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  • Tout le monde pâtit de l’égoïsme
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 août
    • tel comportement que parce que l’occasion lui a été donnée de goûter aux ouvrages érotiques.

      “De tout cela il ressort que la société se doit de fixer les limites au-delà desquelles le risque n’est plus tolérable. Avec la pornographie, le cap a depuis longtemps été dépassé, à mon sens. Quiconque prétend que l’exposition et la vente d’articles pornographiques ne constituent qu’un ‘délit inoffensif’ se fourvoie. C’est là en tout cas mon avis, d’autant plus que les preuves scientifiques qui s’accumulent parlent dans le même sens.”

      L’effondrement des mœurs ne se limite pas, loin s’en faut, au domaine sexuel. Il nous touche tous de maintes façons. Ainsi, il est responsable de l’augmentation des impôts qui servent à couvrir les dépenses de police et à financer l’appareil judiciaire ainsi que les prisons. Lorsqu’il était dit plus haut que le déclin de l’Amérique était dû aux mauvais fruits produits par l’égoïsme, cela nous amène à évoquer une autre racine du mal:

      La diminution de la conscience professionnelle

      Tout le monde a constaté à ses dépens que les produits mis sur le marché sont d’une qualité de plus en plus douteuse. Un fabricant qui ne voit que son intérêt utilise des matières premières de piètre qualité. Animés du même état d’esprit, ses ouvriers exigeront des salaires de plus en plus élevés pour un travail de plus en plus médiocre effectué dans un temps de plus en plus réduit. Et ce n’est pas tout, car nombre d’entre eux sont des voleurs cupides.

      “Un inspecteur chargé d’enquêter sur les détournements commis par les employés est d’avis que c’est le vol, et non le base-ball, qui constitue le passe-temps favori des Américains.” C’est du moins ce qu’on pouvait lire dans un article de magazine intitulé “Le délinquant en col blanc — pris ou pas pris, il reste coupable”. L’article commençait par ces mots: “En Amérique, l’escroc le plus habile, celui à qui tout réussit, porte un col blanc”, et il poursuivait en ces termes:

      “Il s’agit le plus souvent d’un employé respectable, travailleur, croyant et pratiquant, (...) et non violent. Il n’en est pas moins un malfaiteur. Son crime? Il vole l’entreprise, les clients et l’État. Le total de ses larcins s’élève au chiffre astronomique de 40 milliards de dollars par an, soit dix fois plus que les pertes consécutives aux délits contre les biens.” — U.S. Catholic de janvier 1979.

      La plupart des gens reconnaissent, du moins en paroles, qu’il faut faire aux autres ce qu’on voudrait qu’ils nous fassent. Mais quand il s’agit de mettre cette règle d’or en pratique, c’est une tout autre question. Chacun se justifie alors à sa manière. D’aucuns se tiennent le raisonnement suivant: “Pourquoi ne prendrais-​je pas de l’argent dans la caisse du magasin, puisque ces pertes sont comptées à l’avance dans les prix affichés?” “Pourquoi ne me servirais-​je pas sur les stocks de mon employeur? De toute façon, il ne me paie pas mon dû.” “Tout le monde le fait, pourquoi pas moi?” Les employés de bureau ainsi que les ouvriers considèrent le produit de ces larcins comme un petit bénéfice supplémentaire. L’employeur, lui, appelle cela du vol. Quoi qu’il en soit, c’est le public qui en fait les frais, autrement dit: nous.

      Nombre d’hommes d’affaires vont encore plus loin, comme l’atteste cette remarque d’un fonctionnaire chargé de veiller à l’application des lois criminelles: “Les escrocs de la bourse et les manipulateurs de la haute finance, tous ceux qui monnayent illégalement des informations auxquelles ils ont accès, les hommes d’affaires qui ne déclarent pas au fisc l’intégralité de leurs bénéfices, ainsi que l’énorme masse des actionnaires qui ouvrent des comptes dans des banques étrangères afin de dissimuler leur fortune et d’échapper à l’impôt, tous ces gens seraient les premiers à pousser les hauts cris si un cambriolage ou un vol était commis près de chez eux.”

      La névrose procédurière

      On évalue à plus de sept millions le nombre des procès entamés chaque année rien qu’aux États-Unis. Les tribunaux croulent sous cette avalanche de dossiers. Beaucoup de ces procès sont légitimes, d’autres sont ridicules, d’autres enfin ne sont dictés que par la cupidité. Un homme de loi a comparé cette épidémie de procès à une arme à feu prête à partir au moindre frôlement. Les malades attaquent leur médecin, les inculpés attaquent leur avocat, les employés attaquent leur patron, les clients attaquent les fabricants, tout le monde attaque tout le monde. Même dans les familles, la maladie exerce ses ravages: “Les enfants traînent leurs parents devant les tribunaux, les maris intentent des procès à leur femme, les femmes à leur mari, et l’on se chicane en justice entre frères ou amis.” — U.S.News & World Report du 4 décembre 1978.

      L’article citait même un certain nombre de cas qui illustrent jusqu’où peut aller ce goût de la procédure. Un ex-étudiant, par exemple, réclamait 853 000 dollars à l’université du Michigan à titre de dommages et intérêts pour réparer l’angoisse morale où l’avait plongé le fait d’avoir obtenu un “D” en allemand au lieu du “A” qu’il escomptait. Repris après une tentative d’évasion, un détenu réclama un million de dollars au shérif et au gardien pour l’avoir laissé s’échapper, ce qui lui avait valu une prolongation de peine. Une mère a attaqué en justice les fonctionnaires municipaux qui l’empêchaient d’allaiter son bébé au bord d’un bassin public. Elle leur réclamait 500 000 dollars. Un jeune homme réclame 350 000 dollars à ses parents, sous prétexte qu’ils ne l’ont pas élevé convenablement et que cela l’empêche de s’intégrer dans la société. Parce que leur fille s’était cassé le doigt en essayant d’attraper au vol une balle lors d’un jeu organisé à l’école, ses parents se sont retournés contre le professeur en alléguant qu’il n’avait pas montré à l’enfant comment attraper la balle convenablement.

      De l’avis de certaines personnes autorisées, il est à craindre que la “hantise du procès ne sape à la fois la productivité, la créativité et l’esprit de confiance et ne crée une sorte de ‘crainte d’agir’ dans de nombreux secteurs de la société”. On peut redouter également que tous ces procès ne contribuent à précipiter la dégradation des relations humaines et des institutions qui maintenaient jusqu’à présent une certaine cohésion dans la société.

      Ainsi, tous ces gens qui n’en font qu’à leur tête et imposent aux autres les conséquences de leurs actes voudraient semer la folie et laisser leur prochain récolter à leur place les problèmes. C’est là-dessus que repose l’égoïsme, et tout le monde en subit les conséquences.

  • Le péché? — Mais qu’est-ce que c’est?
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 août
    • Le péché? — Mais qu’est-​ce que c’est?

      “Cessez de vous culpabiliser, disent les partisans de l’individualisme, c’est une notion qui a fait son temps!” En réalité, on n’est pas normal si l’on ne se sent jamais coupable.

      SUFFIT-​IL de décréter que le péché n’a plus cours pour qu’il disparaisse? Cela reviendrait à vouloir couper une fièvre en cassant le thermomètre ou bien à mettre un terme à la criminalité en abolissant toutes les lois. Ce n’est pas en rejetant le Livre qui en donne la définition que l’on éliminera le péché. Celui-ci n’a pas besoin que la Bible en parle pour exister. D’ailleurs, les hommes en sont tellement conscients, que, parlant de ceux qui ignorent les lois de Dieu, la Bible déclare:

      “Les peuples païens, qui n’ont pas la Loi, en observent souvent naturellement les préceptes. Ils trouvent en eux-​mêmes ce qu’il convient de faire et obéissent aux impératifs de leur sens moral. Ils démontrent par leur comportement que l’essence de la Loi est gravée dans leur cœur. Leur conscience et leur discernement moral en témoignent: de là ces raisonnements par lesquels on se cherche des excuses, ces pensées qui tantôt accusent, tantôt absolvent; de là aussi ces jugements qui approuvent ou condamnent la conduite d’autrui.” — Rom. 2:14, 15, Kuen.

      On a beau dire, on est esclave de ce que l’on suit. Il en va de même si l’on suit quelqu’un: “Vous devenez ainsi effectivement les esclaves du maître auquel vous vous êtes voués et que vous avez choisi de servir. Il en est de même de vos relations avec le péché ou avec Dieu: ou bien vous servez le péché — et vous allez à la mort — ou bien vous obéissez à Dieu — et vous trouvez une nouvelle vie.” — Rom. 6:16, Kuen.

      Tout le monde commet des péchés et le sait. L’exemple de la femme dont parle Proverbes 30:20 ne modifie rien à ce fait: “Voici la voie de la femme adultère: elle a mangé et s’est essuyé la bouche, et elle a dit: ‘Je n’ai fait aucun

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