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  • Qu’est-il donc arrivé aux prix?
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 avril
    • Qu’est-​il donc arrivé aux prix?

      UN COUPLE d’Américains entra dans une épicerie pour acheter quelques petits articles. La vendeuse prit le billet de 10 dollars qu’on lui tendait et ne rendit que 40 cents de monnaie. La femme, qui s’attendait à beaucoup plus, s’écria: “Dites-​moi, mademoiselle, vous devez vous tromper, car nous vous avons donné 10 dollars!” “Pas du tout, répondit la vendeuse, ces articles coûtent exactement 9,60 dollars.”

      Le mari prit dans sa main le petit sac qui renfermait les articles, secoua la tête, incrédule, et lâcha: “Mais qu’est-​il donc arrivé aux prix”?

      Si c’est vous qui faites les courses, vous savez certainement ce que deviennent la plupart des prix: ils montent inexorablement. Il est vrai que les prix augmentent depuis plusieurs années, particulièrement depuis la Seconde Guerre mondiale, mais ce n’est que depuis peu qu’ils grimpent tant.

      Cette situation ne frappe pas quelques pays seulement, mais le monde entier la subit, pratiquement sans exception, même les pays communistes où l’économie est très surveillée. C’est là un fait unique, car jamais auparavant les nations n’avaient subi toutes en même temps un taux d’inflation si élevé.

      Naturellement, les riches ne souffrent pas tellement de ces augmentations. Ils ont les moyens de payer plus cher. Mais l’écrasante majorité des gens ne sont pas riches, et beaucoup d’entre eux pâtissent des conditions actuelles.

      Dans un pays après l’autre, les sondages montrent que les gens considèrent l’inflation comme leur plus grand problème. Ils ont l’impression qu’un piège s’est refermé sur eux et qu’ils n’arrivent pas à s’en dégager. Beaucoup de chefs de famille font des heures supplémentaires ou ont un second emploi. Beaucoup de femmes travaillent. C’est le cas de plus de la moitié d’entre elles dans certains pays. La vie de famille s’en ressent, car les disputes d’argent sont l’une des principales causes de division de la cellule familiale.

      Notons ce grief d’une ménagère américaine: “Je me demande si nous nous en sortirons un jour financièrement.” D’autres n’envisagent même pas de “s’en sortir”, mais tout simplement de survivre. Un routier brésilien nous a fait cette remarque: ‘Je suis pris de panique actuellement devant le coût affolant de la vie. On a l’impression que cette situation est sans issue.’ Citons, toujours au Brésil, le cas courant de ce mari qui a deux emplois, travaille douze heures par jour et six jours par semaine. Sa femme est professeur de couture et elle coud également à son domicile. Ce couple déclara: “Faire vivre sa famille devient de plus en plus difficile.” Un concierge brésilien a dit: “Je me demande si nous vivons ou si nous nous contentons d’exister.”

      Il ne faudrait pas croire qu’un tel état de choses ne touche que les pays pauvres. Aux États-Unis, on a le cas de cette femme qui travaille 40 heures par semaine comme coiffeuse et qui est serveuse pendant le week-end. Elle dit: “Si je n’avais pas deux emplois, je mourrais de faim. Je n’arriverais jamais à payer mon loyer.” Son cas est loin d’être unique.

      En Afrique, un rapport déclare que c’est principalement à cause de l’inflation galopante que “de plus en plus de gens ont recours au vol, au détournement de fonds, à la corruption ou à tout autre moyen pour se procurer l’argent nécessaire à leurs besoins quotidiens”.

      Au Japon, pays pourtant hautement industrialisé, près de 100 personnes se sont suicidées en sept mois à la suite de démêlés avec des sarakin (usuriers). Elles s’étaient enfoncées dans les dettes jusqu’au cou, avaient emprunté à un taux d’intérêt élevé et se trouvaient dans l’impossibilité de rembourser. Incapables d’affronter la vie, elles se sont donné la mort.

      A. Schlesinger fit cette remarque sur la situation économique: “La fête est finie.” Il ajouta que la prospérité sans précèdent qu’avaient connue certains pays doit désormais faire place à la discipline, au sacrifice et à un niveau de vie plus modeste.

      En France, on relève ce commentaire: “Le rêve d’une ‘nouvelle société’ d’abondance, promise à la fin des années 60, et prônée au début des années 70, s’est évanoui à mesure que l’inflation a gangrené le pouvoir d’achat des Français.” De même, aux États-Unis, l’annuaire 1979 de l’Encyclopédie américaine a noté: “Le rêve américain, disent les gens, est devenu un cauchemar.”

      Une grande banque américaine, Citicorp, conclut: “Ce qu’il y a de déplaisant, c’est que l’inflation persistante qui frappe la plupart des pays aboutira finalement, si l’on n’y remédie pas, à des conséquences qui déborderont largement du cadre strict de l’économie.”

      Effectivement, si l’on n’y remédie pas, l’inflation ne fera qu’appauvrir les gens. Elle risque de mettre en péril des pays entiers. D’ailleurs, dans le passé, elle a déjà réduit à néant l’économie de divers pays. Mais cette fois, l’inflation menace le monde entier, non seulement dans le secteur économique, mais encore dans les domaines politique et social, qui lui sont liés.

      Dans quelle mesure l’inflation nous touche-​t-​elle? Quelles en sont les causes? Que peut-​on y faire? Où tout cela nous mènera-​t-​il?

  • L’inflation augmente son emprise
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 avril
    • L’inflation augmente son emprise

      “IL NOUS faut admettre que nous sommes en guerre (...) avec l’inflation”, déclara la revue Business Week, avant d’ajouter: “Et cette guerre, nous sommes en train de la perdre.”

      Ladite “guerre” est perdue en ce sens que, malgré les mesures déjà prises, l’inflation augmente son emprise sur l’économie mondiale.

      Il s’ensuit que les gens n’ont plus confiance dans l’argent, c’est-à-dire dans le papier-monnaie. Le cours de l’or en est la preuve. Dans l’Histoire, l’or a toujours été la “monnaie” de dernier recours, c’est-à-dire la plus précieuse en temps de trouble. Il sert donc de “baromètre” des conditions économiques. Il y a moins de 10 ans, l’or valait 35 dollars l’once. L’an dernier, il avait grimpé à plus de 444 dollars l’once, ce qui montre à quel point les gens ont perdu confiance dans la monnaie fiduciaire et les proportions prises par l’inflation.

      Pendant tout le siècle dernier, les prix étaient restés relativement stables. Mais, après la Première Guerre mondiale, ils sont devenus plus anarchiques. Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’inflation fait partie intégrante de la vie quotidienne. Ces dernières années, elle s’est aggravée plus que jamais, si bien que, même pendant les périodes de récession, elle persiste.

      Au cours d’un seul mois de l’année dernière, l’inflation américaine a dépassé de 12 pour cent celle de l’année précédente. Elle était de 15 pour cent au Japon, de 18 pour cent en Grande-Bretagne et de plus de 10 pour cent en France. La République fédérale d’Allemagne, qui a pourtant l’une des économies les plus stables du monde, a connu une inflation de 10 pour cent.

      Aux Philippines, le prix des aliments, des vêtements et du combustible a quadruplé depuis 1966. Au Japon, le prix du riz, l’aliment de base, a augmenté de 500 pour cent en 20 ans. Le Brésil a reconnu que l’inflation atteindrait 40 pour cent en 1979, comme l’année précédente. La revue Administração e Serviçcos a déclaré que “68 millions de Brésiliens ne peuvent même pas envisager l’achat d’un simple fer électrique”, parce qu’ils doivent garder leur argent pour le strict nécessaire.

      Certains pays d’Afrique ont un taux d’inflation supérieur à 100 pour cent par an. L’État d’Israël a connu à peu près la même situation l’an dernier, et, depuis sa fondation, il y a plus de 30 ans, l’indice des prix a grimpé de 5 000 pour cent.

      La situation qui sévit aux États-Unis démontre ce qui peut arriver au cours des années à venir à cause de l’inflation. Le dollar, qui valait 100 cents en 1898, n’en vaut plus à présent que 12.

      Mais, dira-​t-​on, les salaires ont augmenté également. C’est vrai. Pour beaucoup de travailleurs, les augmentations de salaire ont été supérieures au taux de l’inflation, si bien que leur niveau de vie s’est amélioré.

      Ce n’est pas le cas de tous. Rien qu’aux États-Unis, par exemple, près de la moitié des ouvriers estiment que l’inflation s’accroît plus vite que leurs revenus, ce qui signifie une baisse de leur niveau de vie.

      En outre, beaucoup de pauvres et de personnes aux revenus fixes se trouvent dans une situation critique. Citons l’exemple de cet enseignant New-Yorkais à la retraite qui dit:

      “La ville me verse une retraite de 4 439 dollars par an [ce qui est inférieur au seuil de pauvreté aux États-Unis]. Vous ne serez pas étonnés d’apprendre que nous avons de la peine à nous en sortir, malgré nos efforts héroïques pour faire des économies.

      “Nous n’avons pas de voiture. Nous ne sommes pas propriétaires de notre logement. Nous louons le même petit appartement depuis plus de 35 ans. Nous ne prenons jamais de vacances et ne voyageons pas. Nous ne sortons pas au restaurant. Et, naturellement, nous n’achetons qu’au moment des soldes, et encore, des articles de première nécessité.

      “Nous ne fumons pas. Nous ne buvons jamais d’alcool ni même une bière de temps à autre. Nous ne sommes plus allés au théâtre ou au cinéma depuis que je suis à la retraite, c’est-à-dire depuis plus de 21 ans.

      “Nous ne recevons personne. Nous ne dépensons pas d’argent en cadeaux pour nos parents et amis. Nous nous contentons d’envoyer une carte pour les grandes occasions. Nous n’achetons plus régulièrement les quotidiens.

      “Ma femme et moi avons plus de 70 ans. Nous ne sommes pas en bonne santé ni capables de travailler.”

      Les travailleurs dont les salaires sont indexés sur l’inflation sont eux aussi lésés. En effet, l’inflation les attaque sur deux plans. Non seulement l’augmentation des prix diminue la valeur de l’argent qu’ils ont durement gagné, mais l’élévation de leur salaire les fait passer dans des tranches d’impôts supérieures, si bien qu’ils risquent de devoir payer plus d’impôts. Il s’ensuit que leur pouvoir d’achat diminue.

      En outre, l’inflation fait souvent du tort aux gens économes qui mettent leur argent à la Caisse d’épargne. Il y a par exemple des pays où les intérêts payés par les Caisses d’épargne n’atteignent que la moitié du taux d’inflation. À la fin de l’année, le compte en banque, majoré de ses intérêts, a donc moins de valeur qu’au début de l’année. Pire encore, ces intérêts sont parfois imposables.

      Cette diminution de la valeur de l’argent entraîne un accroissement considérable de l’endettement individuel. L’une des raisons en est que le public ne veut pas économiser avant d’acheter ce qu’il désire. Il préfère s’endetter.

      Mais une autre cause importante de l’endettement provient de ce que, face à la montée implacable de l’inflation, de plus en plus de gens empruntent simplement pour maintenir leur niveau de vie. L’annuaire précité ajoutait: “Ceux qui empruntaient jadis rarement, et seulement pour des achats importants, ont à présent parfois besoin d’emprunter pour acheter des articles indispensables.”

      Il y a aussi ceux qui voient leur avenir bouché et qui choisissent de profiter de la vie au maximum avant qu’il ne soit trop tard. L’un d’eux déclara: “Ma philosophie, c’est ‘après moi le déluge’.” D’autres encore s’endettent lourdement sans avoir l’intention de rembourser, ce qui équivaut à du vol.

      La revue U.S.News & World Report qualifie de “raz-de-marée” cette tendance à s’endetter qui “sème une nouvelle panique chez les économistes”. Cette revue ajoute: “Jamais auparavant les gens n’ont tant dépendu de leurs emprunts.” La moindre crise économique tant soit peu sérieuse risquerait de causer la faillite de millions de ces gens.

      Pourquoi cette inflation sévit-​elle dans le monde entier? Les spécialistes ne s’entendent pas sur tous les aspects du problème. La plupart d’entre eux pensent néanmoins que c’est avant tout parce qu’on dépense plus d’argent qu’il n’en rentre et que l’on s’endette pour financer ces dépenses. Le Times de Londres a dit: “Après tout, qu’est-​ce que l’inflation? (...) C’est un mot qu’emploient les économistes pour désigner la surconsommation, le fait de vivre au-dessus de ses moyens, de prendre plus dans la cagnotte que ce que l’on y a mis.”

      Quand l’État dépense plus d’argent que les impôts n’en font entrer, il doit “fabriquer” de l’argent pour éponger son déficit. Citons la revue Harper’s: “Les dettes de l’État que les impôts ne peuvent payer sont réglées en fabriquant de nouveaux dollars.” Le quotidien The Wall Street Journal ajoutait:

      “La principale cause de la flambée des prix (...) est de loin l’inflation au sens littéral. C’est-à-dire qu’elle est occasionnée par l’augmentation de la masse monétaire consécutive à des années de déficit de l’État. Ces déficits ont été comblés en émettant de la monnaie et en recourant au crédit, ce qui revient à (...) faire tourner la planche à billets.”

      Comme exemple de cause d’inflation, on peut mentionner celui de la dette intérieure des États-Unis. Sur les 18 années passées, le gouvernement a été 17 fois en déficit. Alors qu’il a fallu 167 ans pour que cette dette atteigne 100 milliards de dollars, elle s’accroît à présent de cette somme tous les ans. Elle dépassera bientôt 1 000 milliards de dollars. Le loyer de cet argent s’élève actuellement à 60 milliards de dollars par an, soit la troisième dépense dans le budget de l’État. Cela revient à dire qu’il faut davantage d’argent pour obtenir des marchandises et des services. Leurs prix montent comme lors d’une vente aux enchères.

      Le problème du pétrole n’arrange pas la situation. Seule une poignée de nations produisent plus de pétrole qu’elles n’en utilisent. Elles forment l’Organisation des pays exportateurs de pétrole ou OPEP. L’OPEP a tellement augmenté le prix du pétrole qu’il est aujourd’hui 10 fois plus cher qu’il y a dix ans. Comme quantité de produits sont dérivés du pétrole, notamment l’essence, le mazout, les plastiques, nombre de produits chimiques et autres, leurs prix s’élèvent en proportion.

      Par suite des différentes raisons qui précèdent, certains pays ont un tel endettement qu’ils ne survivent que par un recours massif au crédit. Quelques-uns n’ont même pas les moyens de payer les intérêts de leur dette, encore moins son principal.

      Comment porter remède à l’inflation? Nombre d’économistes craignent qu’elle ne soit devenue irréversible. Ils prennent l’exemple d’un héroïnomane qui est allé trop loin et qui a besoin de quantités de plus en plus importantes de drogue pour un résultat de moins en moins sensible. Si cet héroïnomane continue, la drogue le tuera. D’un autre côté, le sevrage risque également d’abréger ses jours.

      Pour mettre fin à l’inflation, il faudrait tailler des coupes sombres dans les dépenses de l’État, des industries et des particuliers. Cela suppose que les gens achètent moins et que les industries produisent moins. Il y aurait donc encore plus de chômeurs ainsi qu’une grave récession. Or, le système économique mondial repose sur la surproduction et le crédit, si bien que, de l’avis de plusieurs observateurs, il est déjà trop tard pour revenir en arrière sans causer à peu près autant de mal qu’en laissant jouer l’inflation.

      [Entrefilet, page 7]

      Les travailleurs dont le salaire est indexé sur l’inflation sont lésés deux fois.

      [Entrefilets, page 8]

      Les gens font de plus en plus de dettes.

      Pourquoi y a-​t-​il une telle inflation aujourd’hui?

      [Entrefilet, page 9]

      Certains économistes se demandent si l’inflation est devenue irréversible.

      [Schéma, page 7]

      (Voir la publication)

      1898 1979

      $1 = $.12

      Le dollar a perdu sa valeur.

  • Comment réagir face à l’inflation?
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 avril
    • Comment réagir face à l’inflation?

      VOUS ne pouvez certainement pas faire grand-chose sur le plan personnel pour arrêter l’inflation qui sévit dans le monde. Vous n’avez pas le pouvoir d’intervenir dans le budget de l’État, dans les dettes que contractent les gens ou dans la politique économique des nations. Par contre, vous pouvez prendre certaines mesures qui vous aideront à moins souffrir de la dépréciation de l’argent.

      Si vous habitez un pays développé, cela peut impliquer le choix d’un mode de vie plus modeste. Autrement dit, il vous faudra peut-être renoncer à certaines choses que vous considérez depuis longtemps comme normales, contrairement à ce qui se passe dans les pays plus pauvres. Même si cette perspective n’a rien d’agréable, il vaut mieux l’envisager dès à présent pour prévenir de plus grandes déceptions.

      Par ailleurs, du fait que l’argent perd de plus en plus de sa valeur, il serait bien que les conjoints parlent ouvertement et dans le calme de la meilleure manière d’employer leurs revenus, en particulier lorsque la femme travaille elle aussi. C’est une question de dialogue. Quand l’un des conjoints fait ses achats sans consulter l’autre, il risque d’y avoir des problèmes.

      La nourriture coûte de plus en plus cher. S’il est naturel de réduire la consommation d’aliments coûteux, il y a d’autres domaines dans lesquels on peut réaliser des économies. Notre correspondant au Japon nous écrit:

      “L’alimentation représente la plus grosse part du budget des familles japonaises. Aussi examinent-​elles soigneusement les réclames publiées dans les journaux, afin de profiter des soldes.

      “En outre, beaucoup de supermarchés réduisent le prix de certaines denrées au moment de la fermeture ou bien ils les vendent moins cher le lendemain matin, afin qu’elles soient écoulées avant d’être gâtées. Certaines ménagères choisissent ce moment-​là pour faire leurs achats et arrivent ainsi à nourrir convenablement leur famille à un prix modéré.”

      Aux États-Unis, J. Coyle affirme que l’on peut économiser de 20 à 40 pour cent sur les achats d’aliments en dressant une liste après avoir examiné les réclames. On trouve aussi des magasins où les produits vendus “en vrac” coûtent moins cher parce qu’il y a moins de frais généraux.

      Au cours d’une année récente, l’industrie alimentaire américaine a émis 62 milliards de bons qui offraient des réductions d’une valeur moyenne de 15 cents [0,60 FF] chacun. Ces bons paraissaient dans les revues, les journaux et les brochures spécialisées. Évidemment, il ne s’agit pas d’acheter un produit simplement parce que la publicité en fait la réclame, mais parce que l’on en a besoin.

      On relève cette remarque dans Newsweek: ‘En ne laissant pas les enfants faire les commissions, les parents peuvent réduire de 20 pour cent leur budget alimentaire. Ils ne doivent pas non plus leur céder pour acheter ce qui n’était pas prévu.’ Il importe également de dresser une liste des articles dont on a besoin (et pas seulement envie). Cela évite de faire des achats impulsifs. Pendant que vous faites vos courses, cherchez les produits sans marque. Ils sont de qualité comparable aux autres, mais ils coûtent moins cher.

      Au Brésil, un chef de famille dont la femme a de la peine à faire face à l’inflation, fit ce commentaire: “Nous avons réduit les dépenses superflues, et ma femme collabore par tous les moyens. Elle ne jette jamais les restes d’un repas.” Dans d’autres familles, le mari emporte son déjeuner au travail au lieu d’aller au restaurant.

      Quand l’argent se fait plus rare, il vaut la peine de réduire, voire de supprimer le superflu. Dans cette catégorie entre le tabac. Non seulement il coûte cher, mais il présente des risques mortels. On sait que 90 pour cent des cancers du poumon sont imputables au tabac, sans parler d’autres maladies. Il est incontestable que le tabagisme est une “souillure de la chair”. (II Cor. 7:1.) En renonçant à ce vice grâce à la maîtrise de soi, on économise chaque année des sommes considérables.

      Les boissons alcooliques coûtent elles aussi très cher, et leur abus nuit à la santé et à la vie de famille. Si la Bible ne condamne pas l’usage modéré de boissons alcooliques, il n’en va pas de même des abus (Prov. 23:29-35; I Cor. 6:9, 10). Là encore, on peut réaliser des économies considérables.

      Il y a aussi des économies à faire dans le domaine des distractions. Il n’est pas absolument nécessaire de dépenser des mille et des cents pour se distraire. Évidemment, la publicité essaie de nous faire croire qu’il est indispensable de voyager au loin et de loger dans des hôtels de luxe, mais ce n’est pas fondé. Il est aussi agréable de visiter des endroits intéressants près de chez soi, de faire des excursions en famille ou d’aller voir des amis, toutes formes de divertissements bon marché. En choisissant soigneusement ses programmes de télévision, on ne souffrira pas des économies réalisées en s’abstenant d’aller au cinéma et au théâtre.

      Jadis, la radio, les chaînes stéréo, la télévision, le cinéma et d’autres formes modernes de distractions n’existaient pas. Les familles allaient rarement, sinon jamais, au restaurant. Il n’empêche qu’elles avaient des distractions saines et qu’elles retiraient de la vie peut-être plus de plaisir que nous qui vivons dans notre société si compliquée. Les temps ont changé, il est vrai, mais les humains, eux, n’ont pas tant changé que cela. Ils peuvent toujours trouver de l’agrément à des divertissements simples et peu onéreux.

      Il y a aujourd’hui beaucoup de femmes qui font des économies en confectionnant elles-​mêmes leurs vêtements. C’est un domaine dans lequel les idées et la pratique paient. Citons l’exemple de cette ménagère qui avait vu dans un magasin une robe relativement simple, mais qui coûtait plus de 200 FF. Au lieu de l’acheter, elle se procura du tissu identique et confectionna la robe pour moins de 20 FF.

      On trouve aussi des magasins qui vendent des vêtements d’occasion en excellent état, ce qui permet de réaliser des économies appréciables. Certaines personnes préfèrent laver leurs vêtements que de les donner à la blanchisserie. Par exemple, elles lavent leurs chandails à la main dans de l’eau tiède au lieu de les faire nettoyer à sec. Elles ne donnent que les vêtements qu’elles ne peuvent pas nettoyer elles-​mêmes.

      Dans le domaine vestimentaire, on fait des économies si l’on ne se soucie pas trop de la mode. Beaucoup de gens se débarrassent de vêtements en bon état simplement parce que la mode a changé. Après avoir remarqué que même le style des vêtements masculins se modifiait aujourd’hui plus rapidement, un homme déclara: “À présent, c’est fini. Jamais plus je ne serai esclave de la mode et de ces gens qui veulent me soutirer de l’argent. Je porte mes vêtements aussi longtemps qu’ils sont en bon état, propres et convenables, peu importe ce que disent ceux qui suivent la mode.”

      Un autre domaine dans lequel on réalise des économies considérables, c’est celui des petites réparations chez soi. Non seulement on économise le prix de la main-d’œuvre, mais les appareils ménagers, les meubles, etc., durent plus longtemps.

      Un mari calcula qu’il avait économisé dans les 800 FF par an en n’allant plus chez le coiffeur, depuis que sa femme avait accepté d’apprendre à lui couper les cheveux. L’expérience venant, elle avait fait des progrès. De toute façon, il y a aujourd’hui une telle variété de coupes de cheveux qu’il n’est plus nécessaire qu’une coiffure soit la perfection même.

      Même dans le domaine des soins médicaux il est possible de faire des économies. Il suffit de comparer les honoraires des médecins, les prix des traitements et des médicaments. Aux États-Unis, où les prix ne sont pas conventionnés, une équipe de journalistes de la télévision s’est rendue dans diverses pharmacies qui se trouvaient à quelques pâtés de maisons l’une de l’autre. Il apparut que les prix de médicaments identiques étaient de deux à cinq fois plus élevés d’une pharmacie à l’autre.

      Naturellement, on pourrait encore allonger la liste des moyens qui permettent de faire des économies, mais ces quelques exemples montrent qu’avec un peu de réflexion et d’organisation on peut diminuer ses problèmes d’argent.

      L’une des principales causes actuelles de difficultés est la soif exagérée de biens matériels, désir qui a déjà ruiné et brisé trop de familles.

      Certains veulent davantage de biens pour “faire comme le voisin”, mais cette vanité peut coûter cher. Un homme d’esprit a fait remarquer fort justement l’absurdité qui consiste à “dépenser de l’argent que l’on n’a pas pour acheter des choses dont on n’a pas besoin, afin d’impressionner quelqu’un que l’on n’aime peut-être même pas”.

      En ce qui concerne la nécessité de maîtriser ses désirs de biens matériels, voici ce qu’a écrit une famille à l’hebdomadaire U.S.News & World Report:

      “Notre famille vit heureuse avec une somme que beaucoup de parents qui travaillent tous les deux doivent payer à la crèche. Nous combattons l’inflation en maîtrisant notre soif de biens matériels.

      “Nous n’avons aucune inquiétude quant à l’éducation de nos enfants et nous avons trouvé la sécurité en vivant ‘normalement’. Pour une femme s’occuper à plein temps de son ménage ne sera jamais démodé, car il entre dans le dessein de Dieu qu’elle se réalise dans le cadre de son foyer. Ce que l’on est en droit d’attendre du mariage n’a rien à voir avec le salaire. Ce sont deux êtres humains qui se marient, et non deux salaires. Ce sont des êtres humains qui forment une famille, et non des biens matériels.”

      En refrénant ses désirs de biens matériels, on évite l’une des principales causes de soucis: l’accumulation de dettes. Il n’y a pas de meilleur moyen pour s’attirer des ennuis que d’avoir trop de crédits sur le dos et de vivre avec l’obsession qu’il faudra les rembourser. La Bible a raison de dire: “Celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête.” — Prov. 22:7, Segond.

      Divers entretiens avec des familles qui rencontrent de sérieux problèmes d’argent ont fait apparaître que beaucoup de leurs achats n’étaient pas nécessaires. C’est ainsi que deux jeunes gens mariés depuis seulement deux ans avaient déjà accumulé d’énormes dettes. Or, au lieu de les rembourser, ils continuaient à emprunter et à dépenser. Leur manque de maîtrise à l’égard des biens matériels les conduisit rapidement à la faillite. Pourtant, ils déclarèrent devant un conseiller financier qu’ils n’avaient acheté que des articles “nécessaires”. Un bref interrogatoire permit de découvrir qu’au nombre de ces choses “nécessaires” figuraient des vacances très chères et des vêtements coûteux dont, en réalité, ils n’avaient nullement besoin.

      Les spécialistes conseillent aux gens qui ont des problèmes d’argent d’examiner leur salaire net pour voir quel pourcentage sert à rembourser des crédits. Si à l’exception d’une hypothèque, ces remboursements atteignent une proportion supérieure à 10 pour cent, l’intéressé court à la catastrophe. Certains administrateurs de sociétés de crédit ont déclaré que si leurs clients ne savaient pas se maîtriser avec leurs cartes de crédit, ils la leur réclamaient et la déchiraient devant eux. Ce qui est intéressant, c’est que cela cause souvent un “choc psychologique” à ceux qui regardent les cartes de crédit comme un avantage et non comme un danger potentiel pour quiconque ne sait pas s’en servir raisonnablement.

      “L’amour de l’argent, dit la Bible, est la racine de toutes sortes de choses mauvaises.” Elle ajoute qu’en aspirant à cet amour, nombre de gens “se sont eux-​mêmes transpercés partout de beaucoup de douleurs”. (I Tim. 6:10.) Plus le temps passe, plus la véracité de cette assertion apparaît.

      Qu’arrive-​t-​il aux gens dont la vie repose principalement sur des concepts matérialistes? Voici l’opinion de notre correspondant au Japon:

      “Au Japon, les familles se contentent de travailler davantage. Le mari et la femme travaillent à plein temps et font des heures supplémentaires. Pour eux, c’est peut-être réagir face à l’inflation, mais leur famille en souffre, car ils ne se retrouvent plus ensemble pour s’encourager et s’édifier.

      “Ces gens-​là ne voient guère loin. Ils se concentrent uniquement sur le PRÉSENT, AUJOURD’HUI MÊME. Personne ne songe à l’avenir, et nul espoir ne vient éclairer la vie quotidienne.”

      Mais, à défaut d’une compagnie édifiante et d’un espoir solide quant à l’avenir, que se passera-​t-​il lorsque le mari, sa femme ou bien tous les deux perdront leur emploi? Quand le système économique mondial s’écroulera, qu’adviendra-​t-​il de tous ces gens qui ont fait de l’acquisition de biens matériels l’objectif essentiel de leur vie?

      Mais cela arrivera-​t-​il vraiment? Eh bien oui, il n’y a aucun doute là-dessus. Voilà pourquoi, quand nous parlons de changer d’optique à l’égard de l’inflation, de l’argent et des biens matériels, il ne s’agit pas d’un simple adjuvant pour parer à des difficultés économiques temporaires. Non, il faut se préparer à l’effondrement prochain de tous les systèmes économiques actuels.

      [Entrefilets, page 10]

      On gagne 20 pour cent sur le budget alimentation en ne confiant pas les courses aux enfants.

      En réduisant le superflu on fait de sérieuses économies.

      [Entrefilet, page 11]

      Nombre de familles se sont brisées par leur soif de biens matériels.

      [Illustration, page 12]

      On évitera de graves problèmes en ne se laissant pas absorber par les biens matériels.

  • La fin des systèmes économiques actuels
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 avril
    • La fin des systèmes économiques actuels

      SUPPOSONS que vous ayez construit une machine qui ne fonctionne pas bien. Qu’allez-​vous faire? Probablement lui apporterez-​vous des modifications en espérant qu’elle fonctionnera mieux. Mais si, après chaque réparation, elle marchait de plus en plus mal, quelle serait votre réaction? Sans doute comprendriez-​vous que cet appareil ne donne pas satisfaction et qu’il en faudrait un autre d’un type différent.

      À l’heure actuelle, les systèmes économiques ne fonctionnent pas pour le bien des humains. Ils engendrent des injustices criantes. Les classes laborieuses voient leur argent dévoré par l’inflation. Des centaines de millions de gens vivent dans la pauvreté. D’autres centaines de millions d’humains n’ont même pas les nécessités de la vie. Dans certains pays, la situation est telle que la décrivit le New York Times: “Pour beaucoup de gens, le prix d’un seul repas excède à présent leur salaire d’une journée.” Voilà une réalisation frappante de la prophétie biblique qui annonçait: “Un kilo de blé pour le salaire de toute une journée de travail.” — Rév. 6:6, Nouveau Testament en français courant.

      À vrai dire, les systèmes économiques et monétaires actuels sont incapables d’apporter la paix, la sécurité et la prospérité auxquelles l’humanité aspire. Ils s’accompagnent au contraire d’un cortège d’égoïsme, de cupidité, d’orgueil et de dureté envers les autres.

      Que signifie tout cela? Pourquoi subit-​on depuis 1914 une inflation mondiale, des disettes, des guerres et des difficultés sans précédent?

      Tout ce que nous venons de mentionner est un signé des temps. Il avait été prédit que ces conditions apparaîtraient lors des “derniers jours” du présent système de choses. Il était également annoncé que les gens deviendraient “amis d’eux-​mêmes, amis de l’argent, (...) sans maîtrise de soi, (...) amis des plaisirs plutôt qu’amis de Dieu”. Un tel état de choses caractérise bien les systèmes politique, économique, social et religieux contemporains. — II Tim. 3:1-5.

      Il s’ensuit que l’instabilité monétaire et les difficultés économiques dont pâtissent tant de gens constituent la preuve que le présent système de choses se précipite vers sa fin, conformément à la prédiction de Jésus (Mat. 24:3-14). Toute tentative de replâtrage pour maintenir les systèmes économiques est vouée à l’échec à court terme. Rien ne saurait porter remède à l’égoïsme, à la cupidité et à l’injustice qui les accompagnent.

      Les conditions que nous subissons signifient donc que le présent système de choses n’a pas donné satisfaction et qu’il connaîtra bientôt la plus grande débâcle de tous les temps, non à cause de quelque échec humain, mais par intervention divine. C’est ce que Jésus a dit: “Il y aura alors une grande tribulation, telle qu’il n’en est pas survenue depuis le commencement du monde jusqu’à présent, non, et qu’il n’en surviendra plus.” — Mat. 24:21.

      Il est toutefois réconfortant de lire dans la Parole prophétique de Dieu qu’après cette période de troubles il y aura “une nouvelle terre” dans laquelle “la justice doit habiter”. (II Pierre 3:13.) Cette “nouvelle terre” sera une nouvelle société humaine régie pour le bien de chacun par un nouveau système économique. On sait en effet que Dieu “préparera pour tous les peuples sur cette montagne un festin de viandes grasses, un festin de bons vins, de viandes grasses juteuses, de bons vins clarifiés. Il enlèvera sur cette montagne le voile de deuil qui voilait tous les peuples”. — Is. 25:6-8, Jérusalem.

      Bientôt va se réaliser ce qu’a déclaré un homme d’affaires japonais quand on l’interrogea sur la solution qu’il faudrait apporter aux troubles économiques actuels. “Pour résoudre les problèmes économiques actuels, dit-​il, il faudrait tout reprendre à zéro.” Cet homme était conscient de l’inanité de toute tentative de replâtrage. La Parole de Dieu va dans le même sens. Les choses sont allées trop loin. C’est pourquoi le système actuel ne sera pas réformé, mais détruit.

      Ces derniers temps, l’effondrement du système économique fait de plus en plus souvent l’objet de discussions parmi les économistes Ainsi, une commentatrice financière, S. Porter, a parlé de l’éventualité plausible d’un “emballement de l’inflation aux États-Unis et dans le monde, phénomène qui détruirait la confiance en tout investissement dans le ‘papier’ [monnaie] et donnerait un tel coup de boutoir au système monétaire international que le commerce entre les nations finirait bientôt par s’arrêter”. Elle ajouta:

      “Une telle explosion entraînerait une épidémie de faillites, l’effondrement d’un en-cours des crédits déjà dangereusement gonflé, la montée en flèche du chômage, la saisie d’hypothèques pour cause de non-remboursement de crédits accordés trop facilement et le recouvrement de prêts à tempérament que les bénéficiaires seraient incapables de rembourser.

      “Alors même que j’écris ces lignes, le scénario devient de plus en plus épouvantable.”

      J. Anderson, commentateur politique, a exprimé un avis identique sur la situation monétaire présente. Il a déclaré:

      “Les nations ne peuvent pas continuer à emprunter pour améliorer leur niveau de vie. À moins d’être investi dans la production et non dans la consommation, l’argent ne pourra jamais être remboursé. Dans beaucoup de pays, la dette a déjà atteint des proportions trop grandes pour pouvoir être résorbée sans débâcle financière. (...)

      “La montée en flèche des prix vient s’ajouter au volume des dettes, si bien que le système bancaire tout entier est menacé d’écroulement.”

      L’Institut américain de recherches économiques a fait les observations suivantes:

      “Au cours des quelques années à venir, il est plus que probable que la situation économique va évoluer comme suit:

      “Une dépression mondiale grave et prolongée. (...)

      “Au cours de cette dépression prolongée, les troubles sociaux risquent de prendre une ampleur extrême. (...)

      “Toute personne ou toute famille qui paraîtra s’en sortir mieux que ceux qui sont les plus touchés risque de devenir la cible des violences de la foule.”

      Si déjà maintenant, en temps de paix et de prospérité relatives, on déplore des vols, des viols, des agressions et des meurtres en nombre croissant, à quoi faut-​il s’attendre si une dépression se produit? On en a une idée avec ce qui s’est passé à New York lors de la panne d’électricité de 1977. Dans certains quartiers, c’était vraiment l’anarchie, ravagés qu’ils étaient par le pillage, le vandalisme et les vols qualifiés. La police a reconnu son impuissance.

      De même, dans un pays d’Afrique, une augmentation du prix du riz égale à un tiers déclencha des émeutes et des pillages dans la capitale. Les rues ressemblaient à un champ de bataille. Il a fallut déclarer la loi martiale et imposer un couvre-feu strict.

      À propos de ce qui se prépare dans le monde entier, la Bible mentionne une “grande tribulation, telle qu’il n’en est pas survenue depuis le commencement du monde jusqu’à présent, non, et qu’il n’en surviendra plus”. En ce temps-​là, le papier-monnaie aura perdu toute valeur. Qu’est-​ce qui nous fait dire cela? C’est la prophétie biblique qui annonce: “Ils jetteront leur argent dans les rues, et leur or deviendra une chose qui fait horreur. Ni leur argent ni leur or ne pourront les délivrer au jour de la fureur de Jéhovah.” — Ézéch. 7:19.

      Aucun dirigeant humain ni aucune forme de gouvernement ne pourront empêcher la “grande tribulation” de venir bientôt, car elle exprimera le jugement de Dieu contre le présent système de choses mauvais. C’est pourquoi la Parole de Dieu nous avertit en ces termes: “Ne mettez pas votre confiance dans les nobles, ni dans le fils de l’homme terrestre, à qui n’appartient point le salut.” (Ps. 146:3). En ce cas, quelle ligne de conduite adopter? La Bible répond: “Confie-​toi en Jéhovah de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ta propre intelligence.” — Prov. 3:5.

      Ceux qui se confient dès à présent en Jéhovah ont l’assurance qu’il les aidera, y compris dans le domaine matériel. Dieu ne s’engage pas à offrir une vie de luxe à ses serviteurs, mais à leur procurer les nécessités de la vie (Mat. 6:24-34; Ps. 37:25). Il ne faut pas entendre par là que les vrais chrétiens vivront à l’abri des soucis, puisque eux aussi subiront les mauvaises conditions du monde. Mais ils sauront sans aucun doute y faire face mieux que les autres.

      En outre, ils peuvent compter sur la protection divine lors de la débâcle proche. Ils savent qu’ils lui survivront pour connaître un nouveau système juste (I Jean 2:15-17; Ps. 37:27, 34, 37). C’est ce qui explique pourquoi une famille brésilienne qui a appris à placer sa confiance en Jéhovah déclara: “Bien qu’assaillis par les problèmes économiques, nous formons une famille heureuse parce que nous connaissons Jéhovah, le Dieu heureux, et que nous savons quels sont ses desseins.

      Voilà pourquoi, quelque proportion que prenne l’inflation, nous sommes assurés de connaître bientôt des temps meilleurs dans le nouvel ordre de Dieu. Aussi, quiconque nourrit une espérance solide sur la base de la connaissance exacte et se confie en Dieu plutôt que dans les richesses matérielles peut ‘se redresser et relever la tête, car sa délivrance approche’. — Luc 21:28.

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