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Résistez aux forces spirituelles mauvaisesLa Tour de Garde 1963 | 15 octobre
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Quand vous êtes assiégé par les démons, priez Dieu puisque “ le nom de Jéhovah est une tour forte ; le juste s’y réfugie et il y est en sûreté ”. Si des voix de démons vous harcèlent, priez Jéhovah à haute voix, comptant sur son aide, “ et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées (facultés mentales, NW). ” — Éph. 6:18, La ; Prov. 18:10, AC ; Phil. 4:7.
Si l’attaque des démons a lieu pendant la nuit, il sera peut-être utile de donner de la lumière. En aucun cas, ne cédez ni à l’hystérie ni à la panique qui auraient pour effet de vous plonger dans un état de dépression nerveuse ; c’est précisément ce que les démons veulent. Priez. Étudiez la Parole de Dieu, le Psaume 119 par exemple. Comprenez que Job et Jésus-Christ furent soumis à l’attaque du Diable ; ils résistèrent victorieusement ; et vous pouvez résister, vous aussi.
De plus, n’essayez pas de livrer seul le combat contre les forces spirituelles mauvaises. Ne soyez pas un Don Quichotte ou un partisan de la politique d’isolement. Les chrétiens ont besoin de l’aide des compagnons d’armes de Jésus-Christ. L’apôtre Paul, quoique revêtu de l’armure complète, demandait à ses frères de prier pour lui (Éph. 6:19, 20). Profitez des prières, de l’aide et des conseils des chrétiens mûrs, et attachez-vous étroitement au peuple de Dieu, ne négligeant pas les réunions.
Si les forces spirituelles mauvaises vous assaillent, comprenez que le secret de la victoire, c’est la résistance à leurs attaques ; oui, RÉSISTEZ ! Ne vous lassez pas de résister. Continuez de lutter, n’abandonnez pas un seul instant vos privilèges chrétiens si vous êtes sous l’influence des démons. “ Résistez au diable, et il fuira loin de vous. ” (Jacq. 4:7). Continuez de vous opposer au Diable en cherchant Jéhovah, et il délivrera tous ceux dont le cœur est pur, loyal, tout entier à lui, qui lui sont dévoués sans égoïsme et qui le craignent d’une crainte non partagée. Que votre cœur et votre esprit soient fixés sur la Parole, la volonté et l’œuvre de Jéhovah Dieu. Gardez votre armure spirituelle, “ afin de pouvoir tenir ferme contre les artifices du Diable ”, en résistant victorieusement jusqu’à ce que le royaume de Dieu triomphe de toutes les puissances spirituelles de la méchanceté. — Éph. 6:11, La.
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Accomplissant pleinement notre ministère vivifiantLa Tour de Garde 1963 | 15 octobre
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Accomplissant pleinement notre ministère vivifiant
À QUI Jéhovah Dieu confie-t-il son ministère ? Aux riches en biens de ce monde ? à ceux qui sont très populaires ? qui ont reçu des diplômes dans une faculté de théologie ? Non, trois fois non ! car aucun de ces facteurs ne compte pour Jéhovah Dieu.
Dieu choisit ceux qui sont sincères, aiment la justice, sont affamés de vérité, conscients de leur besoin spirituel, prêts à reconnaître leur tendance à faire des fautes et disposés à apprendre. Il choisit ceux qui, poussés par la foi, l’espérance et l’amour, se sont voués à faire sa volonté et à suivre les traces de Jésus-Christ. C’est à tous ceux-là que s’adressent les paroles de Paul : “ Sois sobre en toutes choses, endure les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, accomplis pleinement ton (ministère, Sg). ” — II Tim. 4:5, Da.a
Que faut-il entendre par accomplir pleinement son ministère ? “ Pleinement ” a le sens de complètement, entièrement, parfaitement. Cela signifie faire tout ce qui est exigé ; également, faire tout son possible, ou le faire dans toute la mesure de ses moyens ou des occasions qui s’offrent à nous. Celui qui accomplit pleinement son ministère ne permet pas que son travail soit mal fait ou fait seulement à moitié. Pour accomplir son ministère, il faut être consciencieux, vigilant, pleinement conscient de ses obligations et des occasions qui se présentent.
Accomplir pleinement son ministère, par conséquent, signifie lui consacrer le plus de temps possible. Cela signifie racheter le temps opportun car les jours sont mauvais. Il y a tant de choses qui réclament notre temps, tant de distractions. Pour servir pleinement, il faut donc dresser un plan de travail et un emploi du temps et s’y attacher ; ne pas céder à la tentation de remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même mais mettre toujours les intérêts du Royaume de Dieu à la première place. — Éph. 5:15, 16 ; Mat. 6:33.
Toutefois, par “ pleinement ” il faut entendre non seulement la quantité — s’intéresser uniquement à la quantité d’heures — mais aussi la qualité. Cela signifie accomplir son ministère avec efficacité, à la perfection, avec enthousiasme. Cela signifie être digne de confiance et s’accommoder à toutes les circonstances. C’est alors seulement qu’un ministre peut espérer obtenir des résultats. Cela signifie participer à toutes les formes du ministère, la prédication accidentelle y comprise, n’en négliger aucune par amour de la tranquillité, crainte de l’homme ou par suite d’une aptitude ou penchant naturel. Tout cela exige que l’on se réserve du temps pour l’étude personnelle de la Bible et la formation, dans l’assemblée, pour le ministère.
Mieux encore, accomplir pleinement son ministère signifie aller servir là où le besoin est grand s’il est possible de le faire ; cela signifie devenir un ministre pionnier à plein temps si tant est que l’on puisse arranger ses affaires pour avoir le temps de le devenir ; et cela signifie aussi servir en qualité de ministre pionnier de vacances quand l’occasion se présente.
Les surveillants et les ministres qui président dans les assemblées chrétiennes, surtout, ont l’obligation d’accomplir pleinement leur ministère. Pour être de bons surveillants, il leur faut donner le bon exemple. Ils doivent s’intéresser au bien spirituel de ceux qui leur sont confiés et se préoccuper de les préserver du mal. Parfois le pire ennemi de l’individu sera ses propres faiblesses charnelles. Pour que le surveillant accomplisse pleinement son ministère, il lui faut être prompt à reprendre une telle personne s’il s’aperçoit qu’elle continue d’être relâchée dans sa conduite, et à la reprendre avec bonté mais fermeté avant qu’il soit trop tard.
De plus, pour qu’un surveillant accomplisse bien son ministère, il doit pouvoir déléguer l’autorité à d’autres afin d’avoir le temps de s’occuper des choses qu’il ne peut confier à autrui ou qu’il peut, seul, régler au mieux. Autrement, il sera si occupé, si absorbé que ceux qui ont besoin d’aide hésiteront à venir vers lui pour lui confier leurs difficultés, ou bien il ne sera plus en contact avec les autres membres et n’arrivera pas à aider les faibles.
Pourquoi tous les serviteurs de Jéhovah devraient-ils se soucier d’accomplir pleinement leur ministère ? Parce qu’ils servent le Grand Dieu Jéhovah et que Dieu exige de ses serviteurs le meilleur d’eux-mêmes, leur dévouement exclusif. Jéhovah veut qu’ils l’aiment de tout leur cœur, de toute leur pensée, de toute leur âme et de toute leur force, faisant ce qu’ils ont à faire avec leur force même. D’ailleurs, ce ministère est le plus grand honneur qui puisse être accordé aux hommes. — Ex. 20:5 ; Eccl. 9:10 ; Marc 12:29, 30.
N’est-ce pas là un ministère vivifiant ? En l’accomplissant pleinement, en persévérant, en restant inébranlables, les ministres chrétiens se sauveront eux-mêmes et sauveront ceux qui les écoutent. Oui, on peut dire de ce ministère ce que Paul disait du pieux dévouement, qu’il est “ utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir ”. Plus on s’engage dans ce ministère, plus on est heureux, car “ il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ”. — I Tim. 4:8, 16 ; Actes 20:35.
[Note]
a Pour plus de détails, voyez La Tour de Garde du 15 août 1962.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1963 | 15 octobre
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Questions de lecteurs
● Pourquoi Jésus répondit-il à Pilate comme il l’a fait selon Jean 18:37 ?
Voici ce que nous lisons dans Jean 18:37 : “ Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. ” Pilate ayant entendu dire que Jésus était le roi des Juifs, avait demandé au préalable : “ Es-tu le roi des Juifs ? ” Et maintenant il redemandait : “ Tu es donc roi ? ” À la première question Jésus avait répondu : “ Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou d’autres
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