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Quelque chose de mieux que le football professionnelRéveillez-vous ! 1976 | 22 janvier
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Puis au milieu de la saison 1972, mon ancienne blessure au dos s’aggrava, si bien qu’en octobre j’ai dû subir une autre opération. Ma valeur étant compromise, les Cardinals acceptèrent de résilier mon contrat. Combien j’étais heureux d’être libre !
Les sports comme le football ne sont pas mauvais en eux-mêmes, et je peux y prendre plaisir. Mais il est triste de voir que l’égoïsme et la volonté de gagner à tout prix ont mené le sport professionnel au bord du gouffre. Cela n’a d’ailleurs rien de surprenant, car le système de choses tout entier est imprégné du même esprit d’égoïsme et de cupidité.
Quelle joie de savoir que notre Créateur prépare quelque chose de bien mieux pour les humains qui veulent le servir ! Sa Parole montre clairement que bientôt il détruira le présent système, égoïste et cupide, et il le remplacera par un nouveau système de choses dans lequel la justice habitera (Mat. 24:36-39 ; II Pierre 3:5, 13). Une des promesses bibliques réchauffe particulièrement mon cœur. On lit dans Révélation 21:4 que Dieu “essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu”.
La proclamation des merveilleux desseins de Dieu, qui va bientôt bénir l’humanité, me semble une carrière bien préférable à celle de joueur de football professionnel. — Deux de nos lecteurs.
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Action et réaction en ChineRéveillez-vous ! 1976 | 22 janvier
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Action et réaction en Chine
L’HISTOIRE a souvent démontré que les actions des hommes peuvent susciter plus tard des réactions inattendues. C’est manifestement le cas des missionnaires de la chrétienté qui ont déployé leur activité en Chine. Bien que la Bible conseille clairement le contraire, ces missionnaires se sont immiscés dans la politique. Pour faire des convertis, ils ont mis l’accent sur les biens matériels. C’est ce qu’explique Michael Edwardes dans son livre L’Asie à l’ère européenne 1498-1955 (angl.). Il écrit :
“Au début du dix-neuvième siècle, Napoléon a dit ‘Les missions religieuses peuvent m’être très utiles en Asie, en Afrique et en Amérique. Je leur ferai reconnaître tous les pays qu’elles visitent. Non seulement le caractère sacré de leur habit les protégera, mais il leur servira aussi à dissimuler leurs investigations politiques et commerciales.’ Aucun autre homme d’État occidental n’a jamais parlé avec autant de franchise, mais tous adoptèrent cette politique. (...) ‘Personnes protégées’, les missionnaires se sont souvent mêlés des questions politiques locales. Des Chinois ont jugé avantageux de devenir chrétiens, afin de pouvoir demander la protection d’une puissance étrangère contre leur gouvernement. Les missionnaires ont été considérés comme une ‘cinquième colonne’, comme l’avant-garde de l’Occident et de sa domination sur toute la Chine.
“Les résultats obtenus par les missionnaires en Chine furent relativement faibles. À ceux qui se convertissaient, les missionnaires parlaient plus des avantages matériels qu’on retirait à être connu comme chrétien, c’est-à-dire la protection des missionnaires et des fusils qui protégeaient ceux-ci, que des dons spirituels qui découlent de l’enseignement du Christ. (...) Aussi, chacun pouvait voir clairement la différence fondamentale entre le message de paix du Christ et les actes d’agression des puissances ‘chrétiennes’.” — Pp. 190, 191.
Comment les Chinois ont-ils réagi devant l’attitude et les actions non bibliques des missionnaires de la chrétienté ? Un baptiste américain, qui fit récemment un voyage d’un mois en Chine, écrivit dans un périodique religieux : “J’ai demandé à des camarades responsables quelle différence il y a entre la doctrine du président Mao et celle de Jésus Christ. On m’a répondu qu’on ne pouvait comparer Mao et le Christ. (...) Ils m’ont dit que depuis qu’avaient eu lieu la réforme agraire et la redistribution des richesses, les paysans pensaient que Mao leur avait donné dans cette vie ce que Dieu promettait dans l’autre vie. (...) En Chine, le mot ‘missionnaire’ est un terme ordurier. Pour le peuple chinois, les missions et l’impérialisme se valent. Il n’y a pas que les Chinois pour penser cela ; avant d’aller en Chine, j’ai visité 12 pays africains où je me suis aperçu que les Africains sont ‘antimissionnaires’.”
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