pas lieu de se décourager ?

      15 À cause de certaines circonstances, telles qu’un manque d’instruction, un âge avancé ou un handicap physique, un chrétien peut ne pas avoir été choisi pour donner des discours publics ou avoir des difficultés pour commencer et conduire régulièrement une étude biblique avec une personne bien disposée. Il a peut-être fait des efforts assidus pour progresser et accepter l’aide d’autrui, mais conduire une étude biblique s’avère trop difficile pour lui. Il s’est également rendu compte qu’il ne peut être un orateur public. Bien qu’il puisse être quelque peu déçu, il a de nombreuses causes d’encouragement. Il accomplit de bonnes choses. Grâce à sa persévérance dans le ministère, un grand nombre de personnes ont au moins la possibilité d’entendre la bonne nouvelle, et il peut leur laisser des guides bibliques. Ces personnes peuvent les lire et en retirer un bienfait. En ayant le désir de progresser et en étant prompt à le faire, ce chrétien sera béni par Jéhovah de façon inattendue. En aucune façon nous ne pouvons dire que son ministère est un échec. Celui qui se trouve dans une telle situation peut être un exemple vivant montrant que “Dieu a choisi les choses faibles du monde, pour faire honte aux choses fortes”.

      16. Que peut faire dans bien des cas celui dont l’instruction et les moyens sont limités ?

      16 Si vous êtes du nombre de ceux qui n’ont reçu qu’une faible instruction ou dont les capacités sont limitées, profitez alors de tout ce que Jéhovah a prévu pour votre formation ministérielle, même si cela signifie, comme dans certains cas, recommencer depuis le début en apprenant à lire et à écrire. Les ministres ayant une plus grande expérience seront heureux de vous aider. Celui qui est disposé à faire la volonté de Jéhovah aura du succès dans son ministère, car Jéhovah lui en donne la garantie par son esprit. — Luc 11:13 ; II Tim. 1:6-8.

      17. Comment les jeunes proclamateurs peuvent-​ils connaître le succès dans leur ministère ?

      17 Un jeune proclamateur pourrait penser que son ministère n’est pas fructueux parce qu’il n’est pas capable de donner un sermon ou de conduire une étude biblique comme le font les proclamateurs plus expérimentés. Au contraire, les jeunes proclamateurs de la bonne nouvelle peuvent faire beaucoup pour aider leurs semblables à connaître la vérité. Alors que leur activité biblique peut se limiter au début à des présentations bien préparées des périodiques La Tour de Garde et Réveillez-vous !, et à saisir toutes les occasions de parler de la Bible à leurs professeurs et à leurs camarades de classe, ils pourront étendre peu à peu leur activité dans le domaine des nouvelles visites et des études grâce à l’aide de leurs parents. Un grand nombre de jeunes serviteurs de Jéhovah ont donné d’excellente façon la raison de leur attitude en parlant courageusement de leur Créateur. Réfléchissez également à la bonne impression que doivent laisser les garçons et les filles qui accomplissent cette œuvre honorable, plutôt que de devenir au sein de la société actuelle des fauteurs de troubles paresseux. — Eccl. 12:1 11:9, NW ; Mat. 21:16 ; Ps. 148:12, 13.

      18. Celui qui n’a pas encore aidé quelqu’un à devenir un disciple baptisé doit-​il conclure que son ministère a échoué ?

      18 Cependant, un ministre expérimenté peut examiner son ministère et remarquer qu’il n’a pas encore aidé quelqu’un à devenir un disciple, à se vouer et à se faire baptiser. Il place des guides bibliques, fait de nouvelles visites et commence parfois des études bibliques qui durent un certain temps. Bien que les résultats attendus ne se soient pas encore manifestés, il est bon qu’il se rappelle que son ministère n’a pas échoué parce que, jusqu’à maintenant, il n’a pas aidé quelqu’un à devenir un disciple. Non, son ministère est réel et actif. Ce chrétien a participé à la prédication de la bonne nouvelle et à la proclamation du grand nom de Jéhovah. Il a accompli fidèlement son ministère, ce qui lui a permis de démontrer son intégrité et son amour pour Dieu. Maintenant, en appliquant les diverses méthodes d’enseignement et en acceptant l’aide de serviteurs plus expérimentés que lui, il lui sera peut-être possible non seulement de commencer une étude biblique, mais de la conduire régulièrement et de faire, lui aussi, des disciples.

      19. Résumez les quatre raisons pour lesquelles notre ministère est un succès.

      19 Pourquoi votre ministère est-​il un succès ? N’oubliez jamais que c’est pour plusieurs raisons. Nous continuerons notre activité et nous tournerons avec confiance vers Jéhovah pour espérer un accroissement. Cependant, au fur et à mesure que nous approcherons de la fin, nous ne nous découragerons pas si, dans certains pays, l’accroissement n’est plus aussi grand que dans d’autres. En fait, nous sommes avertis qu’il viendra un temps où plus personne ne voudra écouter les témoins de Jéhovah. Néanmoins, avec l’aide indéfectible de Jéhovah, nous prêcherons fidèlement le message final annonçant l’exécution prochaine des méchants par Jéhovah ; nous garderons notre intégrité face à l’opposition et, par-dessus tout, nous louerons le grand nom de Jéhovah. “Mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez sans cesse beaucoup de fruit et que vous vous montriez mes disciples.” — Jean 15:8.

      [Illustrations, page 468]

      Les chrétiens malades peuvent, eux aussi, répandre avec succès la “bonne nouvelle” en écrivant des lettres et en utilisant le téléphone.

  • Une invitation vous est offerte
    La Tour de Garde 1969 | 1er août
    • Une invitation vous est offerte

      1. Dans quel esprit et de quelle manière l’invitation dont il est question ici est-​elle présentée ?

      AVEC bonté, une invitation vous est faite, et elle est gratuite. On ne vous la présente pas en ayant à la pensée de vous dire : “C’est à prendre ou à laisser”, mais on l’accompagne d’un chaleureux appel personnel. Il est probable que vous ayez déjà reçu cette invitation par écrit, bien qu’elle ne vous ait peut-être pas encore touché personnellement. En quoi elle consiste et comment elle vous est présentée,

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager