BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Des décisions qui m’ont procuré une vie heureuse
    La Tour de Garde 1979 | 1er février
    • à peine étions-​nous arrêtées que des visages souriants que nous n’avions jamais vus se montrèrent à la fenêtre du wagon. Ils nous avaient repérées!

      La petite congrégation de Parakou était composée de membres de différentes tribus, parlant diverses langues. Les réunions se tenaient en français. Pendant notre séjour, une belle Salle du Royaume fut construite. De nombreuses personnes avec qui nous étudiions la Bible nous aidèrent dans cette tâche. Il y avait parmi elles une femme de la tribu nomade des Peuls, tribu de l’intérieur de l’Afrique occidentale. Un peu plus tard, elle devint un proclamateur de la “bonne nouvelle” et prêcha dans les nombreuses langues qu’elle connaissait.

      Les traditions locales avaient encore beaucoup de force à Parakou. Quand le roi mourut, la place du marché, centre de l’activité, fut fermée pendant quatre mois. Ses partisans et ceux du nouveau roi organisèrent de grandes courses à cheval. La nuit, on entendait sans cesse le son du tambour qui accompagnait les cérémonies d’usage.

      L’idéologie antireligieuse de Marx et de Lénine finit par prévaloir. Peu à peu les habitants, surtout les écoliers, furent obligés de répéter des slogans tels que: “Gloire au peuple! Tout le pouvoir au peuple!” Nous avions servi à Parakou pendant plus d’une année quand les autorités exigèrent que nous cessions de prêcher de maison en maison. Quelques frères furent arrêtés, et, quelques mois plus tard, nous fûmes transférées à Cotonou, laissant les Témoins locaux continuer à prêcher plus discrètement.

      Comme le gouvernement imposait de plus en plus de restrictions, les frères insistaient sans relâche sur les passages de La Tour de Garde parlant des persécutions, pour se préparer. Plus tard, quelques-uns furent cruellement battus quand ils refusèrent de crier les slogans révolutionnaires.

      Un jour, Giséla et moi rentrions de la ville; nous trouvâmes le bâtiment de la filiale à Cotonou cerné par des membres des comités révolutionnaires en armes. On nous permit d’entrer dans la maison, où on nous garda avec les autres. Le lendemain, des hommes en uniforme, portant des mitrailleuses, fouillèrent minutieusement notre logement et nos bagages. Deux d’entre eux s’arrêtèrent aux noms d’Élie et d’Élisée trouvés dans un de mes carnets. Nous finîmes par leur faire comprendre que c’étaient des prophètes de Dieu qui vivaient il y a plus de 2 500 ans.

      On nous mena au quartier général de la Sécurité nationale, où on nous informa que nous serions expulsées le lendemain. Un officier nous dit: “Puisque vous êtes chrétiennes, nous vous faisons confiance. Vous pouvez passer la nuit chez vous.” Le jour suivant, nous vîmes que la plupart des missionnaires étaient envoyés au Nigeria. L’après-midi, un policier nous escorta jusqu’à la frontière du Togo. Puis il nous laissa, et le chauffeur nous mena jusqu’à notre destination: le bureau de la filiale des Témoins de Jéhovah à Lomé.

      Comme il était réconfortant d’être parmi les frères du Togo! Et combien nous étions heureuses de pouvoir de nouveau aller de maison en maison porter le message du Royaume! Après avoir profité d’un séjour de plusieurs semaines au Togo, il fut temps de gagner notre nouveau territoire.

      En mai 1976, on nous conduisit en Haute-Volta. Les deux jours de voyage nous firent traverser un beau pays, et nous arrivâmes sans encombres à la maison de missionnaires de Ouagadougou. Nous eûmes bientôt fini un cours de langue maure, et nous commençâmes à prêcher aux gens du pays dans cette langue locale ainsi qu’en français. Je suis très heureuse d’être ici et d’aider à prendre soin des nombreuses personnes qui s’intéressent à la vérité biblique.

      DES AMIS PARTOUT DANS LE MONDE

      Je n’ai jamais regretté d’avoir décidé de consacrer ma vie au service de Jéhovah. Mon diplôme de chimie m’aurait permis de poursuivre une carrière rémunératrice sur le plan matériel; mais je juge cela négligeable, en comparaison du privilège de faire connaître aux gens la vérité sur les merveilleux desseins de Dieu, et cela en Allemagne, en France, à Madagascar, au Kenya, au Bénin et maintenant ici, en Haute-Volta. Je ne puis imaginer une vie plus satisfaisante, plus fructueuse, plus riche en émotions et en expériences nouvelles.

      Récemment, j’ai rendu visite à ma mère qui a maintenant près de quatre-vingts ans, mais qui manifeste toujours une foi solide, là-bas, à Munich, et qui aide d’autres personnes à étudier la Parole de Dieu. Elle est heureuse que je sois dans l’œuvre missionnaire. Notre voyage en Allemagne et notre retour en Haute-Volta nous ont fait prendre conscience, à Giséla et à moi, des bénédictions dont nous jouissons.

      À l’aéroport de Paris, nous avons rencontré des frères avec lesquels nous avions servi il y a de nombreuses années. Seul le besoin de repos interrompit, vers minuit, nos joyeux échanges de souvenirs et de nouvelles. Ensuite, pendant la courte escale à Niamey, dans la république du Niger, plusieurs amis africains que nous avions connus au Bénin vinrent nous voir à l’aéroport. Nos salutations et notre conversation étaient si animées qu’un fonctionnaire de l’aéroport demanda ce qu’était ce groupe où Blancs et Noirs fraternisaient si librement.

      Enfin, notre avion s’immobilisa près des bâtiments de l’aéroport, à Ouagadougou. Les visages souriants de nos frères qui nous faisaient signe depuis la plate-forme reflétaient nos propres sentiments de joie à nous retrouver de nouveau avec eux. Oui, vraiment, l’on éprouve une joie profonde à faire partie d’une famille mondiale de frères et de sœurs véritables. Puissiez-​vous, vous aussi, prendre dans la vie les décisions qui vous procureront de si réconfortantes bénédictions!

  • La soixante-cinquième classe de Galaad est encouragée à rester fidèle
    La Tour de Garde 1979 | 1er février
    • La soixante-cinquième classe de Galaad est encouragée à rester fidèle

      Le 10 septembre 1978 fut pour les 29 étudiants de la soixante-cinquième classe de Galaad, l’École biblique de la Société Watchtower, le jour de la remise des diplômes. Ils avaient achevé avec succès leur formation de cinq mois à Brooklyn, New York, et s’apprêtaient à partir accomplir leur service missionnaire dans divers pays d’Afrique, d’Amérique du Sud, d’Eurasie et dans des îles du Pacifique Sud. Tous avaient attendu avec impatience de recevoir cette formation. Un couple avait notamment attendu dix ans avant d’être admis à l’école. D’autres avaient patienté au moins trois ans. Aucun des étudiants n’était un novice dans l’œuvre qui consiste à dispenser la nourriture spirituelle à ses semblables. Ils avaient tous passé en moyenne une dizaine d’années dans cette activité vitale.

      Le programme de la remise des diplômes comprenait deux parties. Le matin fut consacré à une suite d’exhortations données à l’intention de la classe, et l’après-midi, le programme fut présenté par les élèves eux-​mêmes devant près de 1 900 parents et amis.

      F. Franz, le président de l’école, fit prendre conscience aux élèves de la nécessité de veiller sur eux, afin de ne pas se départir de leur fidélité à Dieu. Il basa sa discussion sur Marc chapitre quatre. Puis, après avoir souligné l’importance de porter une attention sans partage et un profond respect à Jésus Christ en sa qualité d’enseignant, frère Franz mit les élèves en garde contre les mauvaises compagnies à l’intérieur comme à l’extérieur de la congrégation chrétienne.

      Il mit en évidence les points suivants: En acceptant leur nouvelle affectation, les missionnaires étaient en fait transplantés. Ils allaient se trouver sur un nouveau sol dans un nouveau milieu. Comment réagiraient-​ils? Continueraient-​ils à développer leurs capacités, leurs bonnes habitudes et leurs qualités? Quand viendra l’époque de la récolte, autrement dit quand il ne sera plus temps de développer la personnalité chrétienne, dans quelle condition seront-​ils trouvés? Cela dépendra largement de ce par quoi ils se seront laissé influencer.

      Franz exhorta les élèves à prendre bien soin de ne pas tomber sous l’influence du monde, mais plutôt à mettre le Royaume de Dieu à la

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager