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  • Le purgatoire existe-t-il ?
    La Tour de Garde 1961 | 1er avril
    • Le fait que des hommes d’église enseignèrent, il y a des siècles, certaines choses telles que le purgatoire, constitue-​t-​il une preuve de son existence ? Pour ce qui est de la valeur des traditions des “ pères ” religieux, Jésus dit : “ Vous avez annulé la Parole de Dieu au nom de votre tradition (...) Vain est le culte qu’ils me rendent : les doctrines qu’ils enseignent ne sont que préceptes humains. ” — Mat. 15:1-9, Jé.

      La vérité biblique touchant les morts est la suivante : Les morts qui reposent dans les tombeaux sont dans la condition de non existence. Selon la promesse de Dieu, ceux qui sont dans les tombeaux commémoratifs seront réveillés de la mort. La mort et la résurrection de Jésus-Christ garantissent leur résurrection, comme Jésus lui-​même l’a promis dans Jean 5:28, 29. Si l’un quelconque de ces morts se fût trouvé dans le purgatoire, Jésus l’aurait dit. Ressusciter signifie revenir à la vie. Si la créature ou l’âme était dans un purgatoire, où elle serait consciente, et souffrirait, elle devrait être en vie. S’il en était ainsi, il ne pourrait y avoir de résurrection, parce qu’une créature vivante ne peut être ressuscitée. Par conséquent, la doctrine du purgatoire enseignée par la religion annule la Parole de Dieu concernant la résurrection des morts. C’est pourquoi réjouissons-​nous de connaître la vérité, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de purgatoire, mais que Dieu donne aux morts l’espérance de la résurrection.

  • “ Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent ”
    La Tour de Garde 1961 | 1er avril
    • “ Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent ”

      Ce n’est pas l’argent, mais l’amour de l’argent qui est “ une racine de tous les maux ”. Quels sont ces maux ?

      DIEU, le Tout-Puissant, sait ce dont l’homme a besoin pour être heureux. Sa Parole, la Bible, contient de nombreux conseils qui peuvent, si on en tient compte, préserver les hommes de l’anxiété, des soucis, des chagrins et des malheurs. L’une des règles contribuant au bonheur, que l’on trouve dans la Bible, est celle-ci : “ Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent. ” Combien peu de personnes parmi les soi-disant chrétiens de la chrétienté tiennent compte de ce conseil ! Quels soucis pourraient être évités si on ne se livrait pas à l’amour de l’argent ! Quelle abondance de souffrances accable ceux qui se “ livr(ent) à l’amour de l’argent ” ! — Héb. 13:5.

      L’apôtre Paul, en nous disant pourquoi il est vital pour les chrétiens de ne pas se livrer à l’amour de l’argent, écrit : “ Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-​mêmes dans bien des tourments. ” (I Tim. 6:9, 10). Celui qui aime l’argent n’a pas besoin d’être nécessairement riche ; en effet, il peut être parmi ces millions de personnes qui disposent de ressources faibles ou modiques et sont déterminées à être riches. Cette détermination à s’enrichir est l’un des symptômes de l’amour de l’argent. Ce sont des personnes qui cherchent à amasser de l’argent et des richesses.

      Un autre symptôme de l’amour de l’argent est le fait de n’être pas conscient de ses besoins spirituels. Pour le matérialiste tout dans sa vie se rapporte à lui-​même, à ses désirs et à des choses matérielles. Chez le chrétien, par contre, tout dans sa vie se rapporte à Jéhovah Dieu, à sa Parole, à sa volonté, à son ministère et aux choses spirituelles. Ainsi donc, l’amour de l’argent ruine les relations de l’homme avec Jéhovah Dieu, c’est le plus grand préjudice qu’il cause. Voyons comment cela se produit.

      Certaines conditions sont consignées dans la Bible, conditions que les chrétiens doivent remplir. Ils doivent 1o imiter Dieu, 2o se confier en Dieu, 3o lui obéir et 4o l’aimer. Ceux qui se livrent à l’amour de l’argent se moquent de ces exigences divines.

      IMITATEURS DU MONDE

      “ Devenez donc les imitateurs de Dieu ”, telle est la volonté divine (Éph. 5:1). Mais l’amour de l’argent pousse insidieusement les hommes à imiter ce monde méchant et ses voies. Au lieu d’imiter les qualités de Dieu — sa lenteur à la colère, sa patience, sa miséricorde, sa bonté, sa générosité, sa fidélité — celui qui aime l’argent adopte des voies égoïstes, cupides, cruelles et sans scrupules. La bonté et la générosité l’empêchent de gagner de l’argent, c’est pourquoi il étouffe ces qualités si bienfaisantes. Il se force à être dur et impitoyable, s’aguerrissant à toutes les méchancetés imaginables.

      Quiconque aime l’argent s’habitue rapidement à dire des mensonges. Pour de l’argent, il est prêt à tout. Que sont les promesses pour celui qui aime l’argent ? Elles ne signifient rien. Il les tient jusqu’au moment où il peut gagner plus d’argent. Les contrats ? Tenez-​les quand c’est avantageux ; brisez-​les quand c’est opportun du point de vue financier : Voilà la conduite de celui qui aime l’argent.

      Les personnes qui aiment l’argent en obtiennent parfois en abondance, cependant, en dépit de cela, elles trompent, escroquent et lèsent même leurs meilleurs ami, uniquement pour en obtenir davantage ; ce faisant elles alourdissent leur charge déjà pesante et s’attirent le mépris et la haine de ceux qu’elles ont frustrés.

      Tandis qu’il imite de plus en plus ce monde, celui qui aime l’argent en arrive parfois à voler. Il y a quelque temps, quatre voleurs furent arrêtés après avoir dérobé 72 231 dollars à une banque de Massapequa, Long Island, New-​York. Trois d’entre eux avouèrent à la police qu’ils s’étaient adonnés au vol à cause de leurs dettes, mais le quatrième donna une autre explication : “ Ils étaient endettés, c’est vrai, mais qui ne l’est pas ? La raison était plus la soif de l’argent que la nécessité. ” (Journal-American de New-​York, du 10 mars 1959). Quels crimes de toutes sortes, quels actes hideux sont commis pour satisfaire la soif de l’argent !

      Judas Iscariot n’a-​t-​il pas livré son meilleur ami, le Seigneur Jésus-Christ, aux mains des meurtriers pour trente pièces d’argent ? Si, et la Bible dit de cet homme aimant l’argent : “ Il était voleur, et (...) tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait. ” (Jean 12:6). Quelle fin désastreuse eut Judas ! Combien différente elle eût été s’il ne s’était pas “ livr(é) à l’amour de l’argent ” !

      Supposez qu’une personne désire s’enrichir d’une manière scrupuleusement honnête. Peut-​elle éviter alors de tomber dans “ la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux ” ? Peut-​elle éviter de se jeter d’elle-​même dans “ bien des tourments ” ? Peut-​elle éviter les maux qui découlent du fait d’imiter ce monde ? La Parole de Dieu inspirée déclare : “ Celui qui a hâte de s’enrichir ne reste pas impuni. Un homme envieux a hâte de s’enrichir, et il ne sait pas que la disette viendra sur lui. ” — I Tim. 6:9, 10 ; Prov. 28:20, 22.

      Parce qu’il n’imite pas Jéhovah et son Fils bien-aimé, celui qui aime l’argent se charge de chagrins, de soucis, il ne trouve plus aucune paix intérieure ni contentement. Une enquête faite par des sociologues parmi les gens disposant de revenus différents a révélé que ceux qui gagnaient 5 000 dollars par an en voulaient 10 000, et ceux qui en gagnaient 10 000 en désiraient 20 000. Même des millionnaires en voudraient davantage encore. “ Il est généralement vrai ”, déclarait le rapport, “ que plus une personne a d’argent, plus elle en veut. ” La richesse et l’orgueil de posséder ne donnent pas de véritable satisfaction. “ Celui qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent, et celui qui aime les richesses n’en profite pas. C’est encore là une vanité. ” — Eccl. 5:9 5:10, NW.

      Celui qui aime l’argent est si absorbé par de multiples occupations qu’il n’a pas le temps ni le désir d’amasser un trésor dans le ciel. “ Amassez-​vous des trésors dans le ciel ”, a conseillé Jésus. Mais celui qui aime l’argent n’imite pas Jésus sous ce rapport ; il imite ce monde en amassant des trésors sur la terre, où, a déclaré Jésus, “ la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ”. — Mat. 6:19, 20.

      SE CONFIER DANS LES RICHESSES

      Le chrétien doit mettre sa confiance en Dieu et non dans les richesses incertaines. Mais celui qu’aveugle l’amour de l’argent pense que sa vie dépend de ses richesses et de ses possessions. Jésus décrivit le caractère pernicieux de la confiance placée dans les richesses, en disant : “ Les terres d’un homme riche avaient beaucoup rapporté. Et il raisonnait en lui-​même, disant : Que ferai-​je ? car je n’ai pas de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-​il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens ; et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-​toi, mange, bois, et te réjouis. Mais Dieu lui dit : Insensé ! cette nuit-​même ton âme te sera redemandée, et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-​t-​il ? II en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-​même, et qui n’est pas riche pour Dieu. ” — Luc 12:16-21.

      Quelle horrible chose de mourir sans être riche envers Dieu ! Mais celui qui aime l’argent meurt, comme l’homme de la parabole de Jésus, qui s’était amassé un trésor pour lui-​même. Mettant en garde contre cette ligne de conduite insensée, Jésus déclara : “ Gardez-​vous avec soin de toute avarice ; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-​il dans l’abondance. ” — Luc 12:15.

      Quel mal a déjà été causé par l’idée que la vie de l’homme résulte des choses qu’on possède ! Qu’arrive-​t-​il, alors, si quelqu’un perd, par un désastre quelconque ou l’adversité, les biens en lesquels il s’était confié ? Qu’est-​il arrivé, par exemple, dans l’effondrement du marché financier de Wall Street en 1929 ? Nombreuses furent les personnes qui, ayant perdu les richesses en lesquelles elles se confiaient, ne purent plus supporter la vie. Un barman des environs de Wall Street, retiré des affaires depuis peu, raconta à un reporter comment l’effondrement du marché financier affecta ceux qui s’étaient confiés dans leurs richesses : “ Vous n’avez aucune idée de ce qui se passa. Des hommes qui, le jour précédent, étaient entrés comme millionnaires, se jetaient le lendemain par la fenêtre. ” Le suicide — une autre de ces choses mauvaises engendrées par l’amour de l’argent. Comme il en est autrement pour celui qui se confie en Dieu ! Même s’il perdait tous ses biens, il ne pensera jamais au suicide ; quel que soit son fardeau il ne recourra pas au suicide mais suivra ce conseil divin : “ Remets ton sort à (Jéhovah), et il te soutiendra, il ne laissera jamais chanceler le juste. ” Jéhovah, qui soutient tout l’univers, soutiendra celui qui se confie en lui ; mais celui qui aime l’argent ne peut dire : “ Je me confie en (Jéhovah), je ne chancelle pas. ” — Ps. 55:23 55:22, NW ; 26:1.

      IL EST IMPOSSIBLE DE SERVIR DEUX MAÎTRES

      Il y a encore les exigences divines consistant à obéir à Jéhovah Dieu et à l’aimer. L’amour de l’argent fait de l’homme l’esclave des richesses et l’incite à se soumettre à ce monde et à le servir. En quoi consiste le tort qui en résulte ? On méprise Jéhovah Dieu. Comment ? Parce que celui qui aime l’argent ne peut obéir à deux maîtres, les servir et les aimer. Jésus-Christ montra qu’il est impossible d’être l’esclave de deux maîtres, en disant : “ Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon (les Richesses, NW). ” (Mat. 6:24). Cette règle divine n’a pas changé ; il n’y a pas d’exceptions, ;“ nul ” ne peut servir deux maîtres, leur obéir et les aimer. En s’attachant aux richesses, en en faisant son idole, son dieu, celui qui aime l’argent méprise Jéhovah.

      Bien qu’aux yeux du monde une telle personne puisse être considérée comme ayant réussi, aux yeux de Dieu elle n’est qu’une nullité. Nous obtiendrons un véritable succès dans la vie, si nous nous en tenons à ce que Jésus-Christ appela le plus grand commandement : “ Tu aimeras (Jéhovah), ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. ” (Mat. 22:37). Mais celui qui aime l’argent concentre toutes ses pensées sur une chose : gagner de l’argent, et il travaille de toute son âme à cette fin. Dans son cœur il a assigné à l’argent la place que Dieu seul devrait occuper.

      Étant donné le si grand nombre de conséquences néfastes qui découlent de l’amour de l’argent, il n’est pas surprenant que celui qui aime l’argent revête une forme extérieure de piété. L’hypocrisie en est le résultat. Les pharisiens du jour de Jésus étaient religieux en apparence, mais quelle était la condition de leur cœur ? Après que Jésus leur eut conseillé de ne pas servir deux maîtres, les pharisiens dévoilèrent la véritable condition de leur cœur, comme le montre le récit biblique : “ Les pharisiens, qui étaient avares (amis de l’argent, NW), écoutaient aussi tout cela, et ils se moquaient de lui. Jésus leur dit : Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs. ” (Luc 16:14, 15). Les pharisiens essayaient de servir deux maîtres ; ils aimaient l’argent et adoraient donc Jéhovah Dieu d’une manière hypocrite. Aujourd’hui, certaines personnes aimant l’argent peuvent duper les hommes, mais, comme Jésus l’a indiqué, Dieu connaît leurs cœurs.

      L’amour de l’argent est vraiment “ une racine de tous les maux ”. Il nous incite à imiter ce monde, à nous confier dans les richesses, à obéir à ce monde et à l’aimer, lui et ses richesses. C’est tout le contraire de ce que Dieu demande. Il n’est guère étonnant qu’une chose ayant un tel caractère nuisible soit désastreuse, plongeant les hommes “ dans la ruine et la perdition ”.

      Comment peut-​on se protéger du malheur et de la ruine ? En suivant ce conseil divin : “ Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent ; contentez-​vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-​même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. ” (Héb. 13:5). Un conseil identique est donné par l’apôtre Paul dans I Timothée 6:7, 8 : “ Nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. ”

      Chacun de nous entra dans le monde les mains vides. Si nous sommes venus de cette façon, nous ne sommes pas obligés d’en emporter quelque chose. Mais, bien que nous soyons venus les mains vides, nous pouvons enrichir le monde. Comment ? Non en moyens matériels, mais en employant nos dons spirituels pour aider nos semblables à connaître la vérité de Dieu et à obtenir la vie éternelle dans son juste monde nouveau. Personne ne peut acheter la vie dans le monde nouveau : “ Ils ont confiance en leurs biens, et se glorifient de leur grande richesse. Ils ne peuvent se racheter l’un l’autre, ni donner à Dieu le prix du rachat. ” — Ps. 49:7, 8 49:6, 7, NW.

      Ainsi, pourquoi gaspillez-​vous du temps, des efforts et de l’énergie pour vous enrichir, courant après les biens terrestres ? De telles richesses ne font pas une personne riche aux yeux de Dieu. La seule voie conduisant au véritable succès, c’est de plaire à Jéhovah Dieu en faisant sa volonté. C’est la seule manière de devenir vraiment riches ; et, étant contents de ce que nous avons, nous aurons le véritable sens de la richesse et du bonheur.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1961 | 1er avril
    • Questions de lecteurs

      ● Dans Ésaïe 66:8 (Sy), il est écrit : “ Qui a jamais entendu parler d’un tel prodige ? Qui a jamais vu rien de semblable ? Un pays est-​il enfanté en un seul jour, ou une nation naît-​elle d’un seul coup ? Et cependant, à peine était-​elle en travail, que Sion a enfanté ses fils. ” Quelle différence y a-​t-​il entre le “ pays ” et la “ nation ”, et comment cela se rapporte-​t-​il à la fondation de la “ nouvelle terre ”, en 1919 ?

      Quand on pose des fondements, c’est pour construire dessus quelque chose de nouveau dans le genre d’une superstructure. Dans Ésaïe 51:16 (NC), Dieu raconte ce qu’il va faire quant aux nouveaux cieux qui doivent être plantés et à une nouvelle terre qui doit être fondée. Il dit à son peuple : “ Je mets mes paroles dans ta bouche, et de l’ombre de ma main je te couvre, pour planter un ciel et fonder une terre, et pour dire à Sion : “ Tu es mon peuple ” ! ” Ces paroles, adressées à Sion, montrent que Dieu reconnaît un peuple à un moment donné, qu’il fait naître une nation, un peuple placé sous un gouvernement. Tant qu’elle existait sur la terre, Sion était la montagne où se trouvait le “ trône de Jéhovah ”, trône sur lequel était assis le roi de la nation de Jéhovah.

      En l’an 1914, Jéhovah Dieu fit naître le gouvernement céleste de son Fils oint, Jésus-Christ, l’Héritier du Royaume. Cependant, au cours de la Première Guerre mondiale, qui commença la même année, les témoins oints de Jéhovah sur la terre furent emmenés dans la captivité babylonienne des nations en guerre, par suite de la crainte et d’un manque de compréhension. Leur organisation fut envahie et passablement démantibulée. Ces témoins ne fonctionnaient plus en tant que nation ayant un gouvernement indépendant, en l’occurrence le royaume de Dieu établi dans les cieux. Ils se trouvaient dans une condition pareille à celle des Juifs captifs dans le pays de Babylone pendant soixante-dix ans, alors que leur capitale — Sion ou Jérusalem — et son temple connaissaient la désolation, et n’avaient point de roi régnant.

      En 1919, peu après la fin de la Première Guerre mondiale, Jéhovah, dans sa miséricorde, se remit à rassembler de toutes les parties de la terre son peuple dispersé et désorganisé, pour en augmenter le nombre. Il fit en sorte que son reste oint formât un peuple bien organisé et l’incita à reprendre l’activité. Jéhovah lui fit apprécier davantage le fait que le Royaume, qui venait d’être établi, était entré en fonction dans les cieux. Du moment qu’il y avait encore sur la terre un reste des héritiers du Royaume, ceux qui seraient institués cohéritiers avec Jésus-Christ n’étaient pas encore au complet dans les cieux pour former avec le Christ le nouveau pouvoir céleste qui règne au-dessus de la terre, au milieu de ses ennemis. Néanmoins, en donnant naissance au Royaume par l’intronisation et le couronnement de son Fils Jésus-Christ, Jéhovah Dieu planta les cieux symboliques du nouvel ordre promis.

      Jéhovah mit ses paroles dans la bouche de son peuple délivré et libéré sur la terre, concernant les nouveaux cieux qu’il avait plantés. Dès lors, les membres de son peuple entreprirent de prêcher la bonne nouvelle du gouvernement céleste établi, le royaume de Dieu, auquel ils doivent fidélité et obéissance suprêmes. En agissant de telle sorte avec son peuple à ce moment-​là, Jéhovah fit naître “ d’un seul coup ” une nation, le reste de l’Israël spirituel. Or, une “ grande foule ” de personnes, semblables à des brebis, afflue vers cette nation spirituelle, et se joint à elle.

      Voyons maintenant quelle est la différence entre cette “ nation ” qui naquit récemment et le “ pays ” qui est “ enfanté en un jour ”. Pour exister, une nation a besoin de son propre pays ou territoire. Par exemple, tant que les anciens Israélites étaient exilés en terre étrangère, le pays de Babylone, ils ne formaient pas une nation dotée d’un statut reconnu parmi les nations de la terre. Quant à leur patrie, le territoire de Juda et de Jérusalem, formait-​elle un pays ? Non ! Ce territoire était frappé de désolation, privé d’hommes et d’animaux domestiques. Saisis de crainte, les hommes qui devaient passer par là faisaient un détour à cause de toutes les plaies que Jéhovah avait fait venir sur ce territoire. Sans capitale et privé de villes peuplées, il n’en restait plus que des ruines hantées par les créatures de la désolation. Ce territoire, pareil à un désert, était envahi par la brousse. Mais lorsque le reste des fidèles Juifs libérés arriva dans ce lieu désolé — au cours de l’été de 537 av. J.-C. — et se rétablit sur l’emplacement des anciennes villes, cultiva la

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