BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • J’accepte l’instruction divine depuis ma tendre enfance
    La Tour de Garde 1972 | 15 novembre
    • pour New York, afin de suivre les cours de la quinzième classe de Galaad, l’École biblique de la Watchtower.

      Ma vie à l’école de Galaad

      À l’École de Galaad, j’ai appris un tas de choses contenues dans la Parole de Dieu que j’ignorais auparavant, malgré mes lectures bibliques. Ma reconnaissance envers Jéhovah et pour ses desseins en est devenue plus vive. On m’a assigné certaines tâches à effectuer après les heures de classe ; j’aimais ce travail qui consistait à raccommoder le linge, à repriser les chaussettes, à faire les lits ou encore à cueillir les fraises. Les 120 élèves de notre classe étaient tous très occupés. La vie, l’étude et le travail en commun avec tant d’autres serviteurs de Dieu se sont révélés être profitables ; cela m’a appris à apprécier la compagnie de personnalités très différentes au sein de l’organisation de Jéhovah.

      La remise des diplômes à notre classe, le dimanche 30 juillet, a été l’événement du premier jour de l’“Assemblée pour l’accroissement de la Théocratie”, qui se tint du 30 juillet au 6 août 1950 au Yankee Stadium de New York. Le jour de cette cérémonie, les instructeurs de l’École, le président et le vice-président de la Société ont donné d’excellents conseils et encouragements. Le discours “La voie du succès”, basé sur Josué 1:8, a fait une impression durable sur moi. Je me souviens encore des paroles d’introduction : “Jéhovah dirige actuellement une école ministérielle dont le succès est assuré. Il n’y a rien de semblable à cette école sur la terre. Puisqu’elle a conféré un diplôme à un Maître Instructeur, elle fonctionne depuis dix-neuf cents ans.” J’ai compris que le fait d’être diplômé de Galaad ne mettait pas fin à mon étude et à mon instruction, mais que c’était le début d’une vie comportant une plus grande responsabilité aux yeux de Dieu et durant laquelle il me faudrait continuer à étudier et à utiliser la connaissance acquise pour aider d’autres personnes à emprunter le chemin de la vie.

      Je ne m’étais jamais trouvée au milieu d’une si grande foule d’adorateurs de Jéhovah, et je n’avais jamais imaginé qu’en acceptant l’instruction divine je connaîtrais un jour pareil bonheur.

      Le 1er octobre, je suis partie dans un nouveau pays, la Guyane, en Amérique du Sud, afin de continuer à servir à plein temps dans le service du Royaume en qualité de missionnaire.

      Œuvre missionnaire en Guyane

      À mon arrivée en Guyane, j’ai trouvé un climat tropical, comme à la Trinité d’où je venais. On y récolte les mêmes fruits : papayes, ananas, mangues et une très grande variété de bananes. Ces similitudes entre mon pays natal et mon nouveau territoire ont facilité mon adaptation.

      Ici, quand on présente les périodiques bibliques dans les rues de Georgetown, la capitale, il n’est pas extraordinaire de rencontrer des Africains, des Américains, des Chinois, des Indiens, et des Portugais. Tous comprennent l’anglais, la langue officielle.

      En 1952, ma compagne et moi avons été envoyées à Hope Town, à près de dix-huit kilomètres de New Amsterdam, de l’autre côté du fleuve Berbice, pour aider une petite congrégation. Le dimanche après que nous eûmes reçu cette affectation, nous avons pris le bateau de 6 h 15 du matin pour traverser le fleuve, en emportant nos bicyclettes. Nous avons parcouru plus de onze kilomètres à vélo dans notre territoire sous une pluie torrentielle. Notre travail s’est révélé productif. J’ai commencé une bonne étude biblique avec une adolescente. La semaine suivante, ses grands-parents, sa mère et deux de ses sœurs assistaient à l’étude ; un frère et une sœur qui habitaient loin de la maison y prenaient part quand ils venaient voir la famille. Ces huit personnes sont devenues plus tard des témoins chrétiens de Jéhovah.

      En 1953, nous avons eu le privilège de porter la bonne nouvelle du Royaume de Dieu aux habitants des rives du fleuve Berbice. Nous empruntions le bateau qui desservait ces gens deux fois par semaine, allant de New Amsterdam à Paradise, voyage qui durait environ vingt heures. Deux de mes sœurs chrétiennes de la congrégation m’accompagnaient. Nous nous sommes organisées pour consacrer une semaine à l’œuvre de prédication de la bonne nouvelle dans cette région. Peu de temps après être montées à bord, nous avons rencontré une famille à qui nous avons parlé de notre œuvre. Les parents nous ont demandé de passer d’abord chez eux pour leur enseigner la Bible. Nous avons accepté leur hospitalité.

      Quoique hospitaliers, ces gens ne se sont pas montrés particulièrement intéressés par la connaissance relative au Royaume de Dieu. Aussi sommes-​nous parties le lendemain matin. Nous suivions le cours du fleuve en empruntant les sentiers qui le longent ou en faisant le trajet dans un petit bateau. Nous avons prêché à tous les habitants que nous avons rencontrés durant ce voyage.

      Quand nos vivres ont été épuisés, nous nous sommes aperçues qu’il n’y avait pas de magasins dans les environs où nous aurions pu nous réapprovisionner. Nous étions en train de nous rappeler que Jéhovah pourvoit toujours aux besoins de ceux qui accomplissent fidèlement sa volonté quand une personne s’est proposée de nous amener dans son bateau en un endroit où nous pourrions acheter des vivres.

      Comme nous étions heureuses d’avoir partagé la bonne nouvelle avec tant d’habitants de ces rives ! Une des filles de la première maison où nous avons passé la nuit est à présent mariée. Nous l’avons rencontrée un jour dans un magasin. Elle m’a demandé de venir étudier la Bible avec elle et ses enfants.

      En 1963, j’ai été envoyée à Georgetown, où j’ai reçu de nombreuses bénédictions en enseignant les vérités de Dieu. Quand je dirigeais des études bibliques, me souvenant de l’instruction reçue dans mon enfance, j’ai jugé utile de me servir d’images pour aider les jeunes ne sachant pas lire à prêter attention et à apprendre quelque chose ainsi que les personnes plus âgées à saisir le point mis en lumière par l’image.

      D’autre part, j’ai pu, comme mes parents l’avaient fait pour moi, utiliser des cantiques et des faits de prédication pour aider les autres. Par exemple, je parlais dernièrement avec une de mes sœurs chrétiennes, découragée, du cantique 87 du recueil de cantiques intitulé “Chantant et vous accompagnant de musique dans votre cœur”. Ce cantique, basé sur le Psaume 55, a pour titre “Décharge-​toi de ton fardeau sur Jéhovah”. Il l’a aidée à le faire, et elle a été encouragée à chanter ce cantique quand elle se sent abattue. Quant à l’utilisation des faits de prédication, je me souviens d’une personne avec laquelle j’étudiais la Bible qui a été encouragée à régulariser sa situation après que je lui eus raconté un fait de prédication montrant ce qu’un autre étudiant de la Bible avait fait pour résoudre le même problème.

      À mon arrivée en Guyane en 1950, il y avait 206 proclamateurs de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Aujourd’hui, il y en a un millier, et c’est le fruit du dur travail accompli par de nombreux témoins de Jéhovah.

      La carrière de prédicateur à plein temps s’est révélée être une bénédiction pour moi. Cela m’a rapprochée de Jéhovah, parce que j’ai consacré plus de temps à l’acquisition et à l’enseignement de la connaissance le concernant. Le sentiment que m’inspire cette intimité avec Dieu est exprimé dans le Psaume 125:2 (AC) : “Jéhovah entoure son peuple dès maintenant et à jamais.”

      Comme je suis heureuse d’avoir réagi favorablement à l’instruction divine que m’ont donnée mes parents !

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1972 | 15 novembre
    • Questions de lecteurs

      ●Comment les témoins considèrent-​ils la peine de mort ?

      Les témoins chrétiens de Jéhovah restent attachés au point de vue de Dieu tel que le révèlent les Saintes Écritures. Ils reconnaissent qu’en tant que Créateur de l’homme Jéhovah Dieu a le droit absolu de promulguer des lois auxquelles toute créature doit se conformer si elle veut continuer à vivre. Par conséquent, si Dieu juge que certaines personnes méritent la mort à cause de leur pratique continuelle du péché, il est en droit de leur reprendre la vie. La destruction des hommes désobéissants lors du déluge et celle, postérieure, des villes de Sodome et de Gomorrhe sont deux cas remarquables où Dieu a appliqué la peine capitale. — II Pierre 2:5, 6.

      En tant que Législateur, Juge et Souverain suprême, Jéhovah peut aussi transmettre à des créatures l’autorité nécessaire pour exécuter les transgresseurs. Par exemple, après le déluge aux jours de Noé, il autorisa les hommes à condamner à mort le meurtrier volontaire. Nous lisons : “Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé, car Dieu a fait l’homme à son image.” (Gen. 9:6). En exécutant le meurtrier, l’autorité humaine agit en tant que “ministre de Dieu, vengeur pour exprimer le courroux sur celui qui pratique ce qui est mal”. — Rom. 13:4.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager