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L’économie prospère du VenezuelaRéveillez-vous ! 1970 | 22 janvier
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et on a pris des mesures destinées à encourager l’investissement de capitaux étrangers. Pour chaque étranger employé, les entreprises doivent embaucher trois Vénézuéliens, à moins qu’il ne s’agisse d’une entreprise hautement spécialisée et qu’il y ait pénurie de techniciens sur le marché du travail.
Des impôts peu élevés et une monnaie stable
Le salarié qui gagne plus de 12 000 bolivars (environ 13 300 francs français) doit payer des impôts au gouvernement fédéral. Cependant, les municipalités et les États vénézuéliens ne perçoivent pas d’impôts. Tandis qu’aux États-Unis l’impôt sur le revenu national global est de près de 30 pour cent, en Allemagne de 35 pour cent, en France de 39 pour cent et en Suède de 41 pour cent, au Venezuela il n’est que de 12,5 pour cent. Il règne donc dans ce pays un climat qui favorise l’investissement de capitaux, lequel contribue au développement de l’économie.
Le Venezuela est également avantagé du fait qu’il possède des réserves monétaires plus importantes que celles de n’importe quel autre pays latino-américain, facteur qui contribue à la stabilité du bolivar. Grâce à cette stabilité et à la libre convertibilité du bolivar, celui-ci est utilisé à l’étranger dans les opérations de crédit, particulièrement depuis 1966, date à laquelle le Fonds monétaire international reconnut la monnaie vénézuélienne comme une monnaie “forte”.
Selon une étude économique effectuée par la First National City Bank de New York, “une partie du succès du Venezuela peut être attribué au niveau élevé de ses exportations de pétrole, mais son essor économique enviable, la stabilité relative de ses prix, sa balance des paiements en excédent et sa position favorable en ce qui concerne les réserves internationales, doivent être imputés à la saine politique fiscale qui a permis au pays de retirer un grand profit de cette ressource naturelle”.
Un économiste vénézuélien décrivit en ces termes la situation dans son pays : “Dans ce pays, le sous-développement économique côtoie l’abondance, c’est-à-dire qu’il existe deux Venezuela profondément différents : le Venezuela qui s’accroche au passé, avec ses vieilles maisons, ses vieilles traditions et son système économique primitif, et le Venezuela du pétrole, avec ses édifices modernes, ses automobiles de luxe et ses plaisirs coûteux ; le Venezuela des propriétaires terriens, et le Venezuela des hommes d’affaires, des constructeurs, des industriels, des experts technologiques et d’une classe moyenne croissante ; le Venezuela des alpargatas (sandales tissées), des machettes, des sombreros, des cases et de la cassave, et le Venezuela des hôtels luxueux et des modélistes célèbres.”
Oui, ces contrastes et bien d’autres se voient au Venezuela aujourd’hui. La stabilité politique et la bonne politique fiscale continueront-elles d’assurer une économie saine et florissante ? C’est cette question que beaucoup de Vénézuéliens se posent en voyant d’autres pays qui ont suivi la même voie que le leur, devenir victimes de politiques qui les ont affaiblis, d’idées qui les ont divisés et de leur cortège de maux. En attendant, l’économie du Venezuela poursuit son essor.
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Ils n’adoraient pas la croixRéveillez-vous ! 1970 | 22 janvier
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Ils n’adoraient pas la croix
La croix joue un rôle important en tant que symbole sacré de la chrétienté. Il est donc intéressant de noter ce que déclara un auteur chrétien du début du troisième siècle au sujet de la croix. Nous citons : “Quant à la question des croix : nous ne les adorons, ni ne les désirons. Mais peut-être que vous qui consacrez des dieux de bois, vous adorez les croix de bois comme des parties de vos dieux. Vos enseignes, d’ailleurs, vos étendards, les bannières de vos armées ne sont-elles autre chose que des croix dorées et ornées ? Les trophées que vous élevez, quand vous êtes victorieux représentent non seulement une simple croix, mais même un homme fixé à cette croix.” — Octavius de Minutius Felix, traduction française de F. Record.
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