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  • Être honnête, travailler dur — Est-ce vraiment payant?
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 avril
    • travail et de conscience professionnelle. Même dans les pays où les emplois bien rémunérés sont rares et où le revenu moyen est particulièrement bas, les travailleurs honnêtes et consciencieux s’en sortent mieux que les autres. Même si leur condition est modeste, au moins ils ont généralement le nécessaire et ils connaissent la joie de manger du fruit de leur travail. Ainsi, l’observation des conseils bibliques relatifs à l’honnêteté et à l’assiduité au travail peut résoudre efficacement les problèmes matériels, tout en aidant chacun à garder sa dignité.

  • Défaites-vous de vos vices et de vos travers
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 avril
    • Défaites-​vous de vos vices et de vos travers

      DANS un supermarché, une fillette tombe en extase devant un étalage d’oranges. “Achètes-​en, dis, maman”, réclame-​t-​elle. Pleine de bons sentiments, la mère, dont la mise est plus que modeste, demande à la vendeuse combien elles coûtent. En entendant le prix, elle se tourne vers sa fille et lui dit: “C’est trop cher pour nous.” Déçue, la fillette baisse la tête. Après s’être ravisée, la mère s’adresse de nouveau à la vendeuse... et lui achète un paquet de cigarettes!

      Des scènes semblables ont lieu tous les jours. Il est des parents qui n’ont pas de quoi nourrir convenablement leurs enfants, mais qui trouvent de l’argent pour acheter des cigarettes, de l’alcool, des billets de loterie, etc. Pour certaines festivités qu’il faut bien qualifier d’orgies, ils dépensent des sommes folles. D’autres sont acculés par la drogue à la misère.

      Ce genre de problèmes pourraient très bien être évités. Il suffirait pour cela d’appliquer les conseils bibliques suivants: “Purifions-​nous donc de toute souillure de la chair et de l’esprit.” (II Cor. 7:1). “Ne vous enivrez pas de vin: il s’y trouve de la débauche.” (Éph. 5:18). “Ne te trouve pas parmi les buveurs de vin (...). Car l’ivrogne (...) [tombera] dans la pauvreté.” (Prov. 23:20, 21). “Vous êtes ceux qui quittent Jéhovah (...), ceux qui dressent une table pour le dieu de la Chance.” (És. 65:11). “Que (...) [l’on] travaille dur en faisant de ses mains ce qui est de la bonne besogne.” (Éph. 4:28). “Qu’ils travaillent dans le calme et qu’ils mangent le pain qu’ils auront eux-​mêmes gagné.” (II Thess. 3:12). “Marchons avec décence, comme en plein jour, non pas dans les orgies ni les beuveries.” Rom. 13:13.

      Notez bien que la Bible condamne sans la moindre équivoque les orgies et les excès de boisson. S’il est vrai que les Saintes Écritures ne mentionnent pas expressément la toxicomanie et le tabac, vous en savez tout de même assez pour juger si le tabac est ou non un vice, tout comme la toxicomanie qui, outre ses effets pernicieux, entraîne un état comparable à l’ivresse. Le jeu, lui non plus, n’est pas cité dans la Bible, mais ne fait-​il pas appel à la chance, ne provoque-​t-​il pas de l’avidité et ne va-​t-​il pas à l’encontre des préceptes bibliques qui invitent le chrétien à manger le pain qu’il a lui-​même gagné?

      Le piège de la cigarette

      Peut-être vous demanderez-​vous dans quelle mesure on résout ses problèmes matériels en adoptant le point de vue biblique sur toutes ces questions. Eh bien, prenons l’exemple du tabac. Un Suédois qui fume de 20 à 25 cigarettes par jour dépense en un an un peu plus de 2 500 FF. Comme le fisc suédois prélève environ 50 pour cent de son salaire, cela revient à dire que notre fumeur doit gagner au moins 5 000 FF pour payer son vice, soit plus que ce que gagne un ouvrier moyen en un mois. Si jamais sa femme et ses enfants fument aussi, c’est plus du cinquième de son revenu qui partira en fumée. En clair, cela signifie que l’on se privera sur la qualité de la nourriture pour continuer de fumer.

      Dans les pays où les salaires sont moindres, beaucoup de gens dépensent en tabac proportionnellement autant, sinon plus, qu’en Suède. Écoutons par exemple K..., qui vit en Inde: “Ma famille et moi vivions sur un petit commerce de bétela qui me rapportait 35 roupies [environ 20 FF] par semaine. Mais dix pour cent de ces gains passaient dans la cigarette.”

      Lorsque ce chef de famille se mit à étudier la Bible avec les Témoins de Jéhovah, en 1972, il se rendit vite compte que fumer était contraire au précepte qui dit de se garder ‘pur de toute souillure de la chair et de l’esprit’. Il était également conscient que s’il voulait aider son prochain à se purifier de cette souillure, il n’était pas logique de continuer à vendre du bétel. Que fit-​il donc? Laissons-​le poursuivre: “Pour conformer ma vie à la Bible, j’ai arrêté mon commerce et je m’en suis remis complètement à Jéhovah Dieu.”

      Mais de quoi ce chef de famille allait-​il vivre? A-​t-​il pu résoudre ses problèmes matériels en se conformant aux principes de la Bible? Eh bien oui, il a effectivement amélioré sa situation. Il trouva un emploi de vendeur chez un marchand de primeurs, avec un salaire hebdomadaire de 50 roupies [environ 28 FF], soit 15 roupies de plus qu’avant. Comme il avait cessé de fumer, il faut encore ajouter dix pour cent de son budget à ce gain. Et ce n’est pas tout.

      “Après m’avoir éprouvé à plusieurs reprises sur des questions d’honnêteté, ajoute-​t-​il, mon patron a fini par avoir une confiance totale en moi, si bien qu’aujourd’hui c’est moi qui gère sa boutique et ses fonds. Jusque-​là, il n’avait jamais laissé un employé faire ce travail. Sa confiance est si grande qu’il m’offre gratuitement des légumes et qu’il couvre une partie de mes frais. Depuis que je suis devenu Témoin de Jéhovah, j’ai pu me faire construire une maison et améliorer mon niveau de vie. À présent, nous jouissons d’une vie de famille heureuse et nous connaissons une profonde joie intérieure.”

      La toxicomanie

      Dans le même ordre d’idées, la toxicomanie étant un vice ruineux, le drogué qui s’en affranchit améliore d’autant sa situation matérielle. Deux jeunes gens, un Anglais, Eoin, et une Allemande, Angelika, ont pu s’en rendre compte par eux-​mêmes.

      Eoin a commencé à se droguer en 1966. Deux ans plus tard, il arrêtait son travail et dépensait de 25 à 30 livres par semaine (210 à 255 FF) en haschisch et en LSD. Avec l’inflation, cela représenterait aujourd’hui 70 livres, soit 600 FF, mais, à l’époque, cette somme correspondait aux trois quarts de son “revenu”, si l’on peut appeler ainsi le produit de ses larcins et de la revente de la drogue. Ajoutons, pour compléter le tableau, les 40 à 50 cigarettes qu’il fumait chaque jour.

      Disposant de peu d’argent pour subvenir à ses besoins, Eoin dormait souvent dans le métro. Ou encore il s’installait dans une maison où l’on se droguait en groupe. “C’est une vie d’escroc, nous confia-​t-​il, qui consiste à se joindre à un groupe de drogués jusqu’à ce qu’ils en aient assez de vous, et à se rabattre ensuite sur un autre groupe.” Âgée de dix-sept ans, Angelika quitta l’un de ces groupes, en Allemagne, pour s’incruster dans un autre, à Londres. Toxicomane et éthylique, elle connut rapidement les mêmes difficultés financières qu’Eoin. Elle s’en sortit tant bien que mal en convertissant son appartement en lieu de rencontre pour acheteurs et revendeurs de drogues.

      Eoin finit par en être réduit à avoir pour tout bien les vêtements qu’il portait sur lui. Angelika, elle, n’avait qu’un seul et unique vêtement: sa robe de chambre. Tout son avoir tenait dans une petite valise.

      Or, deux semaines après avoir commencé à étudier la Bible, nos deux jeunes gens cessèrent de fumer et de se droguer. Une semaine après, Eoin travaillait sur un chantier. Le temps passant, sa compagne et lui économisèrent de quoi verser l’acompte de leur nouvel appartement, puis ils se marièrent. Cela se passait en 1973. Depuis qu’ils ont conformé leur vie aux principes de la Bible, ces deux jeunes gens ont fait de leur appartement un foyer coquet qui fait plaisir à voir et où ils sont chez eux. Nul doute que la Parole de Dieu les a aidés efficacement à résoudre leurs problèmes matériels.

      Les excès de boisson

      Beaucoup de gens connaissent des embarras financiers à cause des excès de boisson. Par exemple, rien qu’en boissons alcooliques, on a dépensé plus de 30 millions de marks (70 millions de FF) en RFA et à Berlin-Ouest au cours de l’année 1974. Au Japon, un rapport révèle que plus de deux millions d’habitants frisent l’alcoolisme. Les alcooliques confirmés sont dix millions aux États-Unis et quatre millions en Italie. Plus d’un million d’Australiens dépensent l’équivalent de 500 FF par mois en boissons alcooliques, somme qui représente le cinquième du salaire net d’un ouvrier. Dans le budget familial, plus d’argent part en boissons que dans la viande, les fruits et les légumes réunis. Beaucoup des gros buveurs d’Australie dépensent plus de la moitié de leur salaire en alcool. En Suède, un buveur moyen consomme près de dix pour cent de son revenu en boissons alcooliques. Inutile de dire que les conseils de modération renfermés dans la Bible pourraient aider ces millions de gens à améliorer tant la quantité que la qualité de la nourriture qu’ils absorbent.

      Le problème prend des proportions particulièrement critiques lorsqu’une famille vit dans la gêne parce que le père dépense presque tout son salaire en boisson. À peine ont-​ils touché leur paye que, dans le monde entier, des millions de salariés se précipitent au bar. Ils rentreront chez eux ivres, parfois sans le moindre sou. Leur femme devra alors emprunter de l’argent pour régler les factures et donner à manger aux enfants. Dans les pays où ce fléau sévit, les catégories sociales aux revenus les plus faibles sont frappées d’une indigence extrême.

      C’était le cas de cette famille mexicaine miséreuse qui vivait dans une crasse sordide, à tel point qu’elle ne possédait même pas une table pour manger. Quand ses différents membres apprirent les principes de la Bible, les choses commencèrent à changer. D’abord, le chef de famille cessa de boire, ce qui permit d’acheter une table et des chaises. Ensuite, le petit réchaud à pétrole fut remplacé par un réchaud à gaz. Enfin, la maison prit de plus en plus bel aspect, à mesure que se poursuivaient les efforts pour la nettoyer.

      Quand l’usage du tabac s’ajoute aux excès de boisson, les problèmes financiers ne font qu’empirer. Laissons d’ailleurs parler Jim, un jeune Canadien aux cheveux bruns. “À vrai dire, reconnaît-​il, je dépensais entre un quart et un tiers de mon salaire en tabac et en alcool. Si seulement j’avais économisé tout cet argent, qu’est-​ce que nous aurions mieux mangé et combien nous aurions été mieux habillés!” La conversation est interrompue par Carole, sa femme: “Parfois, la journée finie, nous étions là à nous détendre. Tout à coup, je découvrais avec agacement que nous n’avions plus une seule cigarette. Je ne décolérais pas tant que mon mari ne sortait pas en acheter. De son côté, il se plaignait qu’il n’avait plus d’argent. ‘Évidemment, pensais-​je en moi-​même, tu l’as dépensé à boire.’ Finalement, je m’énervais tant qu’il récupérait toutes les bouteilles de lait dans la maison et allait les rapporter à l’épicerie pour pouvoir acheter du tabac. Pour mon mari, c’était très gênant, d’autant plus que cela voulait dire la plupart du temps que les enfants devraient se passer de lait jusqu’à ce que nous soyons de nouveau en fonds.”

      La passion du jeu

      Un autre vice qui pose bien des problèmes à ceux qui s’y adonnent, et ils sont légion, est le jeu. L’Australien lui consacre dix pour cent de son salaire. En Allemagne, il faut compter les sommes versées au jeu en millions de marks, car on n’hésite pas à miser le salaire de toute une semaine, voire d’un mois entier, parfois même plus. Aux États-Unis, le jeu draine à lui seul 20 milliards de dollars (84 milliards de FF). Le tirage de Noël rapporte à la loterie espagnole 32,5 milliards de pesetas (2 milliards de FF). Sur cette somme, l’État prélève 30 pour cent et il redistribue le reste en billets gagnants. Or, un billet coûte 20 000 pesetas (1 200 FF), soit un mois entier de salaire pour un manœuvre. Évidemment, on peut aussi n’acheter que des dixièmes.

      Les pertes enregistrées au jeu sont à peine croyables. Une héritière iranienne a laissé l’équivalent de près de 25 millions de FF dans les casinos d’Europe. En Australie, un joueur de poker yougoslave a perdu en trois jours tout l’argent qu’il avait économisé en six ans. Il ne s’en remit d’ailleurs pas et mourut quatre jours plus tard. Avec l’argent que Pedro, un jeune Espagnol, consacrait au jeu, il aurait pu loger et nourrir une famille de quatre personnes. Il n’empêche qu’à la fin du mois, il devait souvent emprunter de quoi s’acheter à manger.

      Les joueurs professionnels, vivant des pertes des autres, sont parfaitement insensibles aux drames qui se nouent devant eux avec les joueurs qui perdent toute leur fortune, qui se suicident ou qui règlent leurs dettes en se prostituant. Ronald avoue qu’à l’époque où il travaillait dans un tripot d’Amsterdam, il n’aurait pas “hésité à s’asseoir avec sa mère à une table de jeu pour la saigner à blanc”.

      Mais la Bible peut aider un joueur à s’affranchir de son vice, témoin le cas de Friedel, un Hollandais né en Indonésie qui, à 38 ans, devint le directeur de sa propre société d’importation, avec un bénéfice net de 2,3 millions de FF par an. Il gagnait 6 000 roupies par mois (3 500 FF), une véritable fortune à cette époque d’après-guerre. Malheureusement, il avait la passion du jeu et, pour la satisfaire, il devait vendre ses marchandises avec 300 pour cent de bénéfice, ce qui l’obligeait à risquer sa vie pour aller jusque dans les régions qui étaient entre les mains des terroristes Pemoedas.

      Apparemment, notre homme était mal parti. Mais la Bible l’aida à s’affranchir de sa passion dévorante du jeu. Il se rendit compte à la lumière des Écritures que le jeu rend malhonnête, indifférent à autrui, et qu’il est incompatible avec une vie de famille heureuse.

      La voie de la sagesse est donc de ne pas s’adonner au jeu. Si plus de joueurs le reconnaissaient, ils subviendraient bien mieux aux besoins des leurs. Plus d’un Brésilien, par exemple, verse chaque année à la loterie une somme qui lui permettrait d’acheter au moins 110 litres de lait.

      Des fêtes ou des bacchanales?

      En Amérique du Sud, on a dépensé des sommes astronomiques pour des fêtes que l’on considère chrétiennes, puisque l’Église les approuve. Il n’empêche que ces fêtes ne sont pas d’origine chrétienne et qu’elles se caractérisent par des excès dans le manger et le boire. Elles entrent donc en réalité dans la catégorie des orgies et vont à l’encontre des principes bibliques. La Parole de Dieu renferme des vérités qui épargneraient à bien des gens de grever davantage leur budget par des dépenses excessives lors de ces festivités.

      Pour avoir une idée des sommes dilapidées lors de ces fêtes, prenons le cas d’Eladio, riche Mexicain à qui deux fêtes organisées par ses soins revinrent à 180 000 pesos (60 000 FF). Il avait également coutume de financer des réceptions qui duraient de trois à quatre jours et pour lesquelles il dépensait à chaque fois entre 5 000 et 7 000 pesos (1 150 à 1 600 FF) en boissons alcooliques. Après avoir appris ce qu’enseigne la Parole de Dieu, Eladio cessa de dilapider ses biens et il choisit plutôt de les utiliser sagement à aider son prochain à recevoir des bienfaits spirituels.

      Des avantages concrets

      Nul ne niera que des millions de gens mèneraient une vie meilleure s’ils cessaient de jouer, de fumer et de se droguer, de se livrer à des excès de boisson et à des orgies contraires à la Parole de Dieu. Quand on se défait de tels vices et de tels travers, on contribue indéniablement beaucoup à la solution de ses problèmes d’argent.

      [Note]

      a Masticatoire à base de feuilles de bétel, de cachou, de chaux et parfois aussi de feuilles de tabac.

      [Illustration pleine page, page 13]

  • Gérez intelligemment vos biens
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 avril
    • Gérez intelligemment vos biens

      L’ARGENT n’a rien de mauvais en soi. C’est l’amour qu’on lui porte qui est néfaste. D’ailleurs, la Bible adopte un point de vue très réaliste sur la question, car, si elle nous met en garde contre l’amour de l’argent, elle précise également que “le pain est pour le rire des travailleurs, et le vin réjouit la vie; mais c’est l’argent qui est le bienvenu en tout”. (Eccl. 10:19.) Nul ne songe à nier qu’un bon repas fait plaisir, mais si l’on veut manger et boire, il faut de l’argent. Puisque nous vivons dans un monde où rien ne se fait sans argent, il faut gérer intelligemment ce bien précieux.

      En disant: “Bonne est la sagesse avec un héritage, car la sagesse sert à la protection comme l’argent sert à la protection; mais l’avantage de la connaissance, c’est que la sagesse garde en vie ses possesseurs”, la Bible souligne l’importance de faire preuve de sagesse avec les biens matériels (Eccl. 7:11, 12). Effectivement, un héritage représente quelque chose de précieux, mais si on ne sait pas le gérer intelligemment, on se retrouve rapidement sans le sou. L’argent, c’est vrai, nous met dans une certaine mesure à l’abri de la pauvreté et du cortège de maux qu’elle trame avec elle, mais la sagesse offre une protection bien plus grande, car elle permet d’user intelligemment de ses ressources et d’éviter tout ce qui pourrait nuire à notre bonheur ou à celui de notre famille.

      Outre qu’elle souligne l’importance de la sagesse, la Bible donne les principes qui permettent d’en faire montre, à condition bien sûr de les appliquer, car, autrement, que ce soit par ignorance ou par négligence, on pourrait se trouver devant de sérieux problèmes.

      Prenez le cas de ce couple australien qui achète tout à crédit. Ils travaillent tous les deux pour faire face à leurs dépenses. Le salaire du mari s’élève à l’équivalent de 3 000 FF par mois, somme sur laquelle il ne touche que 200 FF, le reste servant à éponger des dettes. Ce couple s’est mis tellement de crédits sur le dos que l’argent qu’il verse sert non pas à rembourser le montant capital, mais les intérêts composés des achats. Devant la tension qui règne dans les relations familiales, le mari oublie ses difficultés financières dans l’alcool. Mais, quand il est ivre, il casse tout: les meubles, les appareils électroménagers, etc. Ensuite, il faut bien les remplacer, au prix évidemment de nouvelles difficultés financières.

      Quels principes bibliques pourraient venir au secours de cet homme et de tous ceux qui endossent comme lui des obligations qu’ils ne peuvent assumer? En voici quelques-uns: “Celui qui emprunte est le serviteur de l’homme qui prête.” (Prov. 22:7). “Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres.” (Rom. 13:8). “Qui d’entre vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assoit pas d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer? Sinon, il pourrait en poser les fondements mais se trouver incapable de l’achever, et tous les spectateurs commenceraient à se moquer de lui, en disant: ‘Cet homme a commencé à bâtir mais a été incapable d’achever.’” — Luc 14:28-30.

      La voie de la sagesse est donc de déterminer à l’avance si l’on peut s’engager dans des frais. Sinon, comme le dit la Bible, on deviendrait esclave du prêteur, avec le risque de s’endetter irrémédiablement. Combien il vaut mieux ‘ne rien devoir à personne’!

      Les gens qui ne disposent que d’un budget limité doivent veiller particulièrement à ne pas trop tirer dessus pour des dépenses superflues. N’ayant pas les moyens de se permettre des écarts financiers, ils ont tout avantage à suivre les conseils bibliques qui les exhortent à être travailleurs, à éviter le gaspillage et à acheter intelligemment. (Lire Proverbes 31:14, 15.) Autrement, voici quelques problèmes qui peuvent se poser:

      Pourquoi, quand on n’est pas riche, appeler le taxi pour un court trajet quand on pourrait le faire à pied? Pourquoi téléphoner au loin, alors qu’on peut écrire? Pourquoi dépenser beaucoup d’argent en boissons gazeuses, gâteaux secs, amuse-gueule, bonbons et autres aliments préemballés et précuits? C’est triste à dire, mais ce sont surtout les enfants qui en pâtissent, car cette nourriture vite préparée grève le budget et ne fait aucun bien à la santé.

      Certaines familles brésiliennes pauvres achètent des yaourts vendus avec 200 pour cent de bénéfice. Imaginez un peu tout ce qu’une ménagère économiserait en faisant elle-​même ses yaourts et autres aliments de ce genre! D’autres laissent pourrir des bananes, des noix de coco et des oranges dans leur jardin, et ils vont acheter ces mêmes articles chez le marchand. D’autres enfin dépensent pas mal d’argent en vermifuges, alors que des papayes pourrissent dans le jardin. Or, les papayes sont sous les tropiques l’un des meilleurs agents antiparasitaires.

      Arrêtons-​nous par contre sur le cas de ce chef de famille qui met en pratique les principes bibliques. Malgré la modestie de sa paye, il arrive à faire vivre toute sa famille. (Ils sont quatre.) Il paie sa viande moins cher, car il l’achète le lendemain de l’abattage. Quant aux primeurs, il se rend au marché peu avant la fermeture et les achète au moment où les marchands les bradent pour s’en débarrasser. Ces fruits et légumes sont tout aussi sains que ceux qui étaient vendus le matin, mais, ayant perdu leur bel aspect, ils sont vendus moins chers. Ainsi, en achetant intelligemment, notre homme parvient à ne dépenser que le tiers de ce que les gens consacrent en moyenne aux mêmes achats.

      Prenons aussi l’exemple de cet autre chef de famille, Bruce, un grand gaillard canadien qui travaillait dix heures par jour, six jours par semaine, durant la grande dépression des années 30, et cela pour un salaire mensuel équivalent à 200 FF. Cela ne l’empêcha pas de pourvoir honnêtement aux besoins des siens. Ils eurent toujours la nourriture, le logement et le vêtement. Mais comment arrivait-​il à joindre les deux bouts avec un salaire qui, même à cette époque critique, était minime?

      Il observait un principe que Jésus lui-​même appliqua après avoir nourri 5 000 personnes, lorsqu’il déclara à ses disciples: “Recueillez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu.” (Jean 6:12). Bruce avait adopté ce principe et il l’inculqua dans l’esprit et le cœur des siens, en attirant leur attention sur l’illustration de Jésus où il est question d’un intendant qui avait perdu sa charge à cause de sa négligence (Luc 16:1, 2). Voilà une famille épanouie qui prit, grâce à ces leçons de gestion, l’habitude de ne rien gaspiller ni en nourriture, ni en vêtements et en biens d’équipement, ni en chauffage ou en source d’énergie. Tous prenaient soin de leurs affaires.

      En ce qui concerne les dons en argent à des tiers, la Bible donne des principes qui éviteraient bien des embarras financiers à pas mal de gens. Certaines âmes sensibles accordent des prêts sans la moindre garantie ou encore se portent caution pour leur prochain. C’est souvent comme cela qu’elles perdent de l’argent et qu’ensuite elles se trouvent gênées aux entournures. Il y aurait tout intérêt dans ce cas à faire siens les principes bibliques suivants: “Il arrivera assurément malheur à qui s’est porté garant d’un étranger.” (Prov. 11:15.) “Il est dépourvu d’intelligence l’homme qui prend des engagements, qui se porte caution pour son prochain.” (Prov. 17:18, Liénart). Quant aux individus qui ne veulent pas s’assumer, aux paresseux et à tous ceux qui refusent un travail qui est dans leurs cordes, il ne faut leur accorder aucun secours financier, conformément à cette règle biblique: “Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus!” (II Thess. 3:10). Par contre, la Bible encourage tant et plus le chrétien à venir en aide aux gens qui sont réellement dans le besoin. — Éph. 4:28.

      N’y aurait-​il pas intérêt à ce que davantage de personnes connaissent et appliquent les principes bibliques qui traitent des questions d’argent? Nul doute que cela les aiderait à résoudre leurs problèmes matériels.

  • Ne soyez pas difficile — votre vie changera du tout au tout
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 avril
    • Ne soyez pas difficile — votre vie changera du tout au tout

      “Nous n’avons rien apporté dans le monde, et nous n’en pouvons non plus rien emporter. Si donc nous avons nourriture et vêtement, nous nous contenterons de cela. Mais ceux qui sont résolus à être riches tombent dans la tentation, dans un piège et dans beaucoup de désirs insensés et funestes, qui plongent les hommes dans la destruction et la ruine. Car l’amour de l’argent est la racine de toutes sortes de choses mauvaises, et quelques-uns, en aspirant à cet amour, (...) se sont eux-​mêmes transpercés partout de beaucoup de douleurs.” — I Tim. 6:7-10.

      La Bible nous met par là en garde contre l’amour de l’argent. Elle ramène à de justes proportions la possession de biens matériels. Non, le luxe n’est pas indispensable à la vie. Tout le monde s’accorde sur le fait que la nourriture doit être saine, mais cela n’exige pas les mets les plus coûteux. Quant au logement et au vêtement, ce sont également des nécessités vitales, mais on ne vivra pas plus longtemps parce qu’on possède une garde-robe bien garnie ou une belle maison meublée avec raffinement.

      Ce qui précède est l’évidence même. Il n’empêche que quantité de gens continuent de courir après la richesse et d’axer leur vie sur elle. Il n’est pas rare de les retrouver ruinés, sans même de quoi manger.

      Une protection contre les impulsions déraisonnables

      Il est normal qu’un chef de famille veuille subvenir aux besoins des siens. La Bible ne dit-​elle pas: “Si quelqu’un ne prend pas soin des siens et, en particulier, des membres de sa maison, il a renié la foi et il est pire qu’un homme sans foi.” (I Tim. 5:8). Quand l’occasion

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