BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1960 | 15 septembre
    • heureux de dire que j’ai passé près de la moitié de ma vie dans ce joyeux service.

      Dans la Caroline du Nord, les frères étaient très bons envers nous, et nous eûmes la joie de faire de merveilleuses expériences. En fait, l’assemblée s’accrut si rapidement qu’il nous fut bientôt possible de nous rendre ailleurs. La Société nous envoya donc à Louisville, dans le Kentucky. C’est à l’époque où je travaillais dans cette ville qu’un article, paru dans le périodique Consolation, qui s’appelle maintenant Réveillez-vous !, m’apprit l’ouverture de l’école de Galaad. Mon cœur se remplit de joie lorsque je pris connaissance des projets et des préparatifs envisagés pour la formation et l’envoi de missionnaires dans d’autres pays. Cependant, je ne pouvais me figurer que je serais apte à remplir de telles exigences. Aussi étais-​je bien surpris quand, en décembre 1943, je reçus une formule d’inscription pour fréquenter Galaad. La lettre expliquait clairement qu’il ne s’agissait pas d’un privilège à prendre à la légère, puisque le reste de ma vie serait changé par la décision que j’allais prendre. Après avoir considéré ma demande d’inscription dans la prière, je la remplis pour l’envoyer à la Société.

      On m’invita à fréquenter la troisième classe de Galaad qui commença en février 1944. Galaad était le tremplin pour des privilèges de service plus grands. Après la remise des diplômes, mon partenaire et moi fûmes chargés de travailler dans le Connecticut. Ensuite, nous travaillâmes six mois au Béthel. Finalement, nous reçûmes notre attribution à l’étranger que nous avions attendue pendant des mois. Il nous faudrait aller en Bolivie.

      À notre arrivée à La Paz, en Bolivie, le 25 octobre 1945, personne ne nous attendait. Nous ne connaissions personne dans le pays. À maintes reprises, nous fûmes heureux d’avoir le privilège de commencer ici une œuvre qui ne sera jamais oubliée. Pendant trois mois, jusqu’à l’arrivée d’un envoi de publications, il nous fallut travailler avec trois exemplaires du livre “ La vérité vous affranchira ” en espagnol, ainsi qu’un exemplaire en anglais, une Bible en espagnol et une en anglais. Nous devions donc nous contenter d’accepter des commandes de publications, et pourtant, la première semaine déjà, il nous fut possible d’introduire des études bibliques auprès des personnes montrant de l’intérêt.

      Environ huit mois plus tard, nous reçûmes de l’aide grâce à l’arrivée de quatre nouveaux missionnaires. Nous sommes restés fermes tous les six dans notre attribution théocratique, et nous continuons encore à nourrir les brebis de ce pays. Pour nous, la Bolivie est comme notre patrie. Nous remercions Jéhovah et son organisation de nous permettre de servir ici.

      Grâce à l’arrivée de nouveaux missionnaires, la bonne nouvelle du Royaume commença à s’étendre à d’autres régions de la Bolivie. Les personnes de bonne volonté commencèrent à se joindre à la société du monde nouveau. Les frères locaux ne mirent pas longtemps à être plus nombreux que les missionnaires. Lors des assemblées de circuit, ces frères prirent de plus en plus part au programme et assumèrent la responsabilité d’organiser et de diriger les activités de telles assemblées.

      En 1952, nous passâmes à trois nos vacances à visiter quatre villes où les témoins de Jéhovah étaient inconnus. Dans les années qui suivirent cette visite, j’ai participé à organiser l’œuvre dans ces villes. Ce n’est que récemment que l’œuvre put prendre racine dans la dernière de ces quatre villes, à cause de son climat rigoureux et venteux. Exactement sept mois après l’envoi de deux missionnaires, huit nouveaux proclamateurs de la bonne nouvelle faisaient déjà une déclaration publique des desseins de Jéhovah. Maintenant, il y fonctionne une assemblée.

      Lorsque les deux films de la société du monde nouveau arrivèrent en Bolivie, il n’y avait qu’un circuit. Étant alors serviteur de circuit, j’eus la joie de montrer ces films dans tout le pays. Cette joie provenait du bonheur que ces films apportaient aux frères et aux personnes de bonne volonté.

      Tant qu’il n’y avait qu’un circuit en Bolivie, je connaissais tous les frères et la plupart des nouveaux qui venaient dans la vérité. Mais maintenant, comme il y a six circuits, je ne peux voir tous les proclamateurs qu’une seule fois par année, lors de notre assemblée nationale. Ainsi, lors de notre dernière assemblée, en regardant les trente-six frères qui allaient se faire baptiser, j’étais étonné de constater que je n’en connaissais que quelques-uns. C’est là un indice révélateur de l’accroissement. En baptiser trente-six en un jour, quel contraste avec les vingt-trois qui furent baptisés au cours de toute l’année 1956.

      La santé du serviteur de filiale étant devenue chancelante, on me pria de le remplacer jusqu’à l’arrivée d’un autre frère. Malgré mon sentiment de n’être pas fait pour les travaux de bureau, ces dix mois me procurèrent beaucoup de joies. Il y avait continuellement à faire. Il fallait résoudre des problèmes, rédiger des rapports, expédier des publications, imprimer des feuilles d’invitation, établir de nouveaux homes missionnaires, prendre soin des assemblées et aller prêcher avec l’assemblée locale.

      Quel immense plaisir d’assister à la grande assemblée internationale, en 1958, et de rendre visite à de vieux amis ainsi qu’à la parenté. Lorsque mes vacances touchèrent à leur fin, j’étais prêt à retourner à mon travail, en Bolivie. J’aime beaucoup travailler ici parmi ces gens affamés spirituellement.

      J’éprouvai de la joie en voyant, à l’assemblée, que de nombreux frères envisageaient d’aller servir là où le besoin est grand, ainsi que de m’entretenir avec des jeunes gens qui songeaient à faire du service à plein temps le but de leur vie. Ils ne regretteront jamais de suivre cette voie. Quand je considère ce que j’ai fait et ce que j’aurais pu faire pour atteindre un autre but, alors je suis convaincu que j’ai poursuivi le seul but qui en vaille la peine. Si je pouvais refaire ma vie, je ne m’engagerais pas dans une voie différente.

  • Seulement “ l’apparence de la piété ”
    La Tour de Garde 1960 | 15 septembre
    • Seulement “ l’apparence de la piété ”

      Lorsqu’elle prophétise au sujet des derniers jours, la Bible dit que les hommes auraient “ l’apparence de la piété, mais reni(eraient) ce qui en fait la force ”. (II Tim. 3:5.) Eu égard à cet état de choses, il est intéressant de noter ce que dit le périodique Cosmopolitan d’avril 1958 : “ En outre, il est évident qu’une personne peut professer une foi mais vivre conformément à une autre. Les enquêteurs le constatèrent quand ils s’informèrent auprès des Américains au sujet de leur croyance en Dieu. Bien que quatre-vingt-dix-sept pour cent furent prompts à déclarer la leur, soixante-dix pour cent admirent qu’elle ne jouait pas un rôle essentiel dans leur vie. Pour un grand nombre de ces Américains, le succès ou le prestige social est la chose la plus importante de la vie ; c’est donc leur véritable foi. Pour de nombreuses personnes, la foi consiste à suivre un dictateur ou un chef politique. ”

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager