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  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1958 | 15 février
    • dans les Antilles britanniques. J’eus vite fait de situer cette petite île sur ma carte, au large du Venezuela, à environ dix degrés au nord de l’équateur. Puis je passai quelques jours à prendre congé de ma famille et de mes amis, une semaine au Béthel, à Brooklyn, pour apprendre à connaître les travaux de bureau, et ensuite je partis pour Miami et la Trinité.

      En atterrissant au lever du jour à l’aéroport de la Trinité, je découvris un beau coin vert entouré de belles montagnes et de champs de cannes à sucre : c’était mon nouveau pays. Un frère de ma classe à Galaad, chargé de travailler dans une île voisine, était en visite à la Trinité. Avec deux autres frères, il était venu à l’assemblée desservie par frère Knorr et frère Franz. Le serviteur de la filiale était également à l’aéroport ; nous eûmes vite fait connaissance et pris la route pour la ville. Quelle différence ! Des chars tirés par des bœufs, des palmiers, de petites huttes et des gens brun foncé me rappelèrent mon séjour à Laredo, Texas. Frère Knorr acheta l’immeuble qui allait devenir le home missionnaire et la filiale. J’y habitai seul de mai en octobre, jusqu’à l’arrivée des autres missionnaires. Presque chaque dimanche, les frères du groupe local et moi nous proclamâmes en groupe. Souvent aussi nous organisions une conférence publique, si facile à arranger en plein air. Ces conférences étaient très bien fréquentées alors et encore aujourd’hui. Après l’arrivée des autres missionnaires, nous étions en tout neuf dans le home. Il y avait beaucoup de travail et les résultats commencèrent bientôt à apparaître. Il y avait un groupe de 60 proclamateurs dans le territoire de Port-d’Espagne lors de l’ouverture du home. Maintenant, il y a environ 400 proclamateurs avec sept groupes. Ce résultat fut rapidement atteint dans tout le territoire de la filiale ; car il y eut jusqu’à 3 500 personnes qui assistèrent aux assemblées organisées régulièrement ici comme ailleurs.

      La filiale est bien organisée et donne la preuve des bénédictions de Jéhovah. Des neuf missionnaires qui étaient là au début quelques-uns y sont encore, dont l’une est devenue ma femme.

      À chacun d’entre vous qui, en tant que frères plus jeunes, songez à plaire à Jéhovah, permettez-​moi de vous dire qu’il est bien de vous souvenir de votre Créateur pendant votre jeunesse. Soyez pionnier ; restez pionnier ; vous ne le regretterez jamais. Si vous êtes invité à aller à Galaad, allez-​y, mais pas pour regarder en arrière. Persévérez ! La persécution n’affaiblit pas ; elle fortifie ceux au cœur pur qui craignent Jéhovah. Rappelez-​vous que la société du monde nouveau est à Jéhovah, et accomplira sa volonté par son intermédiaire et corrigera en elle tout ce qui ne lui plaît pas. Il nous faut croître dans la foi, endurer avec patience et, en tant que serviteurs dévoués exclusivement à Jéhovah, poursuivre le but de notre vie. En faisant notre part, nous pouvons être confiants que Jéhovah fera la sienne. Puissions-​nous travailler tous pour réussir par sa bonté imméritée, continuer à jouir de son approbation et à glorifier son nom en attendant les privilèges sans fin qui seront notre partage dans son monde nouveau.

  • Autour du monde avec le vice-président (4ème partie)
    La Tour de Garde 1958 | 15 février
    • Autour du monde avec le vice-président (4ème partie)

      FORMOSE, OKINAWA, JAPON

      LE VENDREDI, 18 janvier 1957, à 14 h 20, l’avion du Civil Air Transport de Manille atterrit à l’aéroport de Taïpeh, à Formose. Deux diplômés de Galaad, le serviteur de la filiale formosane et sa femme, qui venaient d’arriver d’Okinawa par avion, se trouvaient au pied de la passerelle pour surprendre Fred W. Franz à sa descente de l’appareil. Une délégation de banquiers philippins arrivait en même temps que lui et les fonctionnaires de l’aéroport autorisèrent un certain nombre de reporters à aller au devant de l’avion sur la piste. Le serviteur de la filiale et sa femme en profitèrent pour s’y rendre avec eux afin de rencontrer celui qui était chargé d’intérêts supérieurs, des valeurs spirituelles du royaume de Dieu. Ils furent d’un précieux secours au vice-président de la Watch Tower Society qu’ils aidèrent à répondre aux exigences de la police de sécurité à propos de son court séjour dans cette île qui fait partie du territoire de la Chine nationaliste dont le président est Tchang-Kaï-Chek. D’agréables chambres furent retenues pour la nuit au Friends of China Club Hotel.

      Le lendemain matin, samedi 19 janvier, le serviteur de filiale, sa femme et frère Franz, prirent l’avion pour se rendre de la capitale à plus de cent vingt kilomètres de là, à Hualien, sur la côte est. Par les hublots, nous regardions le paysage enchanteur se dérouler sous nos yeux, à mesure que le temps s’éclaircissait. Au-dessous, le terrain était très accidenté et, loin vers l’intérieur, les chaînes de montagnes étaient couronnées de neige. On pouvait discerner le Mont Tsugitaka, qui s’élève à plus de 3 800 mètres. On apercevait également d’impétueuses rivières le long desquelles un brin de décor était apporté par de petits villages entourés de champs cultivés au milieu du luxuriant feuillage tropical. On comprenait pourquoi les Portugais appelèrent l’île “ Formose ”, nom qui signifie “ l’admirable ”. Les falaises de la côte orientale apparurent bientôt et, quelques minutes plus tard, nous atterrîmes aux abords de Hualien. Dans cette ville pittoresque, typiquement chinoise, nous attendîmes pendant deux heures l’autorail qui devait nous conduire à destination, à Tchih-Chang, au sud. Un homme d’affaires, rencontré par hasard et vraiment sympathique, prit sur son travail le temps de nous montrer les alentours, ce qui nous permit d’avoir une vue d’ensemble de la ville. Cela nous fournit aussi l’occasion de dîner agréablement avec des bâtonnets dans un restaurant indigène.

      Le voyage en direction du sud, vers le lieu de l’assemblée nationale des témoins de Jéhovah de Formose, se fit en autorail et fut très intéressant. Bien qu’on fût au milieu de l’hiver, les fermiers faisaient la moisson de la canne à sucre. On pouvait voir, poussant en abondance, des melons, les papayes, des bananes, des arachides et de nombreux autres fruits utiles de la bonne terre. Un peu plus au sud, la ligne passait à Fuyuan où se tint, en avril 1856, une assemblée d’un jour, quand le président de la Société, N. H. Knorr, et son secrétaire, Don Adams, visitèrent l’île ; 1 808 témoins de Jéhovah et personnes de bonne volonté y avaient assisté et 123 avaient été immergés dans un baptême chrétien. Maintenant, pendant près d’une heure et demie, notre autorail roule plus loin vers le sud et atteint notre lieu de destination à 16 h 21. Un couple de missionnaires est là pour nous accueillir.

      Les frères natifs de Formose avaient été heureux d’apprendre que, moins d’une année après l’assemblée d’un jour avec le président de la Société et son secrétaire, le vice-président de la Société les visiterait et qu’ils pourraient assister à une assemblée plus longue. Cela fit avancer l’œuvre considérablement. On choisit immédiatement un lieu pour l’assemblée et le travail préparatoire commença. La raison pour laquelle le village de Tchih-Chang fut choisi était sa situation centrée. De ce fait, près de six cents témoins de Jéhovah, habitant la région, pouvaient s’y rendre à pied et, d’autre part, les autres centaines de congressistes qui viendraient pourraient être commodément logés et nourris.

      On ne put trouver aucune salle convenable dans cette région ; pas d’électricité non plus. Cela signifiait un grand travail à accomplir. Mais le manque de commodités fut plus que contrebalancé par l’enthousiasme et la bonne volonté des témoins du pays. Avec des perches de bambou, coupées en nombre suffisant, on fabriqua des sièges pour 3 000 personnes. On construisit une cafétéria complète, avec une cuisine comprenant plusieurs services. Pour faciliter les choses, les frères payèrent leurs repas d’avance, par l’intermédiaire des groupes locaux. Une belle estrade ressemblant à une tour de garde, surmontée d’une grande couronne, fut dressée. On pouvait y voir un attrayant écriteau annonçant à tous qu’il s’agissait de l’assemblée de l’Association Internationale des Étudiants de la Bible, titre correspondant à celui de la filiale de la Watch Tower Society à Londres, en Angleterre. Tout près, sur la droite, se trouvait la Salle du Royaume que les frères avaient construite eux-​mêmes. À gauche, on apercevait la maison de frère Tchen-Ah-Pang, qu’il abandonna aux cinq missionnaires et au vice-président de la Société, pendant que sa femme, son fils et lui-​même allèrent dormir chez sa mère.

      On se rappellera que ce fut le 25 avril 1955 que le tribunal de district de Taïpeh approuva l’enregistrement de l’Association Internationale des Étudiants de la Bible et qu’ainsi l’interdiction qui frappait depuis dix-huit ans les témoins de Jéhovah de Formose fut levée. Mais, récemment, le gouvernement chinois avait promulgué un arrêt restreignant l’œuvre et les réunions des témoins

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