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MitylèneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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peut-être tombé. Le jour suivant, le bateau continua vers le sud-sud-ouest, en direction de Chios. — Actes 20:15.
On pense que Mitylène se trouvait à l’origine sur une petite île un peu au large de la côte orientale de Lesbos. Mais la ville prenant de l’ampleur, il a sans doute fallu la relier à Lesbos par une chaussée et elle s’est étendue le long de la côte. C’est probablement ce qui a conduit à la création d’un port du côté nord de la chaussée et d’un autre au sud. Centre littéraire réputé, la ville était célèbre pour la beauté architecturale de ses édifices.
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MizpahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MIZPAH
(“tour de garde”).
Ville du territoire de Benjamin (Josué 18:26, 28). On l’a souvent située soit à Nébi Samwil (à environ 8 kilomètres au nord-nord-ouest de Jérusalem), soit à Tell en-Nasbé (à 13 kilomètres au nord de Jérusalem).
C’est à Mizpah que tous les combattants d’Israël se rassemblèrent et décidèrent d’agir contre les individus qui étaient impliqués dans le crime sexuel collectif perpétré à Guibéah, ville de Benjamin. Comme les Benjaminites avaient refusé de livrer les coupables de cette ville, une guerre de grande envergure éclata. Elle provoqua l’anéantissement de presque toute la tribu, puisque seulement six cents hommes valides échappèrent à la mort (Juges 20:1-48). Auparavant, à Mizpah, les Israélites avaient juré qu’ils ne donneraient pas leurs filles pour femmes à des Benjaminites (Juges 21:1). Après la bataille, il leur fallut donc prendre des mesures pour éviter la disparition de la tribu de Benjamin. L’une d’elles consista à donner aux Benjaminites qui avaient survécu quatre cents jeunes filles vierges de Jabesch-Galaad, ville dont les autres habitants avaient été retranchés parce qu’aucun d’eux ne s’était rendu à Mizpah ni n’avait apporté son soutien au combat contre Benjamin. — Juges 21:5-12.
Des années plus tard, le prophète Samuel convoqua tous les Israélites à Mizpah et pria pour eux. En cette occasion, ceux-ci jeûnèrent et confessèrent leurs péchés. Lorsque les Philistins eurent vent de ce rassemblement, ils en profitèrent pour déclencher une attaque. Mais Jéhovah jeta la confusion parmi eux, ce qui permit aux Israélites de soumettre ces ennemis. Vraisemblablement dans le but de commémorer cette victoire remportée grâce à Dieu, Samuel érigea une pierre entre Mizpah et Jéschanah, pierre qu’il appela du nom d’Ében-Ézer (“la pierre du secours”). Par la suite, il continua à juger Israël et, à cette fin, il faisait chaque année une tournée par Béthel, Guilgal et Mizpah (I Sam. 7:5-16). Plus tard, en 1117 avant notre ère, il y eut à Mizpah un autre rassemblement au cours duquel Samuel présenta à Israël son premier roi, Saül. — I Sam. 10:17-25.
Au dixième siècle avant notre ère, Asa, roi de Juda, fortifia Mizpah en se servant des matériaux pris à Ramah, ville que Baascha, roi d’Israël, avait été obligé d’abandonner (I Rois 15:20-22; II Chron. 16:4-6). Environ trois siècles plus tard, en 607 avant notre ère, quand Nébucadnezzar, le roi de Babylone victorieux, nomma Guédaliah gouverneur des Juifs qui restaient dans Juda, c’est de Mizpah que celui-ci administra le pays. Jérémie élut domicile dans cette ville. Les chefs militaires qui avaient survécu ainsi que d’autres Juifs qui avaient été dispersés vinrent aussi à Mizpah. Par la suite, le gouverneur Guédaliah y fut assassiné pour ne pas avoir fait preuve de prudence malgré les avertissements qu’il avait reçus. Les Chaldéens et les Juifs qui se trouvaient là furent abattus avec lui. Soixante-dix hommes venus rendre visite à Guédaliah y trouvèrent également la mort. La bande d’assassins menée par Ismaël, fils de Néthaniah, emmena ensuite le reste du peuple qu’elle avait fait captif. Mais Johanan, fils de Caréah, les rattrapa. Ismaël s’enfuit alors avec huit hommes. Quant aux captifs, ils furent libérés, puis emmenés en Égypte. — II Rois 25:23-26; Jér. 40:5 à 41:18.
Après l’exil à Babylone, les hommes de Mizpah et les princes Schallun et Ézer participèrent aux travaux de réparation de la muraille de Jérusalem. — Néh. 3:7, 15, 19.
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MizraïmAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MIZRAÏM
Il apparaît en seconde position dans la liste des fils de Cham (Gen. 10:6). Mizraïm fut l’ancêtre des tribus égyptiennes (et de quelques autres tribus), si bien que son nom devint synonyme d’Égypte (Gen. 10:13, 14; 50:11). Ainsi, dans la Bible, le mot “Égypte” traduit en fait le mot hébreu Mitsrayim (ou quelquefois mâtsôr, II Rois 19:24; És. 19:6; 37:25; Michée 7:12). Les lettres de Tell el-Amarna, qui datent de la fin du second millénaire avant notre ère, désignent l’Égypte par le mot Misri, nom similaire à celui par lequel ce pays est appelé en arabe moderne (Misr).
Les noms des descendants de Mizraïm semblent se présenter à la forme du pluriel: Ludim, Anamim, Léhabim, Naphtuhim, Pathrusim, Casluhim et Caphtorim (Gen. 10:13, 14; I Chron. 1:11, 12). C’est pourquoi on pense généralement qu’ils désignent les tribus issues de Mizraïm plutôt que ses fils en tant qu’individus. Bien que cela soit possible, il faut néanmoins remarquer que d’autres noms, dont la construction semble aussi être celle du duel ou du pluriel, se rapportent de toute évidence à un seul personnage chacun. C’est le cas par exemple d’Éphraïm, d’Appaïm, de Diblaïm et de Méschillémoth. — Gen. 41:52; I Chron. 2:30, 31; Osée 1:3; II Chron. 28:12.
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MizzahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MIZZAH
{Article non traduit.}
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MnasonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MNASON
{Article non traduit.}
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MoabAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MOAB
(peut-être “de [son] père [à elle]”), MOABITES.
1. Le fils que Lot eut de sa fille aînée. Comme son demi-frère Ammon, Moab fut conçu après que Lot et ses filles eurent quitté Zoar pour s’installer dans une grotte de la région montagneuse environnante. Il devint l’ancêtre des Moabites. — Gen. 19:30-38.
2. Le territoire qu’occupaient autrefois les Moabites était appelé “Moab” et aussi “campagne de Moab”. (Gen. 36:35; Nomb. 21:20; Ruth 1:2; I Chron. 1:46; 8:8; Ps. 60:8.) Il avait été habité par les Émim qui en furent probablement expulsés par les Moabites eux-mêmes (Deut. 2:9-11; voir les versets 18 à 22 2:18-22). Vers la fin des pérégrinations d’Israël dans le désert, il semble que le territoire de Moab s’étendait du ouadi de Zéred, au sud, à celui de l’Arnon, à 48 kilomètres plus au nord. La mer Morte en constituait la frontière ouest et le désert d’Arabie le limitait d’une manière imprécise à l’est (Nomb. 21:11-13; Deut. 2:8, 9, 13, 18, 19). Cette région est essentiellement un haut plateau entaillé de gorges qui s’élève brusquement au-dessus de la mer Morte à une altitude moyenne de 900 mètres au-dessus de la mer Méditerranée. Dans l’Antiquité, les pâturages étaient assez vastes pour y faire paître d’immenses troupeaux (II Rois 3:4). Il y avait aussi des vignes et des vergers (voir Ésaïe 16:6-10; Jérémie 48:32, 33), et on y cultivait également des céréales. — Voir Deutéronome 23:3, 4.
À une époque plus reculée, le pays de Moab s’étendait au nord de l’Arnon pour englober les “plaines désertes de Moab, de l’autre côté du Jourdain face à Jéricho”. (Nomb. 22:1.) Mais Sihon, roi des Amorites, annexa cette région quelque temps avant l’arrivée des Israélites, si bien que l’Arnon devint la frontière nord de Moab (Nomb. 21:26-30; Juges 11:15-18). Il vainquit aussi les Ammonites et les repoussa vers le nord et l’est. Le territoire que les Amorites arrachèrent à Moab et à Ammon s’intercalait donc entre les deux pays. Ainsi, Moab en vint à être limitrophe du territoire des Amorites au nord, et de celui des Édomites au sud (Juges 11:13, 21, 22; voir Deutéronome 2:8, 9, 13, 14, 18). Au maximum de sa superficie, le territoire de Moab s’étendait sur environ cent kilomètres du nord au sud et sur quarante kilomètres d’est en ouest. — Voir la carte de la page 67.
LES RELATIONS DE MOAB AVEC ISRAËL
Étant des descendants de Lot, neveu d’Abraham, les Moabites étaient apparentés aux Israélites. Comme l’indiquent les inscriptions gravées sur la stèle de Mésa, les langues de ces deux peuples étaient très similaires. En outre, il semble qu’à l’instar des Israélites les Moabites pratiquaient la circoncision (Jér. 9:25, 26). Malgré tout, et à de rares exceptions près, telles que Ruth et Ithmah, un homme puissant du roi David (Ruth 1:4, 16, 17; I Chron. 11:26, 46), les Moabites ont toujours voué une inimitié profonde à Israël.
Avant l’entrée d’Israël en Terre promise
Le chant de Moïse relatant la destruction des forces militaires de l’Égypte dans la mer Rouge annonçait que la nouvelle de cet événement ferait trembler les “despotes de Moab”. (Ex. 15:14, 15.) Effectivement, les Moabites prirent peur, témoin le fait qu’une quarantaine d’années plus tard leur roi refusa qu’Israël traverse paisiblement son territoire (Juges 11:17). Cependant, en obéissance à un commandement formel de Dieu, les Israélites n’attaquèrent pas les Moabites mais contournèrent leur pays lorsqu’ils arrivèrent au ouadi de Zéred, la frontière sud de leur territoire (Nomb. 21:11-13; Deut. 2:8, 9; Juges 11:18). Bien que les Moabites aient vendu de la nourriture et de l’eau aux Israélites (Deut. 2:26-29), “ils ne sont pas venus à [leur] aide avec du pain et de l’eau”. (Deut. 23:3, 4.) Cela signifie à l’évidence que les Moabites ne les reçurent pas avec hospitalité et ne leur fournirent des provisions que par appât du gain.
Ensuite, après avoir traversé le ouadi de l’Arnon, Israël dut affronter les Amorites conduits par le roi Sihon qui avait préalablement annexé la partie du territoire de Moab située au nord de l’Arnon. Après que Dieu leur eut accordé la victoire sur Sihon et sur Og, roi de Basan, les Israélites campèrent dans les plaines désertes de Moab (Nomb. 21:13, 21 à 22:1; Deut. 2:24 à 3:8). Effrayés par l’immense camp des Israélites, les Moabites et leur roi Balak se mirent à ressentir un effroi mêlé d’aversion envers eux. Bien qu’il ne réclamât pas l’ancien territoire moabite que les Israélites avaient pris aux Amorites, Balak craignait néanmoins pour son royaume. Il tint donc conseil avec les anciens de Madian, puis envoya quelques-uns d’entre eux avec des anciens de Moab comme messagers chargés de soudoyer le prophète Balaam afin que celui-ci vienne maudire Israël (Nomb. 22:2-8; voir Juges 11:25). C’est ainsi que Balak “combattit” contre les Israélites (Josué 24:9). Cependant, Jéhovah força Balaam à bénir Israël et même à annoncer la suprématie de cette nation sur Moab (Nomb. chaps 23, 24; Josué 24:10; Néh. 13:1, 2; Michée 6:5). Par la suite, Balaam suggéra toutefois d’utiliser les femmes moabites et madianites pour entraîner les hommes d’Israël à commettre l’immoralité et à se livrer au culte idolâtrique du Baal de Péor. De nombreux Israélites succombèrent à cette tentation, ce qui provoqua la colère de Jéhovah et causa la mort de 24 000 hommes (Nomb. 25:1-3, 6, 9; 31:9, 15, 16). Ainsi, parce qu’ils n’étaient pas venus en aide aux Israélites avec du pain et de l’eau, et qu’ils avaient ensuite soudoyé Balaam pour qu’il maudisse Israël, les Moabites se virent interdire l’entrée dans la congrégation de Jéhovah “même à la dixième génération”. — Deut. 23:3, 4; voir AMMONITES (Mariages avec les Israélites).
Au temps des juges
Pendant la période des juges, il semble que les Moabites agrandirent leur territoire vers le nord, au delà de l’Arnon. Sous le règne du roi Églon, ils occupaient le territoire israélite qui se situait à l’ouest du Jourdain, et ceci au moins jusqu’à Jéricho, “la ville des palmiers”. (Juges 3:12, 13; voir Deutéronome 34:3.) Moab continua de dominer sur Israël durant dix-huit ans. Ce fut alors qu’Éhud, un Benjaminite qui était gaucher, tua le roi Églon lors d’une audience particulière que celui-ci lui avait accordée. Il mena ensuite les Israélites au combat contre Moab, et ceux-ci abattirent quelque 10 000 Moabites et soumirent cette nation. — Juges 3:14-30.
C’est à cette époque, lorsqu’une famine sévissait en Juda, qu’Élimélech et sa femme Naomi émigrèrent dans le pays plus fertile de Moab, emmenant avec eux leurs deux fils Mahlon et Kilion. Ceux-ci s’y marièrent avec Orpah et Ruth, deux Moabites. Après la mort des trois hommes en Moab, et comme les conditions s’étaient améliorées en Israël, Naomi retourna à Bethléhem en compagnie de Ruth. Là, Boaz, un parent d’Élimélech, épousa Ruth qui avait abandonné le polythéisme des Moabites pour embrasser le culte de Jéhovah. Ainsi, cette femme moabite devint une ancêtre de David et, par conséquent, de Jésus Christ. — Ruth 1:1-6, 15-17, 22; 4:13, 17.
Toujours à l’époque des juges, Israël se mit à vénérer les divinités des Moabites, y compris sans doute leur dieu Kémosch (Juges 10:6; Nomb. 21:29; Jér. 48:46). Pour avoir adopté ce faux culte propre aux nations qui les entouraient, les Israélites perdirent la faveur de Jéhovah et furent opprimés par leurs ennemis (Juges 10:7-10). La nation infidèle d’Israël continua d’être harcelée par les Moabites jusqu’aux
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