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Instructeurs d’une religion facileLa Tour de Garde 1958 | 15 juillet
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professeur adjoint de philosophie au Collège de Femmes de l’Université de la Caroline du Nord. Ce professeur, qui a aussi servi comme ministre de plusieurs églises méthodistes, écrivit dans l’édition de janvier 1957 de Theology Today :
“ Il faut peut-être avoir de l’argent pour être membre d’un club sportif ; mais pas de vertu ; il faut peut-être des attaches religieuses pour être Chevalier de Colomb ou franc-maçon, mais pas beaucoup de foi (...) Nous constatons ces mêmes caractéristiques dans l’église locale (...) Les conditions d’admission dans une église, comme celles dans un club mondain, se fondent premièrement sur des choses extérieures et elles procurent un certain rang (...) Il en est ainsi puisqu’il faut professer une certaine foi devant les hommes ; ce qui ne veut pas dire nécessairement que cette profession se manifeste par des faits ou par des paroles. Et, tout comme pour le club mondain, après avoir satisfait aux conditions d’admission, ce n’est pas difficile de les remplir pour rester au sein de l’église. Il n’est pas pénible d’être Rotarien. Il n’est pas difficile non plus d’être membre d’une église locale. ”
CAUSE DE LA CONDITION DE LA CHRÉTIENTÉ
Une famille dans laquelle chaque membre cherche son bien-être personnel au lieu de se discipliner, de se maîtriser, de coopérer et de manifester de l’amour dans le sacrifice, aura-t-elle une vie agréable ? Ou fera-t-elle finalement naufrage ? Que dire, alors, de la grande famille des soi-disant chrétiens de la chrétienté ? Elle ne suit pas seulement le principe des aises personnelles mais elle ressemble à une famille dans laquelle les enfants dictent aux parents la façon de les élever et de les éduquer. Au lieu de prendre la tête et d’enseigner la Parole de Dieu pure et non adultérée, les chefs se montrent complaisants à l’égard de la foule. Est-ce étonnant que le navire de la religion facile de la chrétienté ait fait deux fois naufrage sur les rochers de deux guerres mondiales ?
Déjà avant la deuxième guerre mondiale, le Dr Albert Schweitzer, médecin et missionnaire, écrivait dans son ouvrage : Christianity and the Religions of the World : “ Une humiliation amère nous attend, nous tous qui prêchons l’évangile dans les terres éloignées. En fait, où est votre religion morale ? — Voilà la question qu’on nous pose, que nous soyons parmi les peuples primitifs de la forêt vierge ou parmi les classes instruites dans les grands centres de civilisation orientale et africaine. Ce que le christianisme a accompli en tant que religion d’amour a été effacé, croit-on, par le fait qu’il n’a pas réussi à éduquer les nations chrétiennes pour la paix, et que, dans la guerre, il s’est associé à beaucoup de mondanité et de haine dont il ne s’est pas affranchi à ce jour. Il a été si terriblement infidèle à l’esprit de Jésus (...) Et pourquoi sommes-nous tombés si bas ? Parce que nous nous sommes figuré qu’il était facile d’avoir l’esprit de Jésus. ”
Puisque la chrétienté, de l’aveu général, est tombée si bas, pourquoi les instructeurs religieux continuent-ils à enseigner une religion facile ? La réponse émane des instructeurs eux-mêmes. “ Nous savons qu’il y a des choses que nous devrions faire, mais nous craignons de perdre notre situation sociale si nous les faisons ”, a déclaré le Dr Benjamin E. Mays, président du Morehouse College, Atlanta, Georgie. “ Après tout, un ministre doit vivre. C’est peut-être le désir d’avoir la sécurité économique, l’approbation du monde, et de lui être agréable, qui fait que l’église affaiblit son message. ” C’est sans doute pour des raisons identiques que le Dr Paul Calvin Payne, ministre presbytérien de Philadelphie, a dit : “ Nous n’avons pas osé affronter notre assemblée avec un évangile sévère. ” Et le prélat anglais H. R. L. Sheppard donna un jour l’explication suivante : “ Notre orgueil, nos privilèges, notre dignité nous empêchent d’agir autrement. ”
LA RELIGION FACILE OPPOSÉE AU VRAI CHRISTIANISME
Par conséquent, les instructeurs religieux savent ce qui arriverait s’ils enseignaient la Parole de Dieu non frelatée, s’ils insistaient sur l’obéissance aux commandements du Christ. Ils savent que la foule considérerait une telle conception du culte, bien que ressemblant cent pour cent à celle du Christ, comme trop étroite, trop restrictive, trop pénible. Les instructeurs savent ce qui arriverait si les masses voyaient que leur religion intervenait directement dans leurs habitudes personnelles, demandait une moralité tout à fait en harmonie avec la Parole de Dieu et touchait même à leur manière de faire des affaires, modifiant ainsi toute l’orientation de leur vie. Non, cela ne les enthousiasmerait pas ; elles la quitteraient pour une autre, plus facile, comme Jésus l’a annoncé, ainsi que le rapporte la Version du Cardinal Liénart :
“ Entrez par la porte étroite. Elle est large, la porte, et spacieuse, la voie qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui s’y engagent ! Elle est étroite, la porte, et resserrée, la voie qui mène à la vie, et petit est le nombre de ceux qui la trouvent ! ” — Mat. 7:13, 14.
En comparaison avec les millions de prétendus chrétiens de la chrétienté, il y en aurait peu qui resteraient dans une religion exigeant d’entrer “ par la porte étroite ”. Le sachant, les chefs religieux de la chrétienté font descendre les masses le long de la voie facile. “ Si, demain, les églises devaient devenir absolument chrétiennes ”, écrivit le prélat anglican H. R. L. Sheppard, dans The Impatience of a Parson, “ et si tous leurs ministres devaient prophétiser, c’est-à-dire, dire la Parole brûlante de Dieu en présence du peuple, il est plus que probable que les lieux de culte seraient plus vides qu’ils ne le sont aujourd’hui, et il est certain qu’un bon nombre de prophètes seraient lapidés. Nous n’aimons les prophètes qu’après leur mort, et même alors, bien que nous les commémorions dans la pierre et stéréotypions leur message pour toujours sous une forme qu’eux-mêmes flétriraient particulièrement, nous serions sérieusement troublés (...) s’ils se proposaient de revenir pour reprendre leurs fâcheuses habitudes de dire des choses désagréables. Je ne sais (...) ce qui s’ensuivrait si le christianisme était proclamé devant les hommes dans toute sa fraîcheur primitive. ”
Mais on sait ce qui s’ensuivrait. On le sait par les centaines de milliers de personnes qui, étant sorties de toutes les nations, races et langues, ont réagi positivement. Elles ont accepté “ l’enseignement salutaire ” dont la foule se détourne. Oui, elles ont prêté l’oreille à la bonne nouvelle du royaume de Dieu prêchée actuellement dans le monde entier par la société du monde nouveau des témoins de Jéhovah.
Et pourquoi ont-elles prêté l’oreille ? Parce qu’elles voient que la société du monde nouveau porte les fruits de l’amour à l’instar de Jésus, qu’elle s’en tient à la vraie moralité chrétienne et à un enseignement qui n’est pas édulcoré pour plaire aux personnes désirant entendre des choses agréables. Elles voient où la religion facile de la chrétienté conduit les masses ; elles connaissent le principe biblique : “ Si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. ” Elles ont donc pris la décision qui influe sur leur destinée éternelle. — Mat. 15:14.
Que choisirez-vous : La religion facile ou le christianisme primitif ?
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L’aide de Jéhovah et la société du monde nouveauLa Tour de Garde 1958 | 15 juillet
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L’aide de Jéhovah et la société du monde nouveau
JUSTE avant de monter auprès de son Père, après sa résurrection, Jésus-Christ chargea ses disciples de prêcher la bonne nouvelle à toute la terre habitée, de faire des disciples et de les baptiser. Puis il ajouta : “ Et, voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la consommation du système de choses. ” (Mat. 28:20, NW). Qu’entendait-il par ces mots ? Il ne voulait certainement pas dire qu’il serait avec eux d’une manière charnelle, car il devait s’asseoir à la droite du Père dans le ciel. Alors, aurait-il simplement son esprit ou ses pensées tournés vers eux, comme lorsque nous disons aujourd’hui que nous sommes avec quelqu’un en esprit, orientation purement mentale de notre esprit pour penser à une personne ou à un groupe ?
Lorsque nous lisons le récit que fait Luc du même événement (Luc 24:48, 49 ; Actes 1:4, 5), nous comprenons clairement le sens de la déclaration de Jésus : “ Et voici, j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis ; mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut. ” “ Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il ; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du saint esprit. ”
Loin de fixer simplement son esprit sur eux et de les laisser orphelins, pour ainsi dire, Jésus serait employé par Jéhovah pour envoyer sur ses disciples l’aide, ou consolateur, ou avocat, ou paraclet (paraklêtos, grec). La description qu’il fit de cet aide et de ses opérations en faveur de l’assemblée, la nuit où il fut trahi, est vraiment intéressante.
CE N’EST PAS UNE PERSONNE
Le clergé de la plupart des religions maintient avec énergie que l’aide est la troisième personne de la trinité. Dans leur prétendue sagesse, ses membres déclarent que, si mystérieux que cela puisse sembler, “ il ” est égal en puissance, substance et éternité au Père et au Fils. Jugeant être spirituellement supérieurs à ceux qui sont assez honnêtes pour reconnaître que la doctrine de la trinité est incompréhensible, ils ne daignent pas répondre aux questions nettes qui s’avéreraient embarrassantes mais essaient de réduire au silence toute opposition de ce genre, en affirmant avec hauteur que de telles doctrines ne dépassent pas les limites de la raison mais sont peut-être au-dessus de votre raison. Néanmoins, voici quelques autres questions qui mettront leur “ sagesse ” à contribution s’ils veulent bien y répondre. Si le paraclet est une personne coégale au Père et au Fils, quelle relation y a-t-il entre lui et eux ? Est-il un autre fils ? Un frère ? Un frère jumeau de Jésus-Christ ? S’il en est ainsi, alors dans quel sens Jésus est-il l’“ unique engendré ” du Père ?
C’est la Bible, et non le clergé, qui nous donne les renseignements exacts concernant l’aide. La langue grecque, langue originale des Écritures chrétiennes, est une langue précise. Les Grecs possédaient un vocabulaire qui leur permettait d’exprimer le sens exact ou la nuance de ce qu’ils désiraient rendre, et les rédacteurs chrétiens connaissaient bien cette langue. En outre, ils écrivaient sous inspiration, c’est pourquoi ils choisissaient certainement les mots corrects pour communiquer la vérité avec clarté.
Notez comment l’emploi du genre neutre en anglais en se référant au paraclet montre qu’il ne s’agit pas d’une personne : “ Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur (un autre défenseur, Li), afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le (it) voit point et ne le (it) connaît point ; mais vous, vous le (it) connaissez, car il (it) demeure avec vous, et il (it) sera en vous. ” (Jean 14:16, 17, NW ; et AT, Ro, The Emphatic Diaglott). “ Lorsque sera venu le Défenseur que je vous enverrai d’auprès du Père, l’esprit de la vérité qui (which, pronom neutre en anglais) procède du Père, il rendra témoignage de moi. ” (Jean 15:26, Li ; et AS, The Emphatic Diaglott). “ Dieu l’a ressuscité, ce Jésus ; nous en sommes tous témoins. Et maintenant, exalté par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’esprit saint, objet de la promesse, et l’a répandu. C’est là ce que vous voyez et entendez. ” — Actes 2:32, 33, Jé ; et KJ, RS, Mo, Dy, etc.
Il est vrai que Jésus employa le genre masculin quand il appela le saint esprit, l’aide, le paraklêtos, mais le contexte, dans ces cas ainsi que dans d’autres où le saint esprit est mentionné, montre de nouveau que ce n’est pas une personne. Décrivant les bienfaits que l’on obtient en recevant l’aide, Jésus déclara : “ Pourtant je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je parte ; car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. Et quand il viendra, il confondra le monde en matière de péché, en matière de justice et en matière de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient pas en moi ; de justice, parce que je vais au Père et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le Prince de ce monde est condamné. ” (Jean 16:7-15, Jé). Ici, Jésus personnifiait l’esprit en tant qu’aide, habitude familière aux lecteurs de la Bible. — Juges 9:8-15.
En ce siècle électronique, il devrait nous être facile de comprendre qu’une force ou énergie inanimée puisse “ exprimer ” tout ce qu’elle entend et faire beaucoup d’autres choses merveilleuses. Au moyen de la radio et de la télévision, une personne peut parler et être vue par des auditeurs éloignés et dispersés dont les postes récepteurs sont réglés sur la fréquence correspondante de l’émission radiophonique. Grâce à son “ œil de chat ” électronique, l’homme peut voir maintenant dans l’obscurité. Cependant, il ne viendrait à l’idée de personne de prétendre que l’électricité, fondement de l’électronique moderne, est une personne. C’est une puissance ou énergie invisible créée par Jéhovah, que l’homme a appris à mettre en valeur.
Il en est de même du saint esprit. C’est la force active ou énergie invisible de Jéhovah par laquelle il dirige l’univers et exécute sa volonté. Ce fut cette force d’en haut qui fit accomplir par les serviteurs de Jéhovah du passé des actes puissants et qui inspira les prophètes à rédiger les Écritures hébraïques. Maintenant, par l’intermédiaire de Jésus-Christ, elle devait opérer d’une façon spéciale en faveur de ses disciples. Jéhovah, celui qui l’envoie, contrôle constamment son action.
À la Pentecôte de l’an 33 l’aide promis vint. “ Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du saint esprit, et ils se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’esprit leur donnait de s’exprimer. ” (Actes 2:2-4). Ils furent baptisés de l’esprit et engendrés comme fils spirituels de Dieu ; ils furent remplis de l’esprit. Ce fut la force active de Jéhovah, et non une personne, qui fut ainsi répandue sur eux. Dès lors, il agirait comme leur défenseur et les aiderait dans l’accomplissement de leur mission.
DIVERSITÉ DES OPÉRATIONS
Pour que l’assemblée primitive soit organisée et puisse commencer son travail sur une base solide, de nombreuses choses étaient nécessaires, choses que l’aide rendit possibles. Paul déclara : “ Il y a diversité de dons, mais le même esprit ; diversité de ministères, mais le même Seigneur ; diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. ” (I Cor. 12:4-6). Des dons spéciaux furent donnés à divers membres de l’assemblée afin que certains pussent enseigner, d’autres prophétiser et d’autres organiser, les apôtres et les anciens à Jérusalem agissant en qualité de comité directeur et coordonnateur de toute l’assemblée. Par l’intermédiaire des apôtres, certains dons de l’esprit purent être conférés à d’autres.
L’effusion de l’esprit fournit au monde la preuve convaincante que la nation juive en particulier avait péché contre Dieu et son Fils et qu’elle était une partie de l’ordre de choses de Satan. Elle prouva la justice du Fils, car il avait été ressuscité ; et cette force active d’en haut était communiquée par son intermédiaire, démontrant que le Père l’avait accepté. Maintenant, un jugement fut consigné contre le “ prince de ce monde ”, car il avait échoué dans ses efforts pour corrompre l’intégrité de Jésus-Christ, ce qui rendait sa destruction doublement assurée.
La Pentecôte marqua seulement le début de l’accomplissement des paroles de Jésus. Commençant avec Pierre, servant de porte-parole, le message concernant le péché, la justice et le jugement fut prêché tout d’abord à Jérusalem, puis dans d’autres territoires. La vérité de Dieu sur la cause du péché et la disposition divine en vue d’en annuler les effets furent proclamées en même temps que les informations touchant notre repentance et la ligne de conduite à suivre pour être déclaré juste par la foi en Jésus-Christ. La question relative à la souveraineté universelle, le jour de colère à venir et l’exécution du jugement de Jéhovah furent prêchés. Cette œuvre de prédication se poursuit encore, elle s’accomplit aujourd’hui avec une puissance et sur une étendue jamais atteintes auparavant.
Sous la direction de l’aide, la bonne nouvelle fut portée aux nations afin que Juifs et Gentils pussent connaître Dieu et être acceptés dans l’assemblée. Corneille et sa famille devinrent les premiers des Gentils auxquels Dieu témoigna sa miséricorde. Puis l’esprit poussa Paul et ses compagnons à faire une œuvre missionnaire parmi les nations, tandis que Pierre et les autres apôtres portaient toute leur attention sur la région palestinienne et le Levant.
Grâce à l’esprit venant d’en haut, il fut possible de défendre hardiment et d’établir légalement la bonne nouvelle et sa proclamation. Le paraclet fit connaître la volonté de Jéhovah dans des questions de doctrine et de moralité. Il fit énoncer des prophéties concernant des choses qui arriveraient bientôt et dans un avenir éloigné. — Actes 4:18-20 ; 5:32 ; 10:18, 44 ; 21:4, 11.
POSITION DES ANGES
En envoyant l’aide, Jéhovah ne retira pas les anges du service en faveur de ses serviteurs terrestres et en relation avec eux. Ils continuèrent à servir et, dans nombre de cas, ils semblent être directement responsables de l’action de l’esprit. Par exemple, lorsque les apôtres furent libérés de la prison, l’ange qui les délivra leur ordonna aussi de poursuivre leur prédication. Un ange de Dieu fit entrer Philippe en contact avec un Éthiopien qu’il convertit. Par l’intermédiaire d’un ange Corneille reçut des instructions sur la façon d’entrer en relations avec Pierre. En une certaine circonstance, Paul reçut d’un ange conseils et consolation. Jésus-Christ envoya un ange avec la révélation de Dieu à Jean pour qu’elle fût consignée comme le dernier livre de la Bible. — Actes 5:19, 20 ; 10:3 ; 8:26 ; 27:23, 24 ; Apoc. 1:1.
Nous sommes maintenant au temps de la parousia de notre Seigneur. La prophétie montre clairement qu’il serait accompagné de beaucoup d’anges et qu’ils accompliraient des services par rapport à la société du monde nouveau. Ils sont les moissonneurs de la moisson et ramassent de l’organisation des serviteurs de Jéhovah sur la terre tout ce qui scandalise. L’aide opère encore parmi les personnes vouées à Jéhovah et accomplit des services similaires à ceux de la Pentecôte, bien que les dons miraculeux eussent cessé à la mort des apôtres. Dans l’accomplissement final de la prophétie de Joël (2:28, 29), il y eut une effusion de l’esprit en 1919, lors de la fondation de la société du monde nouveau, et une autre en 1922, effusions qui correspondent à celles de l’an 33 et de l’an 36. Elles eurent pour résultat que le nombre des membres de l’assemblée de Dieu fut complété et l’“ homme du péché (ou de l’iniquité, NW) ” manifesté finalement, grâce au travail des anges consistant à éliminer les iniques qui résistent à l’esprit. — II Thess. 2:3-8.
Ceux qui travaillent avec la société du monde nouveau depuis dix, vingt ans ou plus, ont vu comment l’esprit saint a opéré en tant que guide et conseiller. On ne peut attribuer à aucun homme le mérite du flot merveilleux des vérités qui nous ont été révélées : la vision de l’établissement du Royaume, la manifestation de la souveraineté universelle de Jéhovah, notre nouveau nom, la “ grande foule ”, etc. Des décisions concernant l’organisation théocratique, le rejet des fausses pratiques religieuses, l’établissement de l’école de Galaad et le développement de l’œuvre missionnaire ne sont pas le résultat de raisonnements et de la logique purement humains. Les nombreuses et grandes victoires judiciaires grâce auxquelles notre droit d’étendre la pure adoration a été défendu et établi légalement sont en réalité des victoires de Jéhovah. Il nous assure que ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais par son esprit. — Zach. 4:6.
Maintenant, sous la direction de l’aide, nous tous, le reste ainsi que les “ autres brebis ”, prêchons le message final, qui établit la culpabilité du monde pour ce qui est du péché, de la justice et du jugement. Jéhovah n’ôtera pas son esprit (És. 59:21, AC). Donnez-lui donc libre cours en vous tandis que vous continuez à recevoir ses bienfaits. “ Que la grâce (la bonté imméritée, NW) du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du saint esprit, soient avec vous tous ! ” — II Cor. 13:13 13:14, NW.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1958 | 15 juillet
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Questions de lecteurs
● Qu’est-ce que le “ nom nouveau ” mentionné dans Apocalypse 2:17 ? Est-ce le nom “ témoins de Jéhovah ” ? Et qu’en est-il sous ce rapport d’Ésaïe 62:2 et 65:15 ? — M. N., États-Unis.
Dans Ésaïe 62:2 (AC) nous lisons : “ Les nations verront ta justice, et tous les rois ta gloire, et l’on t’appellera d’un nouveau nom, que la bouche de Jéhovah choisira. ” Comme le montre le livre “ De nouveaux cieux et une nouvelle terre ” (p. 228-230), les enfants de Sion ont été délivrés en 1919 de la servitude de la Babylone antitypique et, à leur grande joie, unis à leur “ mère ”. Dès ce moment-là Dieu leur accorda la prospérité et leur “ pays ” fut peuplé. Jéhovah donna alors à sa “ femme ” ou à son organisation céleste un nouveau nom, tel que cela ressort de Jérémie 33:16, c’est-à-dire “ Jéhovah notre justice ”. Ce nom — choisi par Jéhovah lui-même — lui convient. Ce changement de nom correspond à sa condition transformée et la décrit d’une manière appropriée, particulièrement en ce qui concerne ses affaires terrestres touchant ses fils spirituels sur la terre.
Ésaïe 65:15 : “ Vous laisserez votre nom en imprécation à mes élus ; le Seigneur, l’Éternel vous fera mourir, et il donnera à ses serviteurs un autre nom. ” Ces paroles sont adressées à ceux qui ont abandonné Jéhovah et dont le nom est devenu un symbole ou illustration du châtiment divin réservé aux méchants. Par contre, les élus de Jéhovah, les enfants spirituels de Sion, qui le servent fidèlement, sont appelés (comme cela ressort également de l’auxiliaire biblique susmentionné) d’un nom différent de celui des serviteurs méchants, apostats. “ C’est un nom ou réputation représentant la faveur divine, la bénédiction, et qui dénote que le porteur fait partie de l’organisation théocratique universelle avec d’honorables privilèges de service. ” — “ De nouveaux cieux et une nouvelle terre ”, p. 229.
Nous voyons ainsi que ces textes d’Ésaïe ne se rapportent pas
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