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    La Tour de Garde 1951 | 1er octobre
    • Effondrement de la morale

      IL y a dix ans, un éminent chroniqueur aux États-Unis écrivit ceci : “ Ce qui nous arrive est essentiellement un effondrement de la morale. Le fossé entre ce que nous affectons de croire et ce que nous croyons effectivement n’a cessé de s’élargir... Je ne sais pas exactement quand on remplaça le code de morale par l’idée que le mal ne profite pas. De nos jours, si vous écoutez une pièce de théâtre à la radio, vous apprenez que le crime ne paie pas, qu’il est incompatible avec le mobile profit. Les G-men [agents du F.B.I.] finissent toujours par arrêter le gangster. Autrefois, c’étaient Dieu et les remords qui étaient le châtiment. Aujourd’hui, Dieu c’est J. Edgar Hoover [chef du F.B.I.], et c’est un remplaçant qui n’est pas à la hauteur... Au vingtième siècle, les sanctions morales commencèrent à céder la place aux explications scientifiques. La “ Science ” a confirmé le droit du plus fort, de la sélection biologique, du relativisme historique, du déterminisme psychologique. La religion devint de la superstition, et les principes moraux tout à fait relatifs. Si nous persévérons dans cette façon de penser, la démocratie est dans un état peu brillant. ” — Los Angeles News du 29 mars 1941.

      Les journaux d’aujourd’hui soulignent cette analyse d’il y a dix ans. Récemment, des chefs éducateurs, le général Eisenhower y compris, disaient que si les États-Unis doivent survivre en tant que démocratie il faut qu’ils démontrent, “ avec intelligence et ferveur, leur fidélité aux valeurs morales et spirituelles ”. De nombreuses fautes morales dans les affaires gouvernementales ayant été démasquées, le sénateur Fulbright fut amené à dire : “ À mon avis, il est plus probable que la démocratie soit détruite par la perversion ou l’abandon de ses véritables principes moraux que par une attaque armée de la Russie. ” Il suggéra que le Congrès enquête sur le “ niveau moral général ” du comité exécutif du gouvernement fédéral.

      Le président Truman avait blâmé, en les qualifiant de “ stupides ” quelques-unes des enquêtes qui, plus tard, révélèrent une grande corruption politique, mais il prétendit avec entêtement que sa maison était propre et qu’aucune “ influence illégale ” ne s’y exerçait. Il ne commenta pas l’accusation d’“ influence impropre ”. Mais il reconnut cependant l’effondrement de la morale, disant que nous devons “ essayer de mobiliser les forces morales du monde contre les forces immorales ”. À la suite des révélations sur l’emploi malhonnête des emprunts du gouvernement et l’effort du président pour éviter les sujets de plainte en prétendant que ce n’était pas “ illégal ”, le U.S. News & World Report du 16 mars demanda : “ Souvent, ce n’est pas illégal. Est-​ce malhonnête ? La moralité est-​elle passée de mode ? ”

      Pour beaucoup, oui. La princesse Elizabeth d’Angleterre a dit : “ Nous sommes obligés d’admettre que nous vivons dans une époque où s’accroît le nombre de ceux qui satisfont égoïstement leurs appétits, où le matérialisme s’affermit et où les mœurs sont dissolues... Je crois que, dans notre génération règne la crainte d’être qualifié de pédant. Par conséquent, les gens craignent parfois de montrer leur désapprobation de ce qu’ils savent être mal. ” Antérieurement à cela, Sir Stafford Cripps avait dit, lors d’une conférence que “ le fond moral de notre vie sociale s’est assombri et parfois presque obscurci ”. Le sénateur Robert Taft, des États-Unis, dans un article déplorant le déclin de la moralité politique, rappelait la déclaration suivante : “ le déclin de l’intégrité dans la vie publique nous a amenés au crépuscule de l’honneur ”, et il conclut : “ Peut-être les gens ont-​ils perdu le sens de l’intégrité morale parce que leurs chefs l’ont perdue ; mais je ne le crois pas. Je pense qu’il s’agit d’un sentiment de dégoût irrémédiable plutôt que d’un sentiment d’approbation. ” — Reader’s Digest, novembre 1950.

      Comme cela semble être dans les habitudes des organisations religieuses très respectées du monde, leur conscience se réveilla seulement après que l’opinion publique se fût soulevée, et elles élevèrent des protestations tardives. Un ecclésiastique déclara : “ Conduite et conversation négligées et de mauvais goût sont l’indice d’un caractère mou et peu honorable. Tout ceci s’entend pour la presse, le cinéma, les revues illustrées, les commentateurs qui exagèrent, et aussi pour la littérature de l’époque qui tous semblent en effet prendre un goût satanique stupide à étaler leurs grossièretés aux yeux du public. ”

      En novembre dernier, l’ecclésiastique R. J. McCracken avait dit : “ Le plus grand danger que ce pays ait à affronter est celui de la lassitude morale — la liberté est devenue licence, on réclame des droits mais on se dérobe aux devoirs, le sens moral diminue, les traditions se perdent et le niveau de la nation diminue, les forces spirituelles à l’intérieur même de cette nation perdent du terrain. ” Une semaine plus tard, il disait sur le même ton : “ Les Américains parlent souvent de la Russie comme d’un pays athée. Elle est ouvertement et franchement athée. Cependant, ne devrions-​nous pas nous demander dans quel sens significatif ou réaliste nous pouvons appliquer le nom de “ chrétien ” à nous-​mêmes et à notre vie nationale ?... Le ton moral de la nation — sa politique, sa vie économique, sa littérature, son théâtre, son cinéma, sa radio, ses stations de télévision — est-​il chrétien ? ”

      En mars de cette année, un rabbin de New-​York avait dit que l’église et la synagogue devaient être “ un aiguillon de la conscience ” pour les dirigeants et les gouvernements. Les religions du monde veulent toujours être “ un aiguillon de la conscience ” pour les autres, mais leur conscience est rarement animée pour s’aiguillonner elle-​même. La paille dans l’œil des autres les tourmente plus que la poutre dans le leur. (Mat. 7:3-5) Remarquez la réaction catholique, devant la vile corruption amenée par le jeu. Après avoir constaté cette affreuse corruption de la vie publique et des sports due au jeu, l’Association des philosophes catholiques américains blanchit le jeu de l’église en déclarant : “ Soyez certains que cette association, tout en étant convaincue que le jeu par lui-​même n’est pas immoral, condamne par cela même le jeu fait de façon et dans des conditions immorales. ”

      Le Dr Reinhold Niebuhr, du Séminaire théologique de l’Union, perplexe, a commenté récemment l’effondrement de la morale : “ Il n’est pas bien clair pourquoi tout semble aller mal dans l’histoire actuelle de l’humanité. ” La Bible est claire à ce sujet, et montre que c’est là un des signes des derniers jours du monde de Satan. (II Cor. 4:4 ; II Tim. 3:1-5) Le conseil de la Bible de résister à la tentation et d’éviter de faire le mal au début est pratique ; c’est ce qu’une personne écrivit en substance dans le Times de New-​York, puis elle ajouta : “ Beaucoup diront que c’est trop naïf, trop simple ; que la question est plus compliquée que cela. Mais si c’est si simple, combien parmi nous le font ? La vérité est toujours simple ; c’est nous qui la compliquons. ”

      Ni les politiciens ni les ouvriers ni les ecclésiastiques n’empêcheront l’effondrement de la morale. Le remède de la Bible est le remède pratique, et des personnes pratiques appliqueront ses simples remèdes, pour le soulagement actuel et pour le soulagement durable de toute l’humanité dans un monde nouveau de justice. Ceux qui soupirent et gémissent à cause de ces conditions immorales, qui reconnaissent leur besoin spirituel, qui ont faim et soif de justice, seront rassasiés et réjouis. — Éz. 9:4 ; Mat. 5:3-7. w 1/6/51

  • À quel point la Bible est-elle pratique ?
    La Tour de Garde 1951 | 1er octobre
    • À quel point la Bible est-​elle pratique ?

      “ Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. ” — Ps. 119:105.

      1. Quelles accusations nuisent à la Bible, toutefois quelle est sa valeur ?

      LA parole de Jéhovah, la Bible, a été de tout temps le livre le plus répandu. Mais chez beaucoup de personnes, c’est le livre qui se couvre maintenant de la plus épaisse couche de poussière. C’est l’ouvrage le plus demandé et le moins lu. Pourquoi ? Parce que de nombreux côtés on cherche à porter atteinte à sa valeur. L’homme de science ne lui reconnaît aucune valeur scientifique ; l’athée dit qu’il est contradictoire ; le clergé moderniste le considère comme un recueil de légendes ; le fondamentaliste le fait paraître ridicule et vain ; et le peuple en général le rejette parce qu’à ses yeux il est peu pratique pour servir de guide dans ce vieux monde dur, réaliste et méchant. En réalité, la Bible n’est ni contraire à la science, ni contradictoire, ni légendaire, ni ridicule, ni vaine ; et avant tout, elle n’est pas peu pratique. L’homme de science, l’athée, le moderniste, le fondamentaliste et le peuple en général se trompent, car la Bible est le livre le plus scientifique, le plus logique, le plus réaliste, le plus raisonnable et le plus pratique de la terre. Seule, elle est la lampe et la lumière sûres aux pieds et sur les sentiers des hommes. — Ps. 119:105.

      2. Quels faits réfutent l’accusation selon laquelle elle n’est pas scientifique ?

      2 L’espace limité ne nous permet qu’une brève réfutation de toutes ces accusations, mais, si brève soit-elle, elle devrait suffire pour ouvrir l’esprit des personnes honnêtes et leur faire étendre le domaine de leurs investigations. La Bible n’est pas un manuel de science, cependant, elle est exacte et vraie chaque fois qu’elle effleure des questions scientifiques. Par exemple, la science enseigne que l’homme descendant d’un certain singe primitif, son langage dérive du cri-signal des animaux et d’onomatopées. Mais le fait est que plus une langue est ancienne, plus elle est difficile et complexe ; et les autorités en la matière sont obligées d’admettre qu’au lieu d’une évolution de la langue d’une forme simple à une forme complexe, c’est l’inverse qui s’est produit. Cette constatation concorde avec le récit biblique de la création de l’homme dans la perfection, doué de la faculté de parler et d’exprimer par des nuances subtiles les pensées d’un cerveau parfait.a Les hommes de science se moquent aussi du récit biblique d’après lequel Jacob trouva moyen d’obtenir de ses troupeaux des agneaux tachetés en présentant aux femelles, pour qu’elles les regardent, des baguettes de diverses couleurs. De nos jours, on rejette en effet en grande partie de telles conceptions de l’influence prénatale ou des impressions maternelles. Mais ces savants oublient qu’il s’agissait là de l’opinion de Jacob et que dans un rêve Jéhovah le reprit et lui révéla la véritable cause des

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