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  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1958 | 1er novembre
    • dans ce service, je me sentis obligé de terminer d’abord quelques travaux. Combien c’est facile et insensé de se lier ainsi ! À peine une quinzaine plus tard, je le regrettais déjà. En courant à moto entre mes travaux, je heurtai une voiture et fus précipité à terre, comme mort. Lorsque je repris mes esprits, avec huit fractures, ma première pensée fut : “ Pourquoi ne suis-​je pas mort ? ” “ Quel service aurais-​je pu rendre si j’étais mort ? ” “ Combien est insignifiant le travail profane en comparaison du service du Dieu vivant ! ”

      J’étais alors absolument convaincu que Jéhovah avait épargné ma vie ; tout s’évanouissait devant l’importance que le Royaume avait à mes yeux. Avec ce puissant stimulant, ma guérison fut remarquablement rapide. Je me décidai en août 1938 et, à la mi-​novembre, je commençais le service à temps complet au Béthel. Je l’ai entrepris avec du retard mais, par la bonté imméritée de Jéhovah, j’ai eu la joie de persévérer.

      Après moins d’une année de service à plein temps, on me confia la responsabilité d’un grand groupe de la capitale, responsabilité qui me fit pâlir, mais qui m’apprit à me reposer sur Jéhovah.

      Aux environs de 1940, en Australie comme partout ailleurs au monde, l’opposition était grande et nous devînmes vite des vétérans endurcis. Le travail avec les voitures radio et dans la rue était accompli avec un grand zèle qui, par trois fois, me fit me retrouver derrière les barreaux. Mais trois fois aussi je retrouvai la liberté, appréciant mieux encore ce que les apôtres ressentirent en une telle circonstance, tel que cela nous est rapporté dans le livre des Actes, au chapitre 5 Ac 5.

      Comme serviteur de zone, j’ai glané de nombreuses et réjouissantes expériences et peux aujourd’hui me remémorer de merveilleux souvenirs de service. Bien que l’interdiction nous ait frappée en Australie, il n’y eut pas de moments inactifs. Comme tous, j’avais aussi mon tour dans les fermes du Royaume et dans d’autres entreprises. Au début de 1943, je fus appelé au Béthel où j’eus à m’occuper du service des groupes. Cela comprenait aussi la formation et l’envoi, dans des conditions d’interdiction, des serviteurs des frères. Après environ deux années au bureau, je repris à nouveau le service que j’affectais le plus, celui de serviteur de circuit. Cette activité me conduisit en Nouvelle-Zélande pour deux nouvelles années.

      GALAAD, PUIS HONG-KONG

      Quand la Société ouvrit l’École biblique de Galaad, ce fut pour moi quelque chose de totalement inattendu que la guerre et la distance semblaient éloigner encore. Jamais je n’avais projeté d’aller à cette école, aussi notre joie ne connut pas de bornes lorsque nous fûmes invités à assister aux cours de la onzième classe.

      Je me réjouis de chacune des minutes vécues à Galaad. Ces six mois furent un événement dans ma vie. Neuf années se sont écoulées depuis que je reçus mon diplôme et cette période est demeurée une source de joies pour moi.

      Je remplis ensuite la charge de serviteur de circuit dans le Wisconsin où je me suis fait des amis avec lesquels je suis demeuré en relation. Au mois de novembre 1948, je reçus une lettre de la Société par laquelle j’étais invité à entreprendre le service de missionnaire à Hong-Kong. L’Orient ne m’avait jamais attiré particulièrement, mais je m’étais offert pour aller là où l’on m’enverrait. Hong-Kong serait donc mon territoire.

      Nous fîmes la traversée du Pacifique. À cette époque, les armées communistes descendaient du Nord et l’on pensait que Shanghaï tomberait bientôt et que nous aurions peut-être à débarquer dans un petit port de la côte. Cependant, nous arrivâmes à Shanghaï à temps pour ressentir la désagréable sensation qui accompagne l’écroulement d’un pouvoir qui va céder la place à une autre autorité. Nous passâmes quelque temps avec les frères, vaillamment demeurés dans le service depuis le début de ces temps d’épreuve. Nous fûmes soulagés le jour où nous mîmes le cap sur Hong-Kong, alors que nous pensions être bloqués à Shanghaï, loin de notre territoire.

      Avec quelle ardeur nous fixions la merveilleuse et grouillante baie de Hong-Kong, alors que nous approchions du débarcadère. Quels y seraient les fruits du Royaume ? Quelle serait la résistance de notre formation ? Tout était si étrange et si nouveau que nous nous demandions par où nous allions commencer. Deux proclamateurs de Shanghaï nous y avaient précédés. Ils étaient maintenant là pour nous accueillir et ils nous aidèrent dans nos débuts difficiles. Hong-Kong était surpeuplée et se loger était chose presque impossible. En outre, le prix des chambres y était astronomique. Le cercle maritime anglais voulut bien nous loger quelques semaines jusqu’à ce que nous fussions assez chanceux pour trouver une autre chambre. Entre temps, nous nous étions mis au travail ; une bonne partie des personnes à qui nous présentions le message parlaient l’anglais et là où nous devions nous adresser en chinois, nous avions étudié une petite allocution et nous présentions aussi une carte ; cette façon de faire allait très bien et nous avions du succès dans les placements et dans les études.

      Arrivés à la mi-​janvier 1949, nous avions déjà un petit groupe au mois de mai : deux missionnaires et trois proclamateurs de groupe. Ces derniers sont toujours debout et, en compagnie d’autres qui se sont joints à eux pour atteindre maintenant un maximum de cent quarante-huit, ils continuent à progresser.

      Je ne me rendis compte à quel point j’aimais mon attribution de travail que quand j’assistai à l’assemblée de la société du monde nouveau à New-​York en 1953. Je trouvais le temps long de rentrer ici ; Hong-Kong était devenu mon home.

      Je jette parfois un regard rétrospectif vers les années vaines durant lesquelles je poursuivais les choses futiles de ce vieux système et je vois alors combien est grande la patience de Dieu. J’adresse à Jéhovah toute ma gratitude pour m’avoir donné une place dans sa maison et m’avoir convié à sa moisson. Je le prie de me soutenir afin d’être en mesure de poursuivre le but de ma vie comme ministre à plein temps, pour la louange et la glorification de son Nom.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1958 | 1er novembre
    • Questions de lecteurs

      ● À la page 81, paragraphe 5, du livre “ De nouveaux cieux et une nouvelle terre ”, il nous est dit que Jéhovah Dieu, au jardin d’Éden, ne détruisit pas immédiatement Satan le diable, le grand serpent, après que ce dernier eut entraîné Ève et Adam dans le péché ; puis, la conclusion du paragraphe : “ Jusqu’alors, aucun ange n’était mort, aucun ne se vit infliger la mort, et la Parole de Dieu dit clairement qu’une telle chose n’aura lieu que lors du “ combat du grand jour du Dieu tout-puissant ”, à notre époque. ” Cela signifie-​t-​il que la précipitation des anges déchus dans l’abîme lors de la proche bataille d’Harmaguédon doit être comprise comme une mise à mort ?

      C’est en effet ce que le livre veut dire. Satan le Diable est le prince ou chef de tous les démons dont la précipitation dans l’abîme aura lieu à la fin de la bataille d’Harmaguédon, en accomplissement de la prophétie d’Apocalypse 20:1-3, qui nous dit : “ Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clé de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps. ”

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