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Utilisons notre vie pour servir JéhovahLa Tour de Garde 1964 | 15 septembre
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7. Quelle remarque Pierre fit-il à propos du service que les chrétiens devaient accomplir ?
7 En Israël, bien qu’une seule famille fournît les prêtres, Dieu considérait tout ce peuple comme une nation sainte ayant la responsabilité de le servir. Les premiers chrétiens reconnaissaient que le devoir principal de chacun d’eux, sans exception, était de servir Jéhovah. D’où cette remarque de Pierre : “Mais vous êtes ‘une race élue, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple pour une possession spéciale’.” Et dans quel but cette nation sacerdotale devait-elle travailler ? “‘Afin que vous déclariez au loin les qualités’ de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.” Voilà le service que Jéhovah demandait aux premiers chrétiens. — I Pierre 2:9, 10, MN.
SUFFIT-IL DE VIVRE MORALEMENT ?
8, 9. Suffit-il aux chrétiens de vivre moralement, et quel exemple nous renseigne à ce sujet ?
8 Les Écritures montrent clairement que pour être chrétien, il ne suffit pas de vivre dans la vertu. Lors d’un entretien avec un jeune chef des Juifs, Jésus expliqua, à l’intention des chrétiens, toute la différence entre une vie passée passivement à faire le bien et une vie active consacrée au service de Dieu. Le jeune homme avait posé cette question : “Enseignant, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ?” Jésus lui conseilla d’observer les commandements et de s’abstenir d’assassiner, de commettre l’adultère, de voler, de porter un faux témoignage, etc. Le jeune Juif lui répondit qu’il faisait tout cela et qu’il menait une vie vertueuse, sur quoi Jésus lui dit : “Va vendre tous tes biens et donne-les aux pauvres puis viens et suis-moi.”
9 Ce jeune chef riche était, semble-t-il, un homme droit qui observait les commandements, mais quand on lui demanda de servir Dieu activement et de faire progresser le ministère chrétien au lieu de servir ses propres intérêts, il refusa. C’était comme s’il disait : “Inutile de servir Dieu.” Apparemment, ses biens matériels étaient plus importants à ses yeux (Mat. 19:16-22, MN). Les premiers chrétiens ne partageaient pas ce point de vue, puisqu’ils acceptèrent l’invitation de Jésus à devenir ses disciples et à participer activement au ministère. Ils ne considéraient pas qu’il s’agissait là d’un privilège spécial accordé uniquement à Jésus et à ses apôtres. Ils reconnaissaient, au contraire, que tous les chrétiens avaient le grand honneur de servir activement leur Créateur.
10. Comment les écrits de Paul montrent-ils que tous les premiers chrétiens participaient au ministère ?
10 À ce propos, il est à remarquer que la première lettre de Paul aux Thessaloniciens fut adressée, non aux ministres ou surveillants de la congrégation, mais “à la congrégation des Thessaloniciens”. L’apôtre félicita cette assemblée pour sa façon d’accomplir le ministère. “Le fait est que, de chez vous, la parole de Jéhovah a retenti non seulement en Macédoine et en Achaïe, mais en tout lieu votre foi envers Dieu s’est répandue au loin, de sorte que nous n’avons besoin d’en rien dire.” En effet, c’étaient les membres de la congrégation qui répandaient la foi au loin. De même, dans sa lettre aux Philippiens, Paul adressa ses remarques à l’ensemble des chrétiens voués de Philippes, “à tous les saints en union avec Christ Jésus qui sont à Philippes, ainsi qu’aux surveillants et aux serviteurs ministériels”. Ce furent donc tous les membres de la congrégation que Paul encouragea à briller “comme des illuminateurs dans le monde” en diffusant la lumière de la vérité. Ainsi, Paul parla du “service public auquel la foi vous a conduits”. Enfin, notons que Paul envoya une autre épître “aux saints et aux fidèles frères en union avec Christ, qui sont à Colosses”. Ces “fidèles frères” n’appartenaient pas à un ordre monastique, mais Paul s’adressait à tous les chrétiens voués réunis au sein de cette congrégation. Il leur écrivit : “Que la parole du Christ réside en vous abondamment, en toute sagesse. Ne cessez de vous enseigner.” Oui, ces premiers chrétiens enseignaient et prêchaient la Parole de Dieu. — I Thess. 1:1, 8 ; Phil. 1:1 ; 2:15, 17 ; Col. 1:2 ; 3:16, MN.
L’IMPORTANCE DU MINISTÈRE
11. Quelle carrière Jésus recommanda-t-il ?
11 Bien des gens disent qu’ils aimeraient servir Dieu mais ils prétendent qu’ils ne savent pas ce qu’il faut faire. Ils croient, peut-être, que des études théologiques sont nécessaires et qu’elles dépassent leurs possibilités pécuniaires. Ou bien, ils préfèrent déployer leurs efforts dans d’autres services : les hôpitaux, l’enseignement, la médecine, la sociologie. Certes, ces activités sont louables, mais constituent-elles la carrière que Jésus recommanda à ceux qui désirent utiliser leur vie pour servir Dieu ? Dirigea-t-il ses disciples vers ces vocations-là ? Il est vrai que les apôtres reçurent l’autorité de guérir les malades, mais ce don de l’esprit était secondaire par rapport à leur service principal comme ambassadeurs du Royaume et proclamateurs de la vérité. Il semble que ce don spécial de l’esprit fût donné pour prouver que le christianisme venait de Dieu. — Mat. 10:7, 8.
12. Comment les Écritures soulignent-elles l’importance du ministère, et pourquoi ?
12 Jésus organisa et envoya ses disciples pour prêcher et, de surcroît, il leur montra le bon exemple dans ce domaine. La tâche confiée aux chrétiens n’a pas changé depuis le temps de Jésus. Les dernières instructions qu’il donna à la congrégation chrétienne primitive, et qui sont toujours valables de nos jours, sont les suivantes : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint, les enseignant à observer toutes les choses que je vous ai ordonnées.” Pourquoi Jésus souligna-t-il particulièrement le ministère ? Parce que les guérisons physiques ne pouvaient donner la vie éternelle. Tout au plus, elles prolongeaient la vie du malade pendant quelques années, mais que sont cinq ou dix ans à côté de la perspective de vivre éternellement, perspective qu’offre la vérité ? Il est donc évident que la prédication de la Parole de Dieu est l’activité la plus importante. Quel merveilleux privilège que d’employer notre vie pour servir Jéhovah ! Il n’y a pas de restrictions d’âge, de race, de sexe ou d’instruction, puisque l’invitation suivante est lancée : “Et que celui qui entend dise : ‘Viens !’” — Mat. 28:19, 20 ; Rév. 22:17 ; Jean 17:3, MN.
13. Comment peut-on accomplir la volonté du Père ?
13 Jésus montra l’importance de ce service par plusieurs comparaisons. Il parla, par exemple, d’un homme qui avait deux enfants. “S’approchant du premier, il dit : ‘Mon enfant, va-t’en aujourd’hui travailler à la vigne.’ Celui-ci répondit : ‘Je veux bien, seigneur,’ mais il n’y alla pas. S’approchant du second, il lui dit la même chose. Celui-ci répondit : ‘Je ne veux pas.’ Par la suite, il en eut du regret et il y alla.” Puis Jésus posa cette question : “Lequel des deux a fait la volonté de son père ?” Enfin, s’adressant sans détours aux principaux prêtres et aux aînés du peuple qui prétendaient servir Dieu, Jésus déclara : “Je vous le dis en vérité que les percepteurs d’impôts et les prostituées vous devancent dans le royaume de Dieu.” Le Christ parlait de ceux qui étaient disposés à changer leur mode de vie et à accepter les privilèges de service qu’il leur offrait. — Mat. 21:28-31, MN.
14. Dans quel service y a-t-il un besoin d’ouvriers ?
14 Par ailleurs, Jésus souligna que le simple fait de participer à une œuvre religieuse quelconque ne signifie pas obligatoirement qu’on soit agréable à Dieu. Ainsi, l’apôtre Jean dit que nous sommes des “collaborateurs dans la vérité”. (III Jean 7, 8, MN.) S’agit-il donc de prendre part aux œuvres de bienfaisance ou d’organiser des kermesses ? Posons cette autre question : Était-ce là le genre d’activité que Jésus déployait ? Non, le Christ montra que davantage d’hommes devaient consacrer leur temps au ministère. Il affirma : “Car le royaume des cieux est semblable à un homme, un maître de maison, qui sortit de bon matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne.” Jésus expliqua que le champ représente le monde et que de nombreux ouvriers sont nécessaires pour achever la récolte. Il dit à cet effet : “La moisson est grande, mais les ouvriers sont peu nombreux. Suppliez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.” Mais serait-il logique de demander de l’aide pour la moisson si nous n’y participons pas nous-mêmes ? — Mat. 20:1 ; 9:37, 38, MN.
LA DÉCLARATION PUBLIQUE POUR LE SALUT
15. Qu’implique l’exercice de la foi ?
15 Actuellement, l’œuvre chrétienne de la moisson se poursuit dans 194 pays, avec 1 040 836 ouvriers. Ces derniers se souviennent de ces paroles adressées par Paul aux membres de la congrégation d’Éphèse : “Je ne me suis pas retenu de vous dire toutes les choses qui étaient profitables ni de vous enseigner publiquement et de maison en maison.” En harmonie avec cet exemple donné par les premiers chrétiens, les témoins de Jéhovah répandent publiquement et de maison en maison les vérités qu’ils ont apprises dans la Parole de Dieu. Votre foi et votre amour pour Jéhovah sont-ils assez forts pour vous permettre de prendre part à cette activité ? Selon Paul, il ne suffit pas de posséder la foi ; il faut aussi l’exercer, si l’on veut parvenir à la justice. Il est bien d’avoir la foi et de connaître la vérité, mais ce qui compte aux yeux de Dieu, c’est de les partager. Paul écrivit : “‘La parole est près de toi, dans ta propre bouche et dans ton propre cœur’ ; c’est-à-dire la ‘parole’ de la foi, que nous prêchons. Car si tu déclares publiquement cette ‘parole dans ta propre bouche,’ que Jésus est Seigneur, et si tu exerces la foi dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. Car avec le cœur on exerce la foi pour la justice, mais avec la bouche on fait la déclaration publique pour le salut.” — Actes 20:20 ; Rom. 10:4, 8-10, MN.
16. Pourquoi les chrétiens sont-ils dans l’obligation d’annoncer la bonne nouvelle ?
16 Bien des hommes désirent sincèrement connaître la vérité et se réjouissent quand on vient la leur annoncer. C’est pourquoi Paul souligna la nécessité d’un plus grand nombre d’ouvriers, en disant : “Car ‘quiconque invoque le nom de Jéhovah sera sauvé’. Cependant, comment invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas foi ? Comment, de leur côté, auront-ils foi en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Comment, de leur côté, entendront-ils sans quelqu’un qui prêche ?” Les premiers chrétiens reconnaissaient que Jéhovah leur avait confié l’œuvre de la prédication. En fait, Paul en était tellement conscient qu’il écrivit : “Si maintenant je déclare la bonne nouvelle, ce n’est pas pour moi une raison de me glorifier, car nécessité m’en est imposée. Vraiment, malheur à moi, si je ne déclarais pas la bonne nouvelle !” En tant que chrétien possédant une connaissance des desseins de Jéhovah, Paul savait que prêcher était pour lui une obligation, une gestion qui lui avait été confiée. — Rom. 10:13, 14 ; I Cor. 9:16, MN.
FORMÉS AU MINISTÈRE
17. En suivant quel raisonnement certains ne participent-ils pas au ministère ? Cet argument est-il valable ?
17 Peut-être répondrez-vous : “Tout cela était valable pour Jésus et ses apôtres, mais quant à moi, je n’ai pas été formé au ministère et je ne me sens pas qualifié.” À ce propos, il est intéressant de lire l’Encyclopédie britannique (édition de 1907), sous le titre “Corruptions du christianisme”. Cet ouvrage déclare : “Le peuple était souvent disposé à croire que les prêtres pouvaient servir Dieu à sa place, et qu’il y avait dans la religion des mystères accessibles aux prêtres mais que les laïques n’avaient pas besoin de connaître, ni même de chercher à comprendre. C’est pourquoi les gens étaient prêts à suivre aveuglément les prêtres pour tout ce qui concernait les questions religieuses, tout comme un homme se fie à son avocat pour les affaires légales et suit ses directives, sans estimer qu’il ait lui-même besoin d’étudier le droit.” Cette opinion est très répandue aujourd’hui, mais n’oubliez pas que cette citation concerne le christianisme corrompu.
18. Comment le peuple de Jéhovah est-il enseigné et formé ?
18 Dieu ne dissimule pas ses desseins ou sa vérité à ceux qui désirent sincèrement les connaître, tout en les révélant à une classe d’élites qui tire un profit de sa prédication. Bien au contraire, Jésus affirma, selon Matthieu 11:25 (MN) : “Je te loue publiquement, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intellectuels et que tu les a révélées aux tout-petits.” Oui, même les enfants peuvent acquérir une juste compréhension des vérités bibliques grâce à l’étude en famille et dans la congrégation, sous la direction de l’esprit de Dieu. Ensuite, celui qui veut plaire à Jéhovah doit mettre en œuvre la connaissance ainsi acquise. Après leur avoir donné des instructions et de l’encouragement, Jésus envoya les premiers chrétiens deux à deux, en vue de leur formation. De même aujourd’hui, les témoins de Jéhovah suivent un programme de formation calqué sur l’exemple apostolique. Dans Éphésiens 4:12 (MN), Paul parle de la “formation des saints” par des hommes qualifiés. Cette formation se poursuit encore de nos jours.
19. Comment peut-on devenir qualifié pour le ministère ?
19 En outre, les qualités requises pour prendre part à ce service, n’ont pas été déterminées par l’homme, mais par Dieu, dans sa Parole. À ce sujet, l’apôtre Paul écrivit : “Non pas que nous-mêmes nous soyons suffisamment qualifiés pour considérer quelque chose comme venant de nous-mêmes, mais si nous sommes suffisamment qualifiés, cela vient de Dieu, qui, en fait, nous a suffisamment qualifiés pour être ministres d’une nouvelle alliance.” (II Cor. 3:5, 6, MN). Vous aussi, vous pouvez recevoir une formation pour accomplir ce ministère et utiliser votre vie pour servir Jéhovah. Les témoins de Jéhovah tiennent des réunions dans le monde entier afin de former les hommes et les femmes qui désirent servir leur Créateur et participer à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume, conformément aux instructions de Jésus. Il y a du travail pour tous. Cette œuvre consistant à enseigner aux humains les vérités de la Parole de Dieu, se poursuit jour et nuit par toute la terre. — Apoc. 7:15.
20, 21. Doit-on attendre longtemps avant de partager la vérité avec autrui ? Pourquoi est-il urgent de participer dès maintenant au ministère ?
20 Enseigner la vérité à autrui, voilà ce qui procure le plus de bonheur dans la vie ! Après avoir appris la vérité concernant les desseins de Jéhovah, grâce à l’étude des Écritures, nous sommes à même de l’enseigner à nos semblables (Rom. 2:21). La Samaritaine qui rencontra Jésus près d’un puits, n’attendit pas de tout connaître avant de courir à la ville dire aux habitants : “Venez ici, voyez un homme qui m’a dit toutes les choses que j’ai faites. Ce ne serait pas le Christ, n’est-ce pas ?” Elle en savait assez pour diriger les gens vers la source de ses connaissances. Après que les Samaritains furent venus écouter Jésus, ils dirent à la femme : “Nous ne croyons plus à cause de tes dires ; car nous avons entendu nous-mêmes et nous savons que cet homme est pour sûr le sauveur du monde.” — Jean 4:29, 42, MN.
21 Il est donc inutile de tergiverser. Du temps de Jésus, les pêcheurs qui devinrent ses disciples, n’hésitèrent pas à s’engager dans le ministère. Lorsque Paul reçut l’invitation de prendre part au ministère et fut instruit par Ananias, il n’attendit pas avant d’agir. Les Écritures indiquent qu’après avoir passé quelques jours seulement avec les disciples à Damas, “aussitôt dans les synagogues il prêchait Jésus”. (Actes 9:19, 20, MN.) À l’heure actuelle, le ministère est encore plus urgent, et nous avons d’autant plus de raisons de servir Dieu que les temps que nous vivons sont critiques. En effet, “le monde passe et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure à jamais”. C’est donc dès maintenant qu’il nous faut utiliser notre vie pour servir Jéhovah. — I Jean 2:17, MN.
22. Pourquoi est-il sage d’utiliser notre vie pour servir Jéhovah ?
22 N’imitez pas les Israélites qui, lorsqu’ils offrirent en sacrifice des animaux boiteux et malades, déclarèrent : “Inutile de servir Dieu (...). Et nous maintenant, nous proclamons heureux les impies ; ils font le mal et n’en prospèrent pas moins ; ils tentent Dieu, et pourtant ils échappent.” Au lieu d’adopter cette attitude, souvenez-vous que nous vivons à l’époque où “ceux qui craignent Jéhovah [s’entretiennent] les uns avec les autres, et Jéhovah a été attentif, il a entendu”. Et quel résultat obtiendrons-nous si nous utilisons notre vie pour servir Jéhovah ? Cette assurance nous est donnée : “Un livre a été écrit devant lui pour conserver le souvenir de ceux qui craignent Jéhovah et qui respectent son nom.” Par conséquent, si vous voulez figurer parmi les hommes heureux dont Jéhovah se souviendra afin de leur donner la vie dans son système de choses nouveau et juste, alors utilisez votre vie dès maintenant pour le servir en annonçant la bonne nouvelle de son Royaume établi. — Mal. 3:14-16, AC.
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Servons Dieu poussés par le bon mobileLa Tour de Garde 1964 | 15 septembre
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Servons Dieu poussés par le bon mobile
1. Quelle différence y a-t-il entre le mobile des chrétiens et celui des gens du monde ?
POURQUOI devenir ministre ? Voilà la question qui sera certainement posée à celui qui choisira le ministère comme vocation. On se demandera pourquoi il a fait ce choix et s’il est vraiment convaincu que c’est là la volonté divine. Celui qui fait des études de droit ou de médecine pense probablement qu’il a des dons qui le désignent pour l’une de ces carrières, et qu’il se fera ainsi une belle situation. Tel autre se dirigera vers l’enseignement parce qu’il pense pouvoir façonner la vie de ses élèves. En tout cas, rares sont ceux qui entreprennent une carrière pour un motif désintéressé. Ce fut pourtant le cas des premiers disciples de Jésus, et c’est le cas aujourd’hui des vrais chrétiens.
2. Quel prix les disciples attachaient-ils au ministère ?
2 Pourquoi Jésus abandonna-t-il son métier de charpentier au lieu de développer ses capacités et de devenir un artisan de renom ? Pourquoi le médecin Luc laissa-t-il de côté sa profession lucrative pour se consacrer entièrement au ministère ? Pourquoi certains apôtres cessèrent-ils d’être des pêcheurs ? Ces hommes ne cherchaient sûrement pas à servir des intérêts égoïstes ou à se faire une belle situation en suivant Celui qui était “méprisé et abandonné des hommes”. (És. 53:3.) Ils collaborèrent avec Jésus dans le ministère parce qu’ils savaient qu’il possédait la vérité. Lorsqu’une doctrine difficile fit trébucher certains disciples, Jésus posa cette question aux douze : “Vous ne voulez pas vous en aller aussi, n’est-ce pas ?” Pierre lui répondit : “Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as des paroles de vie éternelle.” Ils savaient que s’ils apprenaient la vérité et servaient Dieu, ils obtiendraient la vie éternelle. Aussi étaient-ils disposés à transformer entièrement leur mode de vie afin de prendre part au ministère. — Jean 6:67, 68, MN.
3. Pourquoi un ecclésiastique abandonna-t-il son ministère ?
3 Tout comme au temps de Jésus il existait une grande différence entre les prêtres suffisants et égoïstes et les apôtres du Christ, qui suivaient ce dernier parce qu’ils aimaient la vérité, de même aujourd’hui, il y a un contraste frappant entre le clergé rémunéré de la chrétienté et les témoins de Jéhovah, qui prêchent et enseignent volontairement (Mat. 23:5-8 ; Michée 3:11). À ce propos, voici ce que déclara un ancien ecclésiastique dans la revue Saturday Evening Post du 17 novembre 1962 : “Nous n’étions pas troublés uniquement par cet incident ou par notre église, mais par ce que le ministère en général était devenu. Nous avons pensé aux autres ecclésiastiques de notre région. Ils se considéraient tous comme des chrétiens. Et pourtant, nous étions comme des concurrents, visant tous la plus grande assistance aux offices, l’église la plus impressionnante, les personnalités les plus éminentes parmi nos ouailles. (...) Certains de mes collègues briguaient sans vergogne l’amitié des hommes qui pouvaient favoriser leur mutation dans une paroisse plus importante. Nous ne parlions jamais de questions théologiques ou des méthodes à employer pour mieux pourvoir aux besoins spirituels des fidèles. Aux réunions ministérielles, nous discutions surtout des édifices, des appointements ou de moyens originaux pour attirer davantage de monde. (...) Je ne me sentais pas appelé à accomplir ce genre de ministère.” Tout en continuant de croire en Jésus-Christ, cet homme abandonna son ministère parce qu’il ne tenait pas à consacrer sa vie à des activités qui ressemblaient pour lui à celles d’un directeur d’un lieu de récréation où les gens venaient s’admirer tous les dimanches matins.
4. Que cherchait Jésus ? Que déclara Paul à propos de nos mobiles ?
4 Le Christ et ses disciples ne s’intéressaient sûrement pas en premier lieu à rassembler une congrégation importante et riche dans un somptueux édifice religieux. Bien loin de prononcer des sermons inoffensifs susceptibles de plaire aux foules, Jésus cherchait d’abord à trouver les hommes qui voulaient adorer Dieu en esprit et vérité. Il affirma même que le chemin qui conduit à la destruction est large mais que le chemin qui mène à la vie est étroit, sans détours et difficile à suivre. L’apôtre Paul, de son côté, admettait que certains servaient Dieu poussés par un mobile intéressé. Il écrivit : “Certains, il est vrai, prêchent le Christ par envie et par rivalité.” C’est le cas des ecclésiastiques des temps modernes qui rivalisent avec leurs confrères pour avoir l’église la plus somptueuse et l’assistance la plus importante aux offices. Toutefois, Paul poursuivit en disant : “(...) Mais d’autres aussi par bonne volonté. Ceux-ci annoncent le Christ par amour (...) ; quant à ceux-là, ils le font par esprit de querelle, non pour un motif pur.” — Phil. 1:15-17, MN.
5. Comment montrera-t-on qu’on s’intéresse réellement au vrai culte ?
5 Jéhovah ne regarde pas seulement le service accompli par un chrétien, ou la position qu’il occupe, mais il examine son cœur pour découvrir ses mobiles. Il s’ensuit que chaque chrétien doit déterminer pour quel motif il sert Dieu et découvrir si c’est pour des raisons personnelles, par rivalité ou par esprit de querelle, ou bien par amour et bonne volonté, pour un motif pur. Évitez que votre “service” ressemble à celui d’un “pratiquant” moyen à qui on ne peut rien demander. La plupart des “fidèles” ne veulent même pas prendre le temps de parler de leur foi. Ainsi, l’ecclésiastique cité plus haut se plaignit en ces termes : “Les gens préfèrent qu’on exprime leur propre conception du christianisme plutôt que celle du Christ. (...) Ils ne veulent ni en parler, ni en entendre parler.” Cet ecclésiastique trouva que les catéchistes n’avaient aucun désir d’approfondir leurs connaissances, et quand il essaya d’organiser des cercles dans les foyers des paroissiens pour les aider à se développer spirituellement, l’assistance ne dépassa jamais dix personnes, et au bout de deux mois, son projet échoua. Tout cela est très différent du christianisme enseigné par Jésus, qui déclara : “Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et de tout ton esprit.” Jésus montra le bon exemple et nous fit comprendre que nous devons prouver que nous pratiquons le vrai culte par notre service. — Mat. 22:37, MN.
SERVONS JÉHOVAH SPONTANÉMENT
6. Quelle attitude est adoptée aujourd’hui par des milliers de chrétiens ?
6 Comme le psalmiste l’avait prédit jadis, il existe aujourd’hui sur la terre des hommes qui désirent servir Jéhovah de toute leur âme. En effet, David prophétisa : “Ton peuple s’offre spontanément au jour où tu rassembles ton armée.” (Ps. 110:3, Cr). Ils s’intéressent vivement à l’étude de la Parole de Dieu. Ils sont heureux de parler des Écritures et ils désirent servir Jéhovah de tout leur cœur. C’est pourquoi ils vouent leur vie à Jéhovah et symbolisent publiquement ce vœu par le baptême. Ce fut de cette façon très simple que les premiers chrétiens devinrent des disciples, et les témoins de Jéhovah emploient la même méthode aujourd’hui. Quelle joie de voir des milliers de gens faire ce pas chaque année. En fait, en 1963, 62 798 personnes dans le monde entier se firent baptiser pour symboliser l’offrande de leur vie à Jéhovah et leur vœu de prendre part au ministère. Ces gens ne servent pas Dieu pour en tirer un profit pécuniaire, pas plus que les apôtres n’étaient mus par ce mobile. Et ils ne se laissent pas décourager si la plupart des humains ne s’intéressent pas à leur message. Ils sont poussés par la joie de représenter Jéhovah et de faire progresser les intérêts de son Royaume. Ils travaillent par amour pour Jéhovah et pour leur prochain. Reconnaissant la vérité des paroles de Jésus selon lesquelles “vous ne pouvez travailler comme un esclave pour Dieu et pour la Richesse”, ils accordent aux intérêts du Royaume et au ministère la première place dans leur vie. — Mat. 6:24, MN ; I Cor. 9:18.
7. Pourquoi l’accusation de Satan était-elle mensongère ?
7 Depuis le temps de Job, Satan prétend que les hommes qui servent Dieu le font dans un but intéressé. “Est-ce gratuitement que Job craint Dieu ? Ne l’as-tu pas entouré comme d’une clôture, lui, sa maison et tout ce qui lui appartient ? Tu as béni l’œuvre de ses mains (...). Mais étends la main, touche à ses biens, et on verra s’il ne te maudit pas en face.” (Job 1:9-11, AC). Mais Job ne servait pas Dieu pour obtenir en récompense le confort et la prospérité. Même lorsqu’il eut perdu tous ses biens et que ses fils et ses filles eurent été tués dans une série de catastrophes, Job déclara simplement : “Yahvé avait donné, Yahvé a repris : que le nom de Yahvé soit béni !” (Job 1:21, Jé). On voit donc que Job ne servait pas Jéhovah pour se procurer des bienfaits matériels, et il en est de même du peuple de Dieu à l’heure actuelle. Les témoins de Jéhovah partagent le point de vue de l’apôtre Paul, qui écrivit concernant son service : “Nous ne sommes pas des colporteurs de la parole de Dieu, comme sont beaucoup d’hommes, mais c’est avec sincérité, oui, comme envoyés de Dieu, sous les yeux de Dieu, en compagnie de Christ, que nous parlons.” — II Cor. 2:17, MN.
8. Comment les témoins de Jéhovah suivent-ils l’exemple de Paul ?
8 Certains seront peut-être surpris d’apprendre que dans les 22 761 congrégations des témoins de Jéhovah établies un peu partout dans le monde, ni le ministre responsable, ni ses assistants ministériels ne reçoivent un salaire, et ils ne travaillent pas en vue de recevoir une pension ou de passer leurs vieux jours dans une maison de retraite. À l’exemple des premiers chrétiens, ils subviennent à leurs besoins ; pour eux, le ministère est un dépôt que Dieu leur a confié. En cela, ils imitent l’apôtre Paul. Afin de ne pas être un fardeau pour les chrétiens qu’il servait, il exerça son métier de fabricant de tentes, ce qui lui permit de dire : “Je n’ai convoité ni l’argent, ni l’or, ni le vêtement d’aucun homme. Vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et aux besoins de ceux qui étaient avec moi.” Paul souligna également le bon mobile qui devrait nous inciter à prendre part au ministère, en ajoutant : “Je vous ai montré qu’en toutes choses c’est en travaillant ainsi que vous devez assister ceux qui sont faibles, et que vous devez vous souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui lui-même a dit : ‘Il y a plus de bonheur à donner qu’il y en a à recevoir.’” Il est évident que Paul n’accomplissait pas son ministère dans le but d’en tirer un avantage personnel, mais à cause de la joie qu’il ressentait en aidant ses semblables et en partageant avec eux la vérité. — Actes 18:3 ; 20:33-35, MN.
RÉCOMPENSES ET ÉPREUVES
9. Que devrions-nous espérer par la foi ? Citez des exemples d’hommes de foi du passé, et expliquez ce qu’ils attendaient.
9 Néanmoins, les Écritures indiquent que Jéhovah accorde de nombreuses bénédictions spirituelles et la promesse de la vie éternelle à ceux qui le servent. Il ne s’agit pas là d’un appel à l’égoïsme, mais d’un encouragement à persévérer avec foi. C’est une expression de l’amour de Jéhovah. La Bible parle des hommes de foi des temps anciens qui crurent aux promesses de Jéhovah et qui en tirèrent un encouragement dans l’adversité. Nous lisons à ce propos dans Hébreux 11:6 (MN) : “De plus, sans la foi il est impossible de lui plaire, car celui qui s’approche de Dieu doit croire que Dieu est, et qu’il devient le rémunérateur de ceux qui le cherchent sincèrement.” Ainsi, nous apprenons qu’Abraham mettait son espérance dans le Royaume de Dieu, “car il attendait la ville ayant des fondations réelles, ville dont Dieu est le constructeur et le créateur”. Au sujet de Moïse, il est dit : “Estimant l’opprobre du Christ comme une richesse supérieure aux trésors de l’Égypte ; car il regardait fixement vers le paiement de la récompense.” — Héb. 11:10, 26, MN.
10. Qu’est-ce qui nous permet d’affirmer qu’on n’agit pas mal en espérant recevoir une récompense ?
10 Dans sa lettre aux Colossiens, Paul mentionna l’espérance des chrétiens comme une raison de servir fidèlement. Il écrivit : “Nous avons entendu parler de votre foi relativement à Christ Jésus et de l’amour que vous avez pour tous les saints, à cause de l’espérance qui vous est réservée dans les cieux. Cette espérance, vous en avez entendu parler auparavant par l’annonce de la vérité de cette bonne nouvelle.” Il est même dit de Jésus : “Pour la joie qui lui était proposée, il endura un poteau de torture, méprisant la honte, et s’assit à la droite du trône de Dieu.” Par conséquent, il n’est pas mal ou égoïste de croire que Dieu devient le rémunérateur de ceux qui le cherchent sincèrement, et on aurait tort de dire que nos mobiles sont intéressés si nous entretenons cette espérance. — Col. 1:4, 5 ; Héb. 12:2 ; Rom. 12:12, MN.
11. Comment la perspective des bénédictions futures nous aide-t-elle ?
11 Cette perspective de la vie dans le nouveau système de choses, où l’on sera comblé de bénédictions, incite souvent les nouveaux étudiants des Écritures à partager la vérité avec autrui et, à mesure qu’ils progressent dans la maturité, ils s’affermissent dans cette conviction, ce qui leur permet de rester fidèles au cours des années. Cette espérance leur donne la ferme détermination de satisfaire aux exigences divines, et ils sont confiants que Dieu récompensera ceux qui le servent fidèlement, même ceux qui meurent à cause de leur attachement au vrai culte, à l’exemple de Jésus. Jésus savait d’avance qu’au temps de la fin, où nous sommes, nombre d’hommes et de femmes serviraient Dieu sincèrement. Aussi prophétisa-t-il : “Et cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra.” — Mat. 24:14, MN.
12. Malgré l’opposition, pourquoi devrions-nous persévérer dans le ministère de maison en maison ?
12 Prêcher la bonne nouvelle de maison en maison est peut-être la tâche la plus difficile. Elle ne nous procure pas la popularité, des titres honorifiques, un ample revenu ou des relations parmi les membres du gouvernement, pas plus qu’elle ne procura ces choses à Jésus. Or, les ecclésiastiques de la chrétienté jouissent en général de l’estime du public, et leur position sociale est respectée. Ainsi, ils tendent à être les amis du monde, comme les scribes et les Pharisiens du temps de Jésus, qui s’opposaient aux vrais proclamateurs de la bonne nouvelle. Ceux qui recherchent l’approbation du présent système reçoivent dès maintenant leur récompense. En revanche, ceux qui cherchent à servir les intérêts du Royaume attendent, comme récompense, la vie dans l’ordre nouveau et juste à venir. Ces derniers ont compris qu’une connaissance de la Parole de Dieu implique l’obligation de la mettre en œuvre, et ils se réjouissent de ce privilège. En fait, chaque chrétien a le devoir d’être un ministre de Dieu, sans quoi il ne peut se dire chrétien ou disciple du Christ. Malgré les difficultés qu’il comporte, le ministère chrétien est le plus grand privilège qu’un homme puisse posséder. C’est un service qu’on ne peut acheter avec de l’argent, car il est accordé par Dieu. — Mat. 23:8-10 ; Jacq. 4:4 ; Jean 17:14.
13. Comment et pourquoi les chrétiens ont-ils démontré leur dévouement envers Jéhovah, malgré les persécutions ?
13 Les témoins de Jéhovah savent qu’ils n’accompliront pas leur ministère sans opposition, même de la part de ceux qui se disent chrétiens. Ils ont souvent été accusés, à tort, d’être des espions, des sionistes et des séditieux. On porta la même accusation contre Paul, en disant : “Nous avons trouvé que cet homme est une peste et qu’il suscite des séditions chez tous les Juifs par toute la terre habitée et qu’il est un meneur de la secte des Nazaréens.” Pendant la guerre, certains témoins durent soit renier leur foi ou mourir. Dans nombre de pays, ils passèrent de longues années en prison parce qu’ils refusèrent de violer leur neutralité en tant que ministres de Jéhovah, et certains sont encore en prison aujourd’hui. Pourquoi le service de Dieu est-il si important pour eux, au point qu’ils sont prêts à mourir plutôt que de l’abandonner ? C’est parce qu’ils reconnaissent que la Parole de Dieu est la vérité, et ils espèrent obtenir la récompense de la vie éternelle. Paul expliqua à ce propos : “Est-ce, en fait, des hommes que je cherche maintenant à persuader ou Dieu ? Ou est-ce aux hommes que je cherche à plaire ? Si j’en étais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas esclave de Christ.” Paul était tellement convaincu de la fidélité de Dieu, qu’il affirma : “Ni mort, ni vie, ni anges, ni gouvernements, ni choses ici présentes, ni choses à venir (...) ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu.” Paul montra sa reconnaissance de l’amour divin par son service. — Actes 24:5 ; Gal. 1:10 ; Rom. 8:38, 39, MN.
14. Quel rapport existe entre l’amour et le service ?
14 Jésus également, tout en sachant quelles souffrances l’attendaient, continua à servir fidèlement Jéhovah. Il était venu pour faire la volonté de son Père et il était décidé à l’accomplir, même au prix de sa vie. Sa fermeté et son désir de rester fidèle en toute circonstance, étaient basés sur l’amour. Comme il le déclara lui-même, il agissait de la sorte “afin que le monde sache que j’aime le Père”. Un amour semblable nous aide aujourd’hui à user d’un franc-parler en rendant témoignage, sans craindre de dire la vérité. L’apôtre Jean écrivit : “Il n’y a pas de crainte dans l’amour.” Et pourquoi les chrétiens ont-ils cet amour inébranlable ? “Parce qu’il [Dieu] nous a aimés le premier.” — Jean 14:31 ; I Jean 4:17-19, MN.
SERVONS PAR AMOUR POUR DIEU
15. Pourquoi Jésus et les apôtres servirent-ils Dieu ?
15 Quelle serait votre réponse si quelqu’un vous demandait pourquoi le chrétien doit servir Dieu ? Un jour, une personne demanda à une jeune proclamatrice de la bonne nouvelle qui présentait des publications bibliques de porte en porte, quelle récompense elle comptait recevoir. Elle répondit : “La vie éternelle !” Cette fillette croyait à la promesse de Jéhovah. Quelle raison donneriez-vous pour encourager quelqu’un à servir Dieu ? À propos, pourquoi Jésus servit-il Dieu ? Parce que son amour pour le Père le poussa à accomplir la volonté de celui-ci et à rendre témoignage à la vérité (Jean 18:37). Pourquoi Paul servit-il Dieu ? Parce qu’il savait qu’il pourrait se sauver lui-même et sauver ceux qui écouteraient son message. Voilà pourquoi il remplit les fonctions d’ambassadeur de la bonne nouvelle, et poursuivit l’œuvre que le Christ avait commencée. — II Cor. 5:20.
16. Pour quelles raisons importantes devons-nous servir Dieu ?
16 Nous pouvons donc affirmer que notre service est basé sur notre amour pour Dieu et pour notre prochain, qu’il est conforme aux instructions laissées par Jésus et qu’il nous vaudra d’obtenir le salut (Mat. 22:37-39 ; 28:19 ; I Tim. 4:16). Parce que nous servons Dieu, notre existence a un sens. Il ne s’agit pas seulement d’obtenir le salut pour nous-mêmes, mais d’édifier aussi nos semblables et leur donner l’espoir de recevoir la vie conformément aux desseins de Dieu. — Rom. 8:28.
17. Sur quoi notre service devrait-il se fonder, et pourquoi ?
17 Il se peut que certains, surtout des enfants, aient commencé à prendre part au ministère de maison en maison à cause de leur famille ou de leurs amis. Ils fréquentent la congrégation locale et participent au service, mais leur cœur n’y est pas. D’autres estiment, peut-être, qu’ils ne trouveront pas de meilleure religion ailleurs, mais ils n’ont pas étudié assez profondément pour éprouver le besoin de partager leurs connaissances. Quelques-uns aiment fréquenter des gens honnêtes et pensent qu’il y a intérêt à cultiver notre
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