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  • Une grande porte menant à l’activité s’ouvre
    La Tour de Garde 1974 | 1er février
    • une lettre de la Société Watch Tower. Quelles merveilleuses nouvelles elle contenait ! La Société s’apprêtait à ouvrir une école destinée à la formation de missionnaires pour les pays étrangers. Nous étions invités à suivre les cours de la première classe, en février 1943.

      Les cinq mois passés à Galaad sont des souvenirs impérissables. Quels heureux moments nous avons passés à préparer ensemble, chaque soir, nos leçons pour le lendemain ! Les week-ends nous donnaient l’occasion de mettre en pratique dans le champ ce que nous apprenions en classe. Souvent, le samedi soir était consacré à la relation de nos nombreux faits de prédication. Ces jours-​là ont passé si vite que le 23 juin 1943, jour de la remise des diplômes, est arrivé sans que nous nous en apercevions.

      Après le discours qu’il prononça devant les étudiants, N. H. Knorr, président de la Société, révéla le territoire attribué à chacun de nous. Nombre d’entre nous ne sont pas partis aussitôt dans des pays étrangers, car la guerre n’était pas finie. Quelle émotion néanmoins d’apprendre que j’allais avoir le privilège de visiter et d’encourager les congrégations de témoins de Jéhovah en Nouvelle-Angleterre, en qualité de surveillant de circonscription ! Charles et Bruno ont également été nommés surveillants itinérants, Charles au Texas, et Bruno dans le Minnesota. Nous allions être séparés pour la première fois de notre vie.

      En ces jours-​là, les visites du surveillant de circonscription aux congrégations étaient très différentes de ce qu’elles sont aujourd’hui. Mon programme était le suivant : Je consacrais un jour aux congrégations de un à vingt proclamateurs, deux jours aux congrégations de vingt à quarante proclamateurs et trois jours aux congrégations de plus de quarante proclamateurs. Je me souviens qu’un certain mois j’ai visité trente congrégations ! D’ordinaire, je passais la nuit à voyager ; je quittais une congrégation le soir, après la réunion, pour arriver dans une autre de bonne heure le lendemain matin.

      En Italie

      En mars 1946, j’ai reçu une lettre de la Société m’invitant à me rendre en Italie en qualité de missionnaire. Le 30 septembre 1946, à New York, je prenais un bateau, qui avait servi au transport des troupes, en partance pour l’Italie. Le 19 octobre, je débarquais à Naples. Dans cette ville, dont la population grouillante est de plus d’un million d’habitants, où il n’y avait pas un seul prédicateur de la bonne nouvelle du Royaume, j’ai pris conscience de l’immense étendue du champ de prédication que représentait l’Italie. En vérité, j’étais entré par “une grande porte qui mène à l’activité”.

      De Naples, je suis allé à Milan, où se trouvait le bureau de la filiale de la Société. Je n’oublierai jamais la première réunion à laquelle j’ai assisté en Italie : C’était l’étude de La Tour de Garde, tenue le dimanche, le lendemain de mon arrivée à Milan. Nous étions sept à cette réunion, présidée par frère Giuseppe Tubini, qui sert actuellement au bureau de la filiale de la Société, à Rome.

      Je devais servir en qualité de surveillant de circonscription. Quelle était l’étendue de ma circonscription ? Elle couvrait toute l’Italie, y compris les îles de Sicile et de Sardaigne ! Le but immédiat de ce qu’on pourrait appeler mon premier voyage missionnaire consistait à visiter les quelques congrégations déjà établies, d’en organiser de nouvelles et d’aller voir les personnes ayant manifesté de l’intérêt pour la vérité.

      Durant ce premier tour d’Italie, j’ai eu le privilège de rencontrer des frères chrétiens qui avaient soutenu fermement le vrai culte pendant les dures années du fascisme.

      Mes années de service en Italie ne se sont pas écoulées sans rencontrer de nombreux obstacles. D’abord, la langue italienne a été un problème pour moi. Certes, mes parents étaient Italiens, mais la langue que j’avais apprise par leur intermédiaire était un italien hybride comprenant des mots anglais italianisés. Je revois l’air embarrassé des gens quand j’essayais d’utiliser quelques-uns de ces mots. J’ai cru pouvoir résoudre mon problème en écrivant entièrement mes discours. Mais mon initiative n’a pas été très heureuse. En général, les frères étaient très fatigués après une dure journée de travail, du lever au coucher du soleil. Aussi, quand je lisais mon manuscrit, beaucoup d’entre eux dormaient. J’ai donc abandonné le manuscrit et me suis mis à improviser, demandant à ceux qui m’écoutaient de m’aider chaque fois que j’étais arrêté par une difficulté. Nous nous en sommes tous bien trouvés, eux comme moi, car cela les tenait éveillés et j’ai pu faire des progrès dans la langue, de sorte que maintenant je m’exprime plus facilement en italien qu’en anglais.

      Mon cœur était touché par la grande pauvreté qui régnait dans le pays. Lors de certaines visites, il m’arrivait de rencontrer des gens qui n’avaient pas mangé ce jour-​là. J’achetais donc quelques vivres que je partageais avec eux, tout en les nourrissant spirituellement. Le zèle et la générosité de mes frères dans la foi étaient vraiment émouvants. Ils partageaient avec moi le peu de nourriture qu’ils avaient et insistaient souvent pour que je dorme dans leur lit, tandis qu’eux dormaient par terre, sans couverture. Pour atteindre le territoire, on allait à pied, et il fallait parcourir ainsi de nombreux kilomètres.

      À cause de la guerre, les conditions d’hygiène étaient déplorables. J’ai passé bien des nuits sans dormir à cause des punaises et des cafards, parfois si nombreux que le plancher et les murs donnaient l’impression de bouger. En une certaine occasion, je me suis couché sur une table durant trois nuits, car il était impossible d’approcher le lit. Évidemment, les conditions ont bien changé depuis.

      Pour me rendre à Caltanissetta, ville du centre de la Sicile, j’ai pris un train à vapeur. Il m’a fallu voyager de six heures du matin à dix heures du soir pour franchir une distance de moins de cent kilomètres. Comme j’étais heureux d’arriver à Caltanissetta, d’aller à l’hôtel, de prendre le bon bain dont j’avais grand besoin et de me coucher ! Mais il n’en fut pas ainsi. C’était la festa de “Saint” Michel, patron de la ville. Tous les hôtels étaient pleins, surtout de religieuses et de prêtres. Je suis retourné à la gare, pensant pouvoir m’allonger sur un banc que j’avais remarqué dans la salle d’attente. Mais la gare était fermée. Je n’ai eu d’autre ressource que de m’asseoir sur les marches de l’escalier de la gare pour tâcher de prendre un peu de repos.

      “De nombreux adversaires”

      Évidemment, la ‘grande porte de l’activité’ n’a pas été ouverte aux prédicateurs de la Parole de Dieu sans soulever de l’opposition. Cela s’est également vérifié ici, dans le grand champ d’activité italien. Le clergé a usé de divers moyens pour essayer d’empêcher les gens humbles d’entendre la vérité de Dieu. Il incitait la population et les autorités à entraver notre œuvre de prédication de maison en maison. Quand nous prêchions dans les petites villes, les habitants sortaient en foule de leurs maisons et nous encerclaient, nous criant de partir. Effrayé, le maître de maison avec qui nous parlions fermait sa porte ou se joignait à la foule pour nous harceler.

      Durant notre prédication dans la petite ville de Monte Pagano, sur l’Adriatique, un autre témoin et moi avons été obligés de quitter la ville à quatre reprises. Chaque fois qu’on nous faisait sortir d’un côté, nous faisions le tour de la ville et rentrions par un autre côté. Nous pouvions alors visiter quelques foyers jusqu’au moment où la foule nous découvrait et nous obligeait à partir. Il est merveilleux de constater qu’en dépit de cette opposition il y a aujourd’hui des congrégations prospères dans la plupart des villes où cette méthode a été utilisée.

      Dans la ville de Tarente, j’ai prononcé un discours pendant que, dehors, la foule proférait toutes sortes de blasphèmes, essayant même de démolir la porte. Mais Jéhovah m’a donné la force de faire mon discours jusqu’au bout, et les efforts de la populace pour l’interrompre ont été vains.

      De merveilleuses bénédictions

      Mais ces difficultés n’étaient rien comparées aux joyeux moments que j’ai connus au cours des années. Que de fois il m’est arrivé une aventure semblable à celle de l’apôtre Pierre, quand il visita l’officier Corneille, un Gentil ! Souvent, à mon arrivée chez une personne s’intéressant à la Bible, je trouvais la maison pleine de ‘parents et d’amis intimes’. — Actes 10:24.

      Cela m’est arrivé, par exemple, dans la ville de Bisceglie. À la gare, Pasquale De Liddo m’attendait, accompagné d’une quarantaine de voisins et de parents désireux d’entendre la bonne nouvelle. Pendant toute la journée, ils m’ont posé des questions sur la Bible, et la vérité les a remplis de joie. Dans le nord de l’Italie, chez Battista Dialley, environ soixante personnes attendaient mon arrivée. Alors a commencé une session avec “questions et réponses” qui s’est terminée aux premières heures du matin, le lendemain.

      Quel merveilleux privilège Jéhovah m’a accordé en me permettant d’être témoin de la grande expansion de l’œuvre du Royaume dans ce pays ! Dernièrement, j’ai tressailli de joie en apprenant que l’Italie signalait un maximum de 30 822 prédicateurs du Royaume en juin 1973. Quand j’évoque le jour de mon arrivée à Naples, où il n’y avait pas un seul proclamateur de la bonne nouvelle, et qui compte à présent onze congrégations de chanteurs de louanges à Jéhovah, mon cœur se gonfle de reconnaissance envers notre Créateur. Et que dire de Milan où, à mon arrivée en Italie, je me réunissais avec six autres témoins pour l’étude de La Tour de Garde ? La ville compte maintenant treize congrégations.

      Le développement des congrégations a nécessité la nomination d’un surveillant de district à plein temps. Ce fut un autre champ d’activité que l’organisation de Jéhovah m’a confié en 1954. Comme au début de mon affectation en Italie, mon territoire couvrait tout le pays, des Alpes à la Sicile. À l’assemblée de circonscription d’Alexandrie, en 1954, j’ai rencontré Eva Celli, proclamateur à plein temps. L’année suivante, en juillet, nous nous sommes mariés. Après avoir voyagé seul pendant vingt-cinq ans, j’avais désormais une compagne. Les années 1950 ont été des années chargées, passées à visiter les congrégations, à servir aux assemblées de circonscription et, entre-temps, à préparer les assemblées de district et nationales.

      En 1959, Jéhovah m’a accordé une nouvelle bénédiction, un autre privilège. J’ai été invité à l’École du ministère du Royaume, à South Lansing, dans l’État de New York, afin de me préparer à servir en qualité d’instructeur pour l’École du ministère du Royaume en Italie.

      En 1961, j’ai commencé à instruire les surveillants de congrégations d’Italie. En janvier 1963, l’école a été momentanément fermée pour me permettre de superviser les préparatifs de l’assemblée “La bonne nouvelle éternelle” qui s’est tenue cette année-​là à Milan. À mon arrivée en Italie, environ dix-sept ans auparavant, je n’aurais jamais osé espérer que non seulement j’assisterais à une si grande assemblée, mais que j’aurais le privilège de l’organiser. Quelle joie de voir 20 000 personnes réunies dans le Vélodrome Vigorelli pour le discours public ! En 1973, ma joie a été encore plus grande d’être parmi les plus de 57 000 personnes réunies pour l’assemblée internationale “La victoire divine”, au Stade Flaminio, à Rome.

      À la fin des années 1960, j’ai commencé à souffrir sérieusement des pieds, et ces ennuis se sont aggravés avec le temps. Comprenant qu’il m’était désormais impossible de m’acquitter convenablement de mon service dans le district, j’ai demandé au président de la Société à servir au bureau de la filiale à Rome. Grâce à Jéhovah et à son organisation, ma demande a été acceptée. Ma femme et moi sommes devenus membres de la famille du Béthel en avril 1970.

      Je suis très reconnaissant à Jéhovah de m’avoir permis de participer à l’expansion du vrai culte en Italie. C’est aussi grâce à la bonté de Jéhovah que je vis en ce moment dans le nouveau et magnifique Béthel de Rome, construit l’année dernière. Je ne manque pas de travail, car l’expansion se poursuit en Italie. Quelle gratitude profonde j’éprouve pour Jéhovah qui n’a cessé de pourvoir à mes besoins durant toutes ces années passées en Italie ! Puisque Jéhovah m’a ouvert la ‘grande porte qui mène à l’activité’, je continuerai de me confier en lui pour accomplir avec endurance n’importe quel travail qu’il voudra bien me confier dans l’avenir.

  • Est-il bien de consommer des boissons alcooliques ?
    La Tour de Garde 1974 | 1er février
    • Conseils utiles pour les jeunes gens

      Est-​il bien de consommer des boissons alcooliques ?

      AUJOURD’HUI, de plus en plus de jeunes gens se trouvent devant ce problème. Quels faits vous seront vraiment utiles pour acquérir un point de vue raisonnable sur cette question, pour votre bonheur éternel ?

      Il y a de très nombreuses boissons alcooliques. Certaines, comme la bière, ont une faible teneur en alcool. D’autres sont modérément alcoolisées, la plupart des vins de table, par exemple. Enfin, il y a ce qu’on appelle les “spiritueux”, qui sont très alcoolisés. Dans cette catégorie sont inclus le brandy, le whisky, le gin, la vodka, la tequila d’Amérique du Sud et l’ouzo grec.

      L’attitude et les coutumes vis-à-vis des boissons alcooliques varient considérablement selon les régions. Dans certains pays, comme la France, l’Italie, l’Espagne ou la Grèce, le vin est une boisson courante sur la table familiale. C’est peut-être parce qu’il est difficile d’avoir de la bonne eau, à moins que ce soit tout simplement une habitude. Toutefois, même dans ces pays, l’attitude envers les boissons alcooliques varie d’une famille à une autre.

      Qui plus est, les résultats de la consommation de boissons alcooliques sont différents selon les pays, les familles et même les individus. Vous devez garder cela présent à l’esprit pour avoir un point de vue raisonnable à ce sujet.

      Puisque les opinions sont très variables, n’existe-​t-​il pas une règle immuable et logique qui puisse vous guider en cette affaire ? Si, la Bible nous en donne une. Ses conseils inspirés nous permettent d’acquérir un point de vue très équilibré sur la consommation des boissons alcooliques.

      Le point de vue équilibré de la Bible

      La Bible nous révèle que dès les temps anciens le vin était une boisson courante pour accompagner les repas et que des hommes comme Melchisédek, Abraham, Isaac et bien d’autres en faisaient usage (Gen. 14:18, 19 ; 27:25 ; I Sam. 16:20 ; Eccl. 9:7). Jésus a fourni du vin

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